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Resultats preliminaires de l’election presidentielle russe
Gerard Longuet sur l’election présidentielle russe
poursuit-il.
Bataille pour Moscou?
l’adoption de telles mesures devienne pratiquement inévitable”. Enfin les documents confirment que l’Amérique œuvrait très activement dans les coulisses afin d’amener la Grande Bretagne à intégrer l’organisation européenne. Ceci permet de mieux comprendre la guérilla que l’Amérique a menée contre le général De Gaulle de 1961 à 1969 lorsque celui-ci empêchait l’entrée de l’Angleterre dans l’Union européenne naissante. Cette intégration transatlantique et occidentale se traduira par une solidarité anti-soviétique pendant la guerre froide. Peu à peu, l’extension de l’Otan est devenue une sorte de complément naturel de l’intégration de nouveaux états à l’Union européenne. Ainsi l’Otan empêche toute souveraineté militaire en Europe, alors même que l’organisation supranationale européenne est dépourvue de toute souveraineté politique. Cette extension vers l’Est de l’Otan, à un moment ou le pacte de Varsovie n’existe plus aura un dessein géopolitique bien précis: utiliser l’Europe comme tête de pont pour aider la percée Américaine vers le continent eurasiatique et refouler l’influence russe le plus a l’est de ce continent eurasiatique.La logique géopolitique est évidente: garder le contrôle du continent et une Europe coupée, afin d’éviter que l’Europe unifiée ne devienne un géant pôle politico-économique, concurrent de l’Amérique.
géopolitique
ces troubles. De façon très surprenante, ces appels furent repris sur des sites indépendantistes Caucasiens, et défendus par le major Dimovsky, un policier célèbre au sein du mainstream médiatique occidental pour avoir dénoncé dans une vidéo la corruption en Russie. L’enquête
avait permis d’identifier l’un des possibles sponsors de ce dernier: le comité des droits de l’homme de Novorossisk, une sous filiale de l’USAID, qui est une des principales ONGs actives dans le sponsoring des révolutions de couleurs. Celui-ci a simplement affirmé qu’il était prêt à travailler avec « l’union des résidents du Kouzbass », or cette organisation est totalement virtuelle. Comment se sont établis les liens entre eux? Et pourquoi la presse libérale a-t-elle amplement relayé ces deux affaires ?
politique russe. Bi national franco-russe, il a depuis le début des années 2.000 rejoint l’opposition au Kremlin, en soutenant l’opposition la plus libérale et la plus pro-occidentale de Russie. Le groupe dénonçait la corruption du système de police mais également la déliquescence de la société. Ainsi ces révolutionnaires d’extrême droite et anarchistes soutiendraient du bout des lèvres les rebelles Islamistes et Wahhabites contre l’armée fédérale Russe.Encore une fois, la rhétorique sécessionniste et anti-fédérale se retrouve au centre des revendications. Curieusement, certaines associations de droits de l’homme ont dénoncé la brutalité policière lors de l’intervention contre ces jeunes terroristes. C’est le cas de l’association Agora qui est par ailleurs accusée de financement du terrorisme sur le territoire de la fédération de Russie, dans la république musulmane du Tatarstan. Sans surprise, cette association a été listée comme ayant bénéficié de subventions du National Endownmentfor Democracy, une autre association financée par le département d’état américain et qui supervise et refinance plusieurs centaines d’ONGs dans le monde.
