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Le début de la fin pour l’Etat islamique ?

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Au milieu de l’année 2013, alors que l’armée syrienne connaissait une forte dynamique victorieuse, une nébuleuse terroriste s’ancre dans le nord de la Syrie en y chassant les rebelles dits modérés.

Au milieu de l’année 2014, cette nébuleuse surpasse ses alliés locaux (principalement le Front al-Nosra) et proclame le Califat qui s’étend sur une grande partie des territoires irakiens et syriens sous son contrôle.

Disposant de quelques milliers d’hommes à ses débuts, l’Etat islamique va rapidement s’étendre. Par une communication habile, il va créer un incroyable appel d’air en attirant sur les territoires irakiens mais surtout syriens des milliers de combattants, notamment étrangers. Très rapidement l’armée syrienne se retrouve débordée par le nombre de combattants ennemis et incapables de faire face aux méthodes de combat de Daech qui multiplie les attentats-suicides tandis que ses combattants sont suspectés de combattre sous l’emprise de drogue.

Cette poussée de l’Etat islamique se fera malgré l’entrée en action d’une coalition internationale qui dès août et septembre 2014 verra les grandes puissances procéder à des bombardements pour tenter de freiner l’avancée de la nébuleuse. Cette campagne de bombardements s’avèrera vaine puisqu’entre aout 2014 et septembre 2015, l’Etat islamique passera du contrôle de 10% à près de 50% du territoire syrien comme on peut le constater sur cette carte. Continue reading

Inefficaces les frappes russes ?

imagesIl y a quelques jours, une vidéo en langue russe extrêmement agressive et signée par l’Etat islamique est apparue sur la toile.

La vidéo intervient à un moment assez sensible et complexe des relations entre la Russie et l’organisation terroriste, après l’accident d’avion dans le Sinaï qui a couté la vie à 224 ressortissants russes, un accident qui pourrait être un attentat comme l’a revendiqué l’Etat Islamique, mais aussi alors que sur le terrain, l’opération militaire russe semble commencer à porter ses fruits.

Pourtant contrairement à ce qu’annonce en effet la presse française dans son immense majorité, après un mois et demi d’intervention et quelques 2.000 frappes, les dynamiques sur le terrain ont été totalement inversées et ce grâce à la coordination entre les frappes aériennes russes et l’action militaire au sol.Une forme de coordination qui jusque-là n’existait qu’entre la coalition et les forces kurdes, expliquant sans doute en partie leurs nombreux succès militaires.

Il n’y a en réalité à ce jour plus aucun front sur lequel l’Armée syrienne recule, au contraire les forces loyalistes avancent sont sur un dynamique victorieuse sur presque la totalité du territoire du pays.

Au sud du pays, le front est désormais figé et l’armée de l’air russe y a procédé à ses premières frappes. Continue reading

Attentats à Paris: “c’est pour la Syrie”

imagesBeaucoup de commentateurs politiques se demandaient comment depuis toutes ces années, la France avait réussi à échapper à un attentat sur son territoire.

Certes nos services, parmi les meilleurs du monde, ont sans doute contribué à éviter grand nombre d’attentats. Mais notre pays la France est soumis à des dynamiques qui ne pouvaient que, statistiquement, provoquer fatalement la situation de ce vendredi 13 novembre 2015

Au milieu des années 2000, la politique étrangère de la France a pris une nouvelle direction, s’alignant sur des intérêts étrangers et jugés par le monde musulman comme lui étant hostiles. La politique étrangère de la France, magnifiée par le discours de Villepin en 2003 à l’assemblée de l’ONU a été transformée en une politique de participation active au projet néo-conservateur de reconfiguration du moyen orient, initié outre-Atlantique.La destruction organisée des derniers bastions de stabilité et de laïcité de la région, accompagnée par un printemps Arabe qui s’est avéré un total échec malgré le soutien que ne lui portait notre classe médiatique et intellectuelle, n’aura finalement abouti qu’à répandre un Chaos dont les nébuleuses terroristes les plus radicales se nourrissent avec avidité.

