Category Archives: Ukraine : opération spéciale 2022

Ou sont les russes qui ont quitté la Russie en 2022 et combien sont ils ?

  • Le record est tenu par la Georgie : quelques 112.000 russes s’y seraient installés de facon permanente.
  • Au Kazakhstan depuis le 21 septembre et l’annonce de la mobilisation partielle, plus de 200 000 Russes sont entrés au Kazakhstan et quelques 92.000 personnes restées sur place.
  • En Turquie, entre février et fin septembre, quelques 50.000 russes auraient postulé pour obtenir un permis de résidence.
  • Quelques 786.000 russes sont partis en Arménie et 744.000 sont revenus laissant plausiblement quelques 42.000 nouveaux résidents sur place.
  • En Ouzbékistan on parle de quelques 35.000 nouveaux résidents russes.
  • A Chypre, on parle de quelques 35.000 nouveaux résidents russes.
  • Quelques 31.000 russes sont partis en Israël entre février et août 2022, on peut imaginer que ce nombre a un peu grossi depuis pour s’approcher des 40.000.
  • Quelques 1 303 000 citoyens russes sont entrés dans l’Union européenne par ses frontières terrestres et 1 273 000 citoyens russes sont eux rentrés en Russie par sa frontière terrestre avec l’UE ce qui donnerait un solde restant en UE de quelques 30.000 nouveaux résidents russe en UE en 2022 entrés par les frontières terrestres.
    Sur la période de janvier-septembre 2022, selon le FSB 1,57 million de Russes sont entrés en UE tandis que Frontex annonce que 1,21 million de Russes ont quitté l’UE. La différence entre le nombre de personnes qui sont entrées et celles qui sont sorties serait donc d’environ d’environ 350 000 personnes mais ce ce chiffre ne prend cependant pas en compte les flux de passagers volant entre Russie et Europe via des pays tiers comme la Turquie ou la Serbie.
  • Au Kirghizstan 760.000 russes seraient entrés et 730.000 sortis au 06/10/2022 laissant un solde positif dans le pays de quelques 30.000 personnes.
  • En Serbie un peu plus de 12 000 Russes sont arrivés depuis le 24 février 2022.
    3.500 russes ont reçu un permis de séjour en Serbie sur la base du regroupement familial, et 6.500 un permis de travail ce qui comprendrait 10.000 personnes restées sur place.
  • En Mongolie enfin quelques 6.200 russes s’y seraient installés.

Donc au total entre 473.000 et 793.000 personnes.

Bien sur ce sont des échelles de grandeur: tous ne sont pas encore dehors, certains rentrent en Russie pour des raisons administratives, car perdent leurs jobs ou car ne ne s’en sortent pas financièrement mais les chiffres donnent un ordre de grandeur.

Source

Combien de russes ont quitté la Russie de juillet à septembre 2022 ?

Le FSB a publié des statistiques sur les sorties de Russes vers l’étranger de juillet à septembre 2022.

Le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Arménie ont battu un record de cinq ans quand à l’entrée de citoyens russes sur leurs territoires.
Dans les leaders on compte aussi l’Abkhazie, la Turquie, la Géorgie et la Finlande.

Au total, de juillet à septembre, le nombre de voyages à l’étranger s’est élevé à 9,7 millions, soit presque le double par rapport au deuxième trimestre de l’année 2022 (alors le nombre de voyages était de 5 millions) et 1,2 million de plus que sur la période Juillet-septembre de l’année 2021.

Dans le même temps, le nombre de voyages à l’étranger s’est avéré inférieur aux chiffres de l’avant-pandémie 2019 – lorsque sur la même période de juillet à septembre 2019, le FSB avait enregistré 16,1 millions de passages de frontières.

Près de 70 % de tous les voyages ont été effectués dans cinq pays : l’Abkhazie, la Turquie, le Kazakhstan, la Géorgie et la Finlande.

Selon la méthodologie du FSB, si le même citoyen étranger/russe a voyagé à plusieurs reprises à l’extérieur de son pays au cours de la période de référence, alors dans les données du FSB, il est compté autant de fois qu’il a traversé la frontière de l’État dans une direction (c’est-à-dire qu’il est correct parler du nombre de déplacements, et non du nombre de citoyens).

