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Vers la guerre dans le grand nord ?

Cela fait longtemps que je regarde attentivement les développements d’une région du globe à laquelle peu de gens pensent, car elle est inhabitée, il s’agit du grand nord, de l’arctique.  J’ai écrit en juillet 2008 un texte intitulé “bataille pour l’arctique” dans lequel je prédisais que cette zone serait le théâtre d’un conflit militaire entre la Russie et “l’ouest”.
Depuis quelques “mois” la température ne cesse de monter en arctique .. Les soldats de l’OTAN intensifient la préparation de leurs différentes composantes aux conditions de combat dans l’arctique et les exercices d’acclimatation et d’aguerrissement aux conditions arctiques se multiplient.  
En novembre 2009, le gouvernement Conservateur Canadien reprend une réthorique belliciste contre la Russie sur le dossier arctique affirmant que :” le Canada est prêt à défendre ses régions arctiques contre les nations qui ” dépasseraient les bornes  .. C’est pour cela que nous allons continuer à réagir de manière si forte quand d’autres nations comme la Russie s’engagent dans des exercices qui apparaissent mettre en jeu notre sécurité dans le Nord ” .. ” Nous allons , aussi , continuer à travailler avec nos alliès comme les Etats-Unis avec qui nous partageons des intêrets communs et nous allons répondre de manière appropriée lorsque d’autres nations * dépassent les bornes * quand il devient question de l’arctique Canadien “. 
Ce regain de réthorique belliciste survient aprés la tenue à Halifax , du 20 au 22 novembre, d’un raout sécuritaire Atlantiste organisé par l’ultraconservateur German Marshall Fund of The United States  et le gouvernement Canadien. Lors de cette conférence, les participants ont discuté  des dossiers chauds de l’actualité internationale, qu’il s’agisse de la situation politique en Afghanistan, au Pakistan, en Iran et au Proche-Orient, ou de piraterie maritime, de prolifération nucléaire, de la sécurité en Arctique et de l’avenir de l’OTAN. Parmi les participants  on a noté la présence du secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, et ses homologues allemand, belge, brésilien, colombien, hollandais et néo-zélandais, le directeur exécutif du Fonds monétaire international Arvind Virmani, le commandant en chef des forces de l’OTAN en Europe, l’amiral James Stavridis, le sénateur américain John McCain et le conseiller pour la défense à la présidence française, l’amiral Édouard Guillaud, lui qui s’oppose actuellement vivement à la vente des frégates MISTRAL par la France à la Russie. MISTRAL qui (comme le rappelle Ariel Cohen) pourraient très bien être déployés non sur la mer noire mais également ailleurs ou le gouvernement Russe le souhaiterait, à savoir sur la mer du nord.
A noter que sans doute pour cette raison, l’OTAN cherche à rassurer les pays Baltes inquiets (mais on se demande sincèrement de quoi) et va procéder à des exercices aériens avec les 3 républiques.
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COLD RESPONSE est un exercice OTAN sous le commandement de l’Armée Norvégienne et avec la participation de certains états de l’auto-proclammé ” Partenariat pour la paix ” et qui se focalise sur des opérations amphibies par condition de grand froid, l’interopérabilité des différentes forces expéditionnaires , les opérations terrestres spéciales et conventionnelles. Des manoeuvres avaient eu lien en 2009, il s’agissait de COLD RESPONSE 2009.  Durant le mois de décembre 2009 , des Marines du 2eme bataillon du 25 éme régiment de Marines ( réserve ) ont été déployés en Norvège pour les exercices COLD RESPONSE 2010 qui ont eu lien en ce début mars 2010. Cet exercice COLD RESPONSE 2010 sont annoncés comme étant d’une “ampleur inégalée”. Plus de 9000 soldats de 14 pays y ont participés, provoquant la colères des éleveurs de rênes de la région.Juste après ces manoeuvre, des exercices Dano-Canadiens ont eu lieu, sous le nom d‘exercices Syrius

