Les chiffres démographiques pour avril 2021 sont disponibles.
Avril 2021 a vu 168.345 décès contre 150.873 en avril 2020 soit 17.472 décès en plus et une hausse de 11,6%. Selon Rosstat 13.378 personnes sont mortes du Covid19 comme cause principale de décès soit 75% de la surmortalité et 7,95% de la mortalité totale du mois.
Avril 2021 a vu 110.667 naissances contre 114.350 en avril 2020 soit 3.683 naissances en moins et une baisse de 3,2%.
Sur les quatre premiers mois de l’année la Russie a connu – 447.628 naissances contre 452.618 sur la même période en 2020, soit 4.990 naissances en moins et une baisse de 1,1%. – 752.106 décès contre 610.867 sur la même période en 2020, soit 141.239 décès en plus et une hausse de 23,1%.
La population a donc naturellement diminué de 304.478 personnes sur les 4 premiers mois de 2021 contre une diminution naturelle de 158.249 personnes sur les 4 premiers mois de 2020.
La surmortalité semble finalement en train de diminuer et semble revenir à un niveau pré-Covid puisque la moitié des sujets de Russie seraient revenues à un niveau de mortalité pré-Covid en mai 2021.
La natalité est en légère baisse, mais en Russie le Covid-blues que connaissent nombre de pays ne semblent pas se manifester.
1992 – 1.719 personnes 1993 – 11.746 personnes 1994 – 180.054 personnes 1995 – 471.245 personnes 1996 – 326.702 personnes 1997 – 326.244 personnes 1998 – 353.429 personnes 1999 – 300.675 personnes 2000 – 332.060 personnes 2001 – 359.195 personnes 2002 – 272.463 personnes 2003 – 31.528 personnes 2004 – 330.419 personnes 2005 – 504.518 personnes 2006 – 366.488 personnes 2007 – 367.699 personnes 2008 – 361.363 personnes 2009 – 394.137 personnes 2010 – 111.298 personnes 2011 – 134. 980 personnes 2012 – 95.737 personnes 2013 – 135.788 personnes 2014 – 157.800 personnes 2015 – 209.800 personnes 2016 – 265.319 personnes 2017 – 257.822 personnes 2018 – 269.362 personnes 2019 – 497.817 personnes 2020 – 656.347 personnes
TOTAL = 8.083.754 personnes soit une moyenne de 288.705 / an.
De 1992 à 2002 : 2.935.532 personnes De 2003 à 2013 ; 2.833.955 personnes De 2014 à 2020 : 2.314.267 personnes
En 2014, les résidents de Sébastopol et de la République de Crimée ont reçu la nationalité russe dans le cadre de la loi constitutionnelle fédérale n° 6-FKZ du 21/03/2014. Ces naturalisations n’ont pas été prises en compte dans les statistiques annuelles du FMS mais le nombre total de passeports délivrés est de 2.293.673.
Donc en réalité, le TOTAL des étrangers ayant obtenu la nationalité russe est de 10.377.424.
Les 3 années records d’attribution de nationalité sont, dans l’ordre, : 2019 avec 497.817 naturalisations (effet Ukraine) 2005 avec 504.518 naturalisations 2020 avec 656.347 naturalisations (effet Ukraine) Au cours des 2 dernières, annees, le Donbass a joué un role essentiel dans ces chiffres puisque ce sont 639.000 habitants du Donbass qui ont reçu le passeport russe au 18/02/2021.
Sur la période de 1992 à 2000 la grande majorité des naturalisations ont été des naturalisations de “pieds-rouges” soit des russes ethnique des anciennes républiques soviétique devenues des états independents.
Sur la période allant du 01/01/2016 au 30/30/2020 par exemple, les citoyens qui obtiennent le plus la nationalité russe sont ; – Les Ukrainiens : 678.000 – Les Kazakhes : 187.000 – Les Tadjiks : 146.100 – Les Arméniens : 104.600 – Les Ouzbèkes : 92.000 – Les Moldaves : 69.500 – Les Azéris : 49.700 – Les Kirghizes : 38.700
3.342 personnes étaient inscrites 822 personnes ont voté soit 24% 32 votes blancs 2 votes nuls Soit 789 suffrages exprimés
La liste d’union des souverainistes a obtenu 200 voix soit 25,3% des suffrages La liste LREM menée a obtenu 175 voix soit 22,2% des suffrages La liste LR / UDI a obtenu 168voix soit 21,3% des suffrages Sont donc élus Olivier Burlotte (Union des souverainistes), Nicolas Megrelis (LREM) et Franck Ferrari (LR / UDI).
La liste PS et divers gauche a obtenu 137 voix soit 17,4% des suffrages et la liste Francais-unis a obtenu 109 voix soit 13,8% des suffrages, leurs représentants ne sont donc pas élus.
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Dans le monde les résultats sont disponibles ici et comme on peut le voir le vote en ligne a considérablement augmenté la participation.
La vice-présidente de la Douma d’Etat Irina Yarovaya vient de proposer lors d’une réunion du Présidium du Conseil des législateurs de la Fédération de Russie d’introduire une nouvelle matière dans les écoles primaires : “Ma Russie”.
