Category Archives: Ria Novosti
Interview Thierry MARIANI, candidat UMP aux legislatives de l’etranger
Interview Marc VILLARD, candidat PS aux legislatives de l’etranger
La carte turque et le Caucase russe
Medias mensonges? L’affaire Litvinenko
Manipulation des images et guerre médiatique
Analyse d’un lendemain d’élection
Une petite polémique enfle quand à la présence de nombreux drapeaux étrangers sur la place de la Bastille pour saluer la victoire du nouveau président. Est-ce à mettre en lien avec sa promesse d’octroyer le droit de vote aux étrangers pour les élections locales?
Signe que le peuple russe en est conscient, seule une petite centaine de manifestants a manifesté devant le Kremlin, à l’occasion de l’investiture. La veille, une manifestation d’opposants qui devait regrouper un million de personnes, n’a au final regroupé que quelques milliers de participants, bien loin des grands rassemblements de l’hiver dernier. Alors que la manifestation s’est déroulée très pacifiquement (voir mes photos prises sur place), quelques centaines d’anarchistes et de radicaux d’extrême gauche sont venus cagoulés pour en découdre avec la police, achevant sans doute totalement de discréditer ce mouvement d’opposition né dans les neiges de l’hiver 2011.
Un regard eurasien sur le Moscou du futur
Trois extraits d’une interview qu’il a donnée en 2009 permettent de comprendre pour quoi Alexey Guitovt est contesté dans une partie du monde artistique, en Russie ou ailleurs. A travers son art, il veut faire passer à la fois un rêve pour le futur, un message politique, son amour pour Moscou, la grande Russie et les grands espaces de la steppe eurasiatique. “Mon but est effectivement d’élaborer ce que j’appelle le grand style eurasien unificateur. J’aspire à parler au nom de tous les peuples de notre pays, y compris des anciennes républiques soviétiques. La Fédération de Russie est aujourd’hui un pays presque mono-ethnique. Les Russes n’ont jamais vécu dans ce type d’état, et cela leur est totalement étranger. D’ailleurs, les statistiques le disent : 82 % des citoyens de l’ancienne Union soviétique sont pour la réunification”.
“Mon style s’appuie sur l’esthétique soviétique, qui elle-même est l’héritière du grand style de l’Empire russe et plus loin encore des merveilles de l’art byzantin. Je m’appuie donc sur des fondements gigantesques. Bien que je fasse appel à la tradition, mon art, face à ce qui se fait dans le domaine aujourd’hui, est paradoxalement à la pointe de l’avant-garde. Ce prix le démontre. Il prouve que je représente mieux que les autres l’état d’esprit de la Russie d’aujourd’hui”.
“Si l’on en juge d’après les scandales qui ont lieu périodiquement dans le monde de l’art, on comprend que la vision du monde triviale et vulgaire véhiculée par l’art contemporain s’oppose radicalement à celle de la majorité du peuple russe. Par ailleurs, mon art fait l’éloge du travail et de l’effort, contrairement à l’art contemporain où règne l’absence de limites et la facilité”.
Alexey Guintovt est bien plus connu en Russie qu’en France, même s’il a déjà exposé à Paris il y a quelques années, notamment à la salle d`expositions la Chapelle Saint-Louis ou encore à la Galerie de la Cité Internationale des Arts, en 1996, 1998 et 2002. En France à cette époque, le public parisien attendait peut être des images de la Russie des années 1990, un pays en plein effondrement, une puissance du nord livrée à des mafias rouges et brunes. Rien de surprenant à ce que l’oeuvre de Guintovt ait été qualifiée à Paris de néo-fasciste, néo-communiste ou encore de fiction eurasiatique par le politiquement correct artistique régnant. Pour autant, là encore, l’auteur ignore le politiquement correct, on sent bien que c’est à prendre ou à laisser, et il défend l’aspect totalitaire de son oeuvre en affirmant que “la démocratie est un mode de gouvernement
totalement étranger à la Russie. Les régimes de type totalitaire correspondent mieux à la nature de notre peuple”.