Ces forces destructrices ont su trouver, sur le plan intérieur, nombre de partisans et de recrues. La France, qui se targuait d’être et de rester un pays d’immigration, a subi au cours des dernières décennies, une immigration quasi-incontrôlée qui a modifié nombre d’équilibres démographiques, sociologiques, économiques, politiques ou religieux.

La profonde crise de désintégration (politique, morale, identitaire, religieuse) que notre pays traverse s’est doublée d’un échec d’intégration et d’assimilation de Français d’ascendance étrangère mais aussi de petits Français de souche. Les émeutes de 2005, l’éclosion de revendications identitaires, la perte d’autorité de l’Etat sur des milliers de territoires en France ou les chiffres effroyables des volontaires francais au Jihad, en Syrie et en Irak, auraient pourtant dû suffire à nos élites pour mesurer le risque qui pesait sur la France et sur les francais.Mais il n’en fut rien

A nos politiques étrangères suicidaires se superposaient un processus continu d’intégration européenne ayant pour conséquence la suppression des frontières intérieures comme extérieures, vieux rêve datant d’un monde ou la menacen’était envisagé que sous une forme territorialisée et non pas déterritorialisée comme c’est le cas aujourd’hui.

La crise des migrants, dont on nous annonce tranquillement qu’elle devrait se poursuivre plusieurs années et voir plusieurs millions d’arrivants au sein de l’Union européenne, porte sans nul doute en elle les germes d’un chaos encore plus grand tant il paraîtrait bien naïf d’imaginer que des cellules terroristes ne se dissimulent pas au sein de ces gigantesques flux humains.Les Français ne doivent pas se tromper: ils sont en danger.

Ils pensent être protégés mais ne le sont plus. Notre pays ne dispose pas d’élites politiques prêtes à prendre les décisions qu’il faudrait pour supprimer le risque, préférant affirmer aux francais qu’il faut désormais: “s’habituer à vivre avec le menace terroriste“.

Imagine-t-on De Gaulle dire aux Français qu’il faut “s’habituer à vivre avec les soldats allemands dans les rues de France”?Se rappelle-t-on de Vladimir Poutine qui en 1999 affirmait qu’il allait “buter les terroristes jusque dans les chiottes” et qui 16 ans plus tard, continue seul ce combat contre ce cancer jusque dans ses racines les plus profondes au cœur du désert syrien?

Ce n’est pas par des slogans ou des caricatures qu’il faut lutter contre le terrorisme, mais par une guerre d’éradication des terroristes, de Paris à Grozny en passant par Damas.

Car ce que les terroristes viennent de faire subir au peuple francais, ils le font subir chaque jour depuis plus de cinq ans au peuple syrien, avec jusque-là le soutien direct des élites politiques françaises qui ont livré des armes aux rebelles syriens, rebelles ayant pour la plupart sans aucun doute, depuis, rejoint les groupes les plus radicaux.

Une guerre d’éradication qui impliquerait également de sérieusement reconsidérer les relations internationales, politiques, économiques et diplomatiques avec les Etats qui parrainent ce terrorisme international ou ceux menant des politiques destructrices et créatrices de chaos.Une guerre d’éradication qui passe par une alliance avec la Russie dans son opération contre le terrorisme en Syrie et un soutien à l’Etat syrien.

Une guerre d’éradication qui passerait au préalable par un changement d’élite politique.

Le temps presse.

Erdogan, un Poutine turc ?

imagesLa victoire du camp Erdogan aux dernières élections en Turquie a sans doute étonné davantage de journalistes francais que de citoyens turcs, tout comme ce fut le cas lors des dernières échéances électorales tant législatives que présidentielles en Russie.

Erdogan était pourtant annoncé comme déclinant et sans doute en passe de perdre les élections. Lors des dernières échéances électorales de juin 2015, les médias francais avaient annoncé qu’Erdogan avait connu une terrible défaite électorale.

