Une opération des services est en cours contre les Français de Russie et Biélorussie ?

La guerre psychologique est un pan méconnu de la guerre qui se déroule depuis 2014, au sujet du Donbass, de la Russie, de l’Ukraine, de la Biélorussie et même d’autres pays comme la Moldavie. Les Américains sont les précurseurs de cette guerre hybride et souterraine et possède même un centre opérationnel qui supervise ces opérations. Les pays de l’OTAN n’ont pas été en reste, et de tels services sont apparus dans ces pays, la France ne faisant pas exception (CIPSO). Pour rappel vous pouvez découvrir l’une des actions d’une telle guerre, dans mon article sur le vrai-faux média ukrainien, qui fut lancé conjointement par les services US et ukrainiens, avant que le projet soit démasqué par des hackers russes. Depuis au moins 2023, les services secrets français de la guerre psychologique ont lancé une opération contre les Français de Russie et de Biélorussie. Après des mois d’observation nous nous sommes décidés à révéler ce que nous savons.

Opération 2015-2018, le premier assaut souterrain contre les activistes pro-Donbass. En janvier 2015, au tout début de mon action, est apparu dans les réseaux pro-russes et soutenant le Donbass, un personnage. S’étant justifié par une activité importante en défense de la cause, Monsieur U (nous l’appellerons ainsi), mena une opération visant à semer la zizanie dans nos rangs, et à répandre la diffamation, le discrédit, et en utilisant la technique que je vais décrire maintenant. Attendant son heure, Monsieur U prit des contacts avec la plus grande partie des activistes, s’infiltrant un peu partout. Une fois cette première étape terminée, il identifia les possibles conflits internes, et s’attacha à utiliser l’amour propre, la jalousie, les rancœurs et le caractère rageux de certaines des cibles. Après avoir ferré un premier activiste, Monsieur U s’attaqua alors publiquement avec A contre B. Pour parfaire son travail, le tout fut accompagné de la création d’espaces dans les réseaux sociaux (pages Facebook, blogs, sites internet). De ces espaces, Monsieur U répandit alors un premier jet de diffamations, avec une structure toujours répétée. 1) se faire passer pour un pro-russe radical, 2) faire entendre et faire croire qu’il avait des contacts élevés dans le FSB, voire même carrément au Kremlin, 3) dénoncer et diffamer en permanence en faisant croire à une œuvre de salubrité civique, 4) identifier des failles dans l’auditoire attiré dans son escarcelle, puis tenter d’en tirer de la substance nouvelle, pour créer de nouvelles diffamations, 5) animer ces groupes pour créer une division dans l’auditoire pro-Donbass, 6) créer de fausses informations sur les cibles à discréditer, tournant toujours autour des thèmes de : a) des traîtres, b) des agents de l’OTAN infiltrés, c) des voleurs, des escrocs, d) des criminels sexuels, pédocriminels, e) des incapables de peu de talents, f) des attaques sur l’apparence physique, g) des diffamations sur les familles des cibles, h) faire croire à l’hostilité tout ou partielle des Russes vis-à-vis de ces cibles, i) faire croire que les cibles seront bientôt emprisonnées par les Russes, j) trouver C ; un nouvel activiste prêt à des confidences, k) une fois A vidé de la « substance diffamatoire », tenter d’approcher B et d’enterrer « la hache de guerre », l) Attaquer A avec B, ou A avec C, puis passer au suivant et répéter à l’infini l’opération. Avant que nous ayons compris (à l’orée de 2018), ce qui nous arrivait, Monsieur U avait réussi à semer une discorde et une zizanie mémorable. Il réussit à s’infiltrer dans deux médias russes, l’un du Donbass (en 2016), l’autre de Crimée (en 2017). De ces tribunes, il lança des attaques publiques, qui évidemment, sorties d’un média officiel, firent encore plus de victimes dans l’auditoire trompé. L’opération réussi à créer des « clans », ou « cloisonnements », dont les conséquences durent encore. Monsieur U réussit également à se procurer des informations sur les volontaires français dans le Donbass, et d’autres informations sensibles (pour la liste Mirotvorets par exemple). Nous apprîmes seulement vers la fin de 2017, que Monsieur U était un agent des services français… Il disparu corps et bien de la scène sans plus jamais réapparaître après l’année 2019.

