Category Archives: 2009

Du politique en RUSSIE

Le FIGARO, via son correspondant en Russie, Fabrice Nodé Langlois, a publié un article intéressant ce samedi 06 juin, appellant le premier ministre Russe ‘Saint Vladimir’.
Voici ce que l’on peut y lire (meilleures extraits 😉 :
 
” Dans la petite ville de Pikalevo. Quelque cinq cents ouvriers en colère avaient bloqué l’autoroute traversant Pikalevo. La manifestation, que la police n’a pas dispersée, a provoqué un bouchon géant de 400 km ! Les ouvriers protestaient contre la fermeture des trois usines principales de cette ville de 23 000 habitants, dont 4 000 se sont retrouvés au chômage en début d’année. Les arriérés de salaires s’étaient accumulés, comme au pire des chaotiques années 1990. “
 
Dans une mise en scène télévisée dont il est friand, l’homme fort du pays a tancé les «patrons voyous et menacer de nationaliser toutes les usines, sous les ovations des ouvriers.”
 
Plus intéressant, la détermination du premier ministre Russe a ‘obliger’ les ‘oligarques’ et autres responsables politiques à faire ce qu’il faut. Vladimir Poutine vient de démontrer à quel point en politique c’est l’état qui dirige et non la finance et les chefs d’entreprise, aussi grosses soient ces dernières. La réunion est en 5 videos ci dessous, je vous conseille la première, et surtout la seconde et la dernière.
 
Comme la relevé Russie.net : M. Poutine a effectué une visite surprise dans une usine de BaselCement, acquise en 2007 par la holding de M. Deripaska à Pikalevo, dans la région de Saint-Pétersbourg, et théâtre depuis plusieurs semaines de mouvements sociaux.

Le Premier ministre, vêtu d’une chemise à col ouvert et d’un blouson gris, a lancé quelques vérités bien placées sur un ton sévère :

“Pourquoi votre usine est-elle si négligée ? On en a fait une vraie décharge”

“Tous les salaires non payés – qui s’élèvent à 41,24 millions de roubles (près d’un million d’euros) – doivent être versés. La date limite, c’est aujourd’hui”

” Les dirigeants de l’usine ont pris en otage des milliers de personnes en raison de leurs ambitions, de leur manque de professionnalisme et peut-être tout simplement de leur cupidité”

“C’est tout simplement inacceptable. Où est la responsabilité sociale du monde des affaires ?”

M. Poutine a ensuite présenté un contrat destiné à relancer la production à Pikalevo. “Oleg Vladimirovitch (Deripaska) a-t-il signé ?”… “Je ne vois pas votre signature. Venez et signez”, a-t-il dit en jetant un crayon dans sa direction. M. Deripaska, tête basse, s’est alors pressé de venir signer le document, avant de retourner à son siège.

NDLR : on appréciera aussi, après la signature du contrat par Oleg Deripaska le “rendez moi le stylo” .. heureusement que ce n’est pas à Sarkosy que Vladimir Poutine parlait !!

Sources également sur Kommersant

De la doctrine de sécurité Russe au bloc euro-atlantique

2 articles à lire pour ce WE – Le premier sur alliance géostratégique concernant la doctrine de sécurité Russe, article que je vous incite à lire mais surtout à “diffuser” et par ailleurs écrit par Daniel, l’animateur du blog ‘zebra‘ – Le second sur la création “discrète” du Bloc Euro-Atlantique, un article publié sur Agoravox et qui est absolument effarant. Bonne lecture pour ce WE

La future guerre Américaine contre la Russie


« Aujourd’hui la situation est beaucoup plus sérieuse qu’avant août 2008. […] Si la guerre éclate à nouveau, elle ne se limitera pas au Caucase.

