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Des régions de Russie autorisent la “mobilisation ouvrière” des étudiants
Les autorités de sept régions de Russie ont autorisé la “mobilisation ouvrière” des étudiants : les régions de Kaluga, Kemerovo, Kurgan, Koursk, Leningrad, Tcheliabinsk et de l’Okrug autonome de Tchoukotka.
Qu’est ce que cela signifie ?
La possibilité d’attirer des étudiants des écoles techniques professionnelles sur les lieux des employés des entreprises qui ont été appelés dans le cadre de la mobilisation partielle.
La première région où les étudiants ont commencé à remplacer les employés mobilisés dans les entreprises a été la région de Kemerovo le 6 octobre.
La consommation de tabac a baissé de 50% en Russie entre 2009 et 2021
Combien de russes se sont installés en Ouzbékistan
Environ 67 000 Russes ont ouvert des comptes bancaires en Ouzbékistan depuis le début de cette année, près de la moitié d’entre eux travaillent et résident en permanence dans la république soit quelques 33.000 personnes.
Selon le service de presse de la Banque centrale (CB) d’Ouzbékistan, il existe une forte demande de non-résidents de la Fédération de Russie pour les cartes des banques ouzbèkes dans la république. Dans le même temps, il est à noter que la demande demeure malgré les restrictions pour les étrangers introduites en septembre, selon lesquelles ils ne peuvent ouvrir des comptes et des cartes qu’après 15 jours de séjour continu dans la république.
Arrêt de l’exil des russes vers le Kazakhstan
Le ministre de l’Intérieur du Kazakhstan, Marat Akhmetzhanov a déclaré qu’il y avait pour le moment moins de citoyens qui arrivent de Russie que de ceux qui partent.
“Nous sommes revenus à la même situation qu’avant, maintenant le nombre de citoyens arrivant de Russie est inférieur au nombre de ceux qui partent.
Chaque jour, 8 à 9 000 citoyens arrivent, 10 à 11 000 citoyens partent“.
Ouverture en Russie du premier centre de gènes d’animaux reproducteurs hautement productifs
Le premier centre pour le transfert de gènes d’animaux reproducteurs hautement productifs a ouvert dans le village de Palenka ce 27 octobre 2022 par le groupe d’entreprises Otrada, qui opère dans la région de Lipetsk depuis 17 années.
Pour information le groupe a pour directeur un francais du nom de Patrick Hoffman. qui a donné récemment une interview à l’émission DAVAI de RT en francais.
Le groupe est l’un des 3 premiers producteurs russes de porcs reproducteurs et l’ouverture de ce centre est une nouvelle innovante dans le développement.
Ce nouveau centre fournira aux producteurs de porc nationaux et étrangers dans toute la Russie, ainsi qu’au Kazakhstan, en Arménie et en Géorgie. Le centre aura une capacité de 350 000 doses de semence par an. L’investissement total dans le projet s’est élevé à 400 millions de roubles soit 6,5 millions d’euros et permettra la création de 12 emploi
Auparavant, le cheptel d’élite des porcs était importé principalement des pays occidentaux mais grâce aux technologies génétiques avancées, la production sera désormais locale, permettant à la Russie de conforter sa propre indépendance et sécurité alimentaire.
Patrick Hoffmann, investisseur français et PDG du groupe d’entreprises Otrada, a conclu ses salutations par des mots tournés vers l’avenir : “Je crois que nos activités à Lipetsk peuvent devenir un lien entre la Russie et l’Europe”.
La confirmation des paroles sur l’amitié de nos peuples peut être le fait que Vladimir Poutine a récemment accordé la nationalité russe au président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe, Emmanuel Quidet, qui a également participé à l’ouverture du centre d’Otrada.

Fin de la mobilisation partielle en Russie
Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie vient ce 31 octobre 2022 d’officiellement annoncer que toutes les activités dans le cadre de la mobilisation partielle en Russie sont terminées.
À l’avenir, le travail des commissariats militaires pour le recrutement des forces armées de la Fédération de Russie ne sera organisé qu’en acceptant des volontaires et des candidats au service contractuel. Tous les membres du personnel des bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires impliqués dans la mobilisation partielle ont reçu l’ordre de retourner à partir du 31 octobre pour exercer leurs fonctions habituelles.
