WELCOME TO RUSSIA !

Rêvez-vous d’une nouvelle vie en Russie ou y êtes-vous déjà installé(e) et confronté(e) à des défis ?

Ce Jeudi 19 octobre 2023, 14h00 (heure de Moscou) je vais participer et co-animer une grande conférence en ligne sur le sujet de la Vie en Russie pour les étrangers avec la présence de Maria Zakharova, directrice du département de l’information et de la presse du ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie depuis 2015.

Et j’y parlerais de la Ruspatriation nouvelle version 🙂

CE QUI VOUS ATTEND:

  • Des conseils utiles et des astuces qui vous aideront à déménager en Russie avec succès
  • Des étapes de base et des recommandations pour démarrer votre propre entreprise ou développer une ferme selon les préférences, disponibles pour les étrangers
  • Vous pouvez également poser vos questions et recevoir des réponses de nos experts qualifiés !

    Pour participer, vous devez vous inscrire sur le site et comme le nombre de places disponibles est limité, je vous recommande vivement de vous inscrire dès que vous le pouvez ! La conférence sera en russe et anglais.

Comme les Occidentaux pratiquent la censure, les divers sites pour avoir accès sont ici

Sondage Levada : les russes suivent ils l’opération spéciale en Ukraine ? (03/10/2023)

our rappel l’institut LEVADA est agent étranger en Russie.

L’institut vient de publier un sondage / enquête sur le ressenti des russes concernant la situation en Ukraine.

18% des russes suivent activement la situation autour de l’Ukraine, contre 32% en septembre 2022, ce qui est le second %age le plus faible depuis 02/2022, après août 2023.

30% suivent plutôt la situation, le score le plus bas depuis le début de l’opération spéciale., comme en août 2022.

52% des russes sondes ne suivent pas ou peu ce qui s’y passe, ce qui est le nombre le plus important depuis le début de l’opération spéciale.

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Points principaux du discours du président russe Vladimir Poutine sur l’escalade dans la zone du conflit israélo-palestinien

Poutine a qualifié d’affreuse l’explosion de la violence dans la zone du conflit israélo-palestinien

Les États-Unis ont négligé les mécanismes dans la zone de conflit israélo-arabe et se sont appuyés sur les besoins matériels de la population du territoire palestinie

Moscou a préconisé la mise en œuvre de la décision sur la création d’un État palestinien

Israël a occupé des terres ancestrales palestiniennes, notamment par la force

La “politique de colonisation” d’Israël est l’une des raisons de l’explosion de la violence dans la région

L’Iran est accusé sans preuve d’escalade du conflit israélo-palestinien

Le problème palestinien est au cœur de chaque musulman et est perçu par eux comme une manifestation d’injustice, élevée à un degré incroyable.

Les élites occidentales ont semé le désordre sur le marché mondial de l’énergie

La Russie continuera de contribuer à l’équilibre du marché énergétique mondial

L’expansion du conflit en Israël serait lourde de conséquences dans le secteur énergétique

L’aggravation en Israël pourrait affecter la logistique, les assurances et le fret.

La position de la Russie sur la Palestine et Israël est bien connue des parties ; nous sommes pour la mise en œuvre des décisions de l’ONU et la création d’un État palestinien.

Aussi bien aux États-Unis qu’en Israël, il existe de nombreux partisans de la création d’un État palestinien, mais les forces prônant une solution militaire prennent le dessus.

Je ne comprends pas pourquoi les États-Unis attirent des groupes de porte-avions vers Israël, cela ne fait qu’empirer la situation. Vous avez décidé de faire peur à quelqu’un ? Il y a des gens là-bas qui n’ont plus peur de rien

«J’espère que le bon sens prévaudra.»

Dixième édition du ‘Rêve Russe’, la Newsletter de la Ruspatriation !

Information : Si vous êtes une entreprise, vous avez la possibilité de faire la promotion de vos produits ou services dans cette newsletter. 
+ de 4000 personnes nous lisent chaque semaine. 
Contactez moi par email si vous êtes intéressé.

*

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de mon ouvrage : « Un printemps russe » que j’ai publié en 2016 (déjà !).

Vous pouvez commander le livre en cliquant ici.

Le livre est une explication de l’invraisemblable histoire que la Russie a connue de 1991 à 2015. 

