Moscou se dote d’une application de monitoring de l’insécurité

L’insécurité est devenu une forme d’obsession saine (objectif insécurité zéro) des autorités russes et notamment moscovites.

La mairie de Moscou dépensera 158 millions de roubles soit 1,8 millions d’euros avec une entreprise de Perm pour développer une application qui va monitorer l’insécurité de la capitale en temps réel.

L’application disposera d’une carte de Moscou, qui affichera les incidents, et il sera possible de suivre la chronologie des incidents et de trouver des informations à son sujet ou encore de classer les incidents en fonction de divers paramètres.

L’application publiera aussi des rapports statistiques sur le niveau de sécurité publique dans la ville, par zone.

Les autorités municipales et les agents de sécurité y auront accès et il est également prévu de collecter des informations sur les requêtes des Moscovites dans les moteurs de recherche de l’application via Yandex Wordstat et Google Trends.

Ce type de surveillance, par mots-clés, est déjà utilisé pour suivre les “cas de coronavirus” en Russie.

L’application devrait aussi permettre:

  • La formation d’un registre des incidents sous forme de fiches courtes avec des statistiques et la possibilité
  • L’affichage sur la carte interactive des caméras de surveillance de la ville et la possibilité de visualiser leur flux vidéo.
  • La génération de rapports quotidiens.

Ce dispositif sera un update important et une modernisation du système de surveillance de la situation criminelle créé dans la capitale en 2016 et qui effectue des analyses et des prévisions dans le domaine de la sécurité, collecte des informations à partir des caméras de vidéosurveillance et reflète déjà des informations sur toutes sortes d’incidents (accidents, crimes, incendies, inondations et autres).

Cette nouvelle application permettra de rendre ouvertes et accessibles au public les données du système de surveillance de la situation criminelle des autorités et notamment des caméras de surveillance de la ville, ainsi que le croisement des données avec le registre MOS.RU.

Sources 1,2, 3, 4

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