Qu’est ce que le service contractuel ?
Il s’agit de rejoindre l’Armée sur une base volontaire et ainsi devenir un “défenseur volontaire de la Patrie” comme expliqué sur le site.
Qui peut s’enrôler dans l’armée ?
• les militaires conscrits qui ont reçu une formation professionnelle supérieure ou secondaire avant d’être appelés au service militaire ;
• les militaires conscrits ayant servi pendant au moins trois mois ;
• les citoyens en réserve;
• les citoyens de sexe masculin qui ne sont pas dans la réserve et qui ont une formation professionnelle supérieure ou secondaire ;
• les citoyennes qui ne sont pas dans la réserve ;
• les citoyens étrangers de plus de 18 ans séjournant légalement sur le territoire de la Fédération de Russie.
Automobile : Quelles marques de voitures ont quitté la Russie
La plupart des entreprises prendront des décisions sur leur avenir en Russie d’ici la fin de 2022, rapporte le journal Autonews.
Pour autant, ou en est-on ?
– Renault : départ de Russie en mai 2022
Dans les installations de l’usine, les autorités ont décidé de produire des voitures sous la nouvelle marque Moskvich qui sera une JV entre le russe Kamaz et le chinois JAC \
– Toyota et Lexus : arrêt de la production en septembre 2022. On ne sait pas encore ce qu’il adviendra des capacités de l’entreprise : Toyota cherche des repreneurs qui rachèteront l’usine. –
Nissan : départ en octobre 2022. L’État a l’intention de soutenir l’entreprise, mais ce qui y sera produit n’est pas encore clair. Selon le chef du ministère de l’Industrie et du Commerce, la tâche principale jusqu’à présent est de préserver l’usine elle-même et les emplois.
– Mercedes-Benz : départ en octobre 2022. L’intégralité de la propriété de la marque allemande en Russie a été reçue par un investisseur local, l’un des revendeurs de la marque allemande, plausiblement Avtodom.
Mercedes-Benz assurent qu’ils conserveront le service après-vente et les emplois à l’usine.
– Ford : départ en octobre 2022
– Mazda : négociation de la vente de l’usine en cours
– Groupe Volkswagen : les usines ne fonctionnent pas.
– Stellantis et Mitsubishi semblent continuer pour le moment (?)
– Kia et Hyundai : l’alliance envisage de cesser la production / livraison de voitures et de ne fournir en Russie que des pieces détachées et des services d’entretien / maintenance.
Aujourd’hui (31/10/2022) les stocks de voitures étrangères seraient suffisants jusqu’à fin 2022 – début 2023.
Puis les concessionnaires automobiles comptent sur la production uniquement nationale et surtout l’arrivée de marques chinoises.
Classement des régions par criminalité
RIA Novosti a publié un classement du nombre de crimes dans les régions de la Fédération de Russie sur les 9 premiers mois de 2022, en nombre de crimes pour 10 000 habitants.
En gros les régions les moins dangereuses et les plus dangereuses.
Le Caucase est en tête des regions les plus sures, dans les zones russes hors Caucase tandis que dans les zones les plus safes sont en tête Belgorod et l’Oblast de Moscou.
1. Tchétchénie (12,5 crimes pour 10 000 habitants)
2. Ingouchie (32,9 crimes pour 10 000 habitants)
3. Daguestan (36.6 crimes pour 10 000 habitants)
4. Région de Riazan (64,6 crimes pour 10 000 habitants)
5. Kabardino-Balkarie (67,9 crimes pour 10 000 habitants)
6.Oblast de Belgorod (71,8 crimes pour 10 000 habitants)
7. Adyguée (72,2 crimes pour 10 000 habitants)
8. Oblast de Moscou (72,9 crimes pour 10 000 habitants)
9. Karachaevo cherkessie (75,1 crimes pour 10 000 habitants)
…
16. Moscou (83,3 crimes pour 10 000 habitants)
…
18. Saint Petersbourg (86 crimes pour 10 000 habitants)
…
42. Oblast de Voronezh (102,7 crimes pour 10 000 habitants) soit la moyenne des 85 sujets (les statistiques des 4 nouveaux sujets de l’ex Ukraine ne sont pas connus).
