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Vaccination en Russie – Mise à jour du 28 juin 2021

Il était convenu depuis le 23/02 que tous les 23 du mois je fasse une mise à jour de l’evolution de la vaccination en Russie mais cette semaine les choses se sont drastiquement accélérées.

Depuis mon dernier poste du 23/06 dans lequel 15 premiers sujets de la fédération de Russie avaient pris des mesures de vaccinations “obligatoires” ou “contraignantes” pour un certain pourcentage de travailleurs de certaines catégories professionnelles, ce sont 12 sujets supplémentaires qui ont rejoint la liste en prenant des mesures diverses :
Sebastopol
En Crimée
L’Oblast de Magadan
L’Oblast de Briansk
L’Altai
La Bouriatie
La Khakassie
La Transbaikalie
L’Oblast de Tambov
L’Oblast de Smolensk
L’Oblast de Pskov
L’oblast de Koursk
L’Oblast de Kostroma (semble sur le point de l’annnoncer).

Aujourd’hui 27 sujets sur 85 ont instaurés des mesures de vaccinations obligatoires et 4 ont instaurés des mesures contraignantes.

Ce 25 juin, ce sont l’Union russe des industriels et entrepreneurs (RSPP) et la Fédération des syndicats indépendants de Russie (FNPR) qui ont appellé le gouvernement à faire passer des mesures de vaccination obligatoire pour tous les russes.

En complément la Fédération des communautés juives de Russie a commencé la vaccination obligatoire des employés employés dans le domaine de l’alimentation et des services, dans le secteur social et dans l’éducation.

80% des employés du MAE russe ont ete vaccinés.

Enfin, la vaccination obligatoire des étrangers qui travaillent en Russie a commencé ce 28 juin 2021.

Les mesures emblent fonctionner, et la vaccination s’accélerer, puisque hier un record a été atteint avec 553.72 piqûres dans la journée.

/ Officiellement, les autorités fédérales rassurent sur le fait que la vaccination n’est pas obligatoire car
– elle ne concerne pas tous les citoyens mais que des employés de certains secteurs ;
– elle n’est pas pour tous mais pour 60% des employés ;
– il n’existe pas de base juridique fédérale pour l’imposer ; même si à la requête des Union russe des industriels et entrepreneurs (RSPP) et la Fédération des syndicats indépendants de Russie (FNPR) mentionnée plus haut le Kremlin a commenté qu’une décision fédérale, prise par le gouvernement devait intervenir pour pouvoir y répondre, ou alors une loi fédérale.

/ Officieusement, on peut plutôt imaginer que le Kremlin a donné la consigne aux Sujets de la fédération d’engager ces processus, et bien entendu c’est le Centre (Moscou et Moscou région) qui ont été les initiateurs pour des raisons symboliques et pour légitimer les mesures.
La rapidité avec laquelle tant de sujets et organisations ont suivis, ainsi que la passivité du Kremlin, du gouvernement et de la Douma ne laissent que “peu” de raisons d’imaginer un autre scénario.

La figure du président Poutine, qui avait d’abord laissé entendre que la vaccination devait être volontaire, pour au congrès de Russie-unie dire plus tard qu’il fallait mieux être vacciné que malade reste aujourd’hui celle du bon Tsar ne voulant contraindre ses sujets, et en position d’arbitre potentiel si les choses venaient à mal évoluer.

La prise en main pour l’instant des manifestations anti-vaccination par le KPRF ou des collectifs invoquant des bases juridiques étrangères et internationales ne semble pas aller dans ce sens, du moins à ce jour.

*

Il est à noter que la Russie n’est pas le seul état à introduire de telles mesures.

Aujourd’hui des régimes similaires existent :
En Indonésie
En Italie
En Angleterre
En Afrique du sud
A Singapour
Aux Philippines
En Inde
En Arabie saoudite
Djibouti
– Dans certains sujets américains tel que le Texas ou la Californie
En Australie

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Situation au 24 juin 2021
Situation au 24 mai 2021
Situation au 23 avril 2021
Situation au 23 mars 2021
Situation au 23 février 2021

Natalité en Russie 2020 : quelques chiffres

J’ai déjà écrit sur la synthèse démographique de Rosstat concernant la mortalité il y a quelques jours, maintenant, regardons la natalité en Russie en 2020.

Il est né en 2020, en Russie, 1.435.514 habitants contre 1.481.074 en 2019 soit une baisse de 44.560 naissances sur 12 mois.


/ A quel âge les femmes russes font des enfants ?

