RIA Novosti a publié un classement du nombre de crimes dans les régions de la Fédération de Russie sur les 9 premiers mois de 2022, en nombre de crimes pour 10 000 habitants.
En gros les régions les moins dangereuses et les plus dangereuses.
Le Caucase est en tête des regions les plus sures, dans les zones russes hors Caucase tandis que dans les zones les plus safes sont en tête Belgorod et l’Oblast de Moscou.
1. Tchétchénie (12,5 crimes pour 10 000 habitants) 2. Ingouchie (32,9 crimes pour 10 000 habitants) 3. Daguestan (36.6 crimes pour 10 000 habitants) 4. Région de Riazan (64,6 crimes pour 10 000 habitants) 5. Kabardino-Balkarie (67,9 crimes pour 10 000 habitants) 6.Oblast de Belgorod (71,8 crimes pour 10 000 habitants) 7. Adyguée (72,2 crimes pour 10 000 habitants) 8. Oblast de Moscou (72,9 crimes pour 10 000 habitants) 9. Karachaevo cherkessie (75,1 crimes pour 10 000 habitants) … 16. Moscou (83,3 crimes pour 10 000 habitants) … 18. Saint Petersbourg (86 crimes pour 10 000 habitants) … 42. Oblast de Voronezh (102,7 crimes pour 10 000 habitants) soit la moyenne des 85 sujets (les statistiques des 4 nouveaux sujets de l’ex Ukraine ne sont pas connus). … Dans les mauvais éleves on a : 80. Tiva (153.1 crimes pour 10 000 habitants) 81. La Transbaïkalie (155.3 crimes pour 10 000 habitants) 82. La Région autonome juive (155.8 crimes pour 10 000 habitants) 83. La Bouriatie (156 crimes pour 10 000 habitants) 84. L’Altaï (161.6 crimes pour 10 000 habitants) 85. La Région de l’Amour (161,8 crimes pour 10 000 habitants)
Suite à l’interdiction de la “propagande de l’homosexualité”, Russie unie souhaite également l’interdiction d’autres pratiques sexuelles notamment « la propagande de la bisexualité et du polyamour ».
// Le polyamour, ou pluriamour, est une orientation et une éthique des relations amoureuses où les partenaires sont en relation amoureuse avec plus d’une personne, avec le consentement éclairé de toutes les personnes concernées. Source
La bisexualité est le fait d’avoir des relations amoureuses ou sexuelles aussi bien avec des personnes du même genre qu’avec des personnes d’un autre genre. Source //
Sans de telles mesures, il est impossible d’augmenter le taux de natalité dans le pays, selon les députés et sénateurs.
Au cours de la discussion, les auteurs de l’idée ont rapellé à plusieurs reprises le caractère pernicieux des valeurs occidentales – mais en même temps admis que les pays européens sont plus efficaces pour soutenir les familles et la maternité sur le plan social.
49% des femmes seraient prêtes à accoucher de leur premier enfant avec un soutien financier total de l’Etat, et 28% accoucheraient d’un troisième enfant.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre plus large du projet fédéral du parti Russie-Unie Famille Forte visant à répondre aux questions d’amélioration de la situation démographique du pays, de soutien aux familles avec enfants, de création des conditions d’une enfance sûre, de prévention de l’orphelinat social et de la délinquance juvénile, du placement familial des orphelins et du soutien aux familles d’accueil. Ce projet s’inscrit dans une période de 10 ans, allant de 2018 à 2027 qui ont été déclarées Décennie de l’enfance par décret du Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine.
Alors que le recensement fédéral se tiendra a la fin de l’année 2021, au 01 janvier 2021 la population russe est estimée à environ 146,238 millions d’habitants.
La majorité sont des Russes, dont la part est d’environ 80%, bien que des représentants de plus de 180 nationalités vivent également dans le pays faisant de la Russie un pays polyethnique et polyculturel.
Le pourcentage de peuples autochtones musulmans est estimé à environ 10% de la population du pays soit environ 14 millions de personnes, auxquels il faut ajouter les migrants d’Asie centrale qui représentent en temps normal entre 10 / 15 millions de personnes, mais sans doute la moitié actuellement à cause de la crise du Covid19.
