Le premier vice-premier ministre de la fédération de Russie a le 10 novembre dernier nommé les grands dangers qui menaçaient la Russie.
La pauvreté, ainsi que les problèmes démographiques et sanitaires, sont les principaux défis socio-économiques auxquels la Russie sera confrontée au cours de la prochaine décennie.
Slon lui « Les processus et tendances démographiques sont très inertiels et très coûteux en termes de changements. Et nous dépensons d’énormes ressources pour résoudre ces problèmes », a-t-il déclaré.
En effet, après avoir connu un renouveau démographique qui a vu l’arrêt de la baisse naturelle de population et une hausse des naissance (passées de 1,2 millions en 2000 à 1,9 millions en 2016) retombe dans un cycle de réduction naturelle de population, écho inévitable du creux démographique des années 90.
Pour cette raison sans doute, Oksana Pushkina, vice-présidente du comité de la Douma d’État sur la famille, les femmes et les enfants, a proposé cette semaine de créer un ministère de la politique démographique et familiale en Russie devant permettre une meilleure compréhension des processus qui se déroulent dans la société russe.
L’objectif de ce ministère devra être « d’assurer la sécurité démographique » notamment en collectant et analysant toutes les données démographiques, sans lesquelles, selon elle, l’élaboration complexe d’une politique familiale est impossible comme par exemple la fécondité et la mortalité, l’état du système de santé, les mariages et divorces, le nombre de partenariats et de couples homosexuels, et analyser la capacité de produire une nouvelle génération, mais et lui fournir une éducation décente ».