La surmortalité cumulée au cours des années de la pandémie de Covid en Russie (2020 et 2021), selon le sexe et l’âge, normalisée selon la mortalité et la structure par âge de la Russie de 2019.
Pourquoi a partir de 40 ans ? Car chez les moins de 40 ans en Russie la mortalité du Covid était inexistante en Russie comme je l’avais analysé ici sur les enfants notamment.
La Russie est l’un des seuls pays du monde je crois, ou les femmes sont beaucoup plus mortes que les hommes.
Le plus grand producteur de porc de Russie, l’exploitation agricole Miratorg, annonce avoir entièrement localisé EN Russie la sélection et l’élevage des porcs dans le pays.
“Nous avons localisé toute la chaîne, des noyaux et des stations d’insémination artificielle à l’évaluation des animaux reproducteurs”, a déclaré Miratorg, ajoutant que cette décision est nécessaire pour sécuriser le programme d’expansion des capacités lancé par l’entreprise en 2017.
Miratorg a mis en œuvre un projet dans les régions de Bryansk, Koursk et Oryol (les 3 régions frontaliéres de l’Ukraine) visant à court terme à doubler la capacité de production de sa division porcine pour répondre à la demande intérieure en forte croissance mais aussi et le potentiel d’exportation.
Dans ces 3 régions, outre la construction d’installations de reproduction, d’élevage et d’engraissement de porcs commercialisables, de nouveaux noyaux et verrats sont nécessaires pour obtenir du matériel génétique de haute qualité et des porcs de race pure qui présentent de nombreux avantages.
Miratorg avait précédemment annoncé son intention d’augmenter la production de porc à 1 million de tonnes d’ici 2024 soit deux fois plus qu’en 2020.
Les meilleurs porcs sont sélectionnés pour la reproduction et la mise en place de cette chaîne de sélection a minimisé la dépendance à l’égard de l’approvisionnement en matériel génétique importé.
À ce jour, Miratorg n’achète plus aux éleveurs étrangers que de tous petits lots de jeunes animaux d’élite”.
Les plans de Miratorg visent l’indépendance à 100% vis-à-vis des importations dans le domaine de la génétique porcine.
Miratorg a également ajouté que la stratégie visant à abandonner la dépendance à l’importation améliore l’efficacité des entreprises.
La génétique reste “problématique” pour les russes et selon le directeur de l’Institut panrusse de Recherche en Génétique et en Élevage d’animaux de ferme, en mars 2022 près de 80% du matériel de sélection de l’industrie porcine russe restait dépendant de sociétés étrangères telles que Dan AvI (Danemark), Genesus (Canada), PIC (Royaume-Uni), Hypor (Hollande) ou Nucleus (France).
En raison de la situation en Ukraine plusieurs éleveurs de porcs européens ont quitté le pays mais la plupart des entreprises de génétique continuent d’opérer en Russie.
Les autorités tchétchènes prévoient en 2023 de créer le premier cluster automobile dans le Sud de la Russie sur la base de l’usine “Tchétchénavto”.
Le cluster verra l’assemblage de voitures Lada Granta, puis l’assemblage d’un nouveau modèle “gazelle Next” en collaboration avec le “groupe GAZ”.
Le lancement de la chaîne de montage permettra de créer jusqu’à 100 nouveaux emplois et permettra l’assemblage de 16.000 véhicules.
Le Caucase du Nord ne comprend que 4% des sites industriels actifs de Russie et en plus de ce projet, il semblerait que les autorités tchétchènes envisagent aussi d’ouvrir une zone économique spéciale de type industriel et industriel “Grozny” comprenant une usine de production de matériel d’aérodrome en collaboration avec “BelAZ” (usine automobile Biélorusse).
Mercredi 25 janvier, Vladimir Poutine visitait le cluster Lomonosov qui est le fleuron du centre scientifique et technique Innovant de l’Université d’état de Moscou “Vorobyovy Gory” (INTC ou ИНТЦ en russe).
C’est un projet ambitieux et cool à la jonction de la science et de la technologie ; le nouveau cluster abritera notamment des entreprises effectuant des activités scientifiques, technologiques et leur réalisation.
Mais aussi des espaces de Coworking pour les étudiants, les diplômés et les jeunes scientifiques, avec la possibilité de participer à des programmes d’accélération pour développer des projets innovants.
Je vous incite à lire cet article juste incroyable d’Emmanuel Todd et la conférence ci-dessous sur le même sujet.
GRAND ENTRETIEN – Au-delà de l’affrontement militaire entre la Russie et l’Ukraine, l’anthropologue insiste sur la dimension idéologique et culturelle de cette guerre et sur l’opposition entre l’Occident libéral et le reste du monde acquis à une vision conservatrice et autoritaire. Les plus isolés ne sont pas, selon lui, ceux qu’on croit.