Dans ce nouveau contexte, la guerre de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud pourrait facilement devenir la guerre de l’OTAN contre la Russie. Il s’agirait d’une troisième guerre mondiale. » (Irina Kadzhaev, politologue sud-ossète, South Ossetia Information Agency, avril 2009)

Le 12 mai, James Mattis, Commandant suprême allié Transformation (SACT) et commandant du U.S. Joint Forces Command (Commandement de la force interarmées) a prononcé un discours à un symposium de trois jours appelé Joint Warfighting 09 à Norfolk en Virginie, où se trouve la Commandement allié Transformation (ACT) de l’OTAN. « Je viens avec un sentiment d’urgence. L’ennemi aussi tient des réunions dans le même esprit », a-t-il affirmé. Un compte-rendu de son discours ajoute que « toutes les options de frappe, y compris les frappes nucléaires, demeurent à la disposition du commandant en chef pour défendre la nation des cyberattaques. »

M. Chilton «a dit qu’il ne pouvait pas exclure la possibilité d’une salve militaire contre des pays comme la Chine, même si Pékin possède des armes nucléaires », bien que la première cible probable de présumées représailles à des cyberattaques, elles aussi présumées, serait un autre pays déjà identifié comme tel par des officiels militaires : la Russie.

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Tout de suite après, le secrétaire de la force aérienne, Michael W. Wynne, affirmait : « La Russie, notre puissant rival de la guerre froide, semble avoir été la première à s’engager dans la conduite de la guerre informatique. »

Récemment, le Pentagone a annoncé qu’il lançait ce qu’il appelle la « force guerrière numérique du futur » à Fort Meade au Maryland, sous le contrôle du U.S. Strategic Command, dont le chef cité plus tôt, Kevin Chilton, menace d’utiliser la force, y compris les armes nucléaires.

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La raison d’être de ce nouveau commandement de cyberguerre étatsunien repose sur une supposée menace russe émanant d’un incident non militaire survenu dans un pays balte il y a plus de deux ans. Ce commandement sera utilisé pour paralyser les systèmes informatiques de toute nation ciblée par un assaut militaire direct, la rendant ainsi sans défense, et sera particulièrement efficace dans le cadre de la planification des premières frappes provenant de l’espace et des guerres spatiales (boucliers antimissile, missiles intercepteurs).

Non vous ne rêvez pas : Source

Nouvelles disciplines pour simples soldats et tireurs d’élites …

… Ainsi titre cet article surprenant de “regards est”, article que je vous incite à lire et qui traite de la “culturologie, méthode de survie”.

