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Discours à la séance plénière de la 20e réunion anniversaire du Club de discussion international Valdaï – Multipolarité équitable : comment assurer la sécurité et le développement pour tous – 2023

Chers participants de la séance plénière ! Collègues ! Mesdames et Messieurs !

Je suis heureux de vous accueillir à Sotchi à l’occasion de l’anniversaire, comme vient de le dire notre présentateur, de la vingtième réunion annuelle du Club de discussion international Valdai.

Notre, ou, pourrait-on dire, votre forum, qui réunissait traditionnellement des hommes politiques et des scientifiques, des experts et des personnalités publiques de nombreux pays du monde, confirme une fois de plus le statut élevé d’une plateforme intellectuelle recherchée. Les Discussions Valdaï sont toujours le reflet des processus les plus importants de la politique mondiale du XXIe siècle dans toute leur intégralité et leur complexité. Je suis sûr que ce sera le cas aujourd’hui – c’était probablement déjà le cas les jours précédents lorsque vous discutiez entre vous, et cela continuera à être le cas, car nous sommes confrontés en fait à la tâche de construire un nouveau monde. Et à ces étapes déterminantes, le rôle et la responsabilité des intellectuels comme vous, chers collègues, sont extrêmement importants.

Au fil des années de travail du Club, tant dans le monde que dans notre pays, comme je viens de le dire, des changements sérieux, voire énormes, voire colossaux se sont produits. Selon les normes historiques, un délai de vingt ans, ce n’est pas tellement long, pas tellement considérable. Mais lorsqu’il incombe sur l’époque de l’effondrement de l’ordre mondial tout entier, le temps semble se comprimer.

Et je pense que vous conviendrez que plus d’événements se sont produits au cours de ces vingt années qu’à d’autres époques au cours de très nombreuses décennies, et ces changements sont qualitatifs et nécessitent des changements fondamentaux dans les principes mêmes des relations internationales.

Au début du XXIe siècle, on espérait que les États et les peuples auraient tiré les leçons de la confrontation militaro-idéologique coûteuse et destructrice du siècle dernier, qu’ils auraient pris conscience de son caractère destructeur, qu’ils auraient ressenti la fragilité et l’interdépendance de notre planète et qu’ils seraient convaincus que les problèmes globales de l’humanité nécessitaient une action commune et la recherche de solutions collectives. Tandis que l’égoïsme, la vanité et le mépris des défis réels nous mèneront inévitablement dans une impasse, tout comme la tentative du plus fort d’imposer ses propres idées et intérêts aux autres. Cela aurait dû devenir évident pour tout le monde – cela aurait dû le devenir, mais il s’est avéré que ce n’était pas le cas, pas du tout.

Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois lors de la réunion de Club il y a près de vingt ans, notre pays entrait dans une nouvelle étape de son développement. La Russie a surmonté la période de redressement la plus difficile après l’effondrement de l’URSS. Avec toute notre énergie et notre bonne volonté, nous nous sommes impliqués dans le processus de construction d’un nouvel ordre mondial, qui nous semblait plus équitable. Vu que notre pays peut y apporter une énorme contribution, car nous avons quelque chose à offrir à nos amis, à nos partenaires et au monde entier.

Malheureusement, certains ont mal compris notre disposition à une interaction constructive – ils l’ont compris comme une soumission, comme un accord selon lequel un nouvel ordre sera construit par ceux qui se sont déclarés vainqueurs de la guerre froide, en fait, comme une reconnaissance du fait que la Russie était prête à se tenir dans le sillage d’autrui, prête à se laisser guider non pas par ses propres intérêts nationaux, mais par ceux des autres.

Toutes ces années, nous avons averti à plusieurs reprises : cette approche ne mène pas seulement à une impasse, elle se heurte également à une menace croissante de conflit militaire. Mais personne ne daignait nous écouter ou nous entendre, personne ne le voulait. L’arrogance de nos soi-disant partenaires occidentaux dépassait tout simplement les bornes, il est impossible de le formuler autrement.

Les États-Unis et leurs satellites ont fermement mis le cap sur l’hégémonie – militaire, politique, économique, culturelle, voire morale et axiologique. Dès le début, il était clair pour nous que les tentatives visant à établir un monopole étaient vouées à l’échec. Le monde est trop complexe et diversifié pour être subordonné à un seul schéma, même si derrière lui se cache le pouvoir, l’énorme pouvoir de l’Occident, accumulé au fil des siècles de politique coloniale. Après tout, vos collègues – nombreux sont ceux qui ne sont pas présents ici, mais ne nient pas que la prospérité de l’Occident a été largement obtenue grâce au pillage des colonies au fil des siècles. C’est un fait. En fait, ce niveau de développement a été atteint grâce au pillage de la planète entière. L’histoire de l’Occident est essentiellement une chronique d’expansion sans fin. L’influence occidentale dans le monde est une immense pyramide militaro-financière qui a constamment besoin de nouveaux carburants pour subvenir à ses besoins : des ressources naturelles, technologiques et humaines appartenant à d’autres. L’Occident ne peut donc tout simplement pas s’arrêter et n’a pas l’intention de le faire. Nos arguments, exhortations, appels à la raison et suggestions ont été tout simplement ignorés.

