Rosstat a nommé les villes les plus chères et les moins chères pour vivre.
La ville la plus « chère » de Russie serait Anadyr en Tchoukotka ou un ensemble de 264 types de biens et services de consommation coûte 57 % de plus que la valeur russe moyenne soit un indicateur de 1,57%..
Juste derrière, on trouve le Kamtchatka et de la Yakoutie ou les prix sont 1,5 fois plus élevés que la moyenne nationale. Ce n’est pas une surprise les régions reculées de l’Extrême-Orient sont traditionnellement parmi les plus chères à vivre.
A titre de comparaison, l’indice de Moscou est de 1,28, a Saint-Pétersbourg il est de 1,12 tandis que la valeur pour l’ensemble de la Russie est de 1.
A l’inverse les zones la « moins chère » est Nazran (indice du coût de la vie de 0,75, ce qui signifie que les biens et services y sont 25 % moins chers que la moyenne nationale).
Les biens et services les moins chers hormis l’Ingouchie se trouvent en Tchouvachie, Mordovie et dans la région de Saratov.
Rosstat a commencé à calculer l’indice du coût de la vie en 2011.
Cet indicateur, contrairement à l’indice des prix à la consommation, permet de déterminer le niveau des villes russes en termes par rapport à la Russie dans son ensemble.
Cependant, en règle générale, dans les villes les plus « chères », les salaires sont également parmi les plus élevés.
Ainsi, en octobre 2021, le salaire mensuel moyen en Tchoukotka était de 123 000 roubles, soit 2,2 fois plus que la moyenne en Russie.
En Yakoutie, les salaires sont eux supérieurs de 44 % à la moyenne russe. Mais à Moscou, le revenu monétaire moyen d’un résident au troisième trimestre 2021.