Pourtant le parti islamo-conservateur d’Erdogan n’avait obtenu “que” 40% des voix contre 49% aux élections précédentes de 2011, tandis que son principal rival, le parti républicain, stationnait à 25% des suffrages. Dans le même temps, les nationalistes prônant un “Islam turc” passaient de 13 à 16% tandis que la surprise de l’élection de juin 2015 était l’émergence d’un parti kurde de gauche qui obtenait près de 13% des voix.

Pour nombre de commentateurs Erdogano-hostiles, les élections de novembre 2015 devaient accentuer l’effritement de l’AKP et signifier ainsi le refus de la population turque face au “durcissement” autoritaire que tendait à imposer le sultan à son pays ou encore pour s’opposer à la politique d’immixtion d’Ankara dans le dossier syrien, ayant vraisemblablement abouti à l’attentat terrible que le pays a connu en octobre dernier qui a couté la vie à près de 100 personnes.Malgré tout et malgré les prévisions des analystes et “spécialistes”, le parti d’Erdogan a de nouveau obtenu près de 50% des suffrages, soit son score de 2011, tandis que l’opposition de gauche obtient toujours 25%, les nationalistes 11,9% et le parti kurde 10,9%.

Comme en Russie, de nombreux sympathisants des tendances patriotiques et conservatrices ont choisi de soutenir Erdogan et donc l’Etat, l’AKP étant sur une dynamique de forte progression contrairement à tous les autres partis turcs. Continue reading

N’est pas de Gaulle qui veut

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L’ancien président de la république s’est rendu en Russie la semaine dernière pour y rencontrer son “ami” Vladimir Poutine et au passage rappeler aux Français de Russie, dont une très grande majorité l’a soutenu à l’élection présidentielle de 2012, que 2017 ne sera pas une élection comme les autres.

Reçu par Vladimir Poutine, Nicolas Sarkozy s’est présenté lors de sa tournée russe comme un “ami de la Russie (…) Ce pays ni européen, ni asiatique (…) devenu une puissance mondiale”.

Diantre! Il faut vraiment que Vladimir Poutine ait de la patience, car il fut un temps ou Sarkozy était vraisemblablement moins bien disposé à son égard, envisageant l’avenir de notre pays au sein de la trajectoire transatlantique et dans le giron américain. Et, bien entendu, sans Vladimir Poutine à l’horizon.

Nicolas Sarkozy avait, il est vrai, lancé sa carrière politique française à Washington, annonçant sa candidature aux Américains le 1er août 2005, soit plus d’un an avant qu’il ne l’annonce au peuple français durant l’automne 2006. A Washington, à cette époque, on s’est amusé de la candidature de Nicolas Sarkozy: c’est Wikileaks qui nous a permis de savoir ce que nos partenaires américains appréciaient chez cet Américain synthétique: L’homme est acquis au “libéralisme, à l’atlantisme et au communautarisme (…) Il est pro-américain et acquis aux principes du libre-marché. (…) Il est aussi l’homme politique français qui soutient le plus le rôle des Etats-Unis dans le monde”.De son côté, Nicolas Sarkozy confirmait, lui, sa grande admiration pour Georges Bush (sic) et affirmait clairement: “Certains en France m’appellent Sarkozy l’Américain. J’en suis fier”!

Où encore, s’en prenant à Jacques Chirac qui lui reprochait ses positions trop pro-américaines: “Quand je pense que ceux qui me reprochent de rencontrer Bush sont ceux qui serrent la poigne de Poutine, ça me fait doucement rigoler”. Continue reading

L’échec des courants libéraux et nationalistes en Russie

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La journée de l’Unité russe, le 4 novembre dernier, aura permis de prendre conscience d’une forte évolution sur le plan politique intérieur en Russie.

