La Russie est désormais le pays le plus sanctionné du monde
Au total, au 7 mars 2022, 5 532 sanctions ont été imposées contre la Russie depuis 2014.
Ainsi, en nombre total de restrictions imposées, la Russie dépasse l’Iran, la Syrie et la Corée du Nord.
Les États-Unis ont imposé le plus de sanctions contre la Russie – 1194. Le Canada (908), la Suisse (824), l’UE (766) et la France (760) suivent.
Il est à noter qu’une partie importante des restrictions sont individuelles.
L’insécurité est devenu une forme d’obsession saine (objectif insécurité zéro) des autorités russes et notamment moscovites.
La mairie de Moscou dépensera 158 millions de roubles soit 1,8 millions d’euros avec une entreprise de Perm pour développer une application qui va monitorer l’insécurité de la capitale en temps réel.
L’application disposera d’une carte de Moscou, qui affichera les incidents, et il sera possible de suivre la chronologie des incidents et de trouver des informations à son sujet ou encore de classer les incidents en fonction de divers paramètres.
L’application publiera aussi des rapports statistiques sur le niveau de sécurité publique dans la ville, par zone.
Les autorités municipales et les agents de sécurité y auront accès et il est également prévu de collecter des informations sur les requêtes des Moscovites dans les moteurs de recherche de l’application via Yandex Wordstat et Google Trends.
Ce type de surveillance, par mots-clés, est déjà utilisé pour suivre les “cas de coronavirus” en Russie.
L’application devrait aussi permettre:
Ce dispositif sera un update important et une modernisation du système de surveillance de la situation criminelle créé dans la capitale en 2016 et qui effectue des analyses et des prévisions dans le domaine de la sécurité, collecte des informations à partir des caméras de vidéosurveillance et reflète déjà des informations sur toutes sortes d’incidents (accidents, crimes, incendies, inondations et autres).
Cette nouvelle application permettra de rendre ouvertes et accessibles au public les données du système de surveillance de la situation criminelle des autorités et notamment des caméras de surveillance de la ville, ainsi que le croisement des données avec le registre MOS.RU.
L’association russe Liza Alert,est une organisation bénévole de recherche et sauvetage à but non lucratif pour rechercher les personnes disparues.
Liza Alert exerce non seulement les fonctions d’alerte 24/7 mais dirige également les forces de volontaires sur les recherches actives de toutes les personnes disparues, en Russie et dans l’ex URSS.
Liza Alert tire son nom d’un jeune russe du nom de Liza Fomkina ; en 2010, Liza, alors âgée de 5 ans, est morte d’hypothermie dans la région de Moscou, après une mission de recherche infructueuse de 9 jours ayant pourtant mobilisé quelques 500 volontaires.
Chaque année, environ 180 000 personnes disparaissent dans toute la Russie, dont 20 000 personnes ne sont jamais retrouvées. A titre de comparaison, il disparaîtrait quelques 60.000 personnes en France chaque année dont 10.000 ne sont jamais retrouvées dont 800 mineurs.
En 2019, Liza Alert a reçu 25.255 signalements de personnes disparues, 19.051 personnes ont été retrouvées vivantes, 2.043 des personnes disparues sont décédées tandis que 4.161 n’ont pas être retrouvées.
En 2020, Liza Alert a reçu 31 985 signalements de personnes disparues, 23 426 personnes ont été retrouvées vivantes, 2 994 des personnes disparues sont décédées avant d’être retrouvées, 979 n’ont pas été retrouvées.
En 2021, LizaAlert a reçu 42 727 signalements de personnes disparues, dont 31 603 personnes ont été retrouvées vivantes, 3 131 des personnes disparues sont décédées et 1 655 personnes n’ont pu être retrouvées.
En 2021, la qualité de vie dans la plupart des régions russes a augmenté.
Quelles sont les régions avec la meilleure qualité de vie ?
1 Moscou
2 Saint-Pétersbourg
3 Région de Moscou
4 République du Tatarstan
5 Territoire de Krasnodar
6 Région de Belgorod
7 Région de Leningrad (Saint-Pétersbourg )
8 District autonome de Khanty-Mansisk
9 Région de Samara
10 Région de Nijni Novgorod
11 Région de Kaliningrad
…
En queue de classement
76 République d’Ossétie du Nord / Alanie
77 Région de Kourgane
78 République de Bouriatie
79 République de Kalmoukie
80 République de l’Altaï
81 Kraï de Transbakalie
82 République d’Ingouchie
83 Région autonome juive du Birobidjan
84 République de Karatchaïévo-Tcherkessie
85 République de Touva
Les régions avec le meilleur niveau de vie sont celles de la première Russie, celles avec le moins bon niveau de vie sont celles de la quatrième Russie.
Rosstat a nommé les villes les plus chères et les moins chères pour vivre.
La ville la plus « chère » de Russie serait Anadyr en Tchoukotka ou un ensemble de 264 types de biens et services de consommation coûte 57 % de plus que la valeur russe moyenne soit un indicateur de 1,57%..
Juste derrière, on trouve le Kamtchatka et de la Yakoutie ou les prix sont 1,5 fois plus élevés que la moyenne nationale. Ce n’est pas une surprise les régions reculées de l’Extrême-Orient sont traditionnellement parmi les plus chères à vivre.
A titre de comparaison, l’indice de Moscou est de 1,28, a Saint-Pétersbourg il est de 1,12 tandis que la valeur pour l’ensemble de la Russie est de 1.
