Les autorités russes via Roskomnadzor qui est le Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse (et qui mène notamment la lutte contre les géants du Net) a présenté un rapport sur l’expérience internationale en matière de réglementation des restrictions d’âge sur Internet en vue de potéger les enfants.
L’agence a notamment autorisé la possibilité de diviser la pornographie en deux catégories :
1/ « non interdite par la loi »
2/ « illégale »
L’agence propose de définir la pornographie non interdite par la loi comme suit : « les documents sur tout support, présentés sous forme d’images naturalistes ou de descriptions des organes génitaux d’un adulte et/ou de rapports sexuels, ou comparables à des rapports sexuels activité sexuelle impliquant des adultes avec leur consentement, qui ne répondent pas aux critères de la pornographie illégale”.
La deuxième catégorie pourrait elle inclure la pornographie juvénile, la nécrophilie, la bestialité et d’autres types « pornographies sexuellement abusives », c’est-à-dire comprenant des éléments de violence, des menaces pour la vie et la santé et/ou « d’autres actes de nature sexuelle sans consentement ».
Roskomnadzor suggère en outre d’examiner la question de la vérification de l’âge des utilisateurs qui visitent des sites pornographiques à l’aide du système national d’identification des citoyens « Gosuslugi ».
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