Aleksey est membre d’un de ces clubs. Avocat le jour, il boite de retour à son bureau le matin après ces combats du Week End. Il estime que la lutte contre un “adversaire consentant” n’est pas un crime.
“Nous avons des règles, mais généralement les combats sont sans limites. J’ai vu des nez cassés, des bras cassés, des machoires et des mains endommagées, mais je pense que c’est naturel pour un homme de se battre pour prouver sa valeur.”
Le lutteur professionnel Vladimir Turchinsky ajoute lui que ces “cols blancs guerriers” vivent dans un monde fantastique, influencé par la culture populaire.
“Pour les hommes d’affaires et les employés de bureau, il doit être une sorte d’univers parallèle, où ils peuvent vivre ressentir de l’adrénaline dont ils manquent dans leur vie réelle. Je pense que, ce sont des films comme” Fight Club “qui ont contribué à l’émergence de ce type de clubs ici en Russie », croit-il.
Toutefois, il existe des moyens plus sûrs pour pouvoir donner du pied en évitant les yeux aux beur-noir. Le Fight Club Arbat à Moscou est titulaire d’une licence de “combats” supervisés par la fédération de Kick Boxing. Il insiste sur les contrôles médicaux et tente de redorer l’image du kickboxing.
Pour Aleksey, cependant, c’est le caractère illégal de son club qui lui donne le buzz.
“Ces clubs professionnels sont orientés objectifs. Vous devez obtenir des permissions, il ya beaucoup de formalités administratives. Et vous devez avoir un gagnant et un perdant lors des matchs, mais à notre club il n’y a pas de victoire tant que tel.
Tout ceux qui se battent gagnent », Indique Alexey.
Dans le Moscou d’aujour’hui, dans des entrepôts et des sous-sols insalubres, des amateurs de combats vont continuer à s’affronter, à coup de poing et de pied jusqu’à ce que l’un des deux combattants soit étendu en sang sur le sol.
Source : Russia Today