LE FIGARO. – Pourquoi publier un livre sur la guerre en Ukraine au Japon et pas en France?
Emmanuel TODD. – Les Japonais sont tout aussi antirusses que les Européens. Mais ils sont géographiquement éloignés du conflit, il n’y a donc pas un véritable sentiment d’urgence, ils n’ont pas notre rapport émotionnel à l’Ukraine. Et là-bas, je n’ai pas du tout le même statut. Ici, j’ai la réputation absurde d’être un «rebelle destroy», alors qu’au Japon je suis un anthropologue, un historien et un géopoliticien respecté, qui s’exprime dans tous les grands journaux et revues, et dont tous les livres sont publiés. Je peux m’exprimer là-bas dans une ambiance sereine, ce que j’ai d’abord fait dans des revues, puis en publiant ce livre, qui est un recueil d’entretiens. Cet ouvrage s’appelle La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé, avec 100.000 exemplaires vendus aujourd’hui.
Il est évident que le conflit, en passant d’une guerre territoriale limitée à un affrontement économique global, entre l’ensemble de l’Occident d’une part et la Russie adossée à la Chine d’autre part, est devenu une guerre mondiale
LE FIGARO. – Pourquoi ce titre?
Parce que c’est la réalité, la Troisième Guerre mondiale a commencé. Il est vrai qu’elle a commencé «petitement» et avec deux surprises. On est parti dans cette guerre avec l’idée que l’armée de la Russie était très puissante et que son économie était très faible. On pensait que l’Ukraine allait se faire écraser militairement et que la Russie se ferait écraser économiquement par l’Occident. Or il s’est passé l’inverse. L’Ukraine n’a pas été écrasée militairement même si elle a perdu à cette date 16% de son territoire ; la Russie n’a pas été écrasée économiquement. Au moment où je vous parle, le rouble a pris 8% par rapport au dollar et 18% par rapport à l’euro depuis la veille de l’entrée en guerre.
Il y a donc eu une sorte de quiproquo. Mais il est évident que le conflit, en passant d’une guerre territoriale limitée à un affrontement économique global, entre l’ensemble de l’Occident d’une part et la Russie adossée à la Chine d’autre part, est devenu une guerre mondiale. Même si les violences militaires sont faibles par rapport à celles des guerres mondiales précédentes.
Récemment, l’ancien commandant de l’US Army en Europe a donné une interview à la presse française affirmant notamment, qu’il était surpris de la taille des Ressources Humaines disponibles en Ukraine pour combattre la Russie.
Il est commun de lire chez certains médias pro-russes que les Ukrainiens n’auraient plus de ressources ou que cette fois c’est encore la fin etc.
Ces réflexions, se sont matérialisées via le canal Telegram de divers analystes militaires russes, qui ont tenté d’évaluer de façon sérieuse le potentiel réel des Ressources Humaines militaires ukrainiennes et donc la capacité de l’Ukraine à continuer à mener la guerre, tant que bien sur l’armée est appuyée logistiquement par l’OTAN.
Ces chiffres sont à prendre avec précaution car l’Ukraine ne tient pas ses statistiques à jour mais voila quelques grandes lignes mais les estimations varient de 6 à 9 millions d’hommes ukrainiens entre 18 et 60 ans.
On estime qu’avant la guerre, la population Ukrainienne était d’entre 37 millions d’habitants sans le Donbass.
Mais depuis : 9 / 10 millions de migrants en Europe et quelques 4 / 5 millions en Russie soit entre 13 et 15 millions d’émigrés qui ne sont plus en Ukraine, sans doute majoritairement (60% ?) des femmes avec enfants soit entre 8 et 9 millions.
Les régions du sud de l’Ukraine passées en partie sous contrôle russe avait 2,8 millions d’habitants mais elles ne sont pas entièrement sous contrôle russe et se sont vidées dans les zones de combats. Sans doute 1 million d’habitants sont sous contrôle russe.
Il resterait donc quelques 21 millions d’habitants en Ukraine, dont environ 10,7 millions d’hommes et 10,2 millions de femmes.
Les personnes âgées sont 13% des hommes et 22% des femmes donc 2, 246 millions d’hommes et 4,401 millions de femmes.
Le pourcentage d’enfants et d’adolescents de moins de 20 ans est également connu et est de 22% avec 1,773 million d’hommes.
Il resterait donc environ 6,8 millions d’hommes adultes en Ukraine de 18 / 20 à 60 ans, la fameuse masse potentiellement mobilisable, les estimations les plus larges parlent de 9 millions.