Ces derniers exercices  ont provoqué l’irritation de la diplomatie Russe, le représentant de la Russie au sein du COR, Dmitry Rogozin a d’ailleurs à ce sujet posé la question de savoir ” qui l’OTAN se préparait à affronter dans le nord arctique : l’Iran, les Talibans ou Ben Laden ?”. Cette irritation est bien compréhensible, on peut se demander pour quelles raisons les troupes Américaines font leurs exercices militaires en Norvège et non en Alaska par exemple. Est ce du à ce rapport du CFR qui affirme l’impérieuse nécessité d’une présence militaire de l’OTAN en arctique ?  Ou plutôt de l’interet porté par l’OTAN aux routes maritimes nouvelles ? 

Ces manoeuvres militaires “devant” les frontières Russes de la péninsule de Kola (nord) sont à rajouter au déploiement du bouclier antimissile Américain en Pologne, Roumanie et peut être Bulgarie et enfin à la pression qui a été faite par l’OTAN pour intégrer l’Ukraine et la Georgie, ce dernier pays ayant été entraîné dans un conflit militaire contre la Russie. 


Du nord au sud, la Russie fait face à un arc de cercle dressé par l’OTAN, qui multiplie les provocations et augmente la militarisation à outrance des états frontaliers de la Russie. Comment après cela, après la guerre dans le Caucase de aout 2008 due à la militarisation de la Georgie par l’OTAN, s’étonner du contenu de la doctrine militaire Russe qui affirme que l’expansion militaire de l’OTAN à ses frontières représente une menace principale ?
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Pour les spécialistes en géopolitique de l’arctique Rick Rozoff et Daniel Besson, cette zone du monde est la zone clef des décennies à venir, et sera le théâtre d’opposition des puissances mondiales, Amérique, Canada, Norvège et Russie mais aussi  la Chine qui souhaite bénéficier des voies de navigation qui vont apparaitre en arctique. Une vision intéressante alors que l’UE a été débouté de sa demande d’avoir un statut d’observateur de l’arctique

Oleg Deripaska joue la carte de l’Europe Continentale

Oleg Deripaska, directeur de Rusal a été interviewé par le journal “les échos” après l’introduction de sa société aux bourses de Paris et Hong Kong. 

Oleg Deripaska, l’un des hommes les plus riches au monde, est un industriel chevronné. Il est à la tête d’un géant des mines et de la métallurgie, le groupe russe Rusal. Les actions de son entreprise font leur entrée aujourd’hui aux Bourses de Paris et Hong Kong. Oleg Deripaska explique aux « Echos » son parcours et sa vision.

Extraits :

– Sur le recentrage des activités de RUSAL vers l’Asie et l’extrême orient, notamment la Chine – 
“L’existence d’anciennes relations de bon voisinage entre les deux pays a certainement joué un rôle positif. Les Chinois à Hong Kong ont fait preuve d’un grand professionnalisme, d’une excellente connaissance des atouts de Rusal et se sont révélés d’excellents partenaires. Comment être absent d’un marché de telles dimensions ?”

Oui, en Russie, aujourd’hui, il est possible d’être un acteur économique sans faire de la politique. J’en suis l’exemple“.

– Sur le choix de la bourse de Paris plutôt que de Londres –
Je prends le pari de l’Europe continentale. Vous avez une grande industrie, des compétences avérées et reconnues. Au Royaume-Uni, l’industrie n’est pas en bonne forme malgré la qualité indéniable de ses travailleurs. Vous êtes mieux placés pour comprendre la problématique de Rusal” .

Villepin interrogé sur la Russie

Dominique de Villepin était l’invité de Marc Tronchot sur RTL ce 3 mars 2010. Il a été interviewé sur divers points dont la Russie et la visite du président Russe. L’interview est en lien la, je ne retranscris que les passages concernant la Russie : 


Je pense que c’est bien vu (la vente des Mistrals) dès lors que l’on apprécie l’importance du partenaire russe à sa juste mesure et je pense qu’il y a deux éléments dont il faut se souvenir. Le premier, c’est que la relation avec la Russie est incontournable. Pour l’Union européenne, le partenaire russe est un partenaire d’avenir. C’est vrai sur le plan politique, c’est vrai sur le plan économique, c’est vrai sur le plan géostratégique.”