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La part des Russes dépasse 90% dans 30 sujets de la fédération de Russie et constitue la majorité de la population locale dans 72 sujets de la fédération de Russie – principalement les régions des districts fédéraux du centre et du nord-ouest, ainsi que le sud de la Sibérie.
Les régions les plus mono-ethniques et habitées presque entièrement par des Slaves sont les régions de Vologda, Tambov et Briansk, où leur part est supérieure à 96%. Dans la plupart des républiques nationales, la part des Russes varie de 30 à 50% et dans 13 sujets, leur part ne dépasse pas 50%.
En bleu, les sujets ou les russes sont majoritaires, en couleur mauves / roses ou ils sont le plus minoritaires.
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Quelles sont les régions dans lesquelles la part de Russes est la plus faible ?
1/ Dans certaines des 6 républiques du Caucase du nord. Le district fédéral du Caucase du nord comprend 9,9 millions de personnes. En Tchétchénie résident 1,9% de russes contre 23% en 1989. En Ingouchie résident 3% de russes contre 23% en 1989. Au Daguestan les russes sont 4%.
Dans les 3 autres républiques la situation est bien moins critique : – En Ossétie du Nord-Alanie les russes sont 20%. – En républiques de Kabardino-Balkarie les russes sont 25%. – En République de Karatchaïévo-Tcherkessie les russes sont 32%.
2/ Touva Touva comprend 350.000 habitants.
La région faisait partie de différents khanats turcs jusque son annexion par l’empire mongol puis son intégration à l’Empiremandchou.
En 1921, les Touvains se proclament indépendants mais rejoignent le giron soviétique devenant un oblast autonome, puis, en 1961, une république autonome.
En 1959 les russes représentaient 40% de la population, contre 16% en 2010 et sans doute à peine 7 à 8% aujourd’hui, soit autour de 50.000 personnes.
61% des Touvains sont bouddhistes et 8% sont shamanistes.
3/ La Tchouvachie La Tchouvachie comprend 1,2 millions d’habitants. La Tchouvachie est une république peuplée à 70% de Tchouvaches, un peuple turcophone de la Volga. Les russes étaient 26% de la population en 1989 à la chute de l’URSS, ils sont toujours autour de 26%. Les tchouvaches sont chrétiens à hauteur de 70 / 75% ce qui est un facteur important empêchant les tensions religieuses tel que par exemple dans le Caucase du nord.
4/ Kalmoukie La Tchouvachie comprend 280.000 habitants. La Kalmoukie est une république du Caucase russe peuplée de Kalmouks, des descendants de Mongols de l’actuel Xinjiang en Chine, refoulés vers l’ouest par les troupes de l’Empereur de Chine à la fin de la guerre Dzoungar-Qing au 17ieme siècle. Les Kalmouks sont majoritairement Bouddhistes. Les russes qui représentaient 55,9 % en 1959 étaient 30% en 2010 et sont probablement 25% aujourd’hui.
5/ Bachkirie La Bachkirie comprend 4millions d’habitants.
La Bachkirie est une république située entre l’Oural et la Volga. Les Bachkirs sont un peuple parlant une langue turque, et sont majoritairement musulmans.
Les russes y représentaient 43% de la population en 1959 et 36% en 2010, ils sont sans doute un peu moins aujourd’hui.
Rosstat : régions (et proportions) au sein desquelles les naissances sont enregistrées avec une nationalité de la mère 1) indiquée 2) étrangère sur l’annee 2019.
Ces taux sont les plus élevés :
En Russie Occidentale : à Moscou, Oblast de Moscou, Oblast de Kalouga, Saint Petersbourg, Oblast de Leningrad et Oblast de Mourmansk.
En Sibérie Dans l’Okrug autonome de Khanty-Mansi, en Iamalie et dans l’Obast de Tioumen.