Opération diffamation 2.0. La nouvelle attaque a commencé probablement à la fin de 2022, et commença à être visible en 2023, et à prendre de l’ampleur en 2024. Un nouveau groupe d’agents des services est à l’œuvre, voici le déroulement chronologique des faits. Le nouveau corbeau (ils sont assurément plusieurs), que nous appellerons Monsieur O s’est d’abord infiltré de nouveau dans les milieux pro-russes (il est cette fois-ci anonyme). La première attaque que nous connaissons a été signalée par un homme d’affaires français, à Minsk, Biélorussie. C’est un autre homme d’affaires, mais moscovite qui a été la cible suivante, à partir de 2023. Cette opération de diffamation s’est concentrée sur lui (que nous appellerons D). La technique décrite a été déroulée : création de nouveaux espaces (cette fois-ci sur Telegram), rassemblement d’un petit public, collecte d’informations, identification de nouvelles cibles. De cette attaque contre D, Monsieur O est parti à l’assaut bientôt de plusieurs personnes, au début toutes des personnalités du monde des affaires franco-russes. De là, Monsieur O a découvert E, avec qui il a attaqué bientôt F, puis s’est retourné contre E. Le discours employé est le même, surfant sur la nécessité de « nettoyer les soutiens de la Russie ». La dialectique employée est aussi exactement la même, beaucoup d’insultes, d’accusations sordides, et une tendance à changer de manière d’écrire, beaucoup de mots grossiers, une insistance sur « la traîtrise » des cibles par rapport à la Russie. Le tout s’accompagnant aussi d’affirmations de sérieux contacts au FSB, et de nouvelles menaces, y compris contre des membres de la famille des cibles. Comme dans la précédente opération, c’est une organisation importante qui a été employée, des centaines, des milliers d’heures de travail, de personnes qui se disent « des particuliers, des citoyens en quête de vérité », mais qui ont l’air d’avoir un tel temps libre, que cela devient un travail. De plus, le seul leitmotiv de cette action, d’ailleurs à sens unique : s’attaquer à des Français soutiens de la Russie et de la Biélorussie. Toutes les cibles étaient définies comme « des agents », « des escrocs », « des criminels sexuels », « des menteurs », et « des gens liés à l’Ambassade de France ». Il y a très peu de temps, Monsieur O est passé à la vitesse supérieure, annonçant la fondation d’un espace et site dédié « à la lutte contre tous les margoulins et traîtres des Français de Moscou ». Pour la première fois, en plus de 5 hommes d’affaires, trois personnages du milieu de l’information ont été aussi nommés dans un même message parmi « les corrompus et les traîtres » : 1) Xavier Moreau de Stratpol, 2) Christelle Néant d’International Reporter et 3) Thomassovitch de RT en Français… L’agent français a aussi annoncé qu’il sortirait bientôt d’autres noms… « des fameux traîtres et escrocs » !