Le deuxième élément dont il faut se souvenir et qui est important quand on voit les commentaires qui accompagnent cette visite, c’est que tout calcul qui viserait à jouer monsieur Medvedev contre Vladimir Poutine serait une erreur. La Russie est un pays qui est engagé à faire face à de grands défis et nous devons accompagner la Russie et l’ensemble de ses dirigeants”
Les Droits de l’Homme doivent être rappelés. Nous sommes et nous devons être exemplaires et insister sur cette question. Nous devons le faire avec l’ensemble des interlocuteurs russes mais je ne suis pas sûr que cela doive être une condition, sans quoi nous serions amenés à avoir peu de relations avec beaucoup de grands pays du monde, donc c’est un sujet qui doit être en permanence intégré dans nos relations avec ces pays, de façon volontaire mais de façon incitative sans pour autant que ce soit un élément de blocage dans ces relations“.
C’est un calcul important, mais il n’y a pas que l’Iran. Il y a aussi des grands sujets comme l’Afghanistan, le conflit israélo-palestinien. Nous avons besoin des Russes, de la voix de la Russie sur l’ensemble des grands conflits de la planète“.



Le Nouvel Obs et la visite de Medvedev

La presse Francaise n’a pas été avare de commentaires sur la visite de Dimitri Medvedev en France. André Gluksman l’oracle de la Russophobie en France n’a pas non plus été avare de commentaires, permettez moi de vous faire part de mes impressions après lecture de deux articles essentiels.
Nos amis du Kremlin (nouvels obs, semaine du 25 février 2010)
L’inattendue conversion prorusse de « Sarko l’Américain » date de la crise géorgienne – le grand fait d’armes du président français en politique étrangère. Nicolas Sarkozy est sûr d’avoir réussi, cet été-là, un tour de force : dompter l’ours russe. «En août 2008, nous sommes arrivés à retenir la Russie »,assure son conseiller diplomatique Jean-David Levitte. Depuis, le président de la République croit savoir comment traiter avec les hommes du Kremlin, particulièrement avec Dmitri Medvedev, le prétendu réformateur, avec lequel il pense avoir noué une grande complicité. Il dit même à son entourage que, fort de ce savoir-faire, il va « civiliser les Russes ».

Oui vous avez bien lu : Sarkozy souhaite “civiliser les Russes”.

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Le virage de Sarkozy (toujours le Nouvel Obs ..)


Sarkozy m’a écouté, mais il a fait le contraire.”

” Avec la chute du mur de Berlin, on a créé un nouveau paradigme : celui de la révolution de velours, de la révolution douce. On a là un mouvement révolutionnaire qui, certes, a eu des échecs, mais qui, sur la longueur, a changé la carte de l’Europe. A l’Est (Ukraine, Géorgie), mais aussi à l’Ouest (Portugal, Espagne). Et maintenant en Iran. C’est une mutation très forte qui fait passer d’un ancien à un nouveau régime. Cette mutation, je m’en réclame. Elle passe par des mouvements d’intellectuels et de dissidents”.


Oui vous avez bien lu : ainsi parle Glukman.

La fin de la crise en Russie ?

Je me permets de vous retranscrire une analyse intéressante de Jacques SAPIR sur la crise et la Russie, datant de janvier 2010 et intitulé : “un phénomène d’une durée limitée et aux causes diverses“.
Extraits :
La crise économique est en train de s’estomper en Russie. À l’exception du taux de croissance des investissements fixes, qui continue d’être déprimé, quoique en progrès relatif, les autres indicateurs témoignent de la sortie de la phase de dépression brutale que le pays a connue.

