RIA Novosti reportait que au moins 2.500 manifestants se sont rassemblés hier samedi 14 mars devant le Conseil suprême de Crimée, à Simferopol (Ukraine), pour réclamer le rétablissement de l’union avec la Russie et la Biélorussie, ainsi que le départ du président, du premier ministre et du gouvernement ukrainiens, selon la police.
“Il y a déjà 5 millions de chômeurs en Ukraine, les gens n’ont pas assez d’argent pour combler leurs besoins fondamentaux. La situation ne s’améliorera pas en Ukraine sous le diktat des États-Unis. L’Ukraine est perdue. L’union avec la Russie et la Biélorussie est le seul moyen de survivre“, a déclaré Natalia Vitrenko, présidente du Parti socialiste progressiste d’Ukraine, pendant la manifestation organisée à l’occasion du 18e anniversaire du Référendum soviétique sur le maintien de l’URSS (17 mars 1991).
Samedi à midi, les manifestants portant des banderoles :”On ne peut plus vivre ainsi”,”A bas les cochons oranges, vive l’unité slave!” et ” Vivre en amitié avec notre frère russe et pas à la botte de l’OTAN!” se sont dirigés vers la place Lénine, la plus grande à Simferopol. Ils ont scandé “Renversons le pouvoir orange!”, “A bas Iouchtchenko” et “Valise-gare-Amérique” en passant devant la représentation du président ukrainien en Crimée.
“Les habitants de l’Ukraine ont voté pour la conservation de l’Union soviétique en mars et en décembre 1991. Aucun président ou fonctionnaire n’a le droit d’annuler le résultat d’un référendum. Les autorités cherchent à nous faire oublier que nous n’avons pas renoncé à l’union avec la Russie et la Biélorussie”, a indiqué Mme Vitrenko.
Des manifestations se déroulent samedi à Lougansk, à Zaporojie, à Nikolaïev et à Kharkov dans le cadre de l’action ukrainienne “On ne peut plus vivre ainsi”.
Au même moment, le parti NOTRE UKRAINE du président Ukrainien semble traverser les pires problèmes.