J’en ai déjà parlé publiquement – ainsi qu’à nos alliés, nos partenaires. Après tout, il y a eu un moment où votre humble serviteur a simplement suggéré : peut-être devrions-nous rejoindre l’OTAN ? Mais non, un tel pays n’est pas bienvenu au sein de l’OTAN. Non. La question était : bon, quoi d’autre ? Nous pensions que nous étions déjà les vôtres, pardonnez-moi ce mot, comme on dit chez nous, “bourgeouins” [Буржуинский, или буржуйский : appelation badine et péjorative de celui qui appartient ou se croit appartenir à la classe bourgeoise, la servir – NdT]. Que voulez-vous d’autre? Il n’y a plus d’affrontement idéologique. Quel est le problème ? Apparemment, le problème réside dans les intérêts géopolitiques et dans une attitude arrogante envers les autres. C’est ça le problème, une outrecuidance.

Une pression militaro-politique constamment croissante nécessite une réponse. J’ai dit à plusieurs reprises que nous n’avions pas déclenché la soi-disant « guerre en Ukraine ». Au contraire, nous essayons d’en finir. Ce n’est pas nous qui avons organisé le coup d’État à Kiev en 2014 – un coup d’État sanglant et anticonstitutionnel. Partout où cela se produit, nous entendons toujours immédiatement dans tous les médias du monde, subordonnés, bien sûr, en premier lieu, au monde anglo-saxon : c’est impossible, c’est inadmissible, c’est antidémocratique. Mais ici, c’est possible. Ils ont même nommé la somme, le montant qui a été dépensé pour ce coup d’État. Tout est possible.

A l’époque, nous soutenions les habitants de Crimée et de Sébastopol. Nous n’avons pas organisé de coup d’État et nous n’avons pas intimidé les habitants de Crimée et de Sébastopol par un nettoyage ethnique dans l’esprit nazi. Ce n’est pas nous qui avons essayé de contraindre le Donbass à l’obéissance par des frappes et des bombardements. Ce n’est pas nous qui avons menacé de sévir contre ceux qui voulaient parler leur langue maternelle. Écoutez, tout le monde ici est informé et instruit. Bon, on peut, excusez mon mauvais ton, “poudrer des cervelles” de millions de personnes qui perçoivent la réalité à travers les médias. Mais vous savez ce qui s’est passé : pendant neuf ans, ils ont bombardé, tiré et utilisé des chars. La guerre, une guerre naturelle contre le Donbass, était déclenchée. Et personne n’a compté les enfants morts dans le Donbass. Personne dans d’autres pays, surtout en Occident, n’a pleuré pour les morts.

La guerre déclenchée par le régime de Kiev avec le soutien actif et direct de l’Occident en est maintenant à sa dixième année, et l’opération militaire spéciale vise à y mettre un terme. Et cela nous rappelle que les mesures unilatérales, peu importe qui les prend, entraîneront inévitablement des représailles. L’action, comme nous le savons, donne lieu à une réaction. C’est ce que fait tout État responsable, souverain, indépendant et qui se respecte.

Tout le monde est conscient que dans un système international où règne l’arbitraire, où tout est décidé par celui qui s’imagine exceptionnel, sans péché et le seul à avoir raison, n’importe qui peut être attaqué simplement parce que tel ou tel pays ne plait pas à l’hégémon qui a perdu le sens de la mesure et, j’ajouterais, le sens de la réalité.

Malheureusement, force est de constater que nos contreparties occidentales ont perdu le sens des réalités et ont franchi toutes les frontières possibles. À tort.

La crise ukrainienne n’est pas un conflit territorial, je tiens à le souligner. La Russie est le plus grand pays du monde et possède le plus grand territoire. Nous n’avons aucun intérêt à conquérir des territoires supplémentaires. Il nous reste encore à explorer et à développer la Sibérie, la Sibérie orientale et l’Extrême-Orient. Il ne s’agit pas d’un conflit territorial ni même de l’établissement d’un équilibre géopolitique régional. La question est bien plus vaste et fondamentale : nous parlons des principes sur lesquels reposera le nouvel ordre mondial.

Une paix durable ne sera établie que lorsque chacun commencera à se sentir en sécurité, à comprendre que son opinion est respectée et qu’il existe un équilibre dans le monde, lorsque personne ne sera en mesure de forcer ou de forcer les autres à vivre et à se comporter comme le souhaite l’hégémon, même si cela contredit la souveraineté, les intérêts véritables, les traditions et les fondements des peuples et des États. Dans un tel schéma, le concept même de toute forme de souveraineté est tout simplement nié et jeté, excusez-moi, à la poubelle.

