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Moscou : record de mariage et baisse des divorces

Selon l’Office de l’état civil de Moscou, depuis le début de cette année 2022, le nombre de divorces à Moscou a diminué de 1,6 % par rapport à la même période en 2021.

En conséquence, le nombre de divorces est revenu au niveau de 2015 et est donc le plus faible des six dernières années.

En outre, en 2022, 40 000 couples se sont déjà mariés dans la capitale – c’est un chiffre record depuis près de six ans et près de 20 % de plus qu’à la même période de 2021.

Opération Z en Ukraine : Jour 190.

Il y a maintenant 6 mois que l’opération Z a commencé et on commence à avoir un tableau plus clair et complet de ce qui s’est passé, de ce qui se passe et de ce qu’il pourrait se passer.

Sur le plan économique.

La situation semble, du moins pour l’instant, parfaitement sous contrôle, ce qui semble plus que surprendre nombre de gens avec qui je communique mais aussi les grands médias français.

Clairement sur le plan intérieur, rien n’a vraiment changé dans la vie des russes hormis une forte inflation sur les derniers mois, mais ce n’est pas propre à la Russie, tandis que le pays connaîtrait même une petite déflation depuis cet été (-0.35% en Juillet et -0.39% en juillet).
L’inflation en Russie sur un an n’est pas plus élevée que dans certains pays européens, comme par exemple les pays Balte.

Le rouble lui ne baisse plus comme on peut le voir ci dessous.
L’effondrement du rouble a eu lieu du 25/02 au 09/03 et ensuite il n’a fait que se renforcer.
Depuis mi-mai il s’est clairement stabilisé à autour de 60 roubles pour 1 euro.
Le rouble ne s’effondre pas et un rouble fort comme actuellement est même peut être devenu un problème pour l’économie russe, les autorités annoncent souhaiter le faire baisser à autour de 1 euro pour 70/80 roubles.

Du coté des réserves internationales de changes, elles s’élevaient à 580,6 milliards de dollars au 12 août 2022, contre 629,4 milliards de dollars le 25/02/2022 soit une baisse de 48,8 milliards de dollars ‘seulement’ en 6 mois de guerre.

Quand au taux directeur de la banque centrale, il était de 9,5% avant le 25/2, il a été monte d’un coup a 20% le 28/02 et ce jusqu’à début avril, et la banque centrale l’a ensuite fait baisser pour atteindre 8% le 25/07, son taux actuel.

Le taux de chômage est lui reste étonnamment bas pour l’instant, oscillant à entre 4 et 5%, mais cela s’explique.
Les grandes entreprises étrangères qui ont cesse leurs activités en Russie ont continué à payer les salaires de leurs dizaines de milliers d’employés, et nombreuses sont celles qui ont vendu leur business, sauvant ainsi le chaîne de sous traitance, et donc les emplois indirects.
Cependant, on constate une hausse du travail partiel et des statuts de’auto-employés qui sans doute maquillent un peu le tableau, le chômage devrait cependant et vraisemblablement augmenter en Russie cet automne et hiver.

Sur ce volet la : la victoire russe est quasi totale.
L’uppercut occidental a échoué.

Les raisons ? J’en vois trois principales :
– Les mesures politiques et économiques des élites russes qu ont démontré leur supériorité totale sur les élites occidentales, et surtout européennes.
– Le soutien politique de l’Asie, Chine et Inde surtout, qui ont largement soutenu la Russie par de massifs achats d’énergie.
– Une résilience de l’économie russe qui s’est montrée plus solide que prévu, déjouant tous les pronostics.
– La force exceptionnelle et profonde du peuple russe qui n’a “pas” paniquée et soutient clairement ses elites politiques.

Sur le plan militaire.

La carte ci dessous montre la situation au sol, les territoires en rouge sont les territoires sous contrôle de la Russie et de ses alliés.

La Russie et ses alliés contrôlent environ 18% du territoire ukrainien soit 99.600 kilomètres  carrés.
– 100% de la République populaire de Lougansk (26.682 km² sur 26.682 km²)
– 95,6% de l’Oblast de Kherson (24.513 sur 25.642 km²)
– 75,5% de l’Oblast de Zaporozhye (20.441 km² sur 27.049 km²)
– 60,3 % de la République populaire de Donetsk (15.996 km² sur 26.508 km²)
– 34,2% de l’Oblast de Kharkov (10.775 km² sur 31.436 km²)
– 5,21% de l’Oblast de Mykolaev (1.247 km² sur 23.938 km²)

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La rentrée scolaire en Russie le 01/09/2022

Aujourd’hui le premier septembre est le jour du savoir soit la rentrée scolaire en Russie.