L’exposition “Le Moscou du futur” a offert un voyage dans ce rêve futuriste qui mêle la culture, la politique et la métaphysique. La ville est représentée comme un gigantesque centre métapolitique survolé par vaisseaux spatiaux en forme d’étoiles rouges, il y a partout d’immenses tours en forme de yourtes mais aussi des aigles et des chameaux, représentants de la grande steppe. Les toiles sont peintes sur des feutres de yourtes, comme pour traduite un attachement aux traditions de la steppe, et le rouge et l’or, couleurs qui symbolisent la puissance de l’empire se retrouvent partout. Ces peintures ne sont qu’une partie de l’oeuvre d’Alexey Guintovt, et la moitié de l’exposition était consacrée à des animations sonorisées de ces visions du “Moscou du futur”. Deux exemples de ces extraordinaires vidéos sont consultables ici et la.
Comme l’auteur l’a expliqué, ce Moscou est une utopie, un appel mais aussi un rêve. Il s’agit pour lui de créer des formes idéales, les formes radieuses du futur. C’est la représentation idéalisée d’un empire eurasiatique de la fin des temps, dont le Kremlin serait le cœur sacré, et qui combinerait les traditions religieuses du monde, l’orthodoxie, l’islam et le Bouddhisme. En écoutant ces explications, en regardant ces images du futur, j’ai pensé à l’œuvre du regretté Jean Parvulesco sur “l’empire eurasiatique de la fin“.
Oulianovsk, et ensuite ?
attaques ont été perpétrées une fois de plus par les Talibans, cette
appellation contrôlée utilisée pour définir les combattants Afghans plus
ou moins liés à la nébuleuse Islamiste d’Al-Qaïda. Les Talibans ont
affirmé que le quartier général des forces de l’OTAN de même que les
ambassades de Grande-Bretagne et d’Allemagne étaient des cibles
prioritaires. La Russie a également été concernée puisque l’ambassade
russe a été visée par des tirs de grenades. Cet incident survient alors
que la Russie est en discussion avancée avec l’Alliance atlantique pour
autoriser la création d’une base logistique de l’ISAF sur le territoire
russe.
Tout d’abord l’Alliance atlantique se trouve dans une relation très instable avec le Pakistan,
mais aussi avec l’Ouzbékistan, qui refusent sur leurs territoires le
transfert de matériel vers l’Afghanistan. On se souvient que la Turquie
lors du début de la guerre en Irak, s’était également révélée être un
allié peu fiable pour l’OTAN, en refusant au dernier moment le passage
de véhicules de l’armée américaine sur le territoire turc. Cette
situation catastrophique fait que l’Alliance atlantique a déposé une
demande pour disposer d’une base de transit en Russie afin de pouvoir
continuer à assurer le ravitaillement de ses troupes en Afghanistan. Le
centre de transit serait localisé à
Oulianovsk, une ville russe située sur la Volga, à 893 km au sud-est de
Moscou. Il s’agirait de dépôts provisoires pour le stockage
l’expédition et la réception de frets non militaires transportés par des
avions civils, pour le compte de la Force internationale d’assistance
et de sécurité (ISAF) en Afghanistan.
Les commentateurs
étrangers qui sont en général prompts à dénoncer l’américanophobie
supposée du premier ministre russe actuel, par exemple lorsque comme
dans son dernier discours devant l’assemblée il a qualifié l’Alliance
atlantique de “vestige de la guerre froide”, n’ont que peu analysé ou
commenté cette nouvelle autorisation russe alors que pourtant la Russie
permet depuis 2009 le transport à travers son territoire de fret destiné
à l’ISAF d’Afghanistan, à condition que ce ne soit pas des armes. Sur
le plan intérieur, cette nouvelle facilité accordée à l’OTAN a provoqué
une réaction de colère du
principal parti d’opposition russe, le parti communiste. Les
communistes russes craignent en effet que cette base ne serve de plaque
tournante au trafic de drogue en provenance d’Asie centrale et présente
également un danger de livraison clandestine d’armes à des groupes
séparatistes. Tout un symbole, sachant qu’Oulianovsk est également le
lieu de naissance de Vladimir Lénine.