Il est évident que l’adhésion aux approches de bloc, le désir de conduire le monde dans une situation de confrontation constante entre « nous et eux » sont un héritage vicieux du 20e siècle. C’est un produit de la culture politique occidentale, du moins dans ses manifestations les plus agressives. Je le répète, l’Occident – une certaine partie de l’Occident, les élites occidentales – a toujours besoin d’un ennemi. Il a besoin d’un ennemi contre lequel la lutte peut expliquer la nécessité des actions fortes et d’une expansion. Mais il est également nécessaire de maintenir un contrôle interne dans un certain système de cette même hégémonie, au sein des blocs – au sein de l’OTAN ou d’autres blocs militaro-politiques. Il y a un ennemi – tout le monde doit se rallier autour du patron.

La mode de vie des autres États ne nous regarde pas. Mais nous voyons comment, dans beaucoup d’entre eux, les élites dirigeantes forcent les sociétés à accepter des normes et des règles que les citoyens eux-mêmes – du moins un grand nombre de citoyens, et dans certains pays, on peut dire avec une certitude absolue, la majorité des citoyens – ne veulent pas accepter. Mais les élites les y astreignent, inventant constamment des raisons à cela, trouvant des coupables externes aux problèmes internes croissants, inventant et exagérant des menaces inexistantes.

Pour autant, la Russie est un sujet de prédilection pour ces hommes politiques. Bien entendu, nous y sommes déjà habitués, historiquement habitués. Mais ils tentent de créer l’image d’un ennemi parmi tous ceux qui ne sont pas prêts à suivre aveuglément ces élites occidentales.
De n’importe qui : de la République populaire de Chine, dans certaines situations, à un certain moment, ils ont essayé la même chose avec l’Inde – maintenant ils flirtent, bien sûr, nous comprenons parfaitement cela, nous ressentons et voyons la situation en Asie, tout est clair. Les dirigeants indiens, je tiens à le dire, sont indépendants et très orientés vers le pays. Je pense que ces tentatives n’ont aucun sens, mais elles continuent néanmoins. Ils essaient de façonner un ennemi à partir du monde arabe, également de manière sélective, ils essaient d’agir avec prudence, mais néanmoins, en général, c’est à cela que tout se résume – et ils essaient même de façonner une sorte d’environnement hostile des musulmans. Et ainsi de suite. En fait, quiconque se comporte de manière indépendante et suit ses propres intérêts, est transformé instantanément par ces élites occidentales en un obstacle à éliminer.

Des structures géopolitiques artificielles sont imposées au monde et des formats de blocs fermés sont créés. Nous le constatons en Europe, où ils encouragent l’expansion de l’OTAN depuis des décennies, ainsi qu’en Asie-Pacifique et en Asie du Sud, où ils tentent de briser l’architecture ouverte et inclusive de la coopération. L’approche de bloc, appelons un chat un chat, est une restriction des droits et libertés des États à leur propre développement, une tentative de les enfermer dans une certaine cage d’obligations. Il s’agit dans une certaine mesure – et c’est une évidence – de la suppression d’une partie de la souveraineté, puis – et bien souvent – de l’imposition de décisions dans d’autres domaines que celui de la sécurité, et surtout dans le domaine économique, comme c’est ce qui se passe actuellement dans les relations entre les États-Unis et l’Europe. Il n’est pas nécessaire de l’expliquer, mais si cela est nécessaire, lors de la discussion qui suivra mon discours d’ouverture, nous en parlerons plus en détail.

Pour y parvenir, ils tentent de remplacer le droit international par « l’ordre » – quel genre d’« ordre » ? – basé sur certaines « règles ». Ce que sont les « règles », quelles sont ces « règles » et qui les a inventées, ceci n’est absolument pas clair. C’est juste une sorte d’absurdité, d’ineptie. Mais ils essaient d’introduire cela dans la conscience de millions de personnes. “Il faut vivre selon les règles.” Mais selon quelles règles ??

Et en général, si je peux me permettre, nos collègues occidentaux, notamment américains, non seulement fixent arbitrairement de telles « règles », mais font également la leçon : qui doit les suivre et comment, qui doit se comporter en général et comment. Tout cela est fait et dit, en règle générale, d’une manière ouvertement grossière. C’est toujours la même manifestation de cette pensée coloniale. On entend tout le temps, ça sonne tout le temps : vous devez, vous êtes obligés, nous vous avertissons sérieusement…

Mais qui êtes-vous, généralement ? De quel droit avertissez-vous qui que ce soit ? C’est tout simplement incroyable. Peut-être que pour ceux qui disent cela, il est peut-être temps pour vous-mêmes de vous débarrasser de l’arrogance, de cesser de vous comporter par rapport à la communauté mondiale qui comprend parfaitement ses tâches, ses intérêts, et de vous débarrasser pour de bon de cette mentalité de l’ère de la domination coloniale ? Je voudrais dire : frottez vos yeux, cette époque est révolue depuis longtemps et ne reviendra jamais. Jamais.