Medvedev en France, mars 2010

Dans le cadre de l’année croisée, le président de la fédération de Russie Dimitri Medvedev est en déplacement en France. Vous pouvez suivre l’évolution intégrale de sa visite via le dossier de Ria Novosti ici.


A cette occasion le  collectif France-Russie animé par le très dynamique André Chanclu à organisé une manifestation de intitulée : “bienvenue monsieur le président“. Vous pouvez trouver quelques photos sur la page Facebook du collectif, en voici quelques unes ci dessous :

La Grece quitte l’Europe et rejoint l’OTSC ..

 … C’est bien sur de la science fiction, mais c’est une idée intéressante imaginée par Le Kergoat sur Agoravox.  Le résumé :
 
2 avril 2012. Il est 20 heures. Flash spécial, la Grèce vient de quitter l’Union Européenne. Pendant une partie de la soirée, les analystes vont se succéder sur les écrans de télévision pour expliquer la décision d’Athènes.A Berlin, les Vingt-Six réunis en sommet extraordinaire viennent de publier une déclaration qui se veut rassurante. L’avenir de l’Union est assurée. Paraît-il…
Demain, le Figaro titrera : « L’Europe orpheline. La Grèce s’en va ».
En réalité, la décision était attendue depuis plusieurs semaines comme une fatalité après le départ de la Grèce, d’abord de l’OTAN puis de la zone euro. Dans quelques jours, la Grèce rejoindra l’OTSC, l’alliance militaire nouée entre Moscou et ses anciens satellites qui lui sont resté fidèles. La popularité du gouvernement d’Athènes atteint des sommets. A Thessalonique, l’homme de la rue se félicite que son pays ait abandonné une alliance avec la Turquie pour en rejoindre une englobant la Russie et l’Arménie.
La suite ? C’est ici

Vancouver c’est fini, résultats analyse et commentaires ..

Les jeux de Vancouver se sont terminés. Pour les Russes le résultat n’a pas été très brillant. Un résultat mitigé qui a fait couler beaucoup d’encre et de critiques sur les méthodes d’entrainements, à tel point que les officiels Russes ont appelé à se poser les “bonnes questions” et espèrent que les sportifs Russes se ressaisiront à Sotchi. Des jeux illustrables par cette image :
La presse Occidentale a encore fait preuve d’une mauvaise foi hors du commun puisque on a pu lire (en lien avec la “piètre” prestation de la Russie) que les 4 gagnants en nombre de médailles étaient des “libres démocraties de marché”. Je tiens très sincèrement à apporter mon commentaire et une analyse un peu plus poussée. Observons ensemble le classement et faisons les conclusions qui s’imposent :
– L’Ukraine n’a pas gagné une médaille pendant que la Biélorussie a remporté une d’or, une d’argent et une de bronze .. Notre journaliste affirmerait t’il ce que je dis depuis plusieurs mois à savoir que la Biélorussie serait plus démocratique que l’Ukraine ?
– Le Luxembourg n’a pas gagné une médaille, mais la Chine 11.
– La Géorgie n’a pas gagné de médailles et perdu tragiquement un athlète
etc etc etc
Point Goodwin pour l’article le plus stupide de l’année.
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Pour ma part je retiens deux choses de ces jeux :
Le message de la la biathlète russe Olga Zaitzseva et de sa collègue : faites des enfants !  « Mon enfant est mon plus grand bonheur et ma plus belle petite médaille d’or. Je recommande aux Françaises et aux Allemandes de faire comme moi, n’ayez pas peur, allez-y, faites des enfants – et vous serez encore meilleures en sport ! ». Sa coéquipière Anna Boulygina ne dit pas autre chose : « Je pense que les enfants sont ce que les femmes sont destinées à faire, donc oui, je pense qu’être une maman m’aide (dans mon sport). » 

Enfin l’extraordinaire médaille d’argent de la Snowboardeuse Iekaterina Ilyukhina. La Russie brille dans le snowboard ça me fait rudement plaisir. 

