Selon Rosstat, en 2021, le leader absolu de cet indicateur est Moscou – 25,75% des femmes qui y accouchent one une Propiska d’une autre ville de Russie.
En deuxième place le Kouban avec 18,96% du nombre total de femmes qui ont accouché.
La troisième place est occupée par la région de Moscou – 17,67% et Saint-Pétersbourg (14,2%).
En fin de liste se trouvent le territoire de Perm (0,68%), la Iakoutie (0,44%), Tyva (0,21%) et en tout dernier la Tchétchénie dans laquelle aucune femme provenant d’autres régions de Russie en 2021, n’a accouche selon Rosstat.
Moscou est également en tête du nombre de femmes étrangères qui y ont accouché. En 2021, elles représentaient 10,04 % du total des accouchements dans la capitale, tandis que dans le territoire de Krasnodar, seulement 0,77%.
Le president Vladimir Poutine vient d’annoncer une mobilisation partielle annoncée en Russie, à compter de ce jour, qu’est ce que cela veut dire ?
– Cette mobilisation ne concerne que les citoyens qui sont actuellement dans la réserve et ont servi dans les forces armées, ont certaines spécialités militaires et une expérience pertinente, seront soumis à cette conscription pour le service militaire.
– Les personnes appelées au service militaire avant d’être envoyées dans les unités suivront obligatoirement un entraînement militaire complémentaire tenant compte de l’expérience de l’opération militaire spéciale.
– Les activités de mobilisation commenceront aujourd’hui, 21 septembre ;
– Les Russes mobilisés recevront des garanties, comme celles des salariés sous contrat ;
– Cette mobilisation devrait selon le ministère des armées concerneraient quelques 300.000 hommes, soit 1% de toutes les ressources mobilisables en Russie qui se montent à quelques 25 millions de personnes.
La libération de tout le territoire du Donbass reste l’objectif inchangé du NWO ;
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Information complémentaire
En Russie la mobilisation générale n’est possible que lorsque la guerre est déclarée.
Dans ce scénario tous les citoyens en âge de conscription recevraient une citation à comparaître au bureau d’enrôlement militaire et s’inscrire à la première étape de mobilisation.
Tous ceux qui sont enregistrés auprès de l’armée (et donc sur le registre militaire) recevront une convocation de se présenter au bureau d’enrôlement militaire, où ils seront affectés à une unité militaire spécifique.
Sur ce registre militaire ne figurent que les personnes qui ont servi dans l’armée, ainsi que celles qui sont diplômées des universités avec un département militaire ainsi que les membres de certaines forces de sécurité : ministère de l’Intérieur, comité d’enquête, ministère des Situations d’urgence.
Ceux qui ont 27 ans et n’ont pas fait leur service militaire (pas servi) seraient, en cas de mobilisation générale, considérés comme réservistes.
Aujourd’hui l’état de guerre n’est pas déclaré en Russie, l’opération en Ukraine a le statut d’opération militaire spéciale.
Près de 80% des Russes ne sont pas allés à l’étranger au cours des cinq dernières années tandis que 29% des Russes déclarent avoir un passeport extérieur permettant de sortir de Russie.
9% des russes qui sortent ont visité des pays de l’espace Schengen. A titre de comparaison, 8% sont allés en Turquie.
Le tiers de russes qui ont un passeport extérieur sont majoritairement (52%) des résidents de Moscou ou de Saint-Pétersbourg, âgés de 35 à 44 ans, diplômés de l’enseignement supérieur et financièrement à l’aise.
Un résident sur dix de Moscou ou de Saint-Pétersbourg a un visa Schengen.
Si l’on regarde le tourisme russe à l’étranger cette année et après le 25 fierier et notamment au deuxième trimestre 2022, l’Abkhazie, la Turquie et le Kazakhstan sont les destinations les plus populaires parmi les Russes.
