Я вакцинировался Sputnik V

Вчера, в пятницу 19 марта 2021 года, с утра я отправился вакцинироваться против Covid 19 вакциной Sputnik V, о которой рассказывал здесь, в поликлинику по месту жительства.

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Как сделать прививку, если вы сорокалетний москвич?

Прежде всего, используется сервис под названием Госуслуги. Госуслуги ― это портал государственных услуг Российской Федерации, портал, который предоставляет федеральные и муниципальные государственные услуги в электронной форме, сейчас им пользуются почти 104 миллиона россиян, то есть 70% населения.

Простое приложение на телефоне дает вам право в несколько кликов записаться на прием к врачу и в детский сад, получить информацию о пенсионных накоплениях, зарегистрировать автомобиль, отправить запрос на экзамен в ГИБДД, получить водительские права, записать ребенка в школу, получить паспорт, регистрацию по месту пребывания и / или проживания или выписку об отсутствии судимости.

Принт-скрин интерфейса ниже, третья ссылка ― это регистрация для вакцинации Covid 19.

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Creation d’un centre commun et de collaboration entre Rospotrebnadzor et l’OMS

Rospotrebnadzor et l’Organisation mondiale de la santé vont créer un centre commun et de collaboration pour la préparation aux pandémies et pour la formation d’équipes d’intervention rapide sur la base de l’Institut russe ФКЗС.

Sur la base de l’expérience de la lutte contre les infections, y compris à l’étranger, l’OMS s’appuiera sur Rospotrebnadzor dans la création et l’utilisation de laboratoires mobiles, la réponse d’urgence à l’épidémiologie sanitaire et dans la formation de spécialistes étrangers, principalement dans les régions d’Europe orientale et d’Asie centrale.

Les activités de ce centre commun et de collaboration auront pour objectif de contribuer au renforcement des capacités des pays de la région eurasienne à lutter contre les infections à potentiel épidémique sur la base des approches les plus efficaces utilisées en Fédération de Russie.

Paris-Moscou, aller simple pour une vie normale

Alors que la France est reconfinée, la Russie a réussi à tirer son épingle du jeu. De retour dans son pays, la diplomate Ekaterina Kopylova goûte à nouveau les plaisirs simples des spectacles et des restaurants tout en s’interrogeant sur les causes de ces différences entre nous.

*

Lorsque l’avion d’Aeroflot a touché le sol de Moscou le 11 mars dernier, je n’étais pas allée en Russie depuis plus d’un an. Les voyages en période de pandémie étaient fortement déconseillés aux diplomates russes, sauf pour motif impérieux, comme en l’occurrence la fin de ma mission de quatre ans et demi au sein de notre ambassade à Paris. Les rares connaissances ayant effectué un aller-retour dans les derniers mois m’avaient encouragée: « Tu vas retrouver la vie normale ». Le déjeuner de bienvenue organisé par mes proches dans un nouveau restaurant à la mode et le billet pour une comédie musicale ont acté la réalité de cette promesse.

J’avais plutôt bien vécu le premier confinement du printemps 2020, goûtant le luxe d’ordinaire inaccessible aux diplomates du recueillement et du silence, me consacrant aux traductions d’ouvrages géopolitiques et aux recherches juridiques. De plus, que l’on résidât en Russie ou en France, nous étions logés à la même enseigne: au même moment les autorités russes avaient pris la décision, face à cette menace d’autant plus préoccupante qu’inconnue, de décréter quelques semaines chômées, de fermer frontières, universités, écoles, restaurants et autres lieux publics, à Moscou – de bloquer les titres de transport des étudiants et séniors afin de les encourager à rester chez eux.