Marek Halter et l’annéee croisée

Marek Halter (président des collèges universitaires de France en Russie) s’est récemment fendu sur Ria Novosti d’une déclaration Gaullienne, fort bienvenue pour cette année croisée. Je la retranscris ci dessous :

Ce n’est pas suffisant de déclarer une Année croisée pour que les choses deviennent claires entre deux pays, entre deux histoires parallèles. C’est important qu’on voie l’art français en Russie et l’art russe en France, cela dit, on aurait pu organiser tout cela en dehors de l’Année croisée.

Il y a, je crois, un problème en France par rapport à la Russie : c’est ce que les Russes appellent l’image de la Russie en France. Dans une entreprise aussi importante que cette Année croisée, qui a demandé tant d’efforts, sur le plan culturel, politique, financier, moi, qui aime beaucoup la Russie car elle m’a sauvé la vie pendant la Guerre, j’aurais aimé que l’on sente de l’enthousiasme des gens. 

L’enthousiasme populaire, dans la presse, dans les médias. Un intérêt particulier, différent de celui que la Russie suscite en France normalement. C’est un  grand pays, un immense pays, qui joue un rôle important par rapport à l’Iran, à la Chine, etc. Je n’ai pas senti cette fébrilité que j’aurais aimé sentir. En France, et peut-être même pas en Russie. 

Le problème, c’est que les Russes en veulent à la France parce que, aujourd’hui, il y a parmi les Russes 50 millions de personnes qui lisent les nouvelles grâce à l’ordinateur, et ils savent très bien comment la presse et les médias français voient la Russie. Et ils s’énervent. 
Je ne sais combien de fois j’ai croisé des dirigeants russes et, à chaque fois, ils me disent : oui, en France, on parle comme ça et comme ça de nous. Et je sais aussi qu’ici – j’habite dans le Marais, un vieux quartier de Paris – un certain nombre de dirigeants politiques français, qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité, qui me croisent quand je prends mon petit-déjeuner, me disent : “tes amis russes”, “ton ami Poutine”. 

Il y a une sorte d’incompréhension réciproque et j’aurais aimé que cette année puisse réparer cela. Ce n’est pas sûr. Ce n’est pas suffisant d’envoyer un ballet. Nous admirons le ballet russe depuis Diaghilev. Ca ne sera pas une nouveauté. Nous admirons en France le cinéma russe depuis Poudovkine. Il y a Eisenstein, dont Français Truffaut disait “Sa Majesté Eisenstein”. Ce n’est donc pas une nouveauté. Et quand nous, on envoie notre Comédie Française, les gens vont l’applaudir debout. Ca ne sera pas une nouveauté non plus. 

Ce que j’aurais aimé, c’est qu’il y ait un autre regard en France sur la Russie d’aujourd’hui. Et c’est vrai que sur le plan politique il y a un changement. Encore que Nicolas Sarkozy – je me souviens, quand il était ministre de l’Intérieur, je l’ai invité à l’Université française de Moscou – parlait déjà de l’association entre la Russie et l’Europe. Donc, ce n’est pas nouveau. 

Je pense, je continue à penser, et je l’ai toujours écrit, que la Russie fait partie de l’Europe. Il ne fallait pas attendre le général de Gaulle pour dire que l’Europe, c’est de l’Atlantique à l’Oural. 

Et il n’y aura pas d’Europe en tant que puissance politique et économique dans le monde face à ces nouveaux géants que sont l’Inde, la Chine, le Brésil, l’Amérique, sans la Russie. 

L’Europe n’existera pas. Elle existera sur le plan culturel, comme elle a toujours existé, mais pas sur le plan politique. Donc, l’Europe a besoin de la Russie, et la Russie a besoin de l’Europe. Et ça, pour l’instant, ce n’est pas encore apparu aux yeux de la plupart des Français.


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A noter l’ITV vidéo de Ria Novosti 
http://rian.ru/press_video/20100225/210861401.html