Si l’on regarde ci-dessous, le graphique montre le volume de russes qui sortent de Russie depuis 2018. On voit le record de l’été 2019, puis la chute début 2020 avec le Covid, un leger mieux en 2021 et la situation en 2022 ou finalement “seulement” 4 millions de russes sont sortis de Russie, en tourisme, exil, business ou autre …
La consommation d’alcool en Russie a diminué de près de 43 % depuis 2008, pour atteindre neuf litres par habitant et par an en 2021 contre 15,7 litres par habitant et par an en 2008.
Comme on peut le voir ci dessous, les régions en rouge sont les régions ou la consommation d’alcool est la plus forte et en vert ou elle est la plus faible.
Si l’on enléve les régions musulmanes ou la consommation d’alcool est par principe plus faible Tioumen et Volgograd sont en tête.
Du côté des régions ou on boit le plus sont en tête Komi, la Chukotka et l’Oudmourtie.
– 96 722 mariages – 58 673 divorces – 111 986 naissances (-9,6% par rapport à juin 2021) – 140 730 décès (-24,2%. par rapport à juin 2021) La décroissance naturelle s’est donc élevée à – 28.744 personnes.
Si l’on regarde le rôle du Covid, 3.630 décès ont le Covid comme cause unique et principale (3% de la mortalité) soit une diminution de 85% par rapport à juin 2021 et dans 247 cas le COVID-19 était une maladie concomitante, qui a influencé le développement d’autres maladies et a contribué à l’apparition de complications qui ont accéléré le décès du patient soit 72,5% de moins qu’en juin 2021 ;
Au total le Covid est donc responsable de seulement 3% de la mortalité, ce qui confirme qu’on ne meurt plus du Covid en Russie, et la mortalité est revenu à son niveau d’avant pandémie, il y a eu 137.237 décès en juin 2019 par exemple.
Sur le premier semestre 2022
635.218 naissances contre 678.112 naissance sur le S1 2021 soit 42.894 naissances en moins et une baisse de 6,3%, ce qui est conséquent malheureusement.
1.019.040 décès contre 1.100.044 décès sur le S1 2021 soit 81.004 décès en moins et une baisse de 7,3%.
La réduction naturelle de population se tasse donc, passant de -412.932 pour le S1 2021 à -383 822 durant le S1 2022.
Le nombre de mariages augmente un tout petit peu, il est de 369.356 contre 368.440 pour le S 2021 soit une hausse de 916 mariages et une augmentation de 0,2%.
Le nombre de divorces lui augmente : passant de 307.567 durant le S1-2021 à 317.830 durant le S1 2022 soit 10.263 divorces en plus et une hausse de 3,3%.
La grande nouvelle est la baisse de la mortalité, surtout du Covid. Les deux dernières années de Pandémie (de avril 2020 à avril 2022) ont vu une surmortalité de 1,1 millions de personnes dont 823 600 que Rosstat attribue au Covid.
Mais visiblement, la moindre dangerosité des variants qui circulent actuellement ainsi qu’un plausible début d’effet de moisson en Russie qui découlerait de la forte surmortalité précitée pourrait confirmer le retour à une mortalité de norme, voir un peu inférieure à la tendance naturelle attendue.
Meme si la Russie traverse une sixième vague de Covid comme on peut le voir ci-dessous …
Il y a peu d’hospitalisations sur Moscou, comparé aux précédentes vagues comme on peut le voir ci-dessous
Situation identique sur Saint-Pétersbourg avec également très peu d’hospitalisations comparé aux précédentes vagues
Et enfin a l’échelle russe avec les Data de 48 sujets de la fédération
A noter que seulement 11 régions de Russie ont réintroduit le port obligatoire du masque. – Région de Belgorod ; – région de Smolensk; – Région de Nijni Novgorod; – Région d’Arkhangelsk; – Région d’Oulianovsk; – République de l’Altaï ; – République de Touva ; – République de Bouriatie ; – Territoire Trans-Baïkalie; – Territoire de Khabarovsk; – Sakhaline.
Du coup, nous revenons a un ratio Natalité / Mortalité comme avant 2020
Devenir russe devient l’objectif d’un nombre croissant d’étrangers, du monde entier certes, mais aussi d’européens et donc de francais.