Nombreux sont les Russes qui, au cours des années 90, ont sans doute pensé que s’en était tout simplement fini de l’existence de leur pays. 

Des revues américaines comme le célèbre « The Atlantist » ont même affirmé que la Russie était finie.

« Et puis l’État, cette grande substance secrète de l’histoire russe qui en 1991, bascula dans le gouffre et fut réduite en cendres, s’est relevé, lentement, sûrement, de plus en plus rapidement, inébranlable et invincible dans son mouvement ascendant. Car en lui agit le destin. Et cet État a choisi Poutine pour conduire le processus historique en Russie. Ce n’est pas lui qui construit l’État, c’est l’État qui le construit. »

Le livre est une explication de la Russie, que ce soit sur le plan économique, politique, sociétal, religieux, géopolitique … 

Et bien entendu, j’aborde les raisons profondes et réelles de la Russophobie médiatique qui se déverse dans les sociétés occidentales par le biais du dispositif médiatique.

J’ai voulu écrire un livre pour synthétiser tout ce que je savais et avais compris sur la Russie. Et expliquer des choses qu’on ne voyait ou lisait nulle part ailleurs…

À la fin du livre, fin 2015, je comparais les destins possibles pour la Russie en imaginant 3 scénarios : 

  • la fenêtre européenne
  • le destin eurasien
  • une Russie puissance arctique

Je vous livre en cadeau le texte du tout petit roman de science-fiction qui accompagne mon scénario Russie puissance arctique :

En ce mois de juin 2045, la nouvelle ville de Polargrad, située au nord de l’île Vaïgatch, fête ses cinq ans d’existence. La population, qui se monte a déjà 385 000 habitants, est sur les quais de la ville pour observer l’incroyable feu d’artifice qui, en pleine nuit polaire, magnifie l’anniversaire de cette ville nouvelle.

Alors que la foule composée de jeunes femmes blondes, de travailleurs kazakhs, d’ingénieurs ouest-européens et de marins chinois et coréens se masse devant les immeubles flambant neufs pour contempler le ciel illuminé, le port de la ville est totalement rempli de bateaux qui, partis de Shanghai, font escale dans le détroit de Kara avant de rejoindre Mourmansk pour y décharger des marchandises ensuite acheminées vers la Finlande et l’Europe. 

La Russie aura ainsi réorienté près de dix millions d’habitants le long de sa côte nord pour permettre la mise en service de la route du Grand Nord. Ouvert en 2036, ce nouvel axe commercial rendu possible par la fonte accélérée des glaces va modifier l’architecture mondiale des routes maritimes commerciales, mais aussi nécessiter la création de nouveaux pôles urbains le long des côtes russes. Un mouvement historique similaire, mais accéléré, de celui qui a vu une longue ceinture de villes se créer le long de la frontière sud de la Russie, pour accompagner l’extension territoriale vers l’est et l’Asie de la Russie, puis le développement des grands axes ferroviaires. 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que j’avais vu juste.

Vendredi 6 octobre 2023, la Russie a annoncé l’arrivée depuis la Chine du premier navire par la voie maritime arctique, et donc l’ouverture de cette voie maritime commerciale du grand Nord (source).

N’hésitez pas à vous procurer mon livre pour mieux comprendre la Russie d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Cliquez ici pour obtenir le livre.

*

Suivez-moi sur Telegram où je poste beaucoup de contenu sur la vie de tous les jours et où je vous montre les réalités de la Russie d’aujourd’hui.

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Civilisation préélectorale – Préparation des élections présidentielles de 2024

L’administration présidentielle dessinerait actuellement le «cadre idéologique» de la future campagne présidentielle en Russie.

Le début de la campagne présidentielle informelle serait prévu pour novembre et pourrait coïncider avec l’ouverture de l’exposition-forum international «Russie», au parc VDNKh.

Selon l’un des scénarios possibles, Vladimir Poutine pourrait y annoncer publiquement sa candidature à un nouveau mandat présidentiel dans le cadre d’un événement qui représentera toutes les régions russes et pourrait devenir l’événement pivot de toute la campagne.

L’exposition aura lieu du 4 novembre 2023 au 12 avril 2024 et sera organisé «afin de démontrer les réalisations les plus importantes de la Fédération de Russie dans divers secteurs de l’économie» et «l’expérience positive du développement des sujets de la Fédération de Russie» et donc les résultats de la gouvernance russe.