La discipline” Ma Russie ” verra l’apprentissage de l’histoire de la Grande Guerre patriotique dès l’école primaire, des connaissances additionnelles et accessibles sur leur pays, sur leur région d’origine ainsi qu’une rubrique “nos noms” qui contiendra des informations sur la “contribution civilisationnelle de la Russie sur de nombreux sujets et notamment les scientifiques nationaux”.
Selon Irina Yarovaya : “La question de l’éducation des enfants en tant que partie intégrante de l’éducation est une question clé pour l’avenir de la Russie. Le monde d’aujourd’hui est en concurrence, tout d’abord, par le développement de la société, par le développement créatif de la société. Et, bien sûr, le la formation d’un sentiment de continuité dans la jeune génération, la gratitude et la continuation des traditions qui ont été formées par les générations plus âgées, est une tâche importante de l’État“.
Ce dernier point est intéressant et on ne peut s’éviter de faire un évident rapprochement avec la doctrine du conservatisme dynamique que j’ai commencé à traiter ici (et sur laquelle je reviendrais) qui se fixe notamment comme objectif : “d’avoir la capacité de se renouveler et se régénérer sans cesse pour combler les manques, les erreurs et les imperfections créés par l’Histoire, sans perdre son identité, et avoir toujours suffisamment d’énergie en réserve pour résoudre des problèmes inconnus, et préserver dans le temps un cadre identitaire grandissant et en développement permanent, suffisamment solide et surtout reconnaissable pour les nouvelles générations, afin de renforcer de façon permanente le lien entre les générations précédentes et actuelles”.
Le 30 mars dernier, le president russe s’est exprimé sur la scolarisation des enfants étrangers en Russie lors d’une réunion du Conseil des relations interethniques..
Selon Vladimir Poutine ; «Il n’existe pas de recettes toutes faites, mais la proportion d’enfants migrants dans nos écoles devrait être telle que cela leur permettrait, non pas formellement, mais en fait, de s’adapter profondément à l’environnement de la langue russe et s’immerger dans le système de nos valeurs russes, afin de prévenir de situations, comme en Europe et aux États-Unis, où des écoles entières sont en cours de formation, avec uniquement des enfants immigrés“.
Après les valeurs familiales, la Douma russe a adopté durant l’été 2020 un projet de loi présidentiel sur le renforcement de l’éducation patriotique dans les écoles et universités russes. Ce projet est entré en vigueur le 1er septembre 2020 après approbation par le Conseil de la Fédération et signature par le chef de l’Etat.
Les établissements d’enseignement auront une autre année pour ajuster leurs programmes afin que ceux ci ne soient prêts pour l’année scolaire 2021-2022.
Des amendements à la loi «sur l’éducation» ont été introduits en mai 2020 par le président Vladimir Poutine qui a proposé d’élargir le concept d’éducation des étudiants afin qu’il vise à former un «sens du patriotisme et de la citoyenneté, le respect de la mémoire des défenseurs de la patrie et des actes héroïques des héros de la patrie, pour la loi et l’ordre, un homme de travail et de l’ancienne génération, le respect mutuel, le respect du patrimoine culturel et des traditions d’un peuple multinational ».
« Avec cette loi, l’éducation en Russie devra inclure non seulement les connaissances et les compétences, mais aussi les valeurs spirituelles et morales qui façonnent une personne, un citoyen et unissent la société », a déclaré le président de la Douma d’État, Vyacheslav Volodine.
Cette loi met également le programme scolaire en adéquation avec le nouvel article 67.1 de la Constitution de la Fédération de Russie, amandé par les amendements de 2020, article qui mentionne : “l’histoire millénaire” (…) “la préservation de la mémoire des ancêtres” mais aussi des enfants comme “priorité la plus importante” de la politique de l’État de la Fédération de Russie et la necessaire création de conditions pour leur «éduquer le patriotisme, la citoyenneté et le respect des aînés».
La majorité des écoliers russes interrogés (21%) aimeraient travailler dans le domaine de l’informatique, selon un sondage effectué sur 2 500 étudiants.
13% des écoliers aimeraient relier leur vie à l’art
11% sont enclins à travailler dans le domaine de la médecine
9% préfèrent la technologie et l’industrie
8% préfèrent la science
Répondant à la question sur les compétences les plus importantes d’un spécialiste, les jeunes répondants ont identifié la capacité à travailler avec les gens (55%), la pensée systémique et à travailler en mode d’incertitude élevée (51%), la capacité à gérer des projets et des processus (50% ).
Un peu moins de la moitié des répondants considèrent la pensée critique, la capacité de travailler en équipe et l’orientation client comme des qualités importantes pour le travail futur.
Auparavant, Olga Yaroslavskaya, Médiateur pour les droits de l’enfant à Moscou, avait auparavant suggéré que le Département de l’éducation de Moscou, en coopération avec les entreprises, crée un modèle de classes spécialisées dans lesquelles les enfants pourraient suivre une formation pratique et des stages pendant l’été.