Les tranches d’âges qui font le plus d’enfants :
– les femmes de 30 ans avec 93.811 enfants
– les femmes de 31ans avec 93.582 enfants
– les femmes de 32 ans avec 91.622 enfants
– les femmes de 29 ans avec 90.875 enfants
– les femmes de 28 ans avec 86.097 enfants
– les femmes de 33 ans avec 85.963 enfants
– les femmes de 27 ans avec 79.183 enfants
– les femmes de 26 ans avec 76.096 enfants
– les femmes de 34 ans avec 74.695 enfants   
– les femmes de 25 ans avec 73.845 enfants   

Ces 10 classes d’âge représentent 845.769 naissances soit 57,1% des naissances.

 / A quel âge les femmes russes font leur premier enfant ?

– les femmes de 25 ans avec 39.401 premiers enfants
– les femmes de 24 ans avec 37.455 premiers enfants
– les femmes de 26 ans avec 37.141 premiers enfants
– les femmes de 27 ans avec 34.309 premiers enfants
– les femmes de 23 ans avec 34.163 premiers enfants

En 2020 en Russie sont nés 524.238 premiers enfants.

/ A quel âge les femmes russes font leur second enfant ?

– les femmes de 31 ans avec 40.768 seconds enfants
– les femmes de 30 ans avec 40.693 seconds enfants
– les femmes de 32 ans avec 39.954 seconds enfants
– les femmes de 29 ans avec 38.373 seconds enfants
– les femmes de 33 ans avec 36.369 seconds enfants

En 2020 en Russie sont nés 519.571 seconds enfants

/ A quel âge les femmes russes font leur troisième enfant ?

– les femmes de 33 ans avec 21.654 troisièmes enfants
– les femmes de 32 ans avec 20.889 troisièmes enfants
– les femmes de 34 ans avec 20.159 troisièmes enfants
– les femmes de 31 ans avec 19.554 troisièmes enfants
– les femmes de 35 ans avec 19.153 troisièmes enfants

En 2020 en Russie sont nés 259.793 troisièmes enfants

/ A quel âge les femmes russes font leur quatrième enfant ?

– les femmes de 33 ans avec 6.580 quatrièmes enfants
– les femmes de 34 ans avec 6.380 quatrièmes enfants
– les femmes de 32 ans avec 6.193 quatrièmes enfants
– les femmes de 35 ans avec 6.154 quatrièmes enfants
– les femmes de 36 ans avec 5.923 quatrièmes enfants

En 2020 en Russie sont nés 82.260 quatrièmes enfants

/ A quel âge les femmes russes font leur cinquième enfant et plus ?

– les femmes de 35 ans avec 3.608 cinquièmes enfants
– les femmes de 34 ans avec 3.606 cinquièmes enfants
– les femmes de 33 ans avec 3.602 cinquièmes enfants
– les femmes de 36 ans avec 3.470 cinquièmes enfants
– les femmes de 37 ans avec 3.433 cinquièmes enfants

En 2020 en Russie sont nés 45.972 cinquièmes enfants et plus.

Chose incroyable, 4.680 naissances sont indéterminées.

/ Et les mineures ?

Les jeunes femmes /filles de < 17 ans ont en Russie en 2020 accouchées de 11.190 enfants, soit 0,75% des naissances.
Elles comptent pour 10.449 premiers enfants, 684 seconds enfants, 35 troisièmes naissances et 1 quatrième enfant.

3 jeunes femmes de 12 ans ont accouchées, 34 de 13 ans, 198 de 14 ans, 813 de 15 ans, 2.722de 16 ans et 6.679 de 17 ans.

/ Dimension sociale

Les jeunes femmes avec des diplômes d’éducation du supérieur font le plus leurs enfants entre 30 et 34 ans, les jeunes femmes ayant entamé leur éducation supérieure mais ne l’ayant pas terminé font le plus leurs enfants entre 25et 29 ans tandis que le reste fait le gros des enfants entre 20 et 24 ans.

*

Sur les 1.481.074 naissances en 2020 en Russie quelques 311.174 sont des naissances hors mariages soit 21,7% du total des naissances. Ce chiffre est en légère augmentation par rapport à 2019, avec 309.230 naissances soit 20,9% du total des naissances.

/ A quel âge les femmes accouchent hors mariage ?

Le gros sont les femmes de 30/34 ans avec 81.969 naissances, puis les femmes de 25/29 ans avec 65.810 naissances et les femmes de 20/24 ans avec 61.586 naissances.
En outre 25.413 naissances ont lieu chez les femmes de 15/19 ans et 230 naissances chez les femmes < 14 ans.