Je dirai plus : au fil des siècles, un tel comportement a conduit à la reproduction de la même chose : de grandes guerres, pour la justification desquelles diverses justifications idéologiques, voire pseudo-morales, ont été inventées. C’est particulièrement dangereux aujourd’hui. L’humanité dispose de moyens qui, comme nous le savons, peuvent facilement détruire la planète entière, et la manipulation de la conscience à une échelle incroyable conduit à une perte du sens de la réalité. Bien sûr, nous devons sortir de ce cercle vicieux, nous devons chercher une issue. Si je comprends bien, chers amis et collègues, vous vous réunissez sur le site de Valdaï justement dans ce but.

Dans le Concept de politique étrangère russienne adopté cette année, notre pays est caractérisé comme un État-civilisation singulier. Cette formulation reflète de manière précise et succincte la façon dont nous comprenons non seulement notre propre développement, mais aussi les principes fondamentaux de l’ordre mondial, dont nous espérons la victoire.

Source

Déclarations de Poutine lors de la session plénière du Forum économique oriental de Vladivostok

Le Forum économique oriental (en russe : Восточный экономический форум or ВЭФ)est un forum annuel organisé à Vladivostok, en Russie, dans le but de promouvoir les investissements étrangers dans l’Extrême-Orient russe. Le forum a lieu chaque année en septembre depuis 2015, au sein de l’université fédérale d’Extrême-Orient.

Poutine a déclaré qu’il y avait une bonne tendance pour les “rapatriés”, et qu’était important le sentiment d’appartenance à la patrie.
NDLR : #ruspatriation 🙂

La Fédération de Russie travaille sur les armes via de nouveaux principes physiques, pour assurer sa sécurité à l’avenir;

Les marques russes se développeront à un bon rythme, le marché n’est pas encore rempli et il y a encore où aller;

La Fédération de Russie est intéressée par les spécialistes étrangers, y compris les étudiants, il est nécessaire de penser à faciliter la procédure d’obtention de la citoyenneté pour ces derniers.

Poutine accepte de réfléchir à la création de centres patriotiques dans les universités, mais il est important qu’ils fonctionnent correctement;

La Fédération de Russie ne ralentira pas le rythme du développement de l’Extrême-Orient, c’est une région stratégique pour l’avenir du pays;

Il est impossible de donner des permis de construire dans les zones inondables;

Les autorités de la Fédération de Russie examineront l’idée d’utiliser des fonds de réserve spéciaux non seulement lors de l’apparition d’urgences, mais aussi pour les prévenir;

Les revenus des russes augmentent, mais restent plutôt modestes;

L’objectif général des autorités russes est de rendre la vie dans le pays meilleure;

Les pays occidentaux détruisent de leurs propres mains le système de relations commerciales et financières, qu’ils ont eux-mêmes créé.

La dynamique des investissements en extrême-Orient est trois fois supérieure à celle de l’ensemble de la Russie..

Poutine a chargé le gouvernement de prévoir dans la stratégie d’exploration de la Fédération de Russie une section sur l’extrême-Orient. En outre, le président a déclaré la nécessité d’une mise à niveau à grande échelle du réseau électrique en extrême-Orient, via un programme allant jusqu’en 2050.

Le sous-sol en extrême-Orient n’est étudié qu’a hauteur de 35%, il est donc possible d’augmenter les industries extractives, notamment les matières premières rares.

Il est nécessaire de relier les gazoducs “force de Sibérie” et “Sakhaline — Khabarovsk — Vladivostok” et de les inclure dans un système unifié.

D’ici 2030, la production de GNL dans la zone Arctique de la Russie devrait tripler, à 64 millions de tonnes par an.

Dans la Fédération de Russie, des autoroutes à grande vitesse seront construites à travers la Sibérie et l’extrême-Orient jusqu’à l’océan Pacifique.

Le gouvernement va préparer un plan de développement et de modernisation de l’aviation en extrême-Orient d’ici mars 2024.

Le trafic de passagers sur les vols intérieurs en extrême-Orient doit augmenter d’au moins 4 millions de personnes par an d’ici 2030.

En Extrême-Orient les prêts hypothécaires doivent être de 2% pour tous les travailleurs de l’industrie de la défense en extrême-Orient, quel que soit leur âge.

La date du 30 septembre sera la date officielle du jour de la réunification des 4 nouvelles régions avec la Fédération de Russie.

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Déclarations du président russe Vladimir Poutine lors d’une réunion opérationnelle du Conseil de sécurité ce 21 juillet 2023

🔻Points clés :

▪️ Les sponsors occidentaux de Kiev ne cachent pas leur déception face aux résultats de la soi-disant contre-offensive.

▪️L’Ukraine épuise sa ressource de mobilisation. Les stocks d’armes occidentales sont épuisés et les capacités technologiques sont limitées.

