Comme on peut le voir ci-dessus la surmortalité est surtout élevée (par rapport aux années pré-Covid) se situe
– Dans le Caucase (Ingouchie, Tchétchénie, Daguestan)
– Puis suivent par exemple Moscou, Saint-Pétersbourg, les régions d’Orenbourg, Khanty-Mansiysk, Lipetsk, Saratov, Tatarstan, la région de Volgograd, la Mordovie, le Bachkortostan, la région de Samara, la Iamalie, la région de Riazan, la Iakoutie, la région de Penza.
En règle générale une tendance peut être observée – plus les chiffres officiels du nombre de cas donnés par la région sont bas, plus la surmortalité est élevée par la suite.
Le Tatarstan, la Tchétchénie, le Bachkortostan (exemple sur lequel j’avais écrit) ont menti le plus, et Moscou, Saint-Pétersbourg ont menti le moins.
Ci dessous la courbe de la natalité en rose et la mortalité en bleu marine de 1957 à 2021.
En 2020, l’augmentation de la surmortalité a commencé dans les classes d’âge de 40 ans et plus, et les femmes âgées de 60 à 75 ans ont été les plus touchées en termes de pourcentage.
En 2021, ce sont les femmes âgées de 58 à 76 ans qui ont le plus souffert en termes de hausse en pourcentage mais en général, une augmentation de la mortalité s’est produite à presque tous les âges, même chez les femmes de 10 à 38 ans, ou la la mortalité a augmenté de 15% par rapport à 2019.
Chez les hommes, le taux de mortalité a lui un peu diminué en 2021. La particularité de la Russie au contraire des pays occidentaux est que les femmes ont beaucoup plus souffert que les hommes du Covid.