/ Ou les femmes accouchent le plus « hors » du mariage ?

Dans l’extrême orient : 29,9% des naissances
En Sibérie : 26,6% des naissances
Dans l’Oural : 22,1% des naissances
Dans le nord-ouest du pays : 21,7% des naissances
Dans le Caucase du nord : 20,9% des naissances
Dans le sud du pays : 20,2% des naissances
Dans le centre du pays : 19,8% des naissances
Dans la Volga : 19,4% des naissances

Les records sont à Tiva (57,7% des naissances), en Nénétsie (43,4%) et en Chukotka (39,6%).

La ou les femmes accouchent le moins hors du mariage sont la Kabardino-Balkarie (10,5% des naissances), l’Oblast de Belgorod (14% des naissances), l’Oblast de Penza (14,3%) et le Tatarstan (15%).

Dans quelle région de Russie vivent le plus grand nombre de roux ?

Et la réponse est … L’Oudmourtie !

L’Oudmourtie est habitée à l’âge de pierre (8000 – 5000 av. J.-C.).

Les Oudmourtes sont proches parents des Komis et comme eux appartiennent aux peuples finno-ougriens.

Au 13-ieme siècle, les Mongols et les Tatars conquièrent la région d’Oudmourtie qui sera rattachée au royaume de la Horde d’Or mais à la même époque des Russes venant de Novgorod commencent à s’installer au nord-ouest des zones Oudmourtes.

En 1552 les Oudmourtes passent sous domination russe et en 1587, l’Oudmourtie passe sous la dépendance directe de Moscou.

À l’effondrement de l’URSS en 1991, l’Oudmourtie affirme sa souveraineté et change son nom en république Oudmourte, mais elle reste sujet de la fédération de Russie. 

Selon les données de la République d’Oudmourtie, les personnes rousses atteignent 12% et au total, alors qu’il y aurait 1 à 2% de personnes rousses sur la planète.

La population de l’Oudmourtie est de 1,5 millions de personnes, donc il s’avère qu’au moins 150 000 personnes ont les cheveux roux ou la barbe rousse.

Les voisins proches des Oudmourtes comptent également de nombreux roux, par exemple le petit peuple de Besermyans vivant à cheval entre le nord-ouest de l’Oudmourtie, ainsi que dans la République des Komis.

Les Oudmourtes prêchent principalement l’orthodoxie, mais dans les villages, vous pouvez trouver des gens qui prêchent le paganisme ou les religions des vieux croyants.

Il y a des villages dans la république où la population locale est jusqu’à 40 pour cent de personnes rousses, par exemple, comme le district de Yukamensky.

Source

Les étrangers travaillant en Russie devront désormais se faire vacciner

La vaccination contre le coronavirus sera disponible sous 3-4 semaines pour les étrangers travaillant en Russie, a déclaré le ministre russe de la Santé Mikhail Murashko dans une interview avec TASS au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).

Les étrangers travaillant en Russie se verraient proposer un vaccin à composant unique “Sputnik Light”.

Fin mai, lors d’une réunion du Conseil économique suprême eurasien, le dirigeant russe Vladimir Poutine a commenté la situation des travailleurs migrants en Russie : “La Russie s’efforce et s’efforcera d’améliorer au maximum les conditions des citoyens de pays étrangers qui viennent travailler pour nous, et, bien sûr, principalement des États membres de la Communauté économique eurasiatique“.

3,3 millions d’étrangers ont établi leur statut juridique en Russie depuis avril 2020, lorsque par décret du président de la Russie, les migrants séjournant en Russie ont vu leurs droits de séjour se prolonger suite a la fermeture des frontières de la Russie avec leurs pays d’origines.

Pour les deux premiers mois de 2021, selon le ministère de l’Intérieur, 1 084 000 citoyens se sont enregistrés en surplus.

La vaccination pour ces migrants de travail sera vraisemblablement obligatoire tout comme pour les citoyens russes.

Le rapport final sur ce sujet sera remis au président russe le 30 juin 2021.

Addendum du 28/06/2021 ; la vaccination des travailleurs étrangers commence sur Moscou ; L’employeur paye les services de vaccination et reçoit également les certificats de vaccination des employés. Le coût est de 1 300 roubles par employé.

«Être ouverts malgré le passé»

Traduction en francais de l’article de Vladimir Poutine pour Die Zeit par l’Ambassade de France en Russie.