En millions de voyages

Le FSB ne comptabilise que les passages de frontières en sortant, pas en entrant.

Le FSB distribue les données selon le but de la visite : but professionnel, travail, tourisme, but privé, études, emménagement dans un lieu de résidence permanent, ainsi que « entretien des véhicules » et « personnel militaire ».

Où les Russes sont-ils allés le plus souvent ?

-L’Abkhazie est devenue le leader du nombre de départs de Russes de juillet à septembre : au total, près de 2,5 millions de personnes y sont entrées durant cette période.

-En deuxième position, la Turquie avec près de 2,1 millions d’entrées.

-En troisième position :le Kazakhstan avec près de 1,3 million d’entrés et pour 1,2 million de voyages, le but du voyage est répertorié comme privé mais comme tourisme – seulement 37 000 fois. Dans la grande majorité des cas, la frontière a été franchie en voiture avec 1 million de trajets, contre 119 000 passages en avion, 97 000 passages en train et 30 000 autres traversées à pied! A

-En quatrième position l’Arménie avec 267.000 personnes et dans 149 000 cas, lors du franchissement de la frontière, le but du voyage a été désigné comme privé, dans 94 000 – comme tourisme.

-En cinquième position le Kirghizistan avec 167 000 passages de frontières soit 91 % de plus qu’à la même période en 2021 et 100 % de plus qu’en 2019.

-En sixième position l’Ouzbékistan avec 126.000 passages de frontières avec 103.000 passages de frontières soit 80% de plus qu’en juillet-septembre 2021 et 102 % de plus qu’en 2019.

-En septième position le Tadjikistan qui connaît également une croissance significative – 103 000 départs. En comparaison sur la même période de 2021: 27.000 et 48.000 sur la même période de 2019 avant le Covid.

Selon les statistiques du FSB, en juillet-septembre un peu plus de 461 000 personnes sont parties pour la Géorgie. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis le troisième trimestre de 2018, lorsque la frontière avec la Géorgie a été franchie près de 514 000 fois. Presque tous les citoyens russes qui y sont partis ont indiqué que le but de leur visite était privé.

Près de 430 000 personnes ont quitté la Russie pour la Finlande en juillet-septembre. À titre de comparaison : pour la même période en 2021, ce nombre était de 149 000 (187 % de moins). Selon le FSB, le nombre de voyages en Finlande a également fortement augmenté par rapport à avril-juin : au troisième trimestre, il a augmenté de 197 %.

En juillet-septembre, le nombre de passages frontaliers avec la Norvège a également augmenté – il s’élevait à 10 000. D’avril à juin, le FSB a enregistré 5767 passages, en juillet-septembre 2021 – 6.837 passages.

La Mongolie est devenue l’un des leaders en termes de croissance des entrées de citoyens russes. Au troisième trimestre, 65 000 personnes y sont entrées, pour la même période en 2021 – environ 5 000, et au même trimestre de 2019 – 50 000 fois.

Vers une normalisation juridique des structures de formations de combattants volontaires ?

Des députés russes ont proposé d’introduire le terme “formation volontairedans la loi russe.

Les formations de volontaires seront engagées dans la mise en œuvre de “tâches séparées” en cas seront impliquées “pour accomplir certaines tâches dans le domaine de la défense”, et assisteront les actions des forces armées russes pendant la période de mobilisation, en cas de loi martiale, en temps de guerre, en cas de conflits armés, lors de la conduite d’opérations antiterroristes ou lors de l’utilisation de troupes russes à l’étranger.

Ces “formations de volontaires” pourront être créées par le ministère de la Défense sur décision du président de la Russie. Leur nombre, les zones d’opération, ainsi que la procédure de cessation des activités des formations de volontaires sont déterminés par le ministère de la Défense « en fonction des tâches auxquelles est confrontée » l’armée russe.