Pourtant ces craintes de
conspirations soulevées par le parti communiste ne semblent que peu
fondées à ce jour. Le contrat entre la Russie et l’OTAN n’autorise que
le transport de matériel civil, et tout matériel devra être acheminé
fermé et sous scellés. Сomme l’a rappelé avec beaucoup d’humour le
vice ministre russe en charge de la défense: “Le fait que le papier
toilette des soldats américains transite par la Russie ne constitue par
une trahison de nos intérêts nationaux”. De plus, le centre sera soumis à
la loi russe et à la législation douanière russe, alors que s’il
s’agissait d’une base militaire américaine, cela ne serait pas le cas.
Enfin, les négociations sont menées avec le ministère des transports (et
non avec le ministère de la défense).
Les transports seront effectués par des compagnies aériennes russes, probablement les compagnies Волга-Днепр и Полет mais aussi par les chemins de fer russes.
On peut imaginer que la première conséquence de l’installation de ce
centre logistique sera donc la création de nombreux emplois puisque
selon des estimations basses, cette immense réorganisation logistique de
l’ISAF en Eurasie concernera 72.000 véhicules et 125.000 containers. Le
prix de transport d’un container devrait être de 5 à 6.000 dollars et
lors du retrait de l’ISAF théoriquement prévu pour 2014, la quantité de
containers devrait très fortement augmenter. C’est pour cette raison
sans doute que le contrat ne devrait être signé que jusqu’en 2014, date à
laquelle le retrait de l’ISAF d’Afghanistan devrait être effectif.
Une
décision similaire vient également d’être prise par le président
Kirghize qui a indiqué à maintes reprises qu’après l’été 2014, il ne devrait plus
y avoir de contingent militaire de l’Alliance atlantique à l’aéroport
de Manas, mais uniquement des civils. Le pays s’est en revanche dit prêt
à continuer à participer à l’expédition de fret civil
en Afghanistan après 2014. Ces deux décisions coordonnées russes et
kirghize arrivent à un moment crucial, au moment ou le bail de la base
russe de Kant au Kyrgyzstan devrait être prolongé. Il faut rappeler
que l’aéroport de Kant fait aussi office de base pour l’OSTC, une
organisation de sécurité et de coopération à vocation politico-militaire
qui regroupe à ce jour l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le
Kirghizstan, l’Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan. Pour l’OSTC,
la sécurité de cette région va devenir un point essentiel, surtout
après le départ de l’ISAF d’Afghanistan. Pour le secrétaire national de
l’OSTC Nikolaï Bordiouja: “Le retrait envisagé de la Force
internationale d’assistance à la sécurité ne tardera pas à aggraver la
situation. Les structures radicales et nationalistes intensifieront
leurs activités visant à encourager les tendances contestataires et à
accentuer les contradictions inter ethniques et inter confessionnelles
dans les pays membres de l’OTSC”.