*

Le 22 juin 1941, il y a exactement 80 ans, les nazis après avoir conquis la quasi-totalité du territoire de l’Europe ont attaqué l’Union soviétique. La Grande Guerre patriotique a commencé pour le peuple soviétique – la plus sanglante dans l’histoire de notre pays. Des dizaines de millions de personnes ont ont été tuées, un immense préjudice a été infligé au potentiel économique et au patrimoine culturel.

Nous sommes fiers du courage et de la fermeté des héros de l’Armée rouge et de ceux qui la soutenaient dans les usines et sur les champs qui ont non seulement défendu l’indépendance et la dignité de la Patrie mais aussi ont sauvé de l’asservissement l’Europe et le monde entier. Quelles que soient les tentatives de réécrire aujourd’hui les pages du passé, la vérité est que le soldat soviétique n’est pas venu sur la terre allemande pour se venger des Allemands mais avec une noble et grande mission de libération. Pour nous la mémoire des héros qui ont combattu le nazisme est sacrée. Nous nous souvenons avec gratitude des Alliés de la coalition antihitlérienne, des participants à la Résistance, des antifascistes allemands qui ont tous contribué à nous rapprocher de la Victoire commune.

Après avoir survécu aux horreurs de la guerre mondiale les nations européennes ont tout de même réussi à surmonter l’aliénation et à rétablir la confiance et le respect mutuels, ont pris le chemin vers l’intégration pour tirer un trait définitif sur les tragédies européennes de la première moitié du siècle passé. Et je tiens à souligner tout particulièrement que la réconciliation historique de notre peuple avec les Allemands qui vivaient à l’Est et à l’Ouest de l’Allemagne contemporaine réunitiée a joué un rôle colossal dans la formation de cette Europe.

Je tiens également à rappeler que ce sont des entrepreneurs allemands qui sont devenus pionniers de la coopération avec notre pays dans l’après-guerre. En 1970 l’Union soviétique et la République Fédérale d’Allemagne ont conclu «l’accord du siècle» sur l’approvisionnement à long terme du gaz naturel en Europe qui a jeté les bases d’une interdépendance constructive et a ouvert la voie à de nombreux projets ambitieux y compris la construction du gazoduc Nord Stream.

Nous espérions que la fin de la guerre froide serait une victoire commune pour l’Europe. Il semblait que d’ici peu le rêve de Charles de Gaulle d’un continent uni, non seulement sur le plan géographique « de l’Atlantique à l’Oural » mais aussi culturel et civilisationnel – de Lisbonne à Vladivostok – deviendrait réalité.

C’est dans cette logique – celle de la construction d’une Grande Europe unie par des valeurs et des intérêts communs que la Russie cherchait à développer ses relations avec les Européens. L’Union Européenne et nous-mêmes avons beaucoup fait en ce sens.

Mais une autre approche a prévalu. Celle-ci était basée sur l’expansion de l’OTAN qui représentait elle-même un vestige de la guerre froide. En effet c’est pour la confrontation de l’époque que l’Alliance a été créée.

C’est l’élargissement du bloc vers l’Est commencé lorsque les dirigeants soviétiques ont été persuadés de donner l’accord à l’adhésion de l’Allemagne réunifiée à l’OTAN qui est devenu la raison principale de la croissance rapide de la méfiance réciproque en Europe. On a vite oublié les promesses faites alors en paroles comme quoi « ceci n’est pas dirigé contre vous », « les frontières du bloc ne se rapprocheront pas de vous ». Mais le précédent a été créé.

A partir de 1999 l’OTAN a connu cinq vagues d’élargissement. 14 nouveaux pays dont les républiques de l’ex-URSS ont rejoint l’organisation ce qui a en fait enterré les espoirs d’un continent sans lignes de division. A propos, un des leaders du SPD Egon Bahr en a prévenu encore au milieu des années 80. Il proposait une restructuration à fond de l’ensemble du système de la sécurité européenne après la réunification de l’Allemagne, et ce avec la participation aussi bien de l’URSS que des Etats-Unis. Mais personne ne voulait l’écouter à l’époque ni en URSS, ni aux Etats-Unis, ni en Europe.

En plus, de nombreux pays ont été mis devant le choix artificiel: être soit avec l’Occident collectif soit avec la Russie. De facto il s’agissait d’un ultimatum.

Les conséquences de cette politique agressive sont visibles dans la tragédie ukrainienne de 2014. L’Europe a activement soutenu un coup d’Etat armé et anticonstitutionnel en Ukraine. C’est là où tout a commencé. Pourquoi était-il nécessaire de le faire?