Après s’être déconfinées peu ou prou simultanément, la Russie et la France ont emprunté des trajectoires différentes, celle d’une marche déterminée vers une normalisation pour la première et celle d’un va-et-vient éprouvant pour la seconde. A la veille du deuxième confinement dans l’Hexagone fin octobre, en écoutant un serveur résigné à une nouvelle séquence du chômage, j’essayais, sans trop y parvenir, de trouver une explication au contraste entre les situations russe et française. Était-ce parce que les Russes étaient mieux fournis en lits d’hôpitaux, masques, gels, réspirateurs et autres équipements ? Parce que le protocole des soins administrés était plus efficace (mon grand-père en a notamment bénéficié)? A cause d’une meilleure organisation (la fluidité de l’aéroport de Moscou détonne avec les files d’attente à Charles-de-Gaulle)? L’instauration du troisième confinement n’a fait que renforcer cette perplexité…
L’annonce par Vladimir Poutine le 11 août 2020 de la création par le laboratoire Nikolaï Gamaleïa du premier sérum contre la Covid-19, appelé Spoutnik V, a suscité au mieux de prudentes réserves, au pire – des attaques manifestes. Elles m’ont fait penser à cette observation d’un secrétaire d’ambassade russe en poste à Paris en 1711: « Ici on ne veut même pas entendre les bonnes nouvelles qui parviennent de chez nous, et on ne les admet pas dans la presse ». Celle-ci n’a malheureusement rien perdu de sa pertinence. Cette tricentenaire constance dans le traitement des réussites russes aurait été remarquable, si ce n’était face à une maladie qui fauche tous les jours des vies et des pans entiers des économies nationales.

Aujourd’hui, 55 pays totalisant une population de 1,4 milliards d’individus ont homologué le SpoutnikV. Face à la pénurie des autres vaccins et à la controverse autour d’AstraZeneca et alors que certains pays d’Europe occidentale qui, rationnels, se disent, publiquement ou en privé, très intéressés par l’offre russe, les tergiversations des instances européennes ne peuvent que provoquer une sincère compassion pour les peuples qui n’ont que faire des bisbilles politiques et des intérêts des groupes pharmaceutiques.
Entretemps, en Russie deux autres vaccins sont venus renforcer le dispositif de prévention de la maladie : EpiVakCorona, déjà en circulation, et CoviVak, sur le point de le rejoindre. Par ailleurs, les essais sur des volontaires d’une version ‘allégé’ du SpoutnikV se contentant d’une seule injection et visant en premier lieu les 18-30 ans sont en cours. La campagne généralisée de vaccination a débuté le 18 janvier dernier. Vladimir Poutine y a participé en se faisant inoculer le 23 mars.

Aujourd’hui les universités accueillent de nouveau leurs étudiants et professeurs. Le concert à l’occasion du 7e anniversaire de la réunification avec la Crimée dans le stade Louzhniki de la capitale a réuni quelques milliers de personnes, quand bien même le taux de remplissage aurait été réduit par rapport à la capacité d’accueil. Le nombre journalier de nouvelles contaminations se maintient depuis plusieurs jours autour de 10 000.


Le 11 mars dernier, j’ai atterri dans un pays serein, actif, tourné vers l’avenir, tout en restant attentif. Lors de mon premier passage dans un supermarché, j’ai pris en photo une machine désinfectante pour chariots et un purificateur d’air et envoyé ces clichés à des amis français. Je redécouvre les menus plaisirs du quotidien.

Mon agenda se remplit de rendez-vous physiques. Il m’a juste fallu quelques jours avant d’arrêter de paniquer à l’approche des 18 heures. Entrée dans une salle de spectacle, j’ai été saisie d’une sensation d’euphorie. Mes proches sourient en me voyant remercier chaleureusement les serveurs de m’apporter des plats comme s’il s’agissait du plus beau cadeau qui m’ait été offert.

Ils ne se doutent pas que c’est le cas.

Source

Vaccination en RUSSIE (23/03/2021)

Ou en est on de la vaccination en Russie ?

Le site Gogov.ru est le principal agrégateur de données relatives a la vaccination en Russie.

Ou en est on ce 23/03/2021 ?

9 338 070 vaccins ont été réalisés contre 4 162 684 il y a un mois.

6 231 863 personnes. (4.25% de la population) ont recues une première dose contre
4 162 684 il y a 30 jours.

3 106 207 personnes (2.12% de la population) – ont recues une seconde dose contre 672 426 il y a 30 jours.

Les sujets qui ont le plus vaccinés en quantité

Moscou avec : 700 000 personnes (5,52% de la population de la ville).
La région de Moscou : 420 000 personnes (5,46% de la population de la ville).
Saint-Pétersbourg : 332 000 personnes (6,16% de la population de la ville).