A l’inverse les zones la « moins chère » est Nazran (indice du coût de la vie de 0,75, ce qui signifie que les biens et services y sont 25 % moins chers que la moyenne nationale).
Les biens et services les moins chers hormis l’Ingouchie se trouvent en Tchouvachie, Mordovie et dans la région de Saratov.
Rosstat a commencé à calculer l’indice du coût de la vie en 2011.
Cet indicateur, contrairement à l’indice des prix à la consommation, permet de déterminer le niveau des villes russes en termes par rapport à la Russie dans son ensemble.
Cependant, en règle générale, dans les villes les plus « chères », les salaires sont également parmi les plus élevés.
Ainsi, en octobre 2021, le salaire mensuel moyen en Tchoukotka était de 123 000 roubles, soit 2,2 fois plus que la moyenne en Russie.
En Yakoutie, les salaires sont eux supérieurs de 44 % à la moyenne russe. Mais à Moscou, le revenu monétaire moyen d’un résident au troisième trimestre 2021.
Le parti au pouvoir en Russie, Russie Unie, prépare les élections de 2024.
L’une des premières missions de Russie unie dans le cadre de la préparation des élections présidentielles sera l’audit et le renouvellement de sa base de militants mobilisables.
L’objectif d’ici 2024 est de constituer une base de 30 millions de partisans actifs du parti et du président Vladimir Poutine pour la fin 2023.
Aujourd’hui la base comprendrait environ 25 millions de personnes, mais seulement 40% d’entre elles sont vraiment fidèles aux autorités et potentiellement mobilisables.
Russie Unie va donc d’abord “nettoyer” la base, puis la reconstruire.
L’objectif est de réduire le GAP entre les voix obtenues par Russie Unie (28 millions aux législatives de 2021) et Vladimir Poutine (28,4 millions lors de la présidentielle de 2018) mais aussi de matérialiser ses soutiens a travers les gens qui ont bénéficié du travail du parti en local et notamment les retraités que les bénévoles du parti ont aidés pendant la pandémie et leurs familles.
Russie Unie, comme pour la campagne législative de 2021 ou le parti avait conçu son programme sur la base d’initiatives populaires via le projet “programme du peuple (plateforme ayant permis à prés de 2 millions de russes de formuler leurs idées à Russie Unie), devrait accentuer les interactions avec les citoyens dans la construction d’équipements sociaux – “jusqu’à discuter avec eux de la couleur des murs“.
L’objectif est une multiplication des initiatives et une communication constante avec les électeurs afin de créer un ressenti plus important de participation à la vie politique.
Lors des élections régionales d’automne 2022, Russie unie testera diverses nouvelles options de “mobilisation ponctuelle” notamment lors des élections aux parlements de Sakhaline, d’Oudmourtie et du territoire de Krasnodar, ainsi qu’aux élections du conseil municipal d’Omsk.
ikolo-Ugresh Monastere + “Thermal power plant #22”
En Russie, le jour où l’opération militaire en Ukraine a commencé, les dirigeants de tous les partis parlementaires se sont prononcés en faveur de celle-ci.
Chez Russie unie, les actions militaires ont été publiquement soutenues par le secrétaire du conseil général du parti, Andrei Turchak qui appelle à considérer l’opération comme une opération de maintien de la paix visant à permettre une vie paisible dans le Donbass ainsi que la protection de la Russie contre les menaces militaires aux frontières, dans une situation où “les États-Unis et leurs alliés veulent détruire notre pays”.
Russie unie rend publiquement compte de l’acheminement de l’aide humanitaire aux résidents des deux républiques du Donbass, de la formation des volontaires médicaux, de l’assistance juridique aux réfugiés ou encore de l’organisation de loisirs et d’éducation pour leurs enfants.
Au LDPR, les représentants du Parti libéral démocrate ont publié une déclaration de faction appelant tous les partis parlementaires à la solidarité dont le LDPR montrera la voix.
Au Parti communiste Gennady Zyuganov a déclaré que les communistes acceptaient la décision du président russe Vladimir Poutine, partageaient ses préoccupations et comprenaient la décision prise par les plus hauts dirigeants du pays.
Le désaccord avec l’opération militaire n’a été exprimé que par deux députés du Parti communiste.
Pour Russie Juste en la parole de son président, Sergei Mironov, l’opération n’est pas dirigée contre le peuple ukrainien, mais “contre la minorité Banderiste qui a pris le pouvoir”. Le parti se concentre aussi sur la collecte de l’aide humanitaire.
Chez Gens Nouveaux, Alexei Nechaev, président du pays, a enregistré un message vidéo dans lequel il a déclaré que la Russie s’efforçait depuis de nombreuses années d’assurer sa sécurité par des moyens diplomatiques pacifiques, mais que ces possibilités ont désormais été épuisées.
En 2021, les Russes ont bu plus de 1,5 milliard de litres d’alcool fort en 2021 ou 2,23 milliards de bouteilles d’alcool fort en 2021, selon une étude publiée par RIA NOVOSTI
les ventes de boissons alcoolisées fortes dans le commerce de détail et dans la restauration collective sont nettement supérieures à l’offre légale de ces produits, traduisant la présence d’un important secteur de circulation illégale sur le marché.
En 2021, la Russie a exporté de l’alcool fort pour une valeur de 195 millions de dollars, soit 20 % de plus qu’en 2020. Les exports concernant 75 pays mais les principaux acheteurs sont la Grande-Bretagne, l’Allemagne et pays de la CEI et les États baltes, notamment la Lettonie.