Les lecteurs de ce journal de bord sur la vie en Russie savent que l’éducation en Russie est en pleine mutation (et il était temps) et que les autorités ont décidé de décoloniser l’éducation russe, de créer une école idéale et qu’une education plus patriotique et conservatrice semble naître en Russie avec notamment l’apparition de nouvelle matière / discipline telles que l’enseignement des valeurs familiales, du patriotisme, un approfondissement des connaissances de la Russie ou encore l’instauration du lever du drapeau et de l’hymne russe.

La confirmation de cette reprise en main de l’éducation Une rentrée sous le signe, cette année, du patriotisme : voila le mail reçu par les parents, dont nous, par notre école publique russe pour cette rentrée

Projets fédéraux dans le domaine de l’éducation.

À partir de cette année scolaire, les projets fédéraux dans le domaine de l’éducation, axés sur les questions les plus importantes de l’éducation des enfants, la formation des valeurs spirituelles et morales russes traditionnelles, le sens du patriotisme et de la citoyenneté, deviennent obligatoires dans la vie de chaque école.

Chaque semaine scolaire à l’école commencera par la levée du drapeau d’État de la Fédération de Russie. Cette procédure solennelle sera effectuée par nos enfants sous la direction de l’enseignant de la classe.

L’honneur de hisser le drapeau sera décerné chaque semaine aux gars qui participent activement à la vie de l’école, faisant preuve d’une attitude sérieuse envers l’apprentissage, qui ont réussi dans n’importe quel domaine de l’enseignement complémentaire.

De plus, la leçon “Parler de l’important” devient obligatoire, avec laquelle commencera lundi dans toutes les écoles du pays. Les enfants discuteront de sujets intéressants sur le plan social, parleront des valeurs familiales, de la culture, des opportunités et des valeurs de l’éducation, des dates importantes.

Nous sommes très sérieux quant à la mise en œuvre de ces tâches importantes, nous nous préparons et attendons nos enfants !

Le drapeau est lui bien en place dans la cours !

Dans le Donbass, des soldats ukrainiens épuisés racontent leur «enfer»: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

Sous le couvert de l’anonymat, un groupe de combattants raconte le pilonnage incessant et la pénurie d’armes modernes près de Bakhmout.

Ils sont une poignée, quatre hommes, assis sans trop se dire grand-chose au
fond d’un des rares établissements encore ouverts de Kramatorsk. L’endroit n’est pas bien gai, avec sa tonnelle de tôle et ses chaises dépareillées où dort un vieux chat, mais il est ouvert et sert un peu d’alcool, chose désormais totalement interdite dans cette ville comme dans toute la partie du Donbass que contrôle l’Ukraine. Les vagues vêtements civils ne suffisent pas à cacher les pièces d’uniformes et les airs de soldats. Ils ont les traits tirés de fatigue.

Lentement, debout, ils lèvent de petits verres de vodka, étonnamment délicats à la mémoire de leurs amis tombés au front.

«On revient juste de deux semaines de combats. Un enfer», dit Yuri. Ces soldats ukrainiens ne sont pas autorisés à parler, alors ils ne donneront ni leur nom ni l’endroit exact où ils se sont battus. «C’est un petit point au sud de Bakhmout auquel personne ne faisait attention avant», détaille le sergent chef Alexii. Ce jeune trentenaire à la barbe drue, et «ses sections», une< centaine d’hommes au total, s’y sont installés au début août.

«Nous sommesla 2e compagnie d’infanterie légère», se contente-t-il de dire. Sa position, sur «une petite hauteur», l’un des rares reliefs que l’on peut trouver dans la plaine désespérément plate autour de la région de Donetsk, n’offre guère de protection. Des tranchées ont été creusées et deux «dots», sortes de petits bunkers ont été plantés. «Ça protège un peu mais les tirs russes sont incessants. Ils nous envoyaient tout ce qu’ils avaient, du mortier de 120 mm, mais aussi de l’artillerie, des roquettes Grad et même de l’aviation», raconte le sous-officier sur un ton égal.

Son seul petit bout de terrain pouvait être touché «40 à 60 fois par jour».

La 3e section, placée «un peu au nord des miennes», est particulièrement visée. «Un jour, un coup à ouvert d’un seul coup un de leur dot en deux, trente centimètres d’épaisseur de béton. En une fois. Je ne sais pas avec quoi ils ont pu faire ça.»

Les nuits sont pires. Les bombardements réguliers. Un soir, Alexii a même dû subir les chocs de munitions au phosphore blanc. «C’est assez beau. On ne savait pas ce que c’était. On aurait dit un feu d’artifice.»

Cette fois, la salve les ratera, ne causant aucune perte. «Les Russes tentaient de s’infiltrer et de placer des snipers. Mais ils n’y sont pas parvenus.»