Extraits :
Désormais enseignée obligatoirement dans tous les établissements d’enseignement supérieur d’État en Russie, la culturologie représente un mélange curieux de bribes d’anthropologie, de psychologie, de sociologie, d’une part, et, d’autre part, de théorie historique, de glorification du passé national et de la «pensée russe», avec, en surcroît, des préceptes de bon comportement – le tout présenté comme une approche théorique de la « culture » en général. Cette discipline ainsi privi-légiée reste, comme l’admet même l’un de ses adeptes, « une construction complètement éclectique faite d’éléments d’anthropologie sociale et culturelle occidentale, de sociologie de la culture wébe-rienne et sorokinienne, de typologies russes pré-révolutionnaires d’histoires et de cultures, des idées de ‘l’eurasisme’, des théories de civilisation spengléro-toynbéennes, des conceptions bio-ethniques de Gumilev, de la philosophie de ‘l’idée russe’ du temps de ‘l’Âge d’argent’, de philosophies soviétiques de la créativité et de l’activité, des conceptions de la culture des cla-ssiques de la littérature russe, des écoles mythologique et sémiotique dans les études littéraires en Russie, des approches semantico-herméneutiques dans l’étude de l’art etc.» Cet éclectisme n’est pas aussi absurde qu’il ne puisse paraître: en plus de rendre plus supportable un monde chaotique et en changement perpétuel en le divisant en «cultures» et «civilisations». Contrairement aux spécialistes français de géopolitique, il ne s’agit pas, pour les nouveaux géopoliticiens russes, d’étudier l’ensemble des influences et des contraintes qu’imposent à la vie politique les configurations géographiques. Ce sont les relations de pouvoir à l’échelle internationale, les théories de confrontation globale qui les intéressent; le langage qu’ils tiennent est celui des intérêts nationaux, des zones d’influence et des stratégies politiques internationales. La géographie de ces géopoliticiens, c’est toujours une géographie à grande échelle où les traits caractéristiques des différentes zones définissent des intérêts «légitimes» dans la lutte pour les ressources ou le territoire. Ce sont d’abord les doctrines belliqueuses de la première moitié du XXème siècle – de Halford Mackinder à Carl Schmitt – qui inspirent la nouvelle géopolitique. Les écrits des géopoliticiens allemands de l’époque hitlérienne étaient en effet accessibles dès l’époque soviétique à une petite nomenclatura de chercheurs, dans les fonds secrets de l’Institut d’information scientifique en sciences sociales à Moscou; agrémentés d’autres théories de domination mondiale de l’entre-deux-guerres, ils forment la base des conceptions «géopolitiques» élaborées au cours des années 1990 par des auteurs nationalistes et «pro-étatistes». La nouvelle science trouve sa légitimation dans l’essor de l’école «réaliste» américaine des relations internationales: les visions de suprématie américaine d’un Kissinger ou d’un Brzezinski trouvent une réponse dans les constructions souvent fantasmagoriques des géopoliticiens moscovites, qui théorisent un «monde multipolaire», voire un nouvel empire «eurasiatique» dirigé par la Russie. Ce qui est commun à toutes ces élaborations, c’est une vision du monde comme enjeu de forces agressives désirant élargir leurs sphères d’influence. Le Comité de géopolitique à la Douma, qui a existé de 1994 à 1999, avait été créé pour apaiser la fraction du LDPR (le parti de Vladimir Jirinovski) qui se l’est partagé avec un Parti communiste non moins nationaliste que les «libéraux-démocrates». Présidé par Alexeï Mitrofanov, ce comité fut pendant toute cette période un laboratoire d’idées militaristes et expansionnistes, mais aussi l’un des canaux privilégiés de contact avec les milieux d’extrême-droite étrangers. … à la conquête de l’Eurasie L’apogée de la géopolitique a lieu en 1997-1998, lorsque les tensions montent autour du conflit du Kosovo. Cette période voit la publication d’un ouvrage sur les « Fondements de la géopolitique»[1] par Alexandre Douguine, un intellectuel «néo-eurasiste» et adepte de la «révolution conservatrice», allié au début des années 1990 à Alain de Benoist, puis au «national-bolcheviste» Edouard Limonov dont il fut l’idéologue-en-chef pendant des années. Sous la forme d’un manuel universitaire, Douguine présente le plan de la conquête par la Russie et ses «alliés» d’une bonne partie du continent eurasiatique. L’ouvrage est publié avec le soutien (largement fictif) de l’état-major général de l’armée russe et consacre son auteur comme «expert» politiste. Les idées de Douguine sont reprises par Guennadi Ziouganov, le leader communiste, dans son ouvrage La géopolitique de la victoire, tiré à 100 000 exemplaires. La même année paraît la traduction russe de l’ouvrage de Zbigniew Brzezinski, Le grand échiquier, un projet de «stabilisation» de l’espace eurasiatique destiné à servir les «intérêts nationaux» des Etats-Unis. Cette mode paraît désormais passée: le Comité de géopolitique n’existe plus à la Douma élue fin 1999, et la nouvelle politique étrangère de Vladimir Poutine paraît dominée par un discours de coopération internationale. Cependant, la géopolitique est désormais consacrée comme discipline universitaire, faisant partie du cursus standard de sciences politiques. De nombreux experts issus des grandes «boîtes à idées» de l’époque soviétique (comme l’Institut des Etats-Unis et du Canada de l’Académie des sciences) ont trouvé refuge dans le corps enseignant de cette matière. Même les experts, de plus en plus nombreux, favorables à une politique de coopération avec l’Europe occidentale, sont souvent obligés de se conformer au vocabulaire de la géopolitique. Comme la culturologie, la géopolitique essaie de trouver un nouveau langage pour appréhender un monde dont les vieilles certitudes ont disparu. Le système soviétique avait façonné une armée de producteurs de discours les nouvelles disciplines (la culturologie pour les simples soldats et la géopolitique pour les tireurs d’élite) leur permettent de se trouver une place dans les nouvelles réalités en conservant leur prestige social, tout en paraissant pratiquer des disciplines reconnues internationalement.
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Boris Prangov