Pour l’analyste Andrei Tsiganok:
“Laisser les américains utiliser Oulianovsk devrait permettre à la
Russie de discuter plus fermement sur d’autres sujets, comme le point
essentiel du bouclier anti-missiles”. En outre “cela fait 10 ans qu’ils
(les américains) protègent indirectement la Russie des Talibans”. On
peut en effet se poser la question de savoir ce qui se passera lorsque
l’Afghanistan dans moins de 18 mois sera livré à lui-même. Sur quels
fronts iront combattre les milliers de Moudjahidines aguerris par 10 ans
d’affrontements, lorsque plus un soldat étranger ne sera présent sur le
sol Afghan? En décembre 2011, les membres de l’OTSC ont adopté un plan
d’action appelé à contrer les menaces nouvelles, en prévoyant la
création de ceintures de sécurité autour de l’Afghanistan. Comme l’a
parfaitement résumé Innokenti Adiassov:
“Il serait absurde de continuer à voir l’Otan à travers le prisme
idéologique soviétique. Mais il serait naïf de s’imaginer l’Alliance
comme un club inoffensif qui remplit des fonctions exclusivement
pacifiques. Il est évident que la coopération entre la Russie et l’Otan
n’est possible que dans la mesure où elle ne contredit pas les intérêts
nationaux russes, y compris les intérêts de la Russie dans l’espace
postsoviétique”.
Si la Russie peut donc finalement en arriver à
souhaiter provisoirement le maintien de la présence américaine en
Afghanistan, ce pays n’est pour autant qu’une pièce du grand jeu qui se
déroule en Eurasie, un grand jeu qui inclut d’autres pièces essentielles
parmi lesquelles: l’Iran ou encore le bouclier anti-missiles.
Tripoli-Damas…Paris?
En substance le texte soulevait la question des motivations de
l’offensive occidentale en Libye mais aussi de ses conséquences
potentielles, tant pour le pays que pour la stabilité dans la région.
L’article citait le spécialiste en géopolitique Evgueny Satanovski qui
conseillait à la Russie de ne surtout pas s’ingérer dans les affaires
intérieures de la Lybie, mais plutôt de consacrer tant ses ressources
que son énergie au développement de la Russie. Il semblerait que
celui-ci ait été entendu par le président Medvedev, qui ouvrit sans
doute involontairement la porte à l’intervention militaire occidentale
en Libye. On sait ce qu’il advint, après 7 mois de bombardements, le
régime de Mouammar Kadhafi détruit et ce dernier assassiné, après avoir
été capturé par le Conseil National Libyen, la structure de coalition de
ses opposants. Un an plus tard, on est loin des rêves de démocratie de
la coalition occidentale.
La situation en Libye n’est pas apaisée, loin
de là, et le renversement du régime libyen par cette méthode a
probablement créé plus de problèmes qu’il n’en a résolus. La Libye
devrait voir la Charia devenir sa loi fondamentale et l’Est du pays est
en état de quasi sécession. Les grandes villes sont toujours le théâtre
d’affrontements sporadiques entre partisans de l’ancien régime, et
diverses milices du nouveau pouvoir. Les vidéos répugnantes de
travailleurs « noirs » (libyens ou étrangers originaires d’Afrique) martyrisés ont en outre fait le tour de la planète.
démocratisation continue. Aujourd’hui c’est la Syrie qui est sous le feu
médiatique occidental, alors que chacun se demande si une intervention
militaire occidentale n’est pas de plus en plus probable, sur le modèle
libyen. Pourtant il y a, au nom de la démocratie, quelque chose
d’extraordinairement subversif et pervers dans ce qui se passe
actuellement et que certains qualifient encore de Printemps Arabe.
Jusqu’à maintenant, l’onde de choc qui frappe les pays arabes et aboutit
à des renversements de pouvoir prend deux formes bien différentes.
et prend la forme de rassemblements et de soulèvements populaires comme
cela fut le cas en Tunisie ou en Égypte. Très logiquement, les
échéances électorales qui ont découlé de ces manifestations ont vu la
prise de pouvoir des partis religieux, les peuples montrant ainsi
clairement qu’ils ont plus confiance dans leur clergé que dans des
hommes politiques corrompus et autoritaires. Quel est donc l’intérêt des
occidentaux (s’il y en a un) à provoquer la mise en place de régimes
islamistes?