…
Dans les mauvais éleves on a :
80. Tiva (153.1 crimes pour 10 000 habitants)
81. La Transbaïkalie (155.3 crimes pour 10 000 habitants)
82. La Région autonome juive (155.8 crimes pour 10 000 habitants)
83. La Bouriatie (156 crimes pour 10 000 habitants)
84. L’Altaï (161.6 crimes pour 10 000 habitants)
85. La Région de l’Amour (161,8 crimes pour 10 000 habitants)
Meilleurs morceaux du discours de Vladimir Poutine à Valdai (octobre 2022)
Hélas, les événements se déroulent toujours avec une dynamique négative et se sont transformés en une crise systémique à grande échelle non seulement dans les sphères militaro-politiques, mais aussi économiques et humanitaires.
Chaque jour, l’ordre occidental multiplie le chaos et devient de plus en plus intolérant, même envers les pays occidentaux eux-mêmes, qui tentent de démontrer leur indépendance.
Les propositions des mêmes députés hongrois pour consolider les valeurs chrétiennes ont été perçues comme un détournement.
Les États-Unis n’ont rien d’autre à offrir au monde que leur domination.
Personne ne peut dicter à notre peuple le type de société que nous devons construire.
L’humanité a désormais deux voies : soit continuer à accumuler un fardeau de problèmes qui nous écrasera tous inévitablement, soit trouver ensemble une solution, certes pas idéale, mais qui fonctionne.
Le libéralisme classique a complètement perverti – initialement il a promu la liberté totale de chacun, puis au 20ème siècle les libéraux ont commencé à déclarer qu’une société ouverte a des ennemis et que donc lar liberté peut être limitée voire annulée.
L’Occident a oublié les “principes sacrés” du libre-échange, de l’ouverture économique, de la concurrence égale et du droit à la propriété privée.
En général, ils n’ont peur de rien, ne sont pas timides à propos de quoi que ce soit. Ils ont tué par exemple un général iranien, Soleimani. Vous pouvez le considérer comme bon vous semble, mais il s’agit d’un fonctionnaire d’un autre État. Ils l’ont tué sur le territoire d’un pays tiers et disent : “Oui, c’est nous.
“De quoi s’agit-il, où vivons-nous ?
La vraie démocratie dans un monde multipolaire présuppose le droit de tout peuple, de toute société, de toute civilisation de choisir sa propre voie, son propre système socio-politique.
Personne ne pourra jamais dicter à notre peuple quel type de société et sur quels principes nous devons construire.
Le monde développera inévitablement des modèles plus efficaces et plus attractifs que les démocraties occidentales.
Les valeurs traditionnelles ne sont pas un ensemble fixe de postulats, elles sont uniques pour chaque peuple, elles ne doivent pas être imposées, mais respectées.
Des tendances inédites avec des dizaines de genres, bien qu’étranges, à mon avis, mais qu’il en soit ainsi. La Russie ne s’implique pas dans ces questions. Concernant les défilés gays et les modifications du genre, ils ne devraient pas essayer de les mettre en œuvre dans d’autres pays.
Contrairement à l’Occident, nous ne ne venons pas dans la cour de quelqu’un d’autre.
Les tentatives de l’Occident de conduire tout le monde sous un même modèle sont vouées à l’échec.
Il n’y a pas d’unité entre les pays occidentaux. L’Occident a par contre récemment pris un certain nombre d’actions visant à aggraver la situation dans le monde, notamment en fomentant un conflit en Ukraine.
Ce sont les sociétés traditionnelles de l’Est, de l’Amérique latine, de l’Afrique, de l’Eurasie qui forment la base de la civilisation mondiale.
La multipolarité est du reste la seule chance de restaurer la personnalité juridique de l’Europe.
La Russie ne deviendra pas une puissance hégémonique. La Russie est une civilisation indépendante et originale, qui ne s’est jamais considérée et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie – ce sont les mêmes formes de racisme que la russophobie et l’antisémitisme, ainsi que toutes les manifestations de xénophobie.
En utilisant le dollar comme arme, l’Occident a discrédité l’idée d’un système de monnaie de réserve.