Borislav Prangov est né le 26 avril, 1968 à Stara Zagora en Bulgarie, depuis 2001 vit et crée à Paris et depuis 2008 vit et crée en Ariège, Occitania. Artiste non confirmé et non diplômé Sa « candidature a été écartée » en 2008, pour une demande d’adhésion au CNFAP (Conseil National Français des Arts Plastiques) par le Comité National de l’AIAP auprès de l’UNESCO. Néanmoins l’artiste peint toujours, pour notre plus grand bonheur! Pour accéder à son site c’est ici

Toute agression fera l’objet d’une riposte digne de ce nom!

Nous sommes sûrs que toute agression contre nos citoyens fera l’objet d’une riposte digne de ce nom! “

“И мы уверены: любой агрессии против наших граждан будет дан достойный отпор! “

“We can thus be sure that any aggression against our people will be met with an adequate response!”

Dmitri Anatolievitch Medvdevev (09/05/2009)

Я помню! Я горжусь / Je suis fier, je me souviens !

DISSONANCE soutient l’action “Ruban de St Georges” pour ce 9 mai 2009 !

Nous célébrons de nouveau ensemble cette fête sacrée et chère à chacun de nous. C’est le peuple qui en a fait un événement vénéré aussi sincèrement et aussi profondément, et je suis convaincu que le sentiment de fierté et d’appartenance commune à ce grand exploit vivra toujours dans l’âme de notre peuple“. Dmitri Anatolievitch Medvedev
 
**** Action “Rubans de Saint Georges 2009 – Je me souviens, je suis fier !
L’action “Rubans de Saint Georges 2009” aura lieu dans toute l’Europe, du 7 au 9 mai. Cette célébration est apparue en 2005, pour l’anniversaire des 60 ans de la victoire et prend plus d’ampleur à chaque année.

Le symbole de ce ruban, qui symbolise le courage et la victoire, date en fait du 19ième siècle, lorsqu’il fut créé par Alexandre I comme une récompense au sein de l’armée pour le “courage intrépide“. Depuis lors ce ruban orange et noir à pris le nom de “ruban de Saint Georges“.
À la veille de la célébration du Jour de la Victoire les citoyens le mettent partout ou c’est possible, soit sur le revers des vêtements, sur leur sac à main ou encore l’antenne de voiture …
Le ruban témoigne du souvenir de l’héroïque passé, et du respect rendu à ceux qui sont tombés sur le champ de bataille durant la seconde guerre mondiale.
Depuis 2005, plus de 45 millions de rubans ont été distribués dans le monde entier. Parmi les pays étrangers les plus actifs on peut citer la Grèce (ou ont été distribués plus de 20.000 rubans), l’Ouzbékistan, l’Ukraine, l’Estonie, la Lettonie, la France, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, la République de Moldavie (Transnistrie), l’Islande, le Royaume-Uni, États-Unis, Chine, le Vietnam, l’Afghanistan et le Mexique.

En 2008, les rubans de Saint Georges ont été distribués dans plus de 30 pays à travers le monde.

Акция “Георгиевская ленточка-2009 – Я помню! Я горжусь!”