novembre 2010 il publiera des informations sur un vol de 4 milliards de dollars par des officiels durant la construction d’un pipeline en Sibérie orientale, vol qui aurait été coordonné au plus haut sommet de l’état. En février 2011 c’est lui qui lancera le slogan cataloguant Russie Unie omme un parti composé « d’escrocs et de voleurs ». Il a également créé une sorte de Wikileaks russe (Rospil.info). Relativement populaire à l’ouest, Navalny est peu connu en Russie et relativement peu apprécié puisque seuls 6% des russes le connaissent et seulement 1% des russes lui feraient confiance. Pourquoi? Tout d’abord parce que de nombreux autres blogueurs ont et depuis longtemps dénoncé la corruption en Russie comme par exemple Ivan Begtin qui a créé le site Rosspending. Pour beaucoup, l’émergence médiatique de Navalny, le soutien direct qu’il a obtenu des medias libéraux russes (Vedomosti ou Echo de Moscou) et surtout étrangers, ses liens avec l’ambassade américaine ou son invitation
aux Etats-Unis ou il a dirigé une conférence sur la corruption devant des responsables d’ONG oranges sont des signes que celui ci ne serait qu’une marionnette destinée à affaiblir la Russie, sorte de réincarnation de Eltsine. Récemment des conversations emails privées du blogueur Navalny ont été dévoilées au grand public. Il en est ressorti que depuis 2007 celui-ci collabore activement avec la NED (ici ou la), rappelez vous qu’il s’agit de cette ONG orange qui finance diverses associations subversives pour le compte du département d’état. Navalny serait aussi activement en lien avec Robert Bond, diplomate américain bien connu en Russie. Parmi les donateurs et informateurs de Navalny figureraient le politologue Stanislav Belkovski, proche a une époque de Boris Berezovski et des indépendantistes Tchétchènes. Comme par hasard, Navalny se serait rendu discrètement a Londres ou il aurait rencontré Boris Berezovski et son adjoint Andrei Sidelnikov, co-fondateur du mouvement Pora,
un mouvement copié sur le Pora Ukrainien qui a conduit la révolution de couleur orange en Ukraine. Celui-ci est également l’organisateur des manifestations Strategie31 à Londres, qui rassemble tant des libéraux que des nationaux Bolcheviques comme… Edouard Limonov. Ancien militant d’Iabloko (parti d’opposition libéral), Navalny est également un nationaliste sécessionniste. Cette année Navalny a participé a la marche russe au milieu de milliers de radicaux d’extrême droite, qui ont repris ces accusations contre « Poutine et Russie Unie », et appelé à la sécession du Caucase, une Russie sans Caucase également souhaitée par Navalny.
à Samara sur la Volga, ou encore à Belgorod, des actions semblables ont eu lieu. Même Moscou n’a pas été épargné puisque le 25 octobre dernier une manifestation a eu lieu, rassemblant des opposants libéraux sous les slogans : « arrêtons de nourrir le Caucase » et « ne payons pas le tribut a Moscou ». On peut noter la participation de Vladimir Milov à cette manifestation, C’est un ex-leader de Solidarnost, aujourd’hui dirigeant de mouvement d’opposition « Choixdémocratique ». Pourtant et selon des chiffres publics, le Caucase n’est pas du tout et loin s’en faut la région la
plus subventionnée par les autorités fédérales comme c’est parfaitement démontré ici. Tous ces rassemblements ne mobilisent pas de grandes foules, mais pourtant une forte agitation règne sur internet pour appeler à d’autres manifestations contre la politique conduite par Russie Unie. Ces appels viennent de mystérieuses organisations dont l’une a repris l’appellation d’une organisation dissoute après le putsch de 1991 et qui coalisait des « socialistes et des nationalistes » contre le Kremlin. Une autre est un soutien venant d’Ukraine une fois de plus.
Rappelons les faits: suite aux élections du 04 décembre 2012 qui ont entraîné une baisse de Russie Unie et une forte hausse des partis nationalistes ou de gauche, des fraudes électorales ont été dénoncées. Ces fraudes auraient permis au parti au pouvoir et disposant de la essource administrative, de gonfler son score et de fausser les résultats. Quiconque connaît la Russie contemporaine, cette jeune démocratie souveraine et dirigée, sait que les élections y sont bon gré mal gré représentatives des tendances et des opinions populaires, et ce malgré les nombreuses irrégularités qui accompagnent chaque échéance électorale. Peu de gens a l’ouest se sont par exemple plaint du fait que le candidat du parti communiste Guennadi Ziouganov se soit sans doute fait voler sa victoire a l’élection présidentielle de 1996, un vol orchestré par les faucons de l‘entourage d’Eltsine, a savoir le clan Berezovski. Des études poussées ont été faites et différents niveaux d’irrégularités relevées. Pour autant la correspondance des sondages pré-électoraux, des enquêtes d’opinion, des exit-poll et des résultats finaux semble avant tout traduire que ces élections ont été et de loin les plus juste de la jeune histoire russe. Après la crise financière, la situation a été relativement modifiée mais si personne en Russie n’aurait pu pronostiquer une défaite de Russie-Unie à ces élections, beaucoup avaient prévu la forte baisse de ce parti et la relative hausse des partis de gauche comme le parti communiste ou Russie juste.
