J’ai déjà parlé du grand recensement de 2021 de Rosstat et voila quelques résultats additionnels :
Aujourd’hui 147,2 millions de personnes vivent en Russie soit 2,05 millions d’habitants de plus qu’en 2010, une hausse de population de 1,4 %.
Parmi les leaders de l’immigration intérieure figurent Moscou et la région de Moscou, Saint-Pétersbourg et la région de Leningrad, ainsi que le territoire de Krasnodar et Kazan.
Dans le même temps, la population des petites et moyennes villes de Russie n’augmente pas.
En effet de 2011 à 2021, plus de 5,4 millions de personnes sont entrées en Russie pour la résidence permanente et 3,04 millions de personnes ont quitté le pays. Ainsi, le gain migratoire (c’est-à-dire la différence entre ces deux indicateurs) s’élève à plus de 2,4 millions de personnes.
93,5 % de cette augmentation se fait via neuf pays de l’ex-URSS, les trois premiers étant l’Ukraine, le Kazakhstan et le Tadjikistan.
Plus d’un million de personnes ont participé au programme de réinstallation des compatriotes de 2011 à 2021. Principalement des citoyens du Kazakhstan, du Tadjikistan et d’Arménie. Le plus souvent ces compatriotes ont choisi les régions de Kaluga, Tula et Voronezh pour se réinstaller en Russie. Il s’agit pour 72,8 % de compatriotes en âge de travailler tandis que 25% de ces arrivants étaient des mineurs.
75 % des Russes vivent dans les villes en 2021 (110 millions), contre 74% il y a 11 ans et 37 millions vivent a la campagne.
Quatre nouvelles villes sont devenues des villes millionnaires (avec au moins un million d’habitant) : Krasnoïarsk, Krasnodar, Perm et Voronezh, ce qui porte à 16 le nombre de villes avec plus d’un millions d’habitants.
500 000 Russes vivent dans les zones dites reculées et difficiles d’accès du pays.
Les Okrugs d’extrême orient, de Sibérie et de la Volga voient leur population résidente diminuer mais elle augmente dans les autres.