Selon lui, la stratégie russe est toujours la même, simple et brutale. «Ils tirent à l’artillerie, puis ils lancent un assaut frontal à pied. On les a toujours repoussés», affirme-t-il. «Leurs pertes sont certainement très lourdes», imagine-t-il, sans franchement le regretter.

Yuri, qui n’a sans doute pas tourné la page de ses vingt ans et que des tatouages récents mangeant son bras et son cou ne parviennent pas à vieillir, narre aussi, d’une voix agitée, ses dernières semaines. «On reste dans la position presque tout le temps. Aux aguets. Parce qu’il y a les bombardements, les assauts, et puis les drones.» Leurs propres engins, le plus souvent des «machins civils offerts par le peuple d’Ukraine» mais aussi des «Orlan-10», des drones militaires russes rudimentaires.

«Le problème est que l’on ne peut pas savoir si ce sont des drones amis ou ennemis. Ça nous rendait si nerveux qu’au bout d’un moment on voulait tous les abattre sans chercher à savoir.» Les nerfs lâchent aussi en raison de l’isolement alors que les communications avec le PC, voire avec les unités voisines, sont compliquées.

«Les radios marchent bien mais elles ont une portée limitée. Bilan, au bout d’une semaine, on ne sait plus du tout ce qui se passe à plus de deux kilomètres», déplore Yuri.

Pour répliquer et éloigner un peu le danger, l’artillerie ukrainienne réplique.
«Mais beaucoup moins que les Russes. Peut-être une dizaine de coups par jour.» Dans ce coin du Donbass, les exploits des matériels livrés par les États-Unis ou l’Europe, les Caesar, les obusiers M-777 ou les lance roquettes Himars ne sont encore que des promesses lointaines. Ils doivent se contenter de canons russes, peu précis.

«Des 777, moi je n’en ai pas vu. Mais j’ai vu beaucoup de 200 et de 300», grogne Yuri, utilisant l’argot de l’armée soviétique qui, au plus fort des combats afghans, désignait les transports mortuaires par «200» et les ambulances transportant des blessés par «300».

Les pertes sont lourdes. Plus de 70 blessés lors de cette rotation, et «une vingtaine de morts», (NDAL sur 100 conbattamts donc) dont leurs deux amis au souvenir desquels ils boivent ce soir-là. «Ils sont allés en reconnaissance dans un BRDM et ils ont été touchés par un RPG. Tout a explosé», lâche Alexii. Le BRDM, ce véhicule de transport russe des années 1960, est selon lui «bon à rien».«Avec une munition adéquate, on peut percer son blindage.

Son régiment est immédiatement envoyé à Kiev pour défendre la ville menacée. «Je me suis battu à Irpin mais surtout à Hostomel.» Cet aéroport proche de la capitale est la cible d’un assaut des parachutistes russes. «Les combats ont été infernaux. Nous étions 200 pour appuyer nos forces spéciales, contre au moins 1500 Russes. On a eu beaucoup de pertes.»

Alors qu’en fin de journée, il part en éclaireur dans un parc avec Yuri, qui le suit depuis toujours, il est touché au bras. «Un shrapnel m’a ouvert le biceps», lance le sous-officier, en massant une longue cicatrice. Il aura un mois de rééducation avant de repartir au feu. À Kharkiv d’abord, puis dans le Donbass.

Pour Alexii, la chute de Lyssytchansk, début juillet, «a fait mal». Il y avait des amis et surtout, en 2014, il s’était battu pour en sortir «les pseudo-séparatistes et les Russes». Cette guerre-là, il l’a faite aux côtés des hommes des bataillons Aidar et Donbass, deux groupes proches des néonazis et à la réputation sulfureuse. Il affirme n’en avoir jamais fait partie.

«De toute façon, ces bataillons n’existent plus. Ils ont été intégrés à l’armée et aujourd’hui, ils ont pratiquement disparu.

Les hommes des premiers temps ont été décimés, et aujourd’hui les nouveaux ne sont plus très bons».

Ce manque d’expérience des «bleus», il ne la connaît que trop. «On avait pas mal de soldats qui faisaient leur baptême du feu, sans grande formation. Ils étaient terrorisés», détaille Alexii. Certains ont-ils fui les lignes? «Pas chez nous, mais ailleurs, oui, c’est arrivé».

Il est bien décidé à prendre «sur le temps de repos» pour encadrer ses nouveaux. «Il le faut sinon les pertes seront pires.»

La deuxième compagnie repartira bientôt en ligne. Ils ne savent ni où, ni quand.

«Tout ce que l’on sait, c’est que ce sera pourri.

Derrière lui, dans la nuit, «ses gars» lèvent un énième verre en direction du ciel noir.