Ces 6 / 9 millions ne sont en réalité pas tous mobilisables, bien loin de la, Il y a les gens qui travaillent, les gens fondamentaux pour l’économie, les gens inaptes physiquement et / ou mentalement, les gens qui s’enfuiront, les gens qui payent pour ne pas se faire mobiliser etc.
Les experts russes estiment qu’entre 2 et 3 millions de personnes pourraient être appelées dans le cadre de la mobilisation générale en cours, sachant qu’il y a déjà prés d’un million de mobilisés.
Les pertes ukrainiennes, c’est a dire les décès et les blessés qui ne peuvent plus retourner se battre pourraient se situer à entre 100 et 200.000 hommes sur l’année 2022 soit finalement entre 10% et 20% des ressources militaires actuelles du pays.
Par conséquent, au rythme actuel de pertes annuelles des parties, c’est à dire 100.000 / 200.000 pour les ukrainiens et entre 15.000 / 35.000 pour les russes (tués / blessés graves) on peut imaginer que le conflit ne puisse durer encore largement sur 202 et déborder sur 2024, tant que l’OTAN perfusera l’Ukraine, et ce jusqu’au point de rupture totale du capital humain ukrainien.
La cartographie de l’émigration russe prend forme avec les statistiques fournies par les pays d’accueil.
Les russes ont pris la première place parmi les étrangers ayant reçu en 2022 en Turquie des permis de séjour, selon les données de l’Office des migrations de la Turquie.
Le nombre total d’étrangers séjournant en Turquie avec un permis de séjour en 2022 s’élève à plus de 1 million 354 mille personnes.
En 2022, ce sont quelques 153.000 citoyens de la Fédération de Russie qui ont reçu des permis de séjour, à la deuxième place 131 mille citoyens d’Irak et ensuite quelques 100 mille syriens. Les ressortissants d’Ukraine sont eux quelques 47 000 avoir reçu un permis de séjour en Turquie en 2022. Le nombre maximum d’étrangers enregistrés est à Istanbul – plus de 706 mille personnes, devant Antalya – plus de 158 mille.
En 2022 également, Dubaï a enregistré plus de 86 000 transactions de ventes résidentielles l’année dernière de citoyens russes, dépassant le précédent record de 80 000 en 2009.
Les russes sont devenus les premiers acquéreurs immobiliers non résidents en 2022.
La clinique publique de mes enfants est la clinique 104, dans le quartier de Taganskaya.
La clinique vient de terminer ses travaux de remise en état dans le cadre du programme municipal initié par le maire Serguei Sobianine “Ma Polyclinique“.
C’est aussi CA vivre en Russie (à Moscou) en 2023
Quelques images ci-dessous.
L’entrée de la polyclinique ..
Entrée pour les fauteuils roulants ..
Ci dessus, zone couverte pour les poussettes …
Il y a un Buffet pour les clients
Tout est digitalisé et tout se fait en ligne via des bornes d’inscription.
– La dynamique réelle de l’économie de la Fédération de Russie en 2022 est finalement meilleure que de nombreuses prévisions;
– Le déficit du budget fédéral de la Fédération de Russie était de 2,3% du PIB, il est parmi les meilleurs indicateurs du G20.
– Le PIB de la Russie, selon les données préliminaires, n’a diminué que de 2,5% en 2022.;
– La production de pétrole en 2022 a augmenté, malgré les sanctions, d’environ 2% à 535 millions de tonnes;
– La production de gaz en Russie a diminué en 2022 de 11,8%, mais les prix mondiaux ont augmenté, de sorte que les compagnies de gaz ont travaillé avec d’excellentss profits;
– L’inflation en Russie en 2022 était de 11,9%, moins que les prévisions des autorités. Il est prévu de réduire l’inflation dans la Fédération de Russie au premier trimestre à 5%, au deuxième trimestre en dessous de 4%;
– Il est nécessaire de consolider la tendance à la croissance de l’économie de la Fédération de Russie, prévue pour la fin de l’année et de discuter des mesures concrètes pour résoudre les problèmes prioritaires du développement économique.
– Il est fondamental de stimuler l’emploi et la croissance des salaires réels. Les autorités doivent obtenir des résultats tangibles pour augmenter les salaires réels des citoyens cette année 2023.
– L’industrie de la défense russe a pris de l’ampleur au cours de la Dernière année et continue d’augmenter sa capacité. Les entreprises de défense de la Fédération de Russie travaillent en rotations et shifts, certaines en 3/8.
– La situation dans l’industie du bois n’est pas facile, il est nécessaire de sauver les emplois dans cette industrie;
– Il faut abandonner l’exportation de bois brut et trrlavailler sur des produits à haute valeur ajoutée.