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Évaluation de la baisse du nombre de femmes russes de 30 à 39 ans d’ici 2030

Le nombre de femmes de 30 à 39 ans diminuera en Russie de 33,8% d’ici 2030, a déclaré la vice-ministre du travail et de la protection sociale de la Fédération de Russie Olga Batalina.

Cette classe d’âge de 30-39 ans donne 58% des naissances des deuxièmes enfants et 68% des naissances des troisièmes enfants. Leur diminution commence, du fait des années 90, et leur nombre se réduira de 4,1 millions seront partis d’ici 2030», a déclaré Olga Batalina lors du forum «Démographie et politique familiale 2030: s’appuyer sur les valeurs traditionnelles».

D’ici 2030, le nombre de femmes en âge de procréer passera de 12 millions à 7,9 millions de personnes mais le nombre de femmes de 20 à 29 ans passera de 7,2 à 7,9 millions d’ici 2030 – classe d’âge qui représente 44% du total des naissances.

Selon une étude de Rosstat :
– 23% des russes souhaitent avoir un seul enfant
– 48% des russes souhaitent avoir deux enfants
– 18,9% des russes souhaitent avoir trois enfants
– Le reste, plus de 3 enfants.

Source

Мое выступление на ПМЭФ 2023

Здравствуйте и спасибо, Мария!

Я буду говорить быстро, искренне и открыто, потому что у нас в России свобода слова.

Меня зовут Александр, и 15 лет назад я решил переехать жить в Россию. Это был личный, идеологический и цивилизационный выбор.

Я только что встретил свою будущую жену, русскую, во Франции, мы хотели создать семью и думали, что не желаем делать это во Франции, потому что уже почувствовали текущие социальные тенденции, связанные с ЛГБТ и, в частности, с вокизмом. Она, российская гражданка, и я, работавший между Францией, Италией и Китаем, мы посчитали, что Россия — правильный выбор.

Спустя 15 лет могу сказать: выбор России был лучшим решением в моей жизни.

Я лично прошел все этапы: виза, временный вид на жительство, постоянный вид на жительство, паспорт и сегодня военный билет. Это сложный процесс, я его теперь хорошо знаю и поэтому решил помочь в этом плане людям, решившим переехать в Россию.

К вашему сведению и для информации: за последние 3,5 года со мной связалось около 800 человек. Мои услуги платные, поэтому не у всех дел было продолжение, но за последние 18 месяцев я сопровождал почти 120 человек.

Традиционный сегмент экспатриантов, приехавших работать в Россию, обычный, но явно сокращающийся с началом спецоперации, так как западные компании уволили своих специалистов.

Растет другой сегмент, и этот сегмент, на мой взгляд, новый. Это сегмент тех людей, которые хотят приехать и жить в России, потому что для них Россия — альтернатива, страна будущего и, несмотря на 13 тысяч санкций и войну Америки против России, они верят в будущее России, которую видят страной, где все возможно.

Это люди, которых я сопровождаю. Как конкретно? Во-первых, поскольку эти люди не знают Россию, я им объясняю, что такое Россия. В широком смысле, и что значит жить в Москве, Краснодаре или на Алтае. Я также сопровождаю их в ходе их первого визита в Россию.

Надо понимать, что эти люди выбирают Россию как модель общества, и зачастую это люди, которые больше не желают жить в цивилизации вокизма и ЛГБТ. Они очень разные, и среди них много специалистов, но они не говорят по-русски. Еще Гайдаровскому форуму 5 лет назад я предложил, чтобы Россотрудничество открыло центры в Европе по русификации этих кандидатов на эмиграцию/руспатриацию, потому что без владения русским языком им будет трудно найти работу, тем более сейчас.

У некоторых есть капитал, но, не имея работы, они не могут легально проживать в России, поэтому я думаю, что было бы разумно открыть временные визы без финансовых или юридических ограничений для этих потенциальных эмигрантов, что позволило бы им в этот период интегрироваться, минимально русифицироваться и справиться экономически либо через поиск работы, либо начав деятельность.

Израильский пример агентства по поиску талантов за границей для формирования избранной иммиграции — хорошая идея, но для России проблема не в том, чтобы найти кандидатов, их много, а в том, чтобы знать, как поддержать, чтобы дать им возможность интегрироваться в Россию и найти свое место в своей новой экосистеме.

Поэтому необходимо подумать о создании механизмов, позволяющих этим потенциальным мигрантам иметь возможность не только приехать, но и остаться в России.

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Mon discours au SPIEF 2023 sur Ruspatriation

Pour écouter la table ronde c’est ici et mon intervention en russe à partir de 55:00

Bonjour et merci Maria.

Je vais parler rapidement et de façon sincère et ouverte car en Russie nous avons la liberté de ton.

Je m’appelle Alexandre et il y a 15 ans j’ai décidé de venir vivre en Russie. C’était un choix personnel, idéologique et civilisationnel.

Je venais de rencontrer ma future épouse, russe en France, nous souhaitions fonder une famille et avons pensé que nous ne voulions pas le faire en France car nous avions déjà senti les tendances sociétales en cours, liées au LGBT et au Wokisme notamment.

Pour elle, citoyenne russe, et moi qui travaillait entre la France, l’Italie et la Chine nous avons pensé que la Russie était le bon choix.

15 ans plus tard, je peux le dire : le choix de la Russie a été la meilleure décision de ma vie.