Par Tanguy Berthemet – Publié le 21/08/2022 à 17:51,

Reaction d’Alexandre Douguine au meurtre de sa fille

“Comme vous le savez tous, à la suite d’un attentat terroriste perpétré par le régime ukrainien nazi, le 20 août, en revenant du festival Tradition près de Moscou, ma fille Daria Dugina a été brutalement tuée par une explosion sous mes yeux.

C’était une belle fille orthodoxe, une patriote, une correspondante militaire, une experte des canaux centraux et une philosophe.

Ses discours et ses reportages ont toujours été profonds, fondés et retenus.

Elle n’a jamais appelé à la violence et à la guerre.

Elle était une étoile montante au début de son voyage.

Les ennemis de la Russie l’ont tuée sournoisement.Mais nous, notre peuple, ne pouvons pas être brisés même par des coups aussi insupportables.

Ils voudraient écraser notre volonté par une terreur sanglante contre les meilleurs et les plus vulnérables d’entre nous. Mais ils ne l’obtiendront pas.

Nos cœurs aspirent à plus qu’une vengeance ou un châtiment. C’est trop mesquin et pas russe.

Nous n’avons besoin que de notre Victoire.

Ma fille a déposé sa vie de jeune fille sur son autel. Alors gagnez, s’il vous plaît !

Nous voulions l’élever pour qu’elle soit intelligente et héroïque.

Qu’elle inspire les fils de notre patrie à l’exploit dès maintenant !

*

Daria Douguina a reçu de façon post mortem, l’Ordre du courage par décret du président russe Vladimir Poutine.

Daria Douguine (1992 – 2022)

Daria Douguine, connue aussi sous le nom de plume de Daria Platonova voir ici et la) a été lâchement assassinée hier soir, le 20 08 2022, en banlieue de Moscou, dans l’explosion d’une voiture que, vraisemblablement, son père, Alexandre Douguine était censé conduire.

Je n’ai pas de mots pour qualifier des gens capables d’assassiner des jeunes femmes de 29 ans.

Francophone, ardente partisane du monde eurasien et russe, Daria Douguine restera dans l’histoire comme une héroïne russe et une Femme russe avec un F majuscule, et ce pour l’éternité.

Nombre records de migrants economiques en Russie

En paralele de la forte immigration due aux évènements en Ukraine, ce sont quelques 3,12 millions de migrants qui sont venus en Russie pour travailler au deuxième trimestre de cette année soit 30% de plus que sur la même période en 2021 et le recrod depuis 2016.

D’ou viennent ces migrants ?

  • Ouzbékistan – 1 544 900 personnes ;
  • Tadjikistan – 953 000 personnes ;
  • Arménie – 108 200 personnes ;
  • Azerbaïdjan – 79 000 personnes ;
  • Biélorussie – 42 400 mille personnes.

    Dans quelles régions de Russie vont ils ?
  • Moscou – 841,9 mille personnes ;
  • Région de Moscou – 399,5 mille personnes;
  • Saint-Pétersbourg et la région de Leningrad – 385,7 mille personnes;
  • Territoire de Krasnodar – 86,2 mille personnes;
  • Région d’Irkoutsk – 75,2 mille personnes.

Сombien de réfugiés d’Ukraine sont arrivés en Russie (10/08/2022)

Visiblement, l’EUROPE commence à renvoyer les migrants ukrainiens chez eux ou même de refuser les migrants ukrainiens.

La Pologne avait 3,5 millions de réfugiés ukrainens fin mai 2022, mais n’en aurait “plus” que 1,274 millions (?)

Quelques 10.623.910 ukraniens auraient franchi la frontière extérieure de leur pays mais 4.506.022 auraient franchi la frontière intérieure, portant à environ 6,377 millions le nombre de réfugiés ukraininens à travers l’Euope et la Russie dont 3,8 millions ont un statut officiel de réfugié ou de personne sous protection.

Par contre le flux ne faiblit pas “vers” la Russie.

Le nombre de réfugiés arrivés en Russie depuis le Donbass et l’Ukraine était de 1,5 millions dont 247 000 enfants au 27/05/2022 mais a atteint 3,2 millions de personnes ont 507 000 enfants. La moitié du nombre total de réfugiés sont des citoyens de la LDNR.

https://data.unhcr.org/en/situations/ukraine#

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Taux de fécondité en Ukraine par Oblasts

L’Est de l’Ukraine, Urbain a un Taux de fécondité plus faible que l’Ouest beaucoup plus rural.

Symbole fort, les zones avec Taux de fécondité les plus élevés sont la Crimée redevenue russe, la transcarpatie qui pourrait redevenir hongroise et les Oblasts de Volynie / Rivne, qui comptent eux trois pour 3,5 millions d’habitants seulement.

Carte d’Ukraine avec en gris les 4 oblasts sous domination russe (pas encore totale).