Incroyablement significatif, les sondages et enquêtes concernant les participants aux manifestations
ont révélées que 40% d’être eux avaient voté pour le parti libéral Iabloko, parti dont le score final a été de 7% a Moscou et de 15% a Saint Saint-Pétersbourg, mais de seulement 3% au niveau national (!). La conclusion est simple, la classe moyenne supérieure des grandes villes défile aujourd’hui contre celui par lequel elle s’est enrichie durant ces dernières années. Au plus d’état et d’ordre demandé par les électeurs et le peuple (poussée des partis étatistes de gauche et des partis nationalistes), les manifestations sont poussées par une hyper classe moyenne urbaine qui elle réclame moins d’état et plus de liberté individuelle. En surplus de ces contestataires libéraux, un front d’ultragauche et anarchiste (représenté par Serguei Udaltsov) et un front d’extrême droite (représenté par le charismatique Alexeï Navalny) ont réussi à faire une Pax anti-Poutina provisoire, délimitant les contours politiques de cette bien éclectique opposition. Un front anti-Poutine qui opère sous le parapluie financier bienveillant (on s’en doute) des ONGs américaines qui opèrent en Eurasie, et dont Hillary Clinton a assuré récemment que le congrès allait augmenter les subventions pour 2012, année d’élection présidentielle en Russie.Interview pour realitatea
Ce samedi j’ai eu la chance de pouvoir donner une courte interview a la chaine Roumaine REALITATEA.
Des que l’interview sera disponible je la posterai sur Dissonance.
Pendant notre discussion, le patriarche Kirill inaugurait un monument prés du Kremlin… Juste derrière nous…
5 mythes Poutiniens sur Atlantico
Aors que les élections présidentielles russes ont lieu ce dimanche, beaucoup de commentaires négatifs ont accompagné la décision de l’actuel premier ministre de faire un troisième mandat. Pour beaucoup d’observateurs étrangers, la personnalité deVladimir Poutine est attachée à nombre de stéréotypes et de préjugés négatifs, souvent en corrélation avec ceux répandus sur la Russie d’aujourd’hui. Pourtant il convient d’observer la séquence historique russe récente en prenant un peu de distance et un peu de hauteur, et en s’abstenant d’adhérer trop simplement aux mythes qui entourent “la Russie de Poutine”. Voyons quelques chiffres et quelques réalités.
1er cliché : La Russie de Poutine serait un pays pauvre dans lequel la vie ne s’est améliorée que pour les riches et les oligarques.
Sous le gouvernement Poutine, les chiffres montrent que la pauvreté a nettement reculé. Le taux de russes vivant sous le seuil de pauvreté, est passé de 35 à 23% de 2000 à 2004 et il était tombé à 12,8% fin 2011. Pour mémoire: il est à noter qu’en France, en 2007, 13,7% de la population vivait sous le seuil de pauvreté. Pendant la décennie Poutine (2000 a 2008) le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté a baissé de 53,8%, le nombre de suicides de 30%, le nombre d’homicides de 39% et le taux de chômage de 68%, celui si s’établissant à 6,3% fin 2011. Sur la même période la surface d’habitation par habitant a augmenté de 15%, l’indice de production industrielle des produits manufacturés de 62.9%. Enfin la production agricole a elle augmenté de 231.5%. Dans l’opposition politique russe, personne ne conteste ces chiffres.