Au cours des années 90, un courant politique nouveau a péniblement émergé de l’eltsinisme. Il eut, il faut le reconnaître, beaucoup de mal à faire sa place entre un parti libéral démocrate (LDPR) ultranationaliste panslave, qui était le premier parti de Russie après les élections législatives de 1993, et la puissance du parti communiste russe (KPRF), premier parti de la fédération en 1995.

Au cours de cette période, de nombreux groupuscules de toutes les couleurs traduisent la vitalité d’une vie politique russe qui se cherche, tandis qu’émergent en plus des courants précités relativement trois grandes tendances politiques que l’on peut qualifier de: ultranationaliste, libérale pro-occidentale et d’extrême gauche radicale.Les courants libéraux pro-occidentaux ne cesseront de voir leur poids diminuer au cours des deux décennies qui suivirent, une partie étant absorbée par Russie unie et l’autre sortant du champ parlementaire, tandis que l’extrême gauche radicale n’arrivera pas à percer, l’espace de gauche étant très largement et majoritairement occupé par le puissant parti communiste tant sur le plan politique qu’idéologique. Continue reading

Guerre en Syrie: énergie et route de la soie

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Il y a deux ans, j’écrivais un article exposant et synthétisant une théorie qui semble de plus en plus se répandre et qui plonge les origines du conflit syrien dans un conflit opposant des projets énergétiques concurrents, en l’espèce un projet irano-irako-syrien et un projet Qataro-saoudo-turc.

Il y a deux ans, j’écrivais un article exposant et synthétisant une théorie qui semble de plus en plus se répandre et qui plonge les origines du conflit syrien dans un conflit opposant des projets énergétiques concurrents, en l’espèce un projet irano-irako-syrien et un projet Qataro-saoudo-turc qui aurait pu permettre de raviver le projet occidental Nabucco, destiné à émanciper l’Europe du gaz russe et empêcher la construction du projet russe South Stream.

On sait ce qu’il est advenu de ces terribles luttes énergétiques entre l’Amérique et la Russie par Europe et Turquie interposées.Les pressions américaines ont permis à ce que les Russes ne se voient contraints d’annuler le projet South Stream et de le remplacer par au sud le Turkish Stream et au nord par une augmentation des volumes du North Stream pour le plus grand bonheur de Berlin. Si Ankara devrait encore avoir la possibilité de fournir l’Europe en gaz russe, elle semble par contre avoir définitivement perdu son rêve d’acheminer du gaz qatari vers l’Europe par le territoire syrien puisque l’entrée en guerre de la Russie en Syrie ne devant en effet pas permettre un effondrement du régime aussi rapide que les diplomaties hostiles à Damas, en premier lieu les Turcs, ne l’avaient envisagé.

Comme on peut le voir sur ces cartes le projet de gazoduc qataro-saoudo-turc devait traverser le centre de la Syrie (soit la zone de Palmyre occupée par Daech) pour finir à passer au nord d’Alep, de façon surprenante et bien évidemment pas hasardeuse au cœur de la zone tampon qu’Ankara souhaiterait établir.

Mais la potentielle chute du régime syrien, qu’analystes et journalistes ne cessent de nous décrire comme le scénario du pire pour Moscou, semble poser un autre problème tout aussi important à une autre puissance d’envergure: la Chine.

La déstabilisation régionale en Libye mais aussi en Irak a considérablement porté atteinte aux intérêts chinois.Pékin consommait autour de 50% de l’énergie irakienne en 2013 et ces chiffres étaient censés augmenter au cours des prochaines années. En Libye, la Chine avait également de nombreux intérêts et procédé a de nombreux investissement pour avoir accès à la manne pétrolière du pays. La chute de Kadhafi a également porté un coup à Pékin.

La Chine voit en effet ses sources en énergie se faire peu à peu détruire par la politique occidentale dans la région et on peut imaginer que Pékin entend désormais porter une attention particulière au sort de Damas tant pour des raisons politiques qu’économiques.