Les formations de volontaires comprennent des citoyens de la Fédération de Russie qui sont volontairement entrés dans des formations de volontaires, et peuvent également inclure du personnel militaire envoyé par le ministère de la Défense”, indique le document. Le projet de loi prévoit en outre que l’on peut rejoindre une formation de volontaires en concluant un “contrat de séjour dans une formation de volontaires” ou un “contrat d’assistance à l’accomplissement des tâches assignées aux Forces armées de la Fédération de Russie”.

L’exclusion du volontariat est prévue dans les cas suivants : expiration du contrat concerné ou non-respect par le citoyen des termes du contrat ; non-respect des exigences sanitaires ; entrée en vigueur d’une décision judiciaire de privation de liberté; entrée dans le service militaire; fin des activités de la formation des volontaires.

Les modifications permettent également l’expulsion volontaire de la formation des volontaires avant la date prévue, cependant, les conditions et la procédure correspondantes seront prévues par le contrat.

Les citoyens qui sont dans une formation de volontaires reçoivent les mêmes droits que les militaires, mais contrairement à ces derniers, ils servent dans une seule formation et peuvent la quitter.

Opération spéciale en image : jour 250

Tous sur le front ! Quelque part au milieu de l’opération spéciale en Ukraine ..

Des régions de Russie autorisent la “mobilisation ouvrière” des étudiants

Les autorités de sept régions de Russie ont autorisé la “mobilisation ouvrière” des étudiants : les régions de Kaluga, Kemerovo, Kurgan, Koursk, Leningrad, Tcheliabinsk et de l’Okrug autonome de Tchoukotka.

Qu’est ce que cela signifie ?

La possibilité d’attirer des étudiants des écoles techniques professionnelles sur les lieux des employés des entreprises qui ont été appelés dans le cadre de la mobilisation partielle.

La première région où les étudiants ont commencé à remplacer les employés mobilisés dans les entreprises a été la région de Kemerovo le 6 octobre.

Combien de russes se sont installés en Ouzbékistan

Environ 67 000 Russes ont ouvert des comptes bancaires en Ouzbékistan depuis le début de cette année, près de la moitié d’entre eux travaillent et résident en permanence dans la république soit quelques 33.000 personnes.

Selon le service de presse de la Banque centrale (CB) d’Ouzbékistan, il existe une forte demande de non-résidents de la Fédération de Russie pour les cartes des banques ouzbèkes dans la république. Dans le même temps, il est à noter que la demande demeure malgré les restrictions pour les étrangers introduites en septembre, selon lesquelles ils ne peuvent ouvrir des comptes et des cartes qu’après 15 jours de séjour continu dans la république.

Source

Arrêt de l’exil des russes vers le Kazakhstan

Le ministre de l’Intérieur du Kazakhstan, Marat Akhmetzhanov a déclaré qu’il y avait pour le moment moins de citoyens qui arrivent de Russie que de ceux qui partent.

Nous sommes revenus à la même situation qu’avant, maintenant le nombre de citoyens arrivant de Russie est inférieur au nombre de ceux qui partent.
Chaque jour, 8 à 9 000 citoyens arrivent, 10 à 11 000 citoyens partent
“.

Fin de la mobilisation partielle en Russie

Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie vient ce 31 octobre 2022 d’officiellement annoncer que toutes les activités dans le cadre de la mobilisation partielle en Russie sont terminées.

À l’avenir, le travail des commissariats militaires pour le recrutement des forces armées de la Fédération de Russie ne sera organisé qu’en acceptant des volontaires et des candidats au service contractuel. Tous les membres du personnel des bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires impliqués dans la mobilisation partielle ont reçu l’ordre de retourner à partir du 31 octobre pour exercer leurs fonctions habituelles.

Qu’est ce que le service contractuel ?

Il s’agit de rejoindre l’Armée sur une base volontaire et ainsi devenir un “défenseur volontaire de la Patrie” comme expliqué sur le site.

Qui peut s’enrôler dans l’armée ?
• les militaires conscrits qui ont reçu une formation professionnelle supérieure ou secondaire avant d’être appelés au service militaire ;
• les militaires conscrits ayant servi pendant au moins trois mois ;
• les citoyens en réserve;
• les citoyens de sexe masculin qui ne sont pas dans la réserve et qui ont une formation professionnelle supérieure ou secondaire ;
• les citoyennes qui ne sont pas dans la réserve ;
• les citoyens étrangers de plus de 18 ans séjournant légalement sur le territoire de la Fédération de Russie.