2e cliché : La Russie de Poutine ne se serait redressée que grâce aux matières premières.
En 1998 la dette publique a atteint 66% du PIB et le pays s’est retrouvé en défaut de paiement. La Russie a alors réalisé des coupes très importantes dans les dépenses publiques, et profité du rebond des marchés gaziers et pétroliers. Mais d’importantes réformes structurelles ont alors été menées comme le nouveau barème fiscal ou la promulgation de codes juridiques nouveaux comme les codes civil et douanier. À peine un an après la cessation de paiement du pays, la croissance est repartie à la hausse avec un taux moyen d’environ 7% pendant une décennie, jusqu’à la crise de 2008. De toute évidence, les réformes introduites à la suite de la crise de 1998 sont à l’origine de cette croissance, bien avant la montée en flèche du prix du pétrole. En outre la part du secteur pétrolier et gazier dans l’économie devrait reculer de 22-24% à environ 17% dans les 10 ans à venir.
3e cliché : La Russie de Poutine serait un régime basé sur la corruption.
Après la chute de l’URSS, la Russie a connu une décennie de total effondrement politique, économique et social. Lors de cette période, des hommes d’affaires peu scrupuleux ont alors réellement pris le pouvoir et ont pillé les ressources du pays, ce sont les fameux oligarques qui se sont enrichis lors de privatisations en dehors de tout cadre légal. Lors de la reprise en main des affaires par Vladimir Poutine, sa première tache a été de reconstruire l’autorité de l’état, reconstruire un cadre légal et gérer une guerre enTchétchénie . Il est d’ailleurs curieux que la presse occidentale, qui fustigeait ces oligarques enrichis dans les années 90, s’est mise très curieusement à fustiger Vladimir Poutine, au moment ou celui-ci a commencé à les mettre au pas. Toujours est-il que cette reprise en main de l’état est à ce jour bien avancée et que la corruption (fléau historique et culturel russe) est déjà fortement endiguée par rapport a la décennie précédente. Elle concerne surtout maintenant la sphère publique, on peut donc dire qu’elle a été « civilisée ». L’état a entamé dans ce domaine une lutte qui sera longue et difficile.
4e cliché : La Russie de Poutine serait un pays ou les candidats pro-occidentaux ne peuvent agir politiquement, car le Kremlin les en empêche.
Les partis libéraux ont toujours pu librement participer aux élections et exister politiquement en Russie mais leur influence politique n’a cessé de baisser (12 % aux élections législatives de 1993, 7 % aux élections législatives de 1995 et 1999, 4 % en 2003, 2 % en 2006, 3% en 2011). Les élections législatives de 2011 ont confirmé cette tendance et ont montré que contrairement à ce que le mainstream médiatique occidental laisse penser, les courants politiques émergents sont en Russie des courants de gauche (parti communiste et gauche patriotique) ou nationalistes qui demandent les uns et les autres plus d’état, plus d’autorité et moins de libéralisme économique . Les partis libéraux ne séduisant, eux, qu’une minorité de la classe moyenne supérieure.
5e cliché : La Russie de Poutine serait un pays ou les élections sont truquées.
Les élections ont été truquées sous Eltsine. L’élection présidentielle de 1996 aurait du être remportée par le candidat du parti communiste Guennady Ziouganov et non pas parBoris Eltsine comme cela a été le cas. La Russie est un pays immense et on peut bien imaginer que les années de chaos de 1991 à 2000 ont été propices à bien des irrégularités électorales. L’aspect géographique et administratif du pays laisse aussi beaucoup de marge à des erreurs, ou des fraudes. Ce qui est certain, c’est que les élections sont de mieux en mieux organisées et de plus en plus surveillées. On peut donc en déduire que le niveau de fraude est de plus en plus « faible ». Les dernières élections législatives russes ont à ce titre sans doute été les plus justes de l’histoire russe contrairement à ce que beaucoup de journalistes ont affirmé. Pour s’en assurer il suffit de comparer les résultats finaux avec les très nombreuses estimations et sondages pré-électoraux. La grande majorité des observateurs étrangers a du reste reconnu le bon déroulement du scrutin. Bien sur les images d’une centaine de vidéos ont tourné en boucle sur les réseaux sociaux, laissant penser à des fraudes massives. Pourtant la grande majorité des observateurs sérieux pensent que le niveau des fraudes a étéinférieur à 5% et que la plupart de ces fraudes ont eu lieu pour des raisons structurelles et systémiques, bien plus que politiques.
