Category Archives: 2010
L’année croisée, l’occasion de faire tomber les préjugés ?
Marie Jégo dans le gaz ?
les conducteurs moscovites, comme ceux des autres mégapoles, sont toujours impatients. Il n’est pas rare de les voir conduire tout en parlant au téléphone portable en même temps qu’ils fument et boivent un café.
Le Moscovite conduit et en même temps il fume, parle au téléphone et boit un café … Marie Jégo nous prend t’elle pour des idiots ?
Merci à Arthur
La liberté d’Internet et la Russie
Il est habituel d’hurler à a totale censure en Russie. Je me permets de vous livrer ce “lien” de Marie-Mendras publié dans “la tribune” ce 16/03/2010.
Le racisme en Russie (II)
La Russie c’est l’Eurasie ! Poutine en Khakassie !
Une analyse dissonance de la décennie post Soviétique
Ces états que l’on nous présentait comme des modèles de stabilité et de démocratie (sauf pour les 30% de citoyens Russophones) ont en effet attirés les investissements financiers étrangers et finalisés et réussis leur intégration dans l’UE. Et puis dès le début de la crise, les investisseurs ont pris peur et les crédits ont été retirés du pays. Dès lors le château de cartes d’est effondré. Les états Baltes ont été de loin les états les plus touchés en Europe par la crise économique. Leur totale fragilité et l’illusoire solidité économique est alors apparue au grand jour. Aujourd’hui les pronostics les plus optimistes envisagent un retour à la situation de 2007 au mieux 2014 (!). D’ici la il est plausible que les états subissent une grosse émigration de population, tout comme l’Ukraine, vers l’ouest mais aussi vers la Russie ce qui à terme renforcerait le poids politique / économique de la Russie dans ces différents pays.
La Russie et l’espace Eurasiatique, analyse de STRAFOR
- D’abord la catégorie de pays dans lesquels la Russie doit totalement reconsolider son influence : Biélorussie, Kazakhstan, Ukraine et Georgie. Ces pays protègent la Russie de l’Europe de l’ouest et de l’Asie et donnent à Moscou un accès aux mers Noire et Caspienne. Elles sont aussi le point essentiel intégré autour du Heartland industriel et agricole Russe. Sans ces quatre pays, la Russie est en effet relativement impotente. Jusqu’ici, la Russie a reconsolidée son influence dans 3 des quatre pays, et la Georgie est dans une situation particulière avec une partie de son territoire occupée. En 2010 il est plausible que la Russie cherche avant tout à renforcer ses liens avec ces pays.
- Il y a ensuite 6 pays dans lesquels Moscou souhaiterait reconsolider son influence si elle a l’opportunité de le faire avant que Washington ne se re-focalise sur l’Eurasie. Ce sont les 3 états Baltes, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan et l’Uzbékistan. Ces pays ne sont pas nécessaires à la Russie pour qu’elle reste une puissance forte, mais s’ils basculaient dans l’orbite Occidentale, cela placerait l’Occident à une trop forte proximité de la Russie. C’est le cas par exemple de l’Estonie dont la capitale est proche de la frontière Russe et de la seconde ville du pays : Saint pétersbourg.
Il est plausible que Moscou agisse vers ces pays mais uniquement si elle a au préalable assuré son influence dans les 4 premiers états cités au paragraphe précédent.
- Le 3ième groupe n’est pas du tout essentiel pour le Kremlin, ni politiquement, ni géographiquement, ni économiquement, mais le pouvoir Russe sent qu’il pourrait développer son influence dans ces pays de par leur grande faiblesse naturelle. Il s’agit de la Moldavie, du Kyrghistan, du Tadjikistan et de l’Arménie. Certains de ces états sont déjà plu ou moins sous l’influence de Moscou mais leurs faiblesses et leur instabilité naturelle peut les rendre plus créateurs de troubles qu’autre chose, c’est pourquoi le pouvoir Russe préfère “avoir un oeil dessus”.
- Enfin le dernier groupe consiste dans des états qui n’appartiennent pas à l’ancien bloc Soviétique mais sur lesquels Moscou pense pouvoir influer. Il s’agit de l’Allemagne, de la Turquie, de la France et de la Pologne. Ces pays sont tous des puissance régionales (ou sont en passe d’accroitre leur puissance régionale) et pourrait donc si ils étaient en conflit avec Moscou lui mettre de sérieux bâtons dans les roues. Le Kremlin sent donc une nécessité impérieuse de ne pas être en contentieux avec ces pays et de faire passer le message de sa nécessaire influence prééminente dans l’ancien espace Soviétique. En outre ces états sont tous des membres de l’OTAN et ont des relations “complexes et particulières” avec les Etats-Unis. Le grand jeu pour Moscou sera de s’assurer que ces états ne deviennent pas des “adversaires”, voir des “ennemis”.
Mikhalkov, la France et la Russie