▪️ Le commandement de l’opération spéciale fait preuve de professionnalisme, soldats et officiers font courageusement leur devoir, et le matériel “invulnérable” occidental brûle sur le champ de bataille.

▪️ L’opinion publique en Ukraine change progressivement, et la population “revient progressivement à la raison”, les attitudes en Europe changent également.

▪️ Prolonger le conflit ukrainien est bénéfique pour les élites américaines.

▪️ L’indépendance de la Pologne après la Seconde Guerre mondiale a été largement restaurée grâce à la participation de l’URSS (…) Les territoires occidentaux de la Pologne d’aujourd’hui sont le cadeau de Staline aux Polonais.

▪️ La Russie voit que le régime de Kiev est prêt à utiliser tous les moyens pour “préserver sa nature corrompue”.

▪️ Les traîtres en Ukraine sont prêts à “ouvrir les portes” aux forces étrangères influentes en Occident et à revendre leur pays.

▪️ Les dirigeants polonais semblent chercher à former une coalition sous l’égide de l’OTAN pour intervenir dans le conflit en Ukraine et s’approprier une grande partie du territoire.

▪️ La Pologne veut également s’emparer d’une partie des terres en Biélorussie , déclencher une guerre des Polonais contre l’État de l’Union implique automatiquement une guerre contre la Russie.

▪️ La Pologne s’est emparée d’une partie de la Lituanie, a saisi ses terres historiques à la Russie et a participé à la division de la Tchécoslovaquie, profitant de la guerre civile.

▪️ La Russie ripostera avec tous les moyens disponibles en cas d’agression occidentale contre la Biélorussie.

▪️ Poutine a chargé le chef du service de renseignement extérieur, Narychkine, de surveiller les plans de la Pologne pour l’Ukraine.

Russie : mise à jour du concept de politique publique dans le domaine de l’aide aux pays en développement.

Le président russe Vladimir Poutine a mis à jour le concept de politique publique dans le domaine de la Promotion du développement international, qui concerne l’aide aux pays en développement.

Dans la nouvelle édition, l’un des principes de la politique de l’état de la Fédération de Russie s’appelle le refus d’imposer des conditions politiques pour aider d’autres États.
Il est noté en particulier que les États bénéficiaires ont le droit de choisir eux — mêmes un modèle de développement socio-économique en fonction de leurs particularités.

En outre, dans la nouvelle version ne contient plus le paragraphe qui parlait de l’orientation de l’aide pour renforcer l’égalité et la démocratisation du système des relations internationales.

Principales déclarations de Vladimir Poutine lors de la cérémonie de remise des lettres de créance par les ambassadeurs des pays étrangers:

◾️ La situation dans le monde est maintenant difficile, de nombreuses contradictions se sont accumulées;

◾️ La Russie est ouverte à un partenariat constructif avec tous les pays sans exception, ne va pas s’isoler;

◾️ La Fédération de Russie n’a pas d’intention biaisée ou hostile envers aucun pays;

◾️ La Fédération de Russie poursuivra activement une politique étrangère multilatérale équilibrée;

◾️ Poutine a noté la position particulière de la Fédération de Russie en tant qu’état-civilisation original;

◾️ Poutine espère que le Danemark soutiendra la proposition de la Fédération de Russie de créer une Commission pour clarifier les circonstances de l’urgence sur les “flux du Nord”;

◾️ Les contacts bilatéraux de la Fédération de Russie et de la Norvège sont maintenant minimisés, ce n’est pas dans l’intérêt des deux peuples;

◾️ Syrie – partenaire fiable et allié de la Fédération de Russie;

◾️ La Fédération de Russie préconise le développement global des relations avec la Macédoine du Nord;

◾️ La Fédération de Russie apprécie l’approche équilibrée du Mexique pour résoudre les problèmes internationaux;

◾️ La Russie continuera d’aider la Syrie à se relever après les tremblements de terre, ainsi que dans la normalisation de la situation en général;

◾️ La Fédération de Russie a l’intention d’approfondir sa coopération avec le Zimbabwe, y compris de développer la coopération industrielle;

◾️ La Russie continuera de respecter les engagements pris pour le développement intégré de l’Abkhazie;

◾️ Les relations entre la Russie et les États-Unis traversent une crise profonde;

◾️ L’utilisation des révolutions de couleur par Washington et le soutien au coup d’état de Kiev en 2014 ont conduit au conflit d’aujourd’hui en Ukraine;

◾️ La Fédération de Russie a toujours préconisé de construire des relations avec les États-Unis sur les principes de l’égalité et du respect;

◾️ Le soutien de Washington au coup d’Etat à Kiev en 2014 a entraîné une dégradation des relations entre la Fédération de Russie et les États-Unis;

◾️ La Fédération de Russie condamne catégoriquement toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures de l‘Irak;

◾️ Les relations entre l’UE et la Russie se sont fortement dégradées, l’UE a initié une confrontation géopolitique avec la Russie. La Fédération de Russie espère que les relations avec l’UE seront rétablies.

http://en.kremlin.ru/events/president/news/70868

Discours de Vladimir Poutine du 21 février 2023

Chers citoyens de Russie !

