Presque tous les derniers combattants enterrés dans les sous sols de l’usine d’Azovstal de Marioupol (je parlais de quelques 2.000/ 2.500 au 01 mai dernier) se sont finalement rendus, contraints par la faim, les blessures ou peut être une tardive prise de conscience que le miracle n’arrivera pas.
Ni leurs messages au président Erdogan, ni les visites de leurs épouses au pape François, ni les appels au secours au fondateur de SpaceX Elon Musk, ni la communication magique faisant passer ces racailles en anges (voir ci dessous) n’ont pu changer la donne, la sérieuse déculotté militaire qu’ils ont pris en quelques semaines, les contraignant à s’enterrer puis se rendre, pour s’éviter de n’avoir recours au cannibalisme pour survivre.
Quelques vidéos de ce grand moment ou une armée régulière, l’armée russe, prouve au monde entier qu’elle traite de façon normale même des bataillons de racailles tels qu’Azov.
Des militants capturés d'”Azov” et des Forces armées ukrainiennes sont emmenés au centre de détention provisoire par le fonds d’Akhmat Kadyrov, les russes ont de l’humour mais c’est fort en symbole.
Les employés de la Croix-Rouge ont pu vérifier les conditions de détention des militants d’Azov qui se sont rendus d’Azovstal et sont à Yelenovka, en DNR. Lors de l’inspection, les représentants de l’organisation caritative n’ont constaté aucune violation, après avoir visité la cuisine et les toilettes de l’armée ukrainienne et le représentant des Forces armées ukrainiennes a confirmé la présence de conditions de détention acceptables, ont loué la qualité de la nourriture et assuré qu’ils étaient bien traités, sans aucune violence à leur encontre.
En Occident, cette reddition a été, dans la presse française, qualifiée de Victoire ….
les Azovites de Héros (exemple ci dessous) ….
Tandis que pour la presse américaine il s’agit d’une manœuvre tactique 🙂
Un son de cloche confirmé par le président ukrainien Zelensky pour lequel : “La mission d’évacuation d’Azovstal se poursuit. Elle est dirigée par nos officiers militaires et de renseignement.” ;0 Les Azovites doivent être contents d’apprendre que leur évacuation vers les centre de détention provisoire des républiques pro-russes d’Ukraine et vers la Russie a lieu sous la houlette des Forces armées Ukrainiennes ;0
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En ce soir du 19/05, quelques 1 800 combattantsennemis se seraient rendus,ils ne resteraient donc que quelques centaines de racailles dans Azovstal.
A Marioupol, dans le monde réel, nous assistons à une Colossale Victoire russe, quoi qu’en dise la propagande occidentale.
Les pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) vont ouvrir un Centre virtuel BRICS pour la recherche et le développement de vaccins permettant de répondre plus rapidement aux menaces biologiques et d’assurer la protection des pays participants.
Selon le ministre de la Santé de la Fédération de Russie Mikhail Murashko : “les pays BRICS rassemblent plus de 40 % de la population mondiale, et les premiers vaccins contre le COVID-19 ont été développés et testés précisément dans l’espace BRICS (…) Le travail du Centre conjoint des BRICS pour la recherche et le développement de vaccins nous permettra de répondre rapidement aux menaces biologiques, de coordonner les efforts pour contrôler les maladies infectieuses et d’assurer la protection de la population de nos pays“.
Les BRICS vont en outre mettre en place une politique coordonnée unifiée dans le développement et le lancement de préparations immunobiologiques ainsi qu’établir des lignes de protection anti-épidémique permettant le dépistage en amont des agents pathogènes, mais aussi améliorer les tactiques d’immunoprophylaxie.
En avril, environ 9 000 couples se sont marié à Moscou, ce qui est un record, de tels chiffres n’ayant été enregistrés depuis 1926 qu’en 2010 avec 9.700 mariages.
Le 30 avril, quelques 1 000 couples se sont mariés à Moscou, contre 650 le 29 avril et 600 le 22 avril.
En moyenne sur le mois d’avril entre 2016 et 2021, la moyenne des mariages ne dépassait pas 7.500.