Le président de l’époque Viktor Ianoukovitch avait déjà accepté toutes les réclamations de l’opposition. Pourquoi les Etats-Unis ont-ils organisé un coup d’Etat et les pays européens l’ont-ils mollement soutenu en provoquant le clivage au sein de l’Ukraine et la sécession de la Crimée?

Pour l’heure l’ensemble du système de la sécurité européenne a profondément dégradé. Les tensions montent et les risques d’une nouvelle course aux armements deviennent réels. Nous ratons de formidables occasions que nous offre la coopération surtout maintenant où nous sommes tous confrontés à des défis communs – la pandémie et ses conséquences socio-économiques gravissimes.

Comment en est-on arrivé là? Et, principalement, quelles conclusions devons-nous en tirer ensemble? Quelles leçons de l’histoire devons-nous nous rappeler? Je pense tout d’abord à ce que toute l’histoire de la Grande Europe de l’après-guerre confirme: la prospérité et la sécurité de notre continent commun ne sont possibles que grâce aux efforts conjoints de tous les pays, y compris la Russie. Car la Russie est un des plus grands pays de l’Europe. Et nous ressentons notre lien culturel et historique indéfectible avec l’Europe.

Nous sommes ouverts à une interaction honnête et constructive. Notre idée de créer un espace commun de coopération et de sécurité de l’Atlantique au Pacifique qui inclurait divers formats d’intégration notamment l’Union européenne et l’Union économique eurasienne le confirme.

Je répète encore que la Russie est favorable au rétablissement d’un partenariat à part entière avec l’Europe. Nous avons de nombreux sujets de l’intérêt réciproque: la sécurité et la stabilité stratégique, la santé et l’éducation, la numérisation, l’énergie, la culture, la science et les technologies ainsi que le règlement des problèmes climatiques et environnementaux.

Le monde évolue de manière dynamique et fait face à de nouveaux défis et menaces. Et nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de traîner le fardeau des malentendus, rancunes, conflits et erreurs du passé. Ce fardeau qui nous empêchera de nous concentrer sur le règlement de problèmes d’actualité. Nous sommes convaincus que nous devons tous reconnaître ces erreurs et les corriger. Notre objectif commun et incontestable consiste à assurer la sécurité continentale sans lignes de division, à créer un espace commun de coopération équitable et de développement global pour la prospérité de l’Europe et du monde entier.

Source

Qui sont les étrangers qui ont pris la nationalité russe en 2020 ?

En 2020, quelques 650.000 personnes ont reçu la nationalité russe soit 30% de plus qu’en 2019.

Combien de personnes de quels pays ont pris le passeport russe ?