Les sujets qui ont le plus vaccinés en proportion de la population

La Chukotka : 11,14% de la population
L’oblast de Sakhaline : 7,35% de la population
LA Nénétsie : 7,08% de la population

Situation au 23/02/2021

Je suis vacciné avec SputnikV

Hier matin, vendredi 19 mars 2021, je suis allé me fait vacciner contre le Covid19 avec le vaccin SputnikV dont j’ai déjà parlé ici, à ma clinique publique de quartier.

Comment se fait on vacciner quand on est Moscovite d’une quarantaine d’années ?

Tout d’abord et en règle générale on utilise un service qui s’appelle Gosuslugi

Gosuslugi est le portail des services publics de la Fédération de Russie, portail qui rend ses services publics fédéraux et municipaux sous forme électronique, utilisé aujourd’hui par près de 104 millions de russes soit 70% de la population.

Une simple application sur votre téléphone vous donne droit en quelque clicks de par exemple prendre rendez-vous avec un médecin et un jardin d’enfants, obtenir des informations sur l’épargne-pension, enregistrer des véhicules, faire une demande d’examen auprès de l’Inspection nationale de la circulation, obtenir un permis de conduire, gérer la scolarité des enfants, se faire délivre un passeport, s’enregistrement sur son lieu de séjour et/ou de résidence ou encore obtenir un extrait de casier judiciaire.

Un print-screen de l’interface ci-dessous, le 3ieme lien est l’inscription pour la vaccination du Covd19.

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Est ce que les russes sont, ou plutôt se sentent européens ?

L’institut LEVADA est une scission historique du VTsIOM. Il s’agit d’une des principales agences de sondages russes, avec une présence dans 46 régions de Russie, et qui embauche près de 3.000 sondeurs.

C’est un centre dont les experts participent régulièrement à des conférences et des tables rondes, comme pour la Fondation Mission libérale, la Carnegie Moscow Center ou la Fondation Gorbatchev et sont régulièrement publiés dans les médias russes et étrangers.

Un sondage publié aujourd’hui montre une tendance lourde, de fond, qui s’est initiée selon moi au cours de la seconde decennie du siècle et qui devrait, sans doute s’accélérer dans les années a venir.

Une tendance qui ne surprendra pas les lecteurs de DISSONANCE.

La Russie est t-elle européenne ?

29% des russes sondés en février 2021 jugent que la Russie est un pays Européen contre 52% en septembre 2008.
64% des russes sondés pensent que la Russie n’est “pas” un pays européen, il n’étaient que 36% à le penser en févier 2008.

Intéressant, cette rupture d’association culturello-civilisationelle concerne plus les “jeunes” que les “baby-boomers russes et la vieille génération.
Seuls 23% des 18/24 ans et 26% des 25-39 ans sondés jugent la Russie européenne, contre 33% des > 55 ans.

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Mortalité à Moscou en Janvier et Février 2021

Mozdrav a publié ses chiffres de la mortalité pour Moscou pour janvier et février 2021.

En janvier 2021, 16 347 décès ont été enregistrés à Moscou soit 199 décès de moins qu’en décembre 2020.

En février 2021 la baisse est beaucoup plus forte avec 12 541 décès mais sur seulement 28 jours soit une baisse de 15% par rapport à Janvier et de 16% par rapport à décembre.

La surmortalité en janvier 2021 par rapport a janvier 2020 est de 5 434 personnes soit +49,79% et en février de 2.677 personnes soit +27%.

– En janvier 2021 le Covid a été selon le Mozdrav la principale cause de décès dans 5 588 cas soit 100% de la surmortalité + 154 décès.

– En février 2021 le Covid a été selon le Mozdrav la principale cause de décès dans 2 340 cas soit 87% de la surmortalité. 

Parmi eux figurent les cas où, même avec un test négatif (à la fois pendant la vie et à titre posthume) mais selon les résultats de l’examen post-mortem et de l’analyse des signes cliniques, un coronavirus a été identifié comme la cause du décès.

Parmi ces cas, 550 personnes en janvier et 773 personnes en février sont décédées d’autres causes, mais avec un Covid qui a eu un impact significatif sur le développement de la maladie sous-jacente.

La mortalité par coronavirus à Moscou à la fin du mois de février 2021 est :

– 2,57%, en ne considérant que les cas où le coronavirus était la cause principale,

– 3,83%, en considérant tous les cas où le Covid a agi comme cause principale ou concomitante.