Meilleurs morceaux du discours de Vladimir Poutine à Valdai (octobre 2022)

Hélas, les événements se déroulent toujours avec une dynamique négative et se sont transformés en une crise systémique à grande échelle non seulement dans les sphères militaro-politiques, mais aussi économiques et humanitaires.

Chaque jour, l’ordre occidental multiplie le chaos et devient de plus en plus intolérant, même envers les pays occidentaux eux-mêmes, qui tentent de démontrer leur indépendance.

Les propositions des mêmes députés hongrois pour consolider les valeurs chrétiennes ont été perçues comme un détournement.

Les États-Unis n’ont rien d’autre à offrir au monde que leur domination.

Personne ne peut dicter à notre peuple le type de société que nous devons construire.

L’humanité a désormais deux voies : soit continuer à accumuler un fardeau de problèmes qui nous écrasera tous inévitablement, soit trouver ensemble une solution, certes pas idéale, mais qui fonctionne.

Le libéralisme classique a complètement perverti – initialement il a promu la liberté totale de chacun, puis au 20ème siècle les libéraux ont commencé à déclarer qu’une société ouverte a des ennemis et que donc lar liberté peut être limitée voire annulée.

L’Occident a oublié les “principes sacrés” du libre-échange, de l’ouverture économique, de la concurrence égale et du droit à la propriété privée.

En général, ils n’ont peur de rien, ne sont pas timides à propos de quoi que ce soit. Ils ont tué par exemple un général iranien, Soleimani. Vous pouvez le considérer comme bon vous semble, mais il s’agit d’un fonctionnaire d’un autre État. Ils l’ont tué sur le territoire d’un pays tiers et disent : “Oui, c’est nous.
“De quoi s’agit-il, où vivons-nous ?

La vraie démocratie dans un monde multipolaire présuppose le droit de tout peuple, de toute société, de toute civilisation de choisir sa propre voie, son propre système socio-politique.

Personne ne pourra jamais dicter à notre peuple quel type de société et sur quels principes nous devons construire.

Le monde développera inévitablement des modèles plus efficaces et plus attractifs que les démocraties occidentales.

Les valeurs traditionnelles ne sont pas un ensemble fixe de postulats, elles sont uniques pour chaque peuple, elles ne doivent pas être imposées, mais respectées.

Des tendances inédites avec des dizaines de genres, bien qu’étranges, à mon avis, mais qu’il en soit ainsi. La Russie ne s’implique pas dans ces questions. Concernant les défilés gays et les modifications du genre, ils ne devraient pas essayer de les mettre en œuvre dans d’autres pays.

Contrairement à l’Occident, nous ne ne venons pas dans la cour de quelqu’un d’autre.

Les tentatives de l’Occident de conduire tout le monde sous un même modèle sont vouées à l’échec.

Il n’y a pas d’unité entre les pays occidentaux. L’Occident a par contre récemment pris un certain nombre d’actions visant à aggraver la situation dans le monde, notamment en fomentant un conflit en Ukraine.

Ce sont les sociétés traditionnelles de l’Est, de l’Amérique latine, de l’Afrique, de l’Eurasie qui forment la base de la civilisation mondiale.

La multipolarité est du reste la seule chance de restaurer la personnalité juridique de l’Europe.

La Russie ne deviendra pas une puissance hégémonique. La Russie est une civilisation indépendante et originale, qui ne s’est jamais considérée et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie – ce sont les mêmes formes de racisme que la russophobie et l’antisémitisme, ainsi que toutes les manifestations de xénophobie.

En utilisant le dollar comme arme, l’Occident a discrédité l’idée d’un système de monnaie de réserve.

La Russie considère que la formation de nouvelles plateformes financières internationales est inévitable, y compris aux fins de règlements internationaux. Ces plateformes doivent être situées en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Est-il possible de faire cela? Bien sûr que oui!”