Ukraine – 409.549 personnes
Tadjikistan – 63.389 personnes
Kazakhstan – 43.404 personnes
Arménie – 30.538 personnes,
Ouzbékistan – 23.131 personnes
Azerbaijan – 21.853 personnes
Moldavie – 20.606 personnes
Kirghizistan – 11.865 personnes
Biélorussie – 10 359 personnes
Apatrides – 8 086 personnes,
Géorgie – 3 722 personnes
Turkménistan – 2.451 personnes
Afghanistan – 982 personnes
Turquie – 856 personnes
Vietnam – 819 personnes
Syrie – 810 personnes
Égypte – 294 personnes
Allemagne – 203 personnes
Abkhazie – 187 personnes
Israël – 251 personnes
Serbie – 197 personnes
Lettonie – 195 personnes
Lituanie – 191 personnes
USA – 148 personnes
Bulgarie – 142 personnes
Irak – 129 personnes
Grèce – 90 personnes
Yémen – 88 personnes
Jordanie – 80 personnes
France – 78 personnes
Iran – 77 personnes
Ossétie du Sud – 76 personnes
Tunisie – 74 personnes
Estonie – 71 personnes
Chine – 70 personnes
Bosnie-Herzégovine – 68 personnes
Inde – 68 personnes
Pakistan – 66 personnes
Cuba – 59 personnes
Maroc – 57 personnes
Liban – 57 personnes
Palestine – 55 personnes
Algérie – 53 personnes
Nigéria – 49 personnes
Pologne – 46 personnes
Cameroun – 33 personnes
Grande-Bretagne – 32 personnes
Mongolie – 22 personnes
Macédoine du Nord – 21 personnes
Canada – 19 personnes
Congo – 18 personnes
Soudan – 18 personnes
Monténégro – 17 personnes
Côte d’Ivoire – 17 personnes
Roumanie – 17 personnes
Brésil – 16 personnes
Finlande – 16 personnes
Bangladesh – 16 personnes
Colombie – 16 personnes
Espagne – 14 personnes
Australie – 12 personnes
Ghana – 12 personnes
Pays-Bas – 12 personnes
Hongrie – 11 personnes
Argentine – 11 personnes
non-ressortissants de Lettonie – 11 personnes
République de Corée – 10 personnes
Autriche – 8 personnes
Croatie – 8 personnes
Albanie – 8 personnes
Venezuela – 8 personnes
Sri Lanka – 8 personnes
Slovaquie – 8 personnes
Equateur – 8 personnes
République tchèque – 8 personnes
Bénin – 7 personnes
Cambodge – 7 personnes
Mexique – 7 personnes
Thaïlande – 7 personnes
Suisse – 7 personnes
Suède – 6 personnes
Slovénie – 6 personnes
République Dominicaine – 5 personnes
Belgique – 5 personnes
Guinée – 5 personnes
RPDC – 5 personnes
Malte – 5 personnes
Guinée-Bissau – 5 personnes
Pérou – 5 personnes
Libye – 5 personnes
Philippines – 5 personnes
Angola – 4 personnes
Afrique du Sud – 4 personnes
Arabie saoudite – 4 personnes
Danemark – 4 personnes
Irlande – 4 personnes
Sénégal – 4 personnes
Zambie – 4 personnes
Chili – 4 personnes
République démocratique du Congo – 4 personne
Indonésie – 3 personnes
Madagascar – 3 personnes
Nicaragua – 3 personnes
Nouvelle-Zélande – 3 personnes
Norvège – 3 personnes
Ouganda – 3 personnes
Tchad – 3 personnes
Belize – 2 personnes
Chypre – 2 personnes
Éthiopie – 2 personnes
Portugal – 2 personnes
Bolivie – 2 personnes
Haïti – 2 personne
Panama – 2 personnes
Maurice – 2 personness
Burkina Faso – 1 personne
Guatemala – 1 personne
Hong Kong – 1 personne
Kenya – 1 personne
Koweït – 1 personne
Laos – 1 personne
Mali – 1 personne
Maldives – 1 personne
Mozambique – 1 personne
Népal – 1 personne
Niger – 1 personne
Émirats Arabes Unis – 1 personne,
Paraguay – 1 personne
Somalie – 1 personne
Sierra Leone – 1 personne
Taïwan – 1 personne,
Tanzanie – 1 personne,
Uruguay – 1 personne,
Érythrée – 1 personne
Japon – 1 personne,
non-ressortissants d’Estonie – 1 personne

Source

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Combien d’étrangers ont obtenu des permis de séjour permanents en Russie en 2020

Combien d’ukrainiens ont obtenu la nationalité russe de 1992 à 2020

Combien d’étrangers ont obtenu la nationalité russe de 1992 à 2020

Vaccination en RUSSIE (23/06/2021)

La vaccination en Russie a commence sur un rythme extrêmement lent, comme les lecteurs de DISSONANCE – Le journal d’un Frussien peuvent tous les 23 / 24 du mois le constater par ma statistique mensuelle.

Aujourd’hui 36 719 788  piqûres ont été faites contre 26.487.429 il y a 1 mois, 17.676.247 il y a 2 mois, 9.338.070 il y a 3 mois et 4.162.684 il y a 4 mois.

20.519.401 millions de russes (14,04% de la population) ont reçu au moins une dose, contre 15.369.328 millions de russes (10,51% de la population) ont reçu au moins une dose contre 7.57% il y a un mois et 4,25% il y a 2 mois.

16.200.387 millions de russe sont vaccinés avec les deux doses soit 11,08% de la population contre 11.118.101 millions de russes il y a 1 mois (7,61% de la population) et 4,52% il a 2 mois et 2,12% il y a 3 mois.

Les régions qui ont le plus vaccinés en nombre total:
– Moscou : 2 millions de personnes (15,8% de la population) contre 1,4 millions de personnes (11,06% de la population) il y a 1 mois.
– Oblast de Moscou : 1.240.000 personnes (16,09% de la population) contre 900.000 personnes (11,68% de la population) il y a 1 mois.
– Saint-Pétersbourg : 801.763 personnes (124,89% de la population) contre 649.986 personnes (12,07% de la population) il y a 1 mois.

Les régions qui ont le plus vaccinés en pourcentage de la population:
-La Tchoukotka : 28,2% de la population contre 23,54% il y 1 mois
– L’Oblast de Belgorod : 26,01% de la population contre 18,11% il y a 1 mois
– La Nénétsie ; 21,4% de la population contre 16,9% il y a 1 mois.