Avec l’allocution d’aujourd’hui, je prends la parole à un moment difficile – nous le savons tous très bien – un moment charnière pour notre pays, à une époque de changements cardinaux et irréversibles à travers le monde, les événements historiques les plus importants qui déterminent l’avenir de notre pays et nos citoyens, alors que chacun de nous a une énorme responsabilité.

Il y a un an, afin de protéger les personnes sur nos terres historiques, d’assurer la sécurité de notre pays, d’éliminer la menace posée par le régime néonazi qui a émergé en Ukraine après le coup d’État de 2014, il a été décidé de mener une Opération militaire.

Et étape par étape, avec soin et cohérence, nous résoudrons les tâches qui nous attendent.

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L’IA pénètre la Russie en profondeur

Le président russe Vladimir Poutine a chargé qu’au 1er septembre 2023 soient réalisés tous les ajustements nécessaires au sein des projets nationaux et des programmes gouvernementaux pour permettre l’introduction de technologies d’intelligence artificielle (IA) dans tous les secteurs de l’économie et de la sphère sociale.

Les instructions du chef de l’Etat sont données à l’issue de la conférence «Voyage dans le monde de l’intelligence artificielle».

En outre, des modifications aux programmes d’enseignement supérieur et aux programmes de perfectionnement vont voire le jour afin d’améliorer le niveau de compétence dans le domaine de l’IA des spécialistes des secteurs clés de l’économie et de la sphère sociale, ainsi que des spécialistes de l’administration publique et municipale.

Le 24 novembre 2022, lors de la conférence «Journey to The World of Artificial intelligence», Vladimir Poutine a souligné que les technologies de l’intelligence artificielle devraient être massivement introduites dans toutes les industries de Russie au cours de la décennie en cours. Selon lui, l’introduction massive de l’IA devrait recouvrir tous les secteurs de l’économie et de la sphère sociale, ainsi que le système de l’administration publique.

Vladimir Poutine sur le bilan de 2022

– La dynamique réelle de l’économie de la Fédération de Russie en 2022 est finalement meilleure que de nombreuses prévisions;

– Le déficit du budget fédéral de la Fédération de Russie était de 2,3% du PIB, il est parmi les meilleurs indicateurs du G20.

– Le PIB de la Russie, selon les données préliminaires, n’a diminué que de 2,5% en 2022.;

– La production de pétrole en 2022 a augmenté, malgré les sanctions, d’environ 2% à 535 millions de tonnes;

– La production de gaz en Russie a diminué en 2022 de 11,8%, mais les prix mondiaux ont augmenté, de sorte que les compagnies de gaz ont travaillé avec d’excellentss profits;

– L’inflation en Russie en 2022 était de 11,9%, moins que les prévisions des autorités.
Il est prévu de réduire l’inflation dans la Fédération de Russie au premier trimestre à 5%, au deuxième trimestre en dessous de 4%;

– Il est nécessaire de consolider la tendance à la croissance de l’économie de la Fédération de Russie, prévue pour la fin de l’année et de discuter des mesures concrètes pour résoudre les problèmes prioritaires du développement économique.

– Il est fondamental de stimuler l’emploi et la croissance des salaires réels. Les autorités doivent obtenir des résultats tangibles pour augmenter les salaires réels des citoyens cette année 2023.

– L’industrie de la défense russe a pris de l’ampleur au cours de la Dernière année et continue d’augmenter sa capacité.
Les entreprises de défense de la Fédération de Russie travaillent en rotations et shifts, certaines en 3/8.

– La situation dans l’industie du bois n’est pas facile, il est nécessaire de sauver les emplois dans cette industrie;

– Il faut abandonner l’exportation de bois brut et trrlavailler sur des produits à haute valeur ajoutée.

Vladimir Poutine et la complexité florissante

Lors de son discours de Valdai du 27 octobre 2022, Vladimir Poutine a de nouveau cité Constantin Leontiev, grand philosophe russe et Asiatiste qui croyait en la capacité fondamentale de l’Orient et de la Russie de donner un sens nouveau au monde. 

Pour lui l’Europe est en longue decadence car sous l’influence d’une révolution sociale universelle la menant à sa décomposition. L’Europe, depuis la Renaissance, ne donne plus naissance à des saints et des génies, mais à des ingénieurs, des députés et des professeurs de morale. Elle uniformise, dans son mode de développement et son conformisme. Mais elle est aussi confuse: ses habitants sont perdus et ne savent donner un sens à leur vie. Ils se montrent incapables de reconnaître un principe supérieur enthousiasmant. 

La Russie devait elle, sur base des valeurs que lui avait transmis Byzance, lutter contre les principes égalitaristes et simplificateurs de l’Europe. Ces valeurs étaient : l’autocratisme, le christianisme d’Orient, et un idéal de perfection morale.