La Russie considère que la formation de nouvelles plateformes financières internationales est inévitable, y compris aux fins de règlements internationaux. Ces plateformes doivent être situées en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Est-il possible de faire cela? Bien sûr que oui!”
La majorité devrait bénéficier du commerce mondial, “et non des sociétés super-riches individuelles.
Le développement technologique ne doit pas augmenter les inégalités mondiales, mais les réduire, c’est ainsi que la Fédération de Russie met en œuvre sa politique.
L’unité de l’humanité ne se bâtit pas sur le commandement, elle se bâtit sur l’opinion de tous.
L’effondrement de l’Union soviétique – a détruit l’équilibre des forces géopolitiques et nous sommes dans la décennie la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La Russie n’a pas été et ne pourra jamais être détruite et « rayée » de la carte géopolitique.
Il vaut la peine de penser à changer la structure du Conseil de sécurité de l’ONU afin qu’il reflète la diversité du monde.
Nous nous trouvons à un tournant historique, devant nous est probablement la décennie la plus dangereuse, la plus imprévisible et en même temps la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La principale contradiction de la nouvelle ère est que l’Occident ne peut plus gouverner seul le monde et que les peuples ne veulent pas qu’il les dirige. C’est une situation révolutionnaire, source de conflits.
La tâche principale est de résoudre de manière constructive cette contradiction et de construire une symphonie de la civilisation humaine.
Bien sûr, nous avons des coûts, et surtout, cela concerne les pertes liées à la conduite d’une opération militaire spéciale. Tout le monde y pense. Il y a des pertes économiques. Mais il y a d’énormes acquisitions. Ce qui se passe, en fin de compte, je tiens à le souligner, profite en fin de compte à la Russie et à son avenir.
Le slogan “nous n’abandonnons pas les nôtres” est ancré au plus profond de chaque Russe, la volonté de se battre pour son peuple conduit à la cohésion sociale.
Je suis convaincu que la dictature ne peut être combattue que par la liberté de développement des pays et des peuples et la complexité florissante des cultures et des traditions.
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Question : pourquoi l’opération spéciale a-t-elle commencé ?
Kiev a ouvertement déclaré qu’il ne respecterait pas les accords de Minsk. Il fallait faire quelque chose avec le Donbass : les gens vivent sous les bombardements depuis huit ans, ce qui continue à ce jour. Il fallait décider quelque chose : reconnaître leur l’indépendance mais nous savions qu’ils ne survivraient pas seuls donc nous avons donc dû les inclure dans l’État russe. Mais Kiev continue les bombardements ce qui signifie que nous avons dû mener cette opération. Eh bien, pourquoi attendre qu’ils commencent. C’est la logique inévitable des événements.
Question : avez-vous le sentiment qu’il y a dans la société que l’ennemi a été sous-estimé ? Non car nous savons vu ce qui se passe. Ils ont crée une zone fortifiée à grande profondeur dans le Donbass. Nous savions que ce processus se poursuivrait. Le plus loin, le pire, le plus dangereux pour nous, et nous subirions encores plus de pertes.
Les Russes et les Ukrainiens sont essentiellement un seul peuple, les différences sont dues au fait qu’une partie de la population se trouvait dans d’autres États différents.
Malheureusement l’Ukraine a pris forme comme un État artificiel (…) et franchement le seul garant réel et sérieux de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ne pouvait être que la Russie.
Question : quel est le plan de l’opération spéciale ?
Le plus important est d’aider le Donbass et l’ajout de territoires supplémentaires était une suite logique des événements, car les gens voulaient être réunis avec la Russie.
Demain, c’est 60 ans du point culminant de la crise des missiles de Cuba, lorsqu’ils ont décidé de battre en retraite. Pouvez-vous vous imaginer dans le rôle de Khrouchtchev ? Dans aucun cas. Je ne peux pas m’imaginer dans le rôle de Khrouchtchev. Dans aucun cas.
La Russie soutient l’idée de conclure un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, mais n’imposera rien à Erevan – Poutine.
Il y a un consensus presque complet en Russie. Il y a des pro-occidentaux, ils y vivent, leurs enfants y vivent, mais ils sont peu nombreux.
Le pic des difficultés liées à la vague de restrictions et de sanctions est passé, et l’économie russe s’est adaptée aux nouvelles réalités.