J’ai récemment parlé de l’espérance de vie qui avec la chute de l’URSS s’est effondrée pour atteindre 63,9 ans en 1994 et seulement 65,4 ans en 2005.
En 15 ans additionnels, l’espérance de vie est montée pour atteindre 73,3 ans en 2019, avant de rediminuer en 2020 sous l’effet de la surmortalité exceptionnelle qu’a connu la Russie.
Néanmoins certaines régions russes ont une espérance de vie supérieure, quels sont les leaders de l’espérance de vie en Russie ? – Le Dagestan (76,4 ans) – Moscou (76,2 ans) – La Kabardino-Balkarie (74,4 ans)
Quels sont les sujets ou l’espérance de vie est la plus basse ? – La Tchoukotka (65,8 ans) – Touva (66,3 ans) – La région de l’Amour (67,4 ans) – Le Birobidjan (la région autonome juive (67,5 ans) – La Transbaikalie (68,2) …
Когда Макрон говорит, что Европа невозможна без России, он полагает, что при этом Россия должна быть без Путина. Брюссель также хочет, чтобы в России поменялась государственная власть, отсюда и рекомендация в проекте резолюции ЕС о проведении реальной политики «смены режима» в России, говорит французский журналист Александр Латса
Об этом он рассказал в интервью изданию Украина.ру.
Санкционная политика Европейского союза в отношении России уже неэффективна, в связи с чем ЕС нужно искать другие рычаги давления. Об этом 25 мая заявил президент Франции Эммануэль Макрон.
«Политика наращивания санкций в отношении России по долгосрочным проблемам больше не является эффективной… Мы находимся в момент истины в отношениях с Россией, который подталкивает нас к глубокому пересмотру наших отношений. Для меня это всего лишь шаг», — сказал французский лидер.
Он поручил подготовить к июню доклад, который должен определить, какой должна быть стратегия в отношении РФ.
Ранее президент США Джо Байден признал, что санкции против проекта «Северный поток — 2» на данном этапе контрпродуктивны, поскольку строительство близко к завершению.
– Александр, с чем связаны заявления Макрона?
— Макрон, по-моему, еще в прошлом году сказал, что, может быть, надо пересматривать санкции и вести диалог с Россией. Но уже в этом году он выступил против строительства «Северного потока-2». А сейчас он уже сказал, что санкции работают не так, как надо, и, может быть, не будут работать вообще так, как они думали, те будут работать против России. Но при этом он сказал, что они показали определенную эффективность.
– А что по этому поводу говорят во французских СМИ? Нужно снимать санкции?
— Такой влиятельный человек, как Бернар-Анри Леви, на днях сказал, что люди, которые руководят Россией, являются врагами Франции и Европы.
Сегодня в «Твиттере» я написал, что европарламент принял рекомендацию, в которой говорится, что надо продолжить и ужесточить санкции против России и запустить новый европейский телеканал на русском языке. Это нужно, чтобы давить на Россию, чтобы она стала более демократической страной.
Так что я не уверен, что санкции будут снимать очень быстро. Я, к сожалению, боюсь, что именно Евросоюз будет продолжать давить на Россию.
– Но ведь никакой санкционной политики ЕС в отношении «Северного потока-2» мы не видим…
— Мы видели, что Байден недавно выступил и сказал, что санкции не очень продуктивны против «Северного потока-2», так как он почти достроен. Это заявление последовало потому, что Германия смогла надавить на США и довести до них то, что Германии нужен «Северный поток-2». Между Берлином и Москвой, как мы видим, есть диалог, но его не хватает между Парижем и Москвой.
– А знаменитая формула генерала де Голля «Европа от Лиссабона до Владивостока» сегодня популярна в среде французского политического класса? Макрон ведь тоже считает, что Европа невозможна без России.
— Она популярна среди некоторой части французских политиков. Когда Макрон говорит, что Европа невозможна без России, он полагает, что при этом Россия должна быть без Путина. Брюссель также хотел, чтобы в России поменялась государственная власть, отсюда и сегодняшняя рекомендация в проекте резолюции ЕС о проведении реальной политики «смены режима» в России.
Россия может присоединиться к Европе, считают политики в Брюсселе, но она должна быть слабой как государство. Читать далее: https://ukraina.ru/interview/20210526/1031478998.html
j’ai déjà parlé des nouveaux cours d’éducation familiale, mais dans les collèges et les écoles, les programmes d’enseignement de l’histoire sont déjà vérifiés pour l’exhaustivité des informations sur la Grande Guerre patriotique, a déclaré le ministre de l’Éducation Sergueï Kravtsov à RIA Novosti.
Le ministère de l’Éducation a commencé à tester et évaluer les programmes d’histoires russes suite aux propos tenus par Vladimir Poutine en 2021 dans un message à l’Assemblée fédérale, ayant mentionné : “qu’il existe des manuels dans lesquels les écoliers sont initiés aux détails de la guerre sur le deuxième front, mais sans mentionner la bataille de Stalingrad“.
Désormais, le ministère de l’Éducation va au cours de cette année vérifier l’exhaustivité des informations sur la Grande Guerre patriotique que contiennent les manuels et les programmes des collèges et des lycées.