Comment en est-on arrivé là ?
Dans les années 90, à la chute de l’URSS, de millions de russes de l’étranger (les pieds rouges) sont revenus des nouveaux pays soviétiques vers la Russie pour devenir des citoyens de la fédération de Russie. La Russie était un enfer sur terre mais être étranger dans une nouvelle nation l’était au moins autant, voir plus.
Dans les annees 2000, ce processus s’est plus ou moins achevé et le relai de naturalisation russe a été pris par les habitants des pays voisins de la CEI avec un pic en 2005 de 504.518 personnes. La Russie se re-développait et bien plus rapidement que ses voisins de CEI, devenant un aimant à une forte immigration de travail mais pas que.
En 2009 avec la crise financière, ces processus se sont ralentis et n’ont recommencé à accélérer qu’après 2015 et les événements en Ukraine mais avec un temps tampon. 2019 a vu 497.817 naturalisations, 2020 a vu 656.347 naturalisations et 2021 a vu 735.385 naturalisations, le record historique de la Russie. 2022 semble partie pour terminer sur le niveau de 2021 avec entre 600 et 700 000 naturalisations.
Pour autant devenir russe, restait jusque peu une décision prise quasi uniquement par les gens du “monde russe” ou des russes de l’étranger souhaitant se rapprocher de leurs racines alors que pourtant les raisons objectives de fuir l’Europe et s’installer en Russie étaient (et sont toujours) légions comme les lecteurs de mon blog ont pu des 2011 le lire dans ma : “lettre à Clara“, mon conseil de venir travailler en Russie en 2012, ou en 2013 via l’interview d’un fromager francais qui expliquait pourquoi il : “souhaitait devenir russe“.
Durant cette période, rarement, quelques célébrités (acteurs, sportifs..) se faisaient attribuer la nationalité russe par exemple – en 2003, le basketteur américain Robert John Holden, – en 2008, la patineuse artistique japonaise Yuko Kawaguchi – en 2011 le chef d’orchestre et pianiste italien Fabio Mastrangelo et le patineur de vitesse sud-coréen An Hyun-soo – en 2012, le snowboarder américain Vic Wilde (Victor Ivan Wilde). – en 2013 l’acteur français Gérard Depardieu – en 2014 le chef d’orchestre grec Teodor Currentzis – en 2015 le boxeur professionnel américain Roy Jones Jr et le gardien brésilien du club de football du Lokomotiv Moscou, Marinato Alvim Guilherme. – en 2016 le judoka italien Ezio Gamba, le défenseur brésilien du CSKA Moscou Mario Fernandez et aussi l’acteur et producteur américain Steven Seagal. – en 2017 le cycliste australien Shane Perkins – en 2018, la basketteuse américaine Jamir Faulkner et l’artiste américain d’arts martiaux mixtes Jeffrey Monson. – en 2019, l’avocat et poète américain Julian Henry Lowenfeld, traducteur anglais d’Alexandre Pouchkine et aussi le Français André-Marc De-loche. – en 2021, l’acteur serbe Milos Bikovic.
Et puis quelque chose a frémi quelque part, très profond, et des lignes ont bougé. des lignes humaines profondes … Des lignes tectoniques et civilisationnelles.
Au sein de la communauté francaise de Russie, il m’est ces dernières années, arrivé de plus en plus de fréquemment de rencontrer des francais qui avaient “choisi” de prendre la nationalité russe. Parce qu’ils habitent en Russie bien sur, mais pas que. Aussi par Choix.
Ces francais, belges ou suisses sont devenus tellement nombreux que certains ont créé une communauté sur Telegram les fédérant à travers de nombreuses différentes villes de Russie.
Pour comprendre cette hausse factuelle du nombre d’européens qui prennent la nationalité russe malgré le contexte et les difficultés réelles à l’obtenir on peut comparer l’évolution sur 2020 / 2021.