Le rôle messianique de la Russie dépendait du développement d’une civilisation slavo-asiatique distincte de celle de l’Europe.

La condition première était de prendre Constantinople et de former avec les forces du monde gréco-slave et la Turquie une grande nation ayant la Russie à sa tête.

Selon lui, toute civilisation, après une époque de simplicité originelle, connaît son apogée dans une ère de complexité florissante, avant de s’étioler en une époque de simplification et de confusion.

La premiere citation de Vladimir Poutine du concept de complexité florissante date déjà d’un discours au club Valdai le 19 septembre 2013.

La Russie, comme l’a dit au sens figuré le philosophe Konstantin Leontiev, s’est toujours développée comme une “complexité florissante”, comme une civilisation d’État, maintenue par le peuple russe, la langue russe, la culture russe, l’Église orthodoxe russe et d’autres religions traditionnelles de Russie.
C’est du modèle de la civilisation étatique que découlent les traits de notre structure étatique. Elle a toujours cherché à prendre en compte avec souplesse les spécificités nationales, religieuses de certains territoires, assurant la diversité dans l’unité. Le christianisme, l’islam, le bouddhisme, le judaïsme et d’autres religions font partie intégrante de l’identité et du patrimoine historique de la Russie dans la vie réelle de ses citoyens.
La tâche principale de l’État, inscrite dans la Constitution, est de garantir l’égalité des droits aux représentants des religions traditionnelles et aux athées, le droit à la liberté de conscience pour tous les citoyens du pays.

La seconde citation date de nouveau de son discours au Club Valdai du 27 octobre 2022

Je suis convaincu que la dictature ne peut être combattue que par la liberté de développement des pays et des peuples, l’amour des gens et du créateur, la simplification primitive et interdits et la complexité florissante des cultures et des traditions.

Meilleurs morceaux du discours de Vladimir Poutine à Valdai (octobre 2022)

Hélas, les événements se déroulent toujours avec une dynamique négative et se sont transformés en une crise systémique à grande échelle non seulement dans les sphères militaro-politiques, mais aussi économiques et humanitaires.

Chaque jour, l’ordre occidental multiplie le chaos et devient de plus en plus intolérant, même envers les pays occidentaux eux-mêmes, qui tentent de démontrer leur indépendance.

Les propositions des mêmes députés hongrois pour consolider les valeurs chrétiennes ont été perçues comme un détournement.

Les États-Unis n’ont rien d’autre à offrir au monde que leur domination.

Personne ne peut dicter à notre peuple le type de société que nous devons construire.

L’humanité a désormais deux voies : soit continuer à accumuler un fardeau de problèmes qui nous écrasera tous inévitablement, soit trouver ensemble une solution, certes pas idéale, mais qui fonctionne.

Le libéralisme classique a complètement perverti – initialement il a promu la liberté totale de chacun, puis au 20ème siècle les libéraux ont commencé à déclarer qu’une société ouverte a des ennemis et que donc lar liberté peut être limitée voire annulée.

L’Occident a oublié les “principes sacrés” du libre-échange, de l’ouverture économique, de la concurrence égale et du droit à la propriété privée.

En général, ils n’ont peur de rien, ne sont pas timides à propos de quoi que ce soit. Ils ont tué par exemple un général iranien, Soleimani. Vous pouvez le considérer comme bon vous semble, mais il s’agit d’un fonctionnaire d’un autre État. Ils l’ont tué sur le territoire d’un pays tiers et disent : “Oui, c’est nous.
“De quoi s’agit-il, où vivons-nous ?

La vraie démocratie dans un monde multipolaire présuppose le droit de tout peuple, de toute société, de toute civilisation de choisir sa propre voie, son propre système socio-politique.

Personne ne pourra jamais dicter à notre peuple quel type de société et sur quels principes nous devons construire.

Le monde développera inévitablement des modèles plus efficaces et plus attractifs que les démocraties occidentales.

Les valeurs traditionnelles ne sont pas un ensemble fixe de postulats, elles sont uniques pour chaque peuple, elles ne doivent pas être imposées, mais respectées.

Des tendances inédites avec des dizaines de genres, bien qu’étranges, à mon avis, mais qu’il en soit ainsi. La Russie ne s’implique pas dans ces questions. Concernant les défilés gays et les modifications du genre, ils ne devraient pas essayer de les mettre en œuvre dans d’autres pays.

Contrairement à l’Occident, nous ne ne venons pas dans la cour de quelqu’un d’autre.

Les tentatives de l’Occident de conduire tout le monde sous un même modèle sont vouées à l’échec.

Il n’y a pas d’unité entre les pays occidentaux. L’Occident a par contre récemment pris un certain nombre d’actions visant à aggraver la situation dans le monde, notamment en fomentant un conflit en Ukraine.