La majorité devrait bénéficier du commerce mondial, “et non des sociétés super-riches individuelles.

Le développement technologique ne doit pas augmenter les inégalités mondiales, mais les réduire, c’est ainsi que la Fédération de Russie met en œuvre sa politique.

L’unité de l’humanité ne se bâtit pas sur le commandement, elle se bâtit sur l’opinion de tous.

L’effondrement de l’Union soviétique – a détruit l’équilibre des forces géopolitiques et nous sommes dans la décennie la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La Russie n’a pas été et ne pourra jamais être détruite et « rayée » de la carte géopolitique.

Il vaut la peine de penser à changer la structure du Conseil de sécurité de l’ONU afin qu’il reflète la diversité du monde.

Nous nous trouvons à un tournant historique, devant nous est probablement la décennie la plus dangereuse, la plus imprévisible et en même temps la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La principale contradiction de la nouvelle ère est que l’Occident ne peut plus gouverner seul le monde et que les peuples ne veulent pas qu’il les dirige. C’est une situation révolutionnaire, source de conflits.

La tâche principale est de résoudre de manière constructive cette contradiction et de construire une symphonie de la civilisation humaine.
Bien sûr, nous avons des coûts, et surtout, cela concerne les pertes liées à la conduite d’une opération militaire spéciale. Tout le monde y pense. Il y a des pertes économiques. Mais il y a d’énormes acquisitions. Ce qui se passe, en fin de compte, je tiens à le souligner, profite en fin de compte à la Russie et à son avenir.

Le slogan “nous n’abandonnons pas les nôtres” est ancré au plus profond de chaque Russe, la volonté de se battre pour son peuple conduit à la cohésion sociale.

Je suis convaincu que la dictature ne peut être combattue que par la liberté de développement des pays et des peuples et la complexité florissante des cultures et des traditions.

*

Question : pourquoi l’opération spéciale a-t-elle commencé ?
Kiev a ouvertement déclaré qu’il ne respecterait pas les accords de Minsk. Il fallait faire quelque chose avec le Donbass : les gens vivent sous les bombardements depuis huit ans, ce qui continue à ce jour. Il fallait décider quelque chose : reconnaître leur l’indépendance mais nous savions qu’ils ne survivraient pas seuls donc nous avons donc dû les inclure dans l’État russe. Mais Kiev continue les bombardements ce qui signifie que nous avons dû mener cette opération. Eh bien, pourquoi attendre qu’ils commencent. C’est la logique inévitable des événements.

Question : avez-vous le sentiment qu’il y a dans la société que l’ennemi a été sous-estimé ? Non car nous savons vu ce qui se passe. Ils ont crée une zone fortifiée à grande profondeur dans le Donbass. Nous savions que ce processus se poursuivrait. Le plus loin, le pire, le plus dangereux pour nous, et nous subirions encores plus de pertes.

Les Russes et les Ukrainiens sont essentiellement un seul peuple, les différences sont dues au fait qu’une partie de la population se trouvait dans d’autres États différents.

Malheureusement l’Ukraine a pris forme comme un État artificiel (…) et franchement le seul garant réel et sérieux de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ne pouvait être que la Russie.

Question : quel est le plan de l’opération spéciale ?
Le plus important est d’aider le Donbass et l’ajout de territoires supplémentaires était une suite logique des événements, car les gens voulaient être réunis avec la Russie.

Demain, c’est 60 ans du point culminant de la crise des missiles de Cuba, lorsqu’ils ont décidé de battre en retraite. Pouvez-vous vous imaginer dans le rôle de Khrouchtchev ? Dans aucun cas. Je ne peux pas m’imaginer dans le rôle de Khrouchtchev. Dans aucun cas.

La Russie soutient l’idée de conclure un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, mais n’imposera rien à Erevan – Poutine.

Il y a un consensus presque complet en Russie. Il y a des pro-occidentaux, ils y vivent, leurs enfants y vivent, mais ils sont peu nombreux.

Le pic des difficultés liées à la vague de restrictions et de sanctions est passé, et l’économie russe s’est adaptée aux nouvelles réalités.

Source