En 2020 : 283 allemands, 90 Grecs, 78 francais, 7 suisses et 5 belges ont pris la nationalité russe ; en 2021 : 481 allemands, 183 Grecs, 167 Français, 21 Suisses, 17 Belges ont pris la nationalité russe ;
Depuis quelques annees (2015 et les premières sanctions) mais surtout depuis ces deux dernières années, je suis contacté par un nombre croissant de francais, belges, suisses, canadiens… Qui me font part de leur souhait profondément réfléchi de venir habiter en Russie.
Un choix profondément muri par de multiples axes de réflexions dont la variété, la sincérité et surtout le bien-fondé m’ont donné envie de les aideret conseiller, sachant (pour les avoir traversé) les difficultés objectives d’un tel projet.
Pour cela j’ai monté un module sur mesure d’accompagnement : Ruspatriation.
Depuis l’automne 2021, ce sont pas moins de 329 personnes qui sont entrées en contact avec moi et 76 d’entre eux (hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, familles .. ) ont été Ruspatrié, et donc conseillé voir pour certains accompagné, au moins durant la première étape de leur émigration.
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Les changements tectoniques qui sont en train de se produire, malgré le lot de complications qu’ils ont créés, rendent clairement l’objectif encore plus compliqué à atteindre, mais n’ont pas finalement fait diminuer les aspirations à partir vivre en Russie.
Bien au contraire, le flux d’européens et de francais qui souhaitent venir vivre en Russie, dans ce nouveau bastion du conservatisme et des valeurs traditionnelles et familiales (cela s’appelle le conservatisme dynamique), ne fait que grossir et selon toute vraisemblance, devrait que continuer à grossir au vu de la tournure de la situation globale (sociétale, sécuritaire, économique ..) en occident.
Ces changements tectoniques ont par contre accentué les ligne de ruptures et de désaccords profonds entre les partisans du système d’exploitation russe actuel et ceux qui, au contraire, se retrouvent plus dans le système d’exploitation occidental actuel.
Entre les deux, un fossé de plus en plus profond.
Il est désormais plausible que dans les années qui viennent, les secousses qui vont bouleverser l’Occident et surtout la grande reconfiguration russe n’accentuent encore plus ces trajectoires divergentes et donc le fossé, entre les premiers et les seconds.
Une grande reconfiguration russe qui devrait, cette fois et pour de bon, sortir pour longtemps la Russie de cette ornière qu’aura finalement été son voyage vers l’Europe et l’Occident.
Selon l’Office de l’état civil de Moscou, depuis le début de cette année 2022, le nombre de divorces à Moscou a diminué de 1,6 % par rapport à la même période en 2021.
En conséquence, le nombre de divorces est revenu au niveau de 2015 et est donc le plus faible des six dernières années.
En outre, en 2022, 40 000 couples se sont déjà mariés dans la capitale – c’est un chiffre record depuis près de six ans et près de 20 % de plus qu’à la même période de 2021.
L’Est de l’Ukraine, Urbain a un Taux de fécondité plus faible que l’Ouest beaucoup plus rural.
Symbole fort, les zones avec Taux de fécondité les plus élevés sont la Crimée redevenue russe, la transcarpatie qui pourrait redevenir hongroise et les Oblasts de Volynie / Rivne, qui comptent eux trois pour 3,5 millions d’habitants seulement.
Selon les recherches de l’institut FOM : 69% des Russes n’ont jamais voyagé à l’étranger.
9% des citoyens russes ont voyagé hors de Russie il y a dix ans ou plus et 6% il y a cinq ans ou plus.
Seulement 2% des gens interrogés ont voyagé à l’étranger il y a moins d’un an.
20% des répondants se sont rendus dans d’autres régions de Russie il y a moins d’un an, la plupart dans les régions de Sotchi et de Krasnodar (35 % de tous les répondants), à Saint-Pétersbourg, Moscou, Crimée (19 % chacun) et également dans la région de la Volga (14 %).
En 2014, une étude menée par le “Centre Levada” a montré que 76% des Russes n’ont même pas de passeport étranger.