Ci-dessus la mortalité et surtout la surmortalité sur Moscou :
En gris les années 2011 –> 2019.
En rouge 2020.
En bleu clair 2021 (les mois de janvier et février).

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La natalité en Janvier est de 11.043 personnes contre 6.943 en janvier 2020, une hausse de 14,5% et une surprise alors que nous les enfants de janvier 2021 ont été conçus en avril 2020 soit pendant le confinement de Moscou.

D’autant qu’à l’échelle fédérale la natalité a au niveau fédéral diminué de 10,3%.

Criminalité et délinquance en Russie en 2020

La procurature générale de la fédération de Russie a publié les chiffres et la dynamique de la criminalité en Russie et par région.


// Le nombre total de crimes par rapport à 2019 n’a pratiquement pas changé – 2.044.000 contre 2.021.000 en 2019.

 Le nombre de crimes graves a augmenté de 4,9%, pour s’établir à 109 848.

Le nombre de crimes économiques a augmenté de 0,5% pour s’établir à 105 480.

Le nombre de crimes terroristes a augmenté de 29,7%. Leur nombre était de 2.342 contre 1.806 un an plus tôt.

Le nombre de crimes liés au trafic de drogue le plus bas depuis 2010 a été enregistré – 189 905.


// En termes d’indicateurs absolus de criminalité, Moscou est en tête avec 146 559 délits enregistrés ; en deuxième place se trouve la région de Moscou – 73.941, suivie du territoire de Krasnodar – 73.519 puis les régions de Tcheliabinsk et de Rostov – avec respectivement 63.366 et 61.753 délits.

Les régions avec le moins de délits enregistrés sont le district autonome de Nenets – 732 ; la Tchoukotka : 786 ; l’Ingouchie – 1909 ; la Région de Magadan – 2649 et enfin la Kalmoukie – 2867.

// La plupart des crimes de nature économique ont été commis à Moscou – 11.744 ; dans la Région de Moscou – 3761 ; dans le Territoire de Krasnodar – 3575 ; dans la Région de Samara – 2949 et Saint-Pétersbourg – 2911. La Chukotka est le sujet de Russie avec le moins de crime économiques. – 52, le District autonome de Nenets – 64 ; la Région autonome juive – 74 ; la République de l’Altaï – 154 et Tyva – 178.

//   Le Daghestan est le chef de file du terrorisme – 723, devant la Tchétchénie 143 ; la Kabardino-Balkarie – 113 ; Moscou-105 ; Ingouchie – 99.
Aucun crime terroriste n’a été enregistré dans sept régions que sont la Région autonome juive, la Tchoukotka, le Kamtchatka, les régions de Kostroma et de Leningrad, le district autonome de Nenets et la République de Tyva.

// Sébastopol est en tête en termes de croissance de la criminalité pour l’année – plus 44% devant Saint-Pétersbourg – 26,1%, la Région de Leningrad – 12,8%, la République de l’Altaï – 11,6% et la Région de Kostroma – 10,4%.

Au total, la criminalité a diminué dans 35 sujets de la fédération.

/ Si l’on regarde la sociologie de la criminalité en Russie.

96,31% des crimes sont commis par des ressortissants russes et 3,69% par des étrangers.

15,48% des crimes sont commis par les 18-24 ans, 14,656% par les 25-29 ans et 53,93% par les 30-49 ans.

64,17% des crimes sont commis par des personnes sans revenus permanents et 21% par des employés qui travaillent dans la production de biens matériels

/ Si l’on regarde la sociologie de la criminalité à Moscou.

80,34% des crimes sont commis par des ressortissants russes et 19,66% par des étrangers.

15% des crimes sont commis par les 18-24 ans, 15,6% par les 25-29 ans et 53% par les 30-49 ans.

64,17% des crimes sont commis par des personnes sans revenus permanents, 17,5% par des employés qui travaillent dans la production de biens matériels, 14% par des employés qui ne travaillent pas dans la production de biens physiques et 2,4% par des étudiants.

47% des crimes sont commis par des gens sans diplômes, 6,34% par des gens avec un niveau d’étude intermédiaire, 25,84% avec un niveau d’études technique et 20,65% par des gens avec des diplômes supérieurs.