De la suite des événements et nos recommandations. Le principal but de cette opération est vous l’aurez compris de discréditer les soutiens de la Russie, de la Biélorussie, etc. Le deuxième objectif est de fracturer et scinder en groupes nos rangs. A partir de là, l’auditoire pro-russe, ou qui pourrait le devenir est confronté à trois choix : 1) prendre le parti du groupe A contre le groupe B, ou inversement, 2) tenter de rester neutre, 3) s’écarter en pensant que « c’est un sacré panier de crabes ». Le troisième but est de nous faire perdre du temps, de l’énergie, et de fatiguer psychologiquement une partie d’entre nous. Le quatrième objectif est de tenter de déclencher des guerres intestines entre nous, y compris dans l’auditoire, et dans les ré-informateurs. Hélas, dans l’auditoire, une partie de ceux qui auront choisi la solution 1, partent alors en croisade pour tenter de convaincre autour d’eux, ou des inconnus, que tel ou tel activiste est un « affreux personnage ». Ces gens sans le savoir sont manipulés et bien malgré eux desservent notre cause. Une fois dans cette croyance, très difficile pour eux à inverser, le temps passé et l’énergie dépensée par eux dans cette direction sont tels, que le retour en arrière est quasiment impossible. Ainsi en va-t-il de l’âme humaine. Maintenant nos armes et nos recommandations :

1) L’ennemi n’en avait pas conscience, mais depuis l’opération spéciale, nous avons resserré les rangs entre nous. Nous communiquons, nous avons des groupes d’échanges, et c’est par là que nous avons assemblé les dernières pièces du puzzle. Par cet article, ledit ennemi est désormais par ailleurs prévenu de notre compréhension de ce qui se passe. Nous republierons cet article régulièrement afin que le maximum de gens aient conscience du problème. Connaître comment et où l’ennemi nous attaquera est un immense avantage.

2) Chaque commentaire, chaque canal Telegram, site, espace où sont énoncés publiquement « ces dénonciations », suspicions et accusations, doivent être considérés systématiquement comme suspects. Attention, il n’en va pas de même au niveau des commentaires, je rappelle que l’immense majorité des gens qui relaient sont eux-mêmes manipulés et inconscients de ce qui se passe. La seule traîtrise se trouve justement au niveau de ceux qui sont à l’origine desdites diffamations. Si l’on dressait le tableau des activistes pro-russes par cette loupe déformante, nous serions alors « d’ignobles criminels, escrocs, menteurs et agents de l’OTAN », et une gigantesque « organisation mafieuse ». Chacun comprendra l’absurdité de ce tableau. Chaque attaque publique contre l’un d’entre nous, personnalité publique, quelle qu’elle soit, d’où qu’elle vienne, de quelque groupe que ce soit, doit être réputée suspecte et dangereuse. Pour vaincre, le seul et unique mot d’ordre : l’Union Sacrée. Ensemble nous vaincrons, divisés… je vous laisse déduire.

3) Face à l’apparition de ces diffamations, où que ce soit, la seule réaction saine à tenir, est de passer son chemin.

4) Notre auditoire est divisé sur le plan politique, et se scinde également sur des sujets sensibles comme le conflit Israélo-Palestinien, le Coronavirus, les Gilets Jaunes, l’idéologie du Genre, le réchauffement climatique, d’autres aspects inhérents aux philosophies de vie (comme la cause animale, les pratiques de consommations (végétariens, etc.)). Il peut aussi se diviser sur le plan religieux, philosophique, ou pour des raisons diverses, culturelles, territoriales, sociales, etc. La plus grande prudence et mesure sont à observer ici, en essayant de garder à l’esprit la cause supérieure qui est celle de cette guerre. Pour schématiser nous pourrons reprendre nos célèbres empoignades du « village gaulois », lorsque nous aurons vaincu ! En se plaçant au dessus des querelles, en restant polis, mesurés et tolérants, nous nous nous placerons par rapport à l’ennemi moralement très au-dessus de lui. L’Ukraine est un simple exemple des travers où ceux d’en face sombrent régulièrement : politiques, soldats, auditoire pro-ukrainien, européistes, atlantistes et j’en passe et des meilleurs. Chacune de nos divisions est une petite victoire pour l’ennemi, souvenez-vous en.

5) Rappelez vous aussi que Internet, permet une grande liberté d’expression, mais a amené son lot de dérives. L’une d’elle est le trollage, les passes d’armes verbales à la limite de l’hystérie dans les espaces où les gens peuvent commenter. L’ennemi sait aussi très bien s’y glisser et s’y complet avec joie !

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