opposants au régime choisissant la lutte armée, avec le soutien (moral,
médiatique et logistique) des occidentaux. Le fait que les rebelles
syriens soient infiltrés par des combattants islamistes radicaux
salafistes, voire proches d’Al-Qaïda comme ceux qui ont combattu en
Libye est passé sous silence. Le fait que des armes soient livrées par
divers canaux à ces mêmes combattants radicaux, avec les risques
évidents engendrés, ne fait curieusement pas la une du
mainstream-médiatique occidental.
arabe qui est occulté. Les états concernés (visés?) par ces
renversements de pouvoir sont maintenant des états non alignés du monde
musulman chiite. Qu’est ce que cela veut dire? Les démocraties
occidentales font bloc avec la “ligue arabe” (sous contrôle de l’Arabie
Saoudite et du Qatar, les deux seuls états wahhabites) contre des états
comme la Syrie ou l’Iran. Ce faisant, les états occidentaux contribuent
directement à l’extension de l’islamisme le plus radical et ils
encouragent par ailleurs (peut être volontairement ?), un conflit inter
religieux entre musulmans Sunnites et Chiites, conflit qui se développe
lentement. Très curieusement lorsque des manifestations de civils
Chiites ont eu lieu, par exemple à Bahreïn, et ont été violemment
réprimées avec l’aide de l’armée saoudienne, cela n’a pas entrainé de
protestations en occident. On ne peut qu’être surpris par un tel système
à deux poids et deux mesures.
déclenchée en 2001, des opérations militaires de grande envergure ont
été lancées en Afghanistan et en Irak. Les Talibans ont été
provisoirement chassés du pouvoir (ils y reviennent peu à peu) et l’Irak
est devenu l’épicentre du conflit Sunnite-Chiite alors même qu’aucune
arme de destruction massive n’a été découverte dans ce pays. Le 11
septembre 2001, ce ne sont pourtant pas des iraniens, des syriens ou des
libyens qui ont contribué à tuer 3.000 citoyens américains. Sur les 19
terroristes impliqués, 15 étaient saoudiens et 2 émiratis. Je parlais
plus haut de l’Arabie Saoudite et du Qatar, et si les liens entre ces
deux pays et les États-Unis sont bien connus de tous, ceux de la France
avec l’Arabie Saoudite le sont moins, l’hexagone étant pourtant le principal fournisseur
européen d’armes du royaume Saoudien. Quand au Qatar, le journal
“l’expansion” décrivait récemment les très forts investissements de ce
pays en France sous le titre: “le Qatar rachète la France“.
L’article mentionnait notamment les investissements faits dans les
banlieues françaises, pour y promouvoir “la diversité culturelle et
religieuse via le soutien aux petites entreprises des quartiers
défavorisés musulmans” via un fonds d’investissement créé fin 2011. Y a
t-il un lien avec cette première et étonnante rencontre à Bagnolet au mois d’octobre 2011 et qui appelait à un printemps arabe en France?
et de ses alliés occidentaux dans le monde arabo musulman. Les projets
de démocratisation en Tunisie, en Egypte et en Lybie n’ont pas donné les
résultats attendus, l’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak non
plus. En Irak, l’intervention militaire a permis au bloc chiite de venir
au pouvoir, mais la coalition occidentale fait maintenant le jeu des
sunnites en Syrie, avec l’appui de l’Arabie Saoudite et du Qatar. De
plus, il y a maintenant une menace sérieuse d’affrontements inter
religieux entre musulmans dans la région, et toutes ces révolutions
paraissent avoir favorisé l’implantation de certains mouvements
terroristes.
la France tout comme pour un certain nombre d’états occidentaux comme
un avertissement quand à leurs politiques extérieures, mais aussi
intérieures. Au lieu de rêver à une révolution du genre printemps
démocratique en Russie, les stratèges occidentaux devraient peut être
examiner avec soin les positions intelligentes de la diplomatie russe au
moyen orient, ainsi que le fonctionnement du modèle multiculturel russe.