Nombre de commentateurs souvent proche de certains milieux d’extrême droite européens ou néoconservateurs américains mettent en avant comme faiblesse fatale pour la Russie le fait que le pays devrait rapidement devenir un Etat majoritairement musulman. Sa population comprendrait déjà de 13 % à 15 % de musulmans (soit 19 à 22 millions de personnes) et ce nombre devrait rapidement grossir puisque, toujours selon ces experts américains principalement, les femmes du Caucase musulman auraient 10 enfants !
Pour d’autres analystes journalistiques, la Russie comprendrait 30 à 40 millions de musulmans, soit jusqu’à 25 % de la population de Russie, condamnant de façon irréversible le pays à devenir un califat. Pour eux à l’horizon 2050 la Russie devrait se transformer en une sorte de Russabia, pendant russe de l’Eurabia de l’Ouest du continent.
Ces théories se sont brusquement développées lorsque durant les 2 ou3 dernières années sont apparues des vidéos sur les prières de rue de la communauté musulmane à Moscou qui selon certains sites laïcistes « submergeraient Moscou » comme Paris ou d’autres villes d’Europe.
Les nouvelles rassurantes du front démographique russe ont soulevé nombre de questions de certains lecteurs pour savoir d’où venait ce renouveau démographique et surtout d’où provenaient ces naissances. En clair le poids réel des minorités ou les disparités démographiques ethnico-religieuses en Russie.
Il est difficile de traiter de ce sujet pour la simple et bonne raison que la Russie ne connaît pas de systèmes de statistiques « ethniques ». Par contre il est possible de comparer les naissances par zones géographiques du pays pour se donner une idée des évolutions. Continue reading →
Les récents attentats dans le Sud de la Russie ont fait surgir le spectre du risque majeur qui pèsera le mois prochain sur les JO de Sochi. Sans surprises, ces dernières semaines la nébuleuse islamiste radicale a accentué ses attaques contre la Russie, notamment dans le Sud du pays.
En octobre, un attentat avait couté la vie à six personnes et fait 55 blessés dans la ville de Volgograd. La kamikaze présumée Naïda Assiïalova avait actionné sa ceinture d’explosifs alors qu’elle se trouvait dans un bus de transport public. Les victimes sont quatre jeunes filles de 29, 22, 19 et 17 ans et deux jeunes hommes âgés de 16 et 17 ans. Au milieu du mois, les forces de l’ordre russe avaient réussi à empêcher la réalisation d’un attentat de très grande ampleur dans la région de Kirov contre un entrepôt d’armes chimiques. A la fin du mois d’octobre, c’est une bombe qui a explosé à Makhatchkala, la capitale du Daguestan, faisant un mort et 10 blessés. Continue reading →
Чтобы понять всю глубину различий, нам нужно обратиться к основополагающей модели Европы, большинство государств которой формировались на основе единственной нации, и России, империи составленной путем постепенной ассимиляции многих народов.
На существующий сплав народов оказали большое влияние волны переселения представителей русского этноса на евразийском континенте: в XVIII веке преследуемые за отказ принять церковную реформу Никона староверы были сосланы Екатериной II в Сибирь, куда они принесли светоч европейской культуры; в XIX веке на восток отправили и вдохновленных западными идеями молодых дворян-декабристов; на острие покорения востока находились и российские казаки. В сталинскую эпоху переселенные народы и узников ГУЛАГа миллионами отсылали на стройки в удаленные регионы.
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Одним из лучших примеров сосуществования народов России является Татарстан. Его нынешнее лицо, сформированное богатой на конфликты историей, не помешало ему стать полностью интегрированным в Федерацию мусульманским регионом. «Татарское ярмо», которое висело на шее российского государства в течение трех веков, оказало сильнейшее влияние на будущее обоих народов. Даже сегодня в Москве можно встретить огромное множество людей с татарскими корнями. После захвата Казани при Иване Грозном Татарстан стал образцом добрососедского существования татарского и русского этносов, которые составляют соответственно 43% и 38% населения этой республики. Хиллари Клинтон даже обращалась к ее бывшему президенту Минтимеру Шаймиеву по вопросу «межкультурной толерантности». Ислам в Татарстане и многих других регионах страны (например, Башкирии) не изменил самосознания этих народов, которые считают себя россиянами. Это европейский ислам, по выражению Шаймиева.