31 ans après avoir eu raison du communisme, la Russie aura donc eu raison de McDonald’s comme pressenti sur ce blog le 14 mars dernier 🙂
La marque, qui avait annoncé geler ses activités sur le marché russe, vient d’annoncer dans un communiqué que : “La crise humanitaire provoquée par la guerre en Ukraine et l’accélération de l’incertitude dans l’environnement des affaires ont conduit McDonald’s à conclure que continuer à posséder une entreprise en Russie n’est plus viable et est incompatible avec les valeurs de McDonald’s“.
McDonald’s a annoncé l’arrêt de ses activités en Russie courant mars mais l’entreprise a continué à payer le loyer de ces 850 magasins en Russie (41.000 dans le monde) et les salaires des 62.000 employés.
Malgré cela, quelque 15% des restaurants du pays sont encore ouverts aujourd’hui.
La perte résultant de la sortie du marché russe pourrait atteindre de 1,2 milliard de dollars à 1,4 milliard de dollars pour McDonald’s.
La retraite de Russie de McDonald’s ne signifie cependant pas que les points de vente eux-mêmes fermeront.
Comme les autorités russes l’avaient annoncé dès le 14 mars, les magasins rouvriront et reprendront le travail sous une autre marque et ce plausiblement dès la mi-juin.
Ce nouveau réseau conservera les équipes, les menus et le maintien de la coopération avec les fournisseurs existants dont plus de 90 % d’entre eux sont des entreprises russes.
La Russie rejoint donc la petite centaine de pays qui vivent sans McDonald’s comme en Europe l’Islande ou le Monténégro et dans son étranger proche le Kirghizstan, le Tajikistan, l’Ouzbékistan,le Turkménistan ou l’Arménie.
Expatriés de longue date, de nombreux Français font fi de l’appel du Quai d’Orsay pour un rapatriement, et adaptent leur quotidien bousculé par les sanctions.
«On a déjà survécu à toutes les crises, 1998, 2004, 2009, puis 2014… On était habitués. Même si celle-ci, on ne l’attendait pas». Pour les Français expatriés en Russie, le premier temps a été la sidération.
Poutine a attaqué en Ukraine, il l’a fait ! Et maintenant ? Faut-il rester, partir ? Quelques jours plus tard, le Quai d’Orsay statuait pour eux : il était «fortement» conseillé aux expatriés «non essentiels» de quitter le pays. Sur ce, le lycée français fermait ses portes, renvoyait ses professeurs. Nombreux ont plié bagage. Tous ? Non. Un groupe d’«irréductibles» est resté, envers et contre tout. Irréductibles, c’est le nom qu’ils ont donné au groupe Télégram sur lequel ils se sont regroupés, qui rassemble désormais quelque 500 personnes. Les discussions vont bon train. Cela discute organisation, actualités, informations pratiques. Pour désamorcer la tension ambiante, l’humour est de mise. «Savez-vous quel est le dernier modèle iphone en Russie ?» demande l’un. «Celui dans votre poche», devine un autre. Ici, l’heure est à la résilience.
En «décalage»
Parmi eux, Antoine*, entrepreneur à Moscou, explique au Figaro. «Il y a les expatriés présents depuis trois, quatre ans, des fonctionnaires ou employés de grands groupes. Ce sont les personnes qui, rapidement déboussolées, vont généralement répondre aux injonctions du Quai. Et puis, il y a les anciens». Des entrepreneurs, détaille-t-il, détachés de PME françaises, indépendants. Des couples binationaux aussi. Qui ont désormais en Russie leurs racines. «Est-ce que nous sommes essentiels en Russie ? En tout cas, nous ne le sommes plus en France», tacle le Moscovite.
Cécile Rogue, en Russie depuis vingt-six ans, a trouvé «décalée, limite malhonnête» la déclaration du ministère des Affaires étrangères. «D’abord, qu’appelle-t-on par essentiel ? Ensuite, cela a instauré un sentiment de panique, qui n’a pas lieu d’être. Ou bien ils sont au courant de quelque chose qu’ils ne nous disent pas, ou il n’y a aucune raison de pousser les gens à rentrer», pointe-t-elle. De son côté, la Russe d’adoption n’a pas hésité. Toute sa vie est ici. «En France je n’ai plus rien, sauf mes parents. Mon mari, mon business, mes clients sont russes», explique Cécile, qui a créé sa société de tourisme haut de gamme pour faire découvrir l’Hexagone à la classe russe aisée. «Je ne me considère pas comme expatriée, mais comme immigrée. Beaucoup de Français sont dans mon cas. Pour l’instant, il n’y a aucune menace sécuritaire, on n’envisage pas de rentrer», élude–elle.