Акция “Георгиевская ленточка-2009” пройдет во всех странах Европы с 7 по 9 мая. “Георгиевская ленточка” появившаяся в 2005 году, в год 60-летия Победы, с каждым годом становится все масштабнее. Георгиевские цвета – символ доблести и Победы, восходят к началу XIX века, когда в 1807 году был был учреждён Знак Отличия Военного ордена Св. Георгия манифестом императора Александра I как награда нижних воинских чинов за «неустрашимую храбрость». Эта награда носилась на черно-оранжевой ленте, с тех пор называемой “георгиевской”. В канун празднования дня Победы и дни проведения акции каждый участник надевал себе на лацкан одежды, руку, сумку или антенну автомобиля «Георгиевскую ленточку» в знак памяти о героическом прошлом, выражая уважение к ветеранам, отдавая дань памяти павшим на поле боя, благодарность людям, отдавшим всё для фронта в годы Второй мировой войны. За четыре года проведения акции было распространено более 45 миллионов ленточек по всему миру. В числе стран ближнего и дальнего зарубежья, ставших наиболее активными участниками, – Греция, где было распространено более 20 тысяч ленточек, Украина, Узбекистан, Эстония, Латвия, Франция, Италия, Германия, Бельгия, Молдавия (Приднестровье), Исландия, Великобритания, США, Китай, Вьетнам, Афганистан, Мексика. Георгиевские ленточки в 2008 году распространялись в более чем 30 странах мира.

Notre fédération est eurasienne, notre emblème l’aigle à deux têtes

Reconnaître les aspirations communes du genre humain, ce n’est pas nier les cultures. La Fédération de Russie doit contester cette philosophie politique. Et nous sommes légitimes à proposer une cohabitation des identités.

Notre fédération est eurasienne.
Notre emblème est l’aigle à deux têtes. Depuis des siècles, nous sommes à la fois Européens et Asiatiques, Russes et Tatars, chrétiens et musulmans.
Nous sommes aujourd’hui majoritairement des Russes orthodoxes, mais aux temps médiévaux nous étions des Asiatiques convertis.
Ceci n’est pas une réponse dilatoire, mais une réalité indiscutée qui a formé notre identité.

Lorsque les Tatars et les Caucasiens nous défendirent, leurs chefs furent annoblis. Ils n’étaient pas traités comme des colonisés, mais étaient les égaux des aristocrates russes. Ils avaient même des serfs russes. Les Anglo-Saxons n’ont jamais été capables de concevoir cela. Vous imaginez des Lords indiens avec des domestiques anglais ?

Sources

Poutine, Kasparov et la crise ?

Lu sur le moscow times du jeudi 23 avril 2009 concernant les distributions de nourriture par les églises de Moscou aux laissés pour compte de la crise :
I’ve been coming here to get a meal for the past six months, since I lost my job and documents,” said Albert Isanchugin, a 42-year-old ethnic Tartar waiting patiently in line on a recent Wednesday afternoon.
Isanchugin used to make fireplaces, but when the crisis swept over the country six months ago, his employer disappeared with all his documents and his salary. He said he has not been able to find new work because of his lack of documents and the scarcity of jobs during the crisis. He said he didn’t even have enough money for a train ticket to return home to his wife and four children in Orenburg, a Urals city about 1,450 kilometers southeast of Moscow.
Moscow police have refused to help him, he said. In desperation, he recently walked into the office of national ombudsman Vladimir Lukin to ask for help. “I went to Lukin’s office. They told me he was away,” Isanchugin said. “But I just saw him entering the office!
My son will have his birthday soon. I’m very ashamed I can’t buy him a present. I can’t even buy cigarettes,” he said.

Isanchugin said he would never return to Moscow if he managed to make his way home. “Pick out anyone from this crowd — every other person has a story similar to mine,” he said.

A man standing beside him dolefully nodded his head in silent agreement.

Some people in line spoke of how politicians had once helped them but said they couldn’t rely on them any more. “Kasparov’s people used to pay us to rally, 500 rubles per demonstration, but even they are not inviting us anymore,” said one man standing in line who refused to give his name, referring to chess champion turned opposition leader Garry Kasparov.

Isanchugin said things would be different if Prime Minister Vladimir Putin were still president because President Dmitry Medvedev is “too feeble.”