Les régions qui ont le plus vaccinés en pourcentage de la population:
– La Tchoukotka : 23,54% de la population
– L’Oblast de Belgorod : 18,11% de la population
– La Nénétsie ; 16,9% de la population

Les régions qui ont le moins vaccinés en pourcentage de la population sont toujours le Dagestan, la Kabardino-balkarie, l’Ossétie du nord et l’Adyguée.

Sources

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Les autorités ont considérablement incitées a la vaccination.

Des mesures incitatives ont été établies notamment des aides financières automatiques pour les retraités se faisant vacciner, des loteries pour gagner des voitures pour les gens qui se font vacciner sur Moscou, tandis que dans l’Oblast de Moscou ou dans certaines régions ce sont des appartements qui sont offerts.

Pour autant le rythme de vaccination reste, pour les autorités, trop faible.
Ces dernières semaines, la situation a radicalement changée.

Il y a tout d’abord la 3-ième vague, alimentée par le soi-disant variant Indien ou Delta qui en 15 jours voit des records de cas et mortalité dans les zones les plus concernées que sont les deux plus grandes villes du pays.

Il y a aussi le début de processus de vaccinations obligatoires en Russie pour certaines catégories de populations.

Initiées par la capitale Moscou et l’Oblast de Moscou le 16/06 pour certaines catégories d’employés dans certains secteurs professionels, ces mesures sont doucement en train de s’étendre au reste du pays visant dans les zones des segments de populations différentes, et / ou notamment interdisant la fréquentation de certains espaces publics (cafes, restaurants, séjours en Hotels) aux gens non vaccinés, ou sans tests/anticorps.


La carte date de 48 heures et n’est pas complete.

Moscou
La région de Moscou
La région de Kemerovo
La région de Sakhaline
La région de Léningrad
La région de Tver
La région de Toula
Saint-Pétersbourg
La région de Nijni Novgorod
La région de Krasnodar
La région de Kaliningrad
La Crimée
L’Oblast de Sverdlovsk
La Nénétsie
La Iakoutie

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Dans d’autres sujets des mesures “similaires” ont été prises :
L’Oblast de Mourmansk
La Carélie ou un passeport sanitaire pour entreprises est instauré leur permettant si elles vaccinent leurs employés de ne pas subir de mesures contraignantes des autorités.
– Au Bachokorstan
Dans l’Oblast de Kostroma

Selon un sondage du centre VTsIOM du 23/06/2021,
Presque un répondant sur deux (49%) a une attitude positive à l’égard de la décision des autorités sur la vaccination obligatoire, un tiers (30%) – a une attitude négative, 16% ne s’en soucient pas.
(…)
52% des personnes interrogées pensent que la vaccination obligatoire des travailleurs des services à Moscou et dans la région de Moscou sera efficace et empêchera la propagation du coronavirus.
(…)
Plus de la moitié (56%) des participants à l’enquête considèrent que la décision de vaccination obligatoire est cohérente avec la situation épidémiologique de ces régions.

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Les géants de la Tech. jouent leur rôle, Yandex (le Google russe) a par exemple ouvert son dispositif logistique de vaccination en ouvrant divers points pour les équipes liées a la livraison : chauffeurs et coursiers.

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Les autorités ont aussi durci les mesures contre les vendeurs / acheteurs de faux certificats avec des peines d’emprisonnements, des peines de travaux forcés ou privations de liberté pouvant aller jusqu’à 2 ans (l’article 327 du Code pénal de la Fédération de Russie).

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Situation au 24 mai 2021
Situation au 23 avril 2021
Situation au 23 mars 2021
Situation au 23 février 2021

Combien d’utilisateurs de Gosuslugi en Russie

Le portail en ligne Gosuslugi (ou services publics) est une infrastructure qui permet l’échange de données et l’interaction technologique des systèmes d’information utilisés pour fournir les services de l’État et des municipalités sous forme électronique.

Le portail a été créé en 2009, son opérateur est le Ministère des télécommunications et des communications de masse de la Fédération de Russie.

En 2015 le portail a connu une nouvelle naissance avec l’apparition de l’application en ligne que les russes utilisent sur Smartphone.

Le nombre de comptes sur le portail fin mai a atteint 135 millions, en six mois leur nombre a augmenté de 10 millions, a déclaré le vice-Premier ministre Dmitri Chernyshenko dans une interview accordée au Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Sur les 135 millions de comptes, 78,5 millions ont le statut confirmé.