Un Français prend fait et cause pour Poutine :)
Russie : La révolution orange et ses arrières-plans
– Apparition d’une classe moyenne issue du secteur marchand qui en a marre d’être dirigée par l’élite issue des corps militarisés et qui est soutenue par les “péquenauds de province, dépendants de l’État et qui ne comprennent rien à l’économie privée (Ksenya Sobtchak)” ;
– Corruption et inefficacité dans l’appareil d’État qui met du temps à être corrigée ;
– Stratégie offensive de Washington contre le régime russe, qu’illustre la nomination d’un ambassadeur de choc à Moscou : Michael Mac Faul.
La Russie de Vladimir Poutine, n’est ni un modèle, ni un paradis. C’est un État en pleine réforme, convalescent après 70 ans de communisme totalitaire et centralisé et 10 ans de libéralisme et de déliquescence de l’État russe. Les problèmes à résoudre y sont immense (corruption, alcoolisme, retards dans les infrastructures) et relèvent plus de la baguette magique que de la politique pour y apporter des solutions à court terme.Je comprends que les recettes du redressement russe fassent peur en occident. En effet, comment est-il possible de faire passer la dette extérieure du pays de 110% à 20 % du PIB en 10 ans, avoir des taux de croissance entre 5 et 7 % par an, renouer avec une croissance des naissances, le tout avec une politique étatiste, protectionniste et une promotion du patriotisme au plus haut niveau de l’État?
– agitation avant les élections pour promouvoir l’idée qu’il y aura des falsifications ;
– monter de toutes pièces des falsifications (car si elles n’existent pas il faudra les inventer) ;
– préparer l’organisation des manifestations et piquets dans Moscou (les tentes sont entrain d’être préparées).Face à cela, l’équipe de Vladimir
– mobiliser des populations ouvrières et paysannes de province, qui sont la base populaire de Vladimir poutine dans des manifestations et des
réunions publiques ;
– redonner une colonne vertébrale idéologique à l’action de Vladimir Poutine (c’est le sens des 07 longs articles qu’il a fait paraître dans la presse sur la question nationale, l’économie, la politique de sécurité, la politique étrangère, la politique sociale)
– prendre l’opposition à son propre jeu : vous craignez des falsifications, d’accord alors nous accédons à toutes vos demandes (vidéo surveillance sur internet de tous les bureaux de vote, urnes transparentes, nombre illimité d’observateurs, stricte égalité de temps de parole sur les chaînes de télévisions fédérales)
– montrer le vrai visage des contestataires : Le 10 janvier 2012, le nouvel ambassadeur des USA Mac Faul a invité à l’ambassade, en présence du 17eme adjoint à la secrétaire d’Etat des USA (William J. Burns) les chefs de l’opposition “hors système” : Evgueniya tchirikova (connue pour son combat “écologiste” contre la contruction de l’autoroute Moscou – Saint Petresbourg) ; Boris Nemtsov (ancien 1er vice premier ministre sous Eltsine) ; Lev Ponomarev (fondateur de l’association mémorial) ; et de l’opposition “dans le systeme” : Oksana Dmitrieva (cheffe de la fraction “russie Juste” à la Douma) ; Serguei Mitrokhine chef du parti “Yabloko”.Le 10 mars 2011, lors de sa visite à moscou, Jo Bayden avait rencontré :
Lyoudmila Alexeeva (comité Helsinki)Evgueniya TchirikovaLeonid Gozman (Parti juste cause)Grigori Yavlinski (Parti yabloko)Oksana Dmitrieva (parti “russie Juste” )Nina Ostanina (parti communiste)Boris NemtsovVladimir RyjkovGary Kasparov.