«Chaque matin, on se lève en consultant le cours du rouble»
En trois semaines à peine, leur pays d’adoption est devenu le plus sanctionné de la planète, devant la Syrie et la Corée du Nord. Face à cet isolement progressif, au fil des sites proscrits et des liaisons bancaires suspendues, les «irréductibles» se réorganisent. «Bonsoir, j’ai vu passer sur ce fil des noms de sites alternatifs à AirB&B et Booking.com pour les locations à Moscou. Quelqu’un les a ?». Continue aussi de circuler la pétition pour rouvrir le lycée français de Moscou, dont les cours se tiendront désormais à distance.
«On se réorganise», raconte au Figaro Alexandre Stefanesco, membre de la Chambre de commerce et d’Industrie France Russie, qui a fondé son agence franco-russe de conseils en ressources humaines à Moscou. «On se lève le matin en regardant les news, et en consultant le cours du rouble. On a tous fait nos réserves en produits essentiels». Pour l’entrepreneur, c’est 50 bouteilles de vin français stockées dans sa cave, confie-t-il en riant.
Tous s’attendent à une inflation forte pendant les mois à venir, à une chute du PIB et, pour la plupart, de leur chiffre d’affaires. Mais Alexandre Stefanesco se dit confiant en la «résilience» russe. «On envisage déjà des business parallèles. Il y a des gens qui meurent en Ukraine, on ne va pas se dire malheureux».
«On voit déjà l’inflation dans les commerces, mais c’est surtout les sanctions bancaires qui sont pénibles», estime de son côté André Chauclu, installé à Kaliningrad, petite enclave russe la plus occidentale du territoire. «La carte visa est inopérante, on ne peut plus retirer d’argent, ni payer dans les magasins». Même chose à Kazan, ville de 1,2 million d’habitants le long de la Volga. «Avant, on pouvait demander de l’argent à notre famille en France par exemple, il y avait toujours un coup de pouce en cas de crise. Maintenant, c’est fini.
Nous sommes tous au même régime que les Russes», explique Alexandra*, 31 ans. La jeune fille n’en est pas à sa première crise. En 2014 déjà, lors de la crise de Crimée, elle avait perdu son poste dans l’import-export de denrées européennes, fromage, fruits, vin. Pas de chance, après avoir patienté jusqu’à la fin de la crise sanitaire, elle est enfin parvenue à rejoindre son mari, russe, le mois dernier. Financièrement, les choses s’annoncent compliquées pour le couple qui complétait la très maigre retraite en roubles de la belle-mère à Moscou. «On ne peut plus lui faire de virement. Je n’ai pas encore trouvé de travail de mon côté, et je n’ai plus accès à mon compte en euros. Nous avons désormais un salaire pour trois». Hormis cela, la vie à Kazan n’a pas vraiment changé. «Malgré une présence policière renforcée au début, tout est revenu à la normale». Juste un petit détail, l’assemblage des couleurs bleues et jaunes qu’il vaut mieux éviter. «C’est tout bête, mais il faut faire attention en s’habillant !».
Le sentiment d’un deux poids, deux mesures
Quant aux réseaux sociaux, il y a la solution du VPN, qui, pour le moment, sauve la mise. Ou l’alternative des plateformes made in Russia, que certains estiment moins sexy, tels que VKontakte, le clone de Facebook. Côté professionnel, si Whatsapp n’est pas encore banni, on commence à migrer les groupes de travail vers Télégram, par prudence. Après Facebook, TikTok et Twitter, Instagram est désormais suspendu depuis lundi. En cause, la décision du groupe Meta (ex-Facebook) de faire «preuve d’indulgence pour des formes d’expression politique qui enfreindraient normalement leurs règles sur les discours violents, telles que « mort aux envahisseurs russes »». Sur Instagram, les utilisateurs peuvent ainsi appeler à la haine contre les soldats russes, contre Vladimir Poutine ou encore le président biélorusse Alexandre Loukachenko, comme l’a rapporté le Washington Post.