En 2020, le nombre de demandes via le portail s’est élevé à plus de 1,5 milliard, plus de 230 millions de services gouvernementaux ont été fournis, soit 50% de plus que l’année précédente, a déclaré le vice-Premier ministre.

“Les services les plus populaires sont
– Obtenir un rendez-vous avec un médecin (87 millions de demandes)
– Obtenir un extrait sur l’état d’un compte personnel individuel (29 millions de demandes).
– Obtenir des aides sociales (15 millions de demandes).
– S’inscrire dans les jardins d’enfants (11 millions de demandes)
– Immatriculer son véhicule (9 millions de demandes)

En moyenne, plus de 5 millions de visiteurs uniques accèdent au portail et à l’application mobile par jour, environ 550.000 services gouvernementaux électroniques sont fournis chaque jour.

D’ici fin 2021, six nouveaux super services seront lancés sur le portail des services publics, a rappelé le vice-Premier ministre. Il s’agit de
« Avis et appel d’amendes pour violation du code de la route en ligne »,
« Justice en ligne »
« Accouchement »
« Perte d’un être cher »
« Migration de travail en ligne »
« Ma santé en ligne ».

Quelles sont les communautés étrangères qui se marient le plus a Moscou ?

Les bureaux d’enregistrement de mariages de la capitale (les ЗАГС en russe) ont compté le nombre de mariages conclus depuis le début de l’année entre des russes et des étrangers.

La pandémie a fait ses propres ajustements et les unions entre russes et étrangers se sont avérées un peu moins nombreuses que d’habitude puisque 2.500 mariages ont été enregistrés contre 2.825 en 2020 et 2.875 en 2019.

A titre de comparaison la capitale a connu 66.545 mariages en 2020 donc les mariages entre russes et étrangers correspondaient à 4,25% des mariages.

Les mariages concernent un peu plus d’hommes étrangers trouvant des femmes moscovites que des femmes épousant des étrangers.

60% des mariages sont voient un homme étranger épousant une femme russe et 40% une femme étrangère épousant un russe.

Quels prétendants étrangers (par nationalité) les femmes moscovites préfèrent-elles ?

Du Tadjikistan – 355,
De l’Azerbaïdjan – 208,
D’Ukraine – 142,
Du Kirghizistan – 141,
De Biélorussie – 107,
États-Unis, Irlande, Canada, Monténégro – 1 mariage chacun,

Quels prétendantes étrangères (par nationalité) les hommes moscovites préfèrent-ils ?

Ukraine – 280,
Kirghizistan – 221,
République de Biélorussie – 102,
Moldavie – 84,
Ouzbékistan – 77,
Azerbaïdjan – 62,
Allemagne et France – 2 mariages chacun,
Grèce, Cameroun, Pologne et Slovénie – 1 mariage chacun.

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Nouvelles exigences pour les migrants venant travailler en Russie

Depuis le 07 juin 2021, de nouvelles exigences encadrent la venue des les migrants qui viennent travailler en Russie.

Les travailleurs migrants souhaitant travailler en Russie devront connaître les faits les plus importants de l’histoire du pays, sa capitale et les noms des plus grandes villes, et ceux qui souhaitent obtenir un permis de séjour devront connaître l’histoire russe de façon chronologique et les personnalités majeures dans le domaine de la science et de la culture.

En outre les nouvelles exigences légales et techniques suivantes sont désormais en vigueur :

  • Un certificat de connaissance de la langue russe, de l’histoire de la Russie et de ses lois, délivré après avoir réussi l’examen obligatoire qui sera valable 3 ans (auparavant, les universités fédérales délivraient des certificats de 5 ans et les établissements d’enseignement locaux 1 an).
  • Pour ceux qui souhaitent obtenir un permis de séjour en Russie, le certificat sera à durée indéterminée, mais si le permis de séjour est annulé, le certificat sera également résilié.
  • Lors de l’examen de russe, les travailleurs migrants devront confirmer leur capacité en russe à contacter la police, une clinique et réussir un entretien d’embauche – à la fois oralement et par écrit.
    Pour ceux qui souhaitent obtenir un permis de séjour ou un permis de séjour temporaire les obligations de maitrise de la langue russe ont été compliquées.
  • En outre les étrangers doivent confirmer qu’ils connaissent leurs droits et obligations fondamentaux, les règles de la loi sur l’immigration et les conséquences des violations : quel avertissement, pour quelle amende et l’encadrement des expulsions.
  • Pour obtenir un permis de séjour, les étrangers devront démontrer une connaissance des principes fondamentaux du système constitutionnel de la Russie, des principes de base du droit du travail, civil et familial.

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