A cette occasion, Jo Bayden avait annoncé la couleur : “La Russie est fatiguée de Poutine. Et cette fatigue va s’amplifier et conduira sans
aucun doute à des événements analogues à ceux que connait le monde arabe actuellement” (http://www.km.ru/news/baiden-
Les Etats-unis avait penser tenir avec Medvedev leur Gorbatchev du XXI eme siècle, qui allait concéder la destruction de l’État russe contre une réputation en or à l’ouest, et ainsi terminer le travail commencé en 1991. Or, la candidature de Poutine à un nouveau mandat présidentiel contrecarre ces plans. Il faut penser que ce n’est pas un hasard si la nommination de Mc Faul comme ambassadeur a eût lieu quelques semaines après l’annonce par Poutine de sa candidature comme Président de la Fédération de Russie.
Le CV de ce diplomate est impressionnant :
– début des années 1980 étudie en URSS
– 1985 – 1987 : est étudiant en Pologne, où il devient un des proches des leaders de “Solidarnosc”
– arrive comme “sociologue” en URSS en 1990, il se lie d’amitié avec lesleaders les plus libéraux de la dissidence (Gavril Popov, Arkady Muravev, Evgueny Sevastianov, Mikhaïl Schneider, Viktor Dmitriev) ;
– 1993-1995 : travail au centre Carnegie de Moscou
– membre du conseil des directeurs des institutions suivantes : Eurasia Foundation, Firebird Fund, Freedom House, International Forum for Democratic Studies of the National Endowment for Democracy, et International Research and Exchange Board (IREX).
Comme il le dit lui-même : “Je suis un expert de la démocratie, des mouvements anti-dictatoriaux, des révolutions. Et quand je suis venu en URSS, en 1989, c’était justement l’époque d’un tel mouvement. Et alors que je vivais à Moscou en 1990-1991, je suis devenu très proche des démocrates russes. Ce fut probablement le meilleur moment de ma vie.“
Tout ceci se passe sur fond d’affrontement entre USA et Russie sur la question syrienne. Question sur laquelle Moscou reste inflexible. Le but de ces mouvements de contestation en Russie est aussi de délégitimer la parole russe. En effet, une tactique répressive du pouvoir russe permettrai à Washington d’avoir l’argument suivant face à l’opinion publique mondiale : La Russie bloque à l’ONU, car elle est une dictature répressive. Son point de vue est illégitime. Donc, on peut, on doit intervenir en Syrie, malgré le véto russe.
Je pense que ce n’est pas un hasard si, actuellement pressions pour une intervention militaire en Syrie, tension en Iran (allié naturel de la Russie depuis la fin de l’URSS, notamment dans le Caucase) et mouvements de protestation en Russie se conjuguent. Il s’agit pour Washington et ses alliés de Ryad et du qatar de faire sauter les verrous qui s’opposent au modelage du moyen-orient sur un nouveau paradigme : mosquée, voile intégral et al jazeera
Ayons donc les yeux grand ouvert.
De Belgrade a Moscou?
dont il se démarque quelques années plus tard pour fonder un mouvement
de jeunes, « Da ! », dans le sillage des révolutions ukrainienne et
géorgienne. (…) Dans son échange avec la journaliste du New Yorker, l’an dernier, Alexeï Navalny dévoilait un pan de sa stratégie.
«Moins
le mouvement s’identifie à une personne, plus il est multiforme et plus
il est difficile de l’acheter, de le dévier, de l’enfermer.. Ils
peuvent détruire une personne, mais s’ils essaient de faire quelque
chose systématiquement contre un grand nombre de personnes, la machine
se grippe ».
qu’elle doit être dénuée de leader : c’est ce qui fait sa force. En
Serbie, la police ne comprenait pas que nous puissions nous passer de
leader ; notre structure les rendait fous ».
Poutine de 2010 a 2012
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