Pékin entend en effet redonner vie à un gigantesque projet de diplomatie économique: le rétablissement de la route de la soie, initiée dès 1996 par les autorités chinoises.Aujourd’hui, différents tronçons sont envisagés, tant terrestres que maritimes. Le nœud méditerranéen est fondamental pour permettre une connexion entre le sud de l’Eurasie et l’Océan Indien vers l’Europe. A ce titre tant les ports turcs que libanais ou syriens sont jugés par Pékin comme fondamentaux et comme l’explique parfaitement la brillante Christina Lin: «Sans Damas, il n’y a pas de cohésion globale pour le projet chinois de route de la soie ».

Alors que le projet de Califat semble interférer avec le projet de route de la soie, est-ce que Pékin pourrait, dans un avenir proche, estimer qu’il est de son devoir de sécuriser et stabiliser les zones traversées par la route de la soie, comme elle le fait en Asie centrale ou dans le golfe d’Aden contre la piraterie globale?

 

Guerre en Syrie: le double jeu turc va-t-il réveiller la Chine ?

imagesBeaucoup de journalistes ont soulevé le fait que lors des deux premières semaines de frappes russes en Syrie, un grand nombre de ces frappes se sont concentrées sur la province d’Idlib au sein de laquelle Daech ne serait pas présent.

Les Russes ont néanmoins leurs raisons, qui sont évidentes, de frapper cette zone. Non seulement pour desserrer l’étau djihadiste qui se rapprochait du cœur alaouite côtier, mais aussi car nombre de groupes de cette zone connaissent des concentrations de minorités issues de la zone postsoviétique, telles que par exemple Katibat Al Tawhid Wal Jihad, ou encore Jaish Al Muhajireen Wal Ansar, dont les rangs comptent de nombreux combattants centrasiatiques ou tchétchènes.Lors des violents combats qui à la fin du printemps dernier ont vu la chute d’Idlib et de la présence loyaliste dans la région, de nombreux observateurs de terrain ont également témoigné de la présence au sein des groupes rebelles de forces spéciales turques ou encore de combattantsturcophones tandis que la presse turque dénonçait des livraisons non officielles d’armes et de munitions à divers groupes rebelles, un scandale qui a été du reste parfaitement étouffé au royaume d’Erdogan.

On aurait du reste apprécié que les journalistes français s’y intéressent en profondeur, pour démontrer ce que les journalistes syriens ne cessent de répéter, à savoir que c’est bien la seconde puissance de l’Otan qui alimente de nombreux groupes rebelles radicaux syriens en armes, hommes et soutiens logistiques ou encore médicaux. Continue reading

Guerre en Syrie: le double jeu turc va-t-il réveiller la Chine ?

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Beaucoup de journalistes ont soulevé le fait que lors des deux premières semaines de frappes russes en Syrie, un grand nombre de ces frappes se sont concentrées sur la province d’Idlib au sein de laquelle Daech ne serait pas présent.

Les Russes ont néanmoins leurs raisons, qui sont évidentes, de frapper cette zone. Non seulement pour desserrer l’étau djihadiste qui se rapprochait du cœur alaouite côtier, mais aussi car nombre de groupes de cette zone connaissent des concentrations de minorités issues de la zone postsoviétique, telles que par exemple Katibat Al Tawhid Wal Jihad, ou encore Jaish Al Muhajireen Wal Ansar, dont les rangs comptent de nombreux combattants centrasiatiques ou tchétchènes.Lors des violents combats qui à la fin du printemps dernier ont vu la chute d’Idlib et de la présence loyaliste dans la région, de nombreux observateurs de terrain ont également témoigné de la présence au sein des groupes rebelles de forces spéciales turques ou encore de combattantsturcophones tandis que la presse turque dénonçait des livraisons non officielles d’armes et de munitions à divers groupes rebelles, un scandale qui a été du reste parfaitement étouffé au royaume d’Erdogan. Continue reading