Ce sont les sociétés traditionnelles de l’Est, de l’Amérique latine, de l’Afrique, de l’Eurasie qui forment la base de la civilisation mondiale.

La multipolarité est du reste la seule chance de restaurer la personnalité juridique de l’Europe.

La Russie ne deviendra pas une puissance hégémonique. La Russie est une civilisation indépendante et originale, qui ne s’est jamais considérée et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie – ce sont les mêmes formes de racisme que la russophobie et l’antisémitisme, ainsi que toutes les manifestations de xénophobie.

En utilisant le dollar comme arme, l’Occident a discrédité l’idée d’un système de monnaie de réserve.

La Russie considère que la formation de nouvelles plateformes financières internationales est inévitable, y compris aux fins de règlements internationaux. Ces plateformes doivent être situées en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Est-il possible de faire cela? Bien sûr que oui!”

La majorité devrait bénéficier du commerce mondial, “et non des sociétés super-riches individuelles.

Le développement technologique ne doit pas augmenter les inégalités mondiales, mais les réduire, c’est ainsi que la Fédération de Russie met en œuvre sa politique.

L’unité de l’humanité ne se bâtit pas sur le commandement, elle se bâtit sur l’opinion de tous.

L’effondrement de l’Union soviétique – a détruit l’équilibre des forces géopolitiques et nous sommes dans la décennie la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La Russie n’a pas été et ne pourra jamais être détruite et « rayée » de la carte géopolitique.

Il vaut la peine de penser à changer la structure du Conseil de sécurité de l’ONU afin qu’il reflète la diversité du monde.

Nous nous trouvons à un tournant historique, devant nous est probablement la décennie la plus dangereuse, la plus imprévisible et en même temps la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La principale contradiction de la nouvelle ère est que l’Occident ne peut plus gouverner seul le monde et que les peuples ne veulent pas qu’il les dirige. C’est une situation révolutionnaire, source de conflits.

La tâche principale est de résoudre de manière constructive cette contradiction et de construire une symphonie de la civilisation humaine.
Bien sûr, nous avons des coûts, et surtout, cela concerne les pertes liées à la conduite d’une opération militaire spéciale. Tout le monde y pense. Il y a des pertes économiques. Mais il y a d’énormes acquisitions. Ce qui se passe, en fin de compte, je tiens à le souligner, profite en fin de compte à la Russie et à son avenir.

Le slogan “nous n’abandonnons pas les nôtres” est ancré au plus profond de chaque Russe, la volonté de se battre pour son peuple conduit à la cohésion sociale.

Je suis convaincu que la dictature ne peut être combattue que par la liberté de développement des pays et des peuples et la complexité florissante des cultures et des traditions.

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Question : pourquoi l’opération spéciale a-t-elle commencé ?
Kiev a ouvertement déclaré qu’il ne respecterait pas les accords de Minsk. Il fallait faire quelque chose avec le Donbass : les gens vivent sous les bombardements depuis huit ans, ce qui continue à ce jour. Il fallait décider quelque chose : reconnaître leur l’indépendance mais nous savions qu’ils ne survivraient pas seuls donc nous avons donc dû les inclure dans l’État russe. Mais Kiev continue les bombardements ce qui signifie que nous avons dû mener cette opération. Eh bien, pourquoi attendre qu’ils commencent. C’est la logique inévitable des événements.

Question : avez-vous le sentiment qu’il y a dans la société que l’ennemi a été sous-estimé ? Non car nous savons vu ce qui se passe. Ils ont crée une zone fortifiée à grande profondeur dans le Donbass. Nous savions que ce processus se poursuivrait. Le plus loin, le pire, le plus dangereux pour nous, et nous subirions encores plus de pertes.

Les Russes et les Ukrainiens sont essentiellement un seul peuple, les différences sont dues au fait qu’une partie de la population se trouvait dans d’autres États différents.

Malheureusement l’Ukraine a pris forme comme un État artificiel (…) et franchement le seul garant réel et sérieux de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ne pouvait être que la Russie.

Question : quel est le plan de l’opération spéciale ?
Le plus important est d’aider le Donbass et l’ajout de territoires supplémentaires était une suite logique des événements, car les gens voulaient être réunis avec la Russie.

Demain, c’est 60 ans du point culminant de la crise des missiles de Cuba, lorsqu’ils ont décidé de battre en retraite. Pouvez-vous vous imaginer dans le rôle de Khrouchtchev ? Dans aucun cas. Je ne peux pas m’imaginer dans le rôle de Khrouchtchev. Dans aucun cas.

La Russie soutient l’idée de conclure un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, mais n’imposera rien à Erevan – Poutine.

Il y a un consensus presque complet en Russie. Il y a des pro-occidentaux, ils y vivent, leurs enfants y vivent, mais ils sont peu nombreux.

Le pic des difficultés liées à la vague de restrictions et de sanctions est passé, et l’économie russe s’est adaptée aux nouvelles réalités.

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