Je suis a titre personnel passé par toutes les étapes : visa, permis de séjour, permis de résidence, passeport et aujourd’hui billet militaire. Ce processus compliqué, je le connais bien désormais et j’ai donc décidé d’aider sur ce plan les gens ayant décidé de déménager en Russie.

Pour votre information et vous donner des chiffres : près de 800 personnes m’ont contacté sur les 3,5 dernières années. Mes services sont payants, donc tous ne donnent pas suite, mais j’ai accompagné prés de 120 personnes sur les 18 derniers mois.

Le segment traditionnel d’expatriés, de gens qui viennent travailler en Russie, est habituel mais clairement diminue depuis le début de l’opération militaire spéciale, car les entreprises occidentales ont renvoyé leurs spécialistes.

Un autre segment, grandit, et ce segment est selon moi nouveau. C’est le segment des gens qui veulent venir vivre en Russie car pour eux la Russie est une alternative, un pays d’avenir et ce malgré 13.000 sanctions et la guerre américaine contre la Russie, ils croient en l’avenir de la Russie qu’ils voient comme le pays ou des choses sont possibles.

Ce sont ces gens que j’accompagne. Comment concrètement ?

Tout d’abord, comme ces gens ne connaissent pas la Russie, je leur explique ce qu’est la Russie. En large et ce que signifie vivre sur Moscou, Krasnodar ou dans l’Altaï.

Je les accompagne aussi pour leur première visite en Russie.

Il faut comprendre que ces gens choisissent la Russie comme modèle de société, et ce sont souvent des gens qui ne souhaitent plus vivre dans la civilisation du wokisme et du LGBT. Ils ont des profils très variés et parmi eux il y a de nombreux spécialistes mais ils ne parlent pas russe.

J;ai du reste propose au forum Gaidar il y a 5 ans que Rosotrudnishestvo (l’état russe) ouvre des centres en Europe pour russifier ces candidats a l’émigration / ruspatriation car sans parler russe il leur sera difficile de trouver un travail et encore plus actuellement.

Certains ont du capital mais ils ne peuvent résider en Russie légalement sans travail, par conséquent je pense que de créer un visa-temporaire de séjour sans contraintes financières ou juridiques, pour ces émigrés potentiels, seraient judicieux afin de leur permettre durant cette période, de s’intégrer, se russifier à minima et se retourner économiquement soit par la recherche d’un emploi, soit par le lancement d’une activité.

L’exemple israélien d’une agence de recherche de talents a l’étranger pour générer une immigration choisie est une bonne idée mais pour la Russie le problème n’est pas de trouver des candidats, ils sont nombreux, mais plutôt de savoir comment les accompagner pour leur permettre de s’intégrer en Russie et trouver leur place dans leur nouvel écosystème.

Il faut donc réfléchir à la création de mécanismes permettant à ces migrants potentiels de pouvoir non seulement venir, mais aussi de pouvoir rester en Russie.

Vers un projet National «voiture du peuple ?

La Douma d’État a appelé à créer un projet National «voiture du peuple» avec des voitures au prix de 500 mille roubles soit moins de 6.000 euros.

Selon les initiateurs du projet un tel coût ne peut être atteint que grâce au soutien de l’état.

La machine sera équipée d’un moteur à essence de 1,5 litre (100-120 ch), d’une transmission mécanique et de deux Airbags, de la climatisation, d’un système de freinage ABS et d’un système de stabilité directionnelle (ESC), ainsi que du système ERA-GLONASS.

Aujourd’hui en Russie, la voiture la plus abordable de «AvtoVAZ», la Berline Lada Granta, coûte 692 mille roubles avec des équipements de base soit 8.200 euros.

La Russie passe enfin au passeport biométrique

J’en avais parlé il y a environ 2 ans, mais cela vient de se confirmer.

Le ministère russe des affaires étrangères a préparé un projet de décret sur le passeport numérique, qui sera plus simple à utiliser dans des situations de vie simples, par exemple, lors des achats dans des magasins, lors de l’embarquement dans des trains, pour obtenir des services publics etc.

La version physique devra également changer, et le passeport intérieur être remplacé par une carte d’identité en plastique avec un support électronique contenant des informations spécifiques sur le détenteur.

Yandex lance les taxis Sans chauffeurs sur Moscou

Yandex a ouvert à Moscou son service de Robotaxi – un service de commande de voitures gérées par l’intelligence artificielle. Les Robotaxis fonctionnent en mode test dans la région de Yasenevo (dans le sud de Moscou) tous les jours de sept heures du matin à une heure du matin. Vous pouvez commander un voyage dans l’application Yandex Go qui est le service Taxi de Yandex en choisissant une voiture sans chauffeurs.

Les premiers à tester seront les utilisateurs qui ont déjà soumis une demande officielle sur le site du projet. Ensuite, les autres résidents de Yasenevo auront accès.
Une 40-aine de parcours intra-quartier sont déjà prêts.

Les Robotaxis peuvent fonctionner dans Yasenevo grâce à un régime juridique expérimental adopté par le gouvernement au printemps dernier. Pour l’instant durant la période de lancement il y a encore un pilote d’essai dans la voiture, qui surveille la sécurité du voyage.

Robotaxi ne prend qu’un seul passager, et une course coûte 100 roubles.

Les premiers tests de Robotaxis ont eu lieu en 2018 à Innopolis au Tatarstan, puis à Moscou. Depuis, les véhicules sans pilote de Yandex ont parcouru plus de 24 millions de kilomètres.

Ci-dessous : vidéo d’un Robotaxi sans chauffeur dans les rues de Moscou, il y a quelques semaines (merci Sasha 🙂