«Meta a déconné», confie l’un des expatriés au Figaro, disant tout haut ce que beaucoup expriment dans les espaces d’échanges entre expatriés. «Je ne veux pas défendre les Russes, mais si on avait fait la même chose quand Bush est allé en Irak», soupire une autre.
Dans la communauté expat’, le sentiment d’un deux poids, deux mesures est prégnant. «Décalée», «maladroite», sont les qualificatifs pour évoquer les discours politiques de l’Hexagone, Bruno Le Maire en tête.
Antoine a été désolé de voir des artistes russes renvoyés, la suspension de concerts, une véritable «chasse aux sorcières», dénonce-t-il. «Ici, nous sommes un peu à front renversé. Il n’y a pas de poutinisme à deux balles, on est chacun libres de nos opinions et de nos choix, mais seulement une relation d’amitié avec les Russes, hors du champ politique, que nous voulons préserver à tout prix».
De même, certains ont été agacés par l’hypothèse du magazine Marianne, avançant que la collection Morozov, à laquelle Vladimir Poutine est très attaché, allait servir de monnaie d’échange en cas de menace envers les ressortissants Français. «Une monnaie d’échange pour quoi, au juste ? On est au même régime que les Russes, pas plus, pas moins», s’impatiente Alexandra.
Qu’à cela ne tienne. Les «irréductibles» ne songent même pas à partir, peu importe si l’isolement dure des mois, des années.
«C’est darwinien : un petit groupe ni tout à fait français, ni tout à fait russe, qui va évoluer différemment», résume Antoine.
Le volume total des réserves internationales de la Russie au 01/05/2022 s’élevait à 593,052 milliards de dollars selon la Banque centrale de Russie.
Au 01/04/2022, le volume des réserves internationales s’élevait à 606,409 milliards de dollars.
Au 01/03/2022, le volume des réserves internationales s’élevait à 617,133 milliards de dollars.
Au 01/02/2022 soit avant le début de l’opération militaire russe en Ukraine, le volume des réserves internationales s’élevait à 630,207 milliards de dollars. Il faut noter que les sanctions russes ont eu pour conséquence le gel de quelques 300 milliards de dollars sur ces 604.4 milliards de dollars restants.
Selon certains experts occidentaux, l’Ukraine a déjà perdu la guerre en quelque sorte car le flanc sud est de la mer d’Azov a vu la perte d’autorité de Kiev sur :
80% des champs pétroliers et gaziers
Toutes les raffineries et grands parcs de stockage
Les champs à semer
Les mines de charbon
Quatre ports principaux
Une part importante du nucléaire
Une part importante de la production de charbon
Beaucoup de champs de pétrole et de gaz sur le plateau de la mer Noire
Les Usines métallurgiques à Marioupol et Krivoy Rog
Presque la totalité du complexe militaro-industriel national
Ci dessous la carte du front actuelle et des zones passées sous contrôle russe.
Melitopol est une ville de l’Oblast de Zaporijjia, en Ukraine. La ville est repassée sous giron russe au tout début de l’opération spéciale en Ukraine.
L ‘administration locale prévoit désormais de commencer à distribuer de nouvelles plaques d’immatriculation.
Au lieu du drapeau ukrainien, elles comprendrons les anciennes armoiries de Zaporizhzhia de 1811 tandis que l’inscription UA (Pour Ukraine) sera également remplacée par TVR, soit une référence directe au gouvernement de Tauride qui était une subdivision administrative de l’Empire russe créée en 1802 et supprimée en 1921.
Comme on peut le voir ci dessous, ll s’agissait du gouvernement le plus méridional de la Russie européenne dont la capitale était Simferopol, aujourd’hui en Crimée russe.
Le territoire de ce gouvernement de Tauride est aujourd’hui réparti entre : – L’Oblast de Kherson – L’Oblast de Zaporijia – La Crimée
Sur la carte actuelle d’Ukraine, les 3 Oblasts de ce gouvernement de Tauride sont en rose : – L’Oblast de Kherson – L’Oblast de Zaporijia – La Crimée
En mauve, les deux Républiques de Donetsk et Lugansk.
Hormis la Crimée déjà russe depuis 2014, ces 4 sujets (Kherson, Zaporojia, Donetsk, Lougansk) sont les sujets en cours de retour sous giron russe via l’opération spéciale.