Selon des sources, une grande attention sera accordée aux stands des régions, conçus pour montrer toute la diversité de la Russie. “Les régions devront organiser des stands pour montrer qu’ils sont les meilleurs, présenter exactement ce que les résidents eux-mêmes considèrent comme leurs réalisations et donner envie aux visiteurs de l’exposition d’y aller visiter.

Le “cadre idéologique” de la campagne présidentielle en Russie pourrait lui ressembler à ceci: la Russie est une civilisation distincte, une «famille de familles» pour laquelle les valeurs traditionnelles sont importantes, elle est attaquée par des ennemis, mais grâce à la consolidation de la société, ces ennemis n’atteindront pas leurs objectifs.

Sur la page principale du site de l’exposition se trouve une citation du message de Vladimir Poutine à l’Assemblée Fédérale, qu’il a annoncé en février 2023:

«La Russie est un pays ouvert et en même temps une civilisation originale. Dans cette affirmation, il n’y a pas de prétention à l’exclusivité et à la supériorité, mais cette civilisation est la nôtre — c’est ce qui compte. Elle nous a été transmise par nos ancêtres, et nous devons la garder pour nos descendants et la transmettre plus loin.»

L’idée que la Russie est une «famille de familles» démontre les vraies valeurs de «l’humanité» et, en fait, fait de la Russie une véritable Europe.

«La principale ligne idéologique est que la Russie se consolide, et aussi les valeurs conservatrices qui font de la Russie une “famille de familles”».

A noter que le concept de la Russie en tant que civilisation et de la «famille des familles» est entré dans le cours «les Bases de l’état russe», qui est enseigné aux étudiants de première année de toutes les spécialités universitaires depuis septembre de cette année 2023.

Selon l’administration présidentielle russe le thème de l’opération militaire spéciale (SVO) sera certainement présent dans la campagne présidentielle, mais ne sera pas dominant.

Source

592 jours d’opération Z en Ukraine : que sait on des pertes russes et ukrainiennes ?

Cela fait prés de 600 jours que le conflit ukrainien dure. Les pertes » sont devenues un élément essentiel de la guerre de communication entre les parties et notamment du dispositif médiatique occidental et pro-ukrainien, contre la Russie et cela fait maintenant 4 mois que l’Ukraine a déclenché sa grand contre-offensive d’Été.

Que sait-on réellement des pertes des deux parties ?

RUSSIE

La BBC annonce qu’au 29 septembre 2023 ont pu être identifié par le biais des avis mortuaires publiés dans la presse russe, sur les réseaux sociaux etc 33.236 décès de combattants russes, tant des soldats que des volontaires ou des mobilisés.

Le site MediaZona, d’opposition, annonçait lui, via la même méthode 32.656 décès au 22 septembre 2023 dont 3.723 mobilisés durant la mobilisation de l’automne 2022 qui avait vu quelques 330.000 mobilisés.
Comme on peut le voire ci dessous, la tendance est que le gros des décès a eu lieu au printemps 2023 lors des grands conflits de Bakhmut et Soledar. Depuis, la tendance baisse.

La carte ci dessous montre le nombre d’avis de décès et leur répartition dans les divers sujets de la fédération de Russie. Comme on peut le voir, le Kouban a payé le plus gros prix devant l’Oural et la Bachkirie, Moscou et l’Oblast de Moscou, l’Oblast de Rostov et le Daguestan.

Le Canal Telegram Goroushko regroupe les avis mortuaires de son cote et annonçait 32.221 décès au 01/10/2023. Tout comme MediaZona, la dynamique du nombre de décès de combattants russe selon ce canal serait en forte baisse depuis mars / avril 2023,.

15 mars 350
01 avril 2022 : 1.083 décès (+1.466)
01 mai 2022 : 1.947 décès (+864)
01 juin 2022: 3.095 décès (+1.147)
01 Juillet 2022 : 4.141 décès (+1.046)
01 Août 2022 : 5.005 décès (+864)
01 Septembre 2022 : 5.665 décès (+660)
01 Octobre 2022 : 6.559 décès (+884)
01 Novembre 2022 : 7.823 décès (+1 264)
01 Décembre 2022 : 9.031 décès (+1.208)

01 Janvier 2023 : 10.354 décès (+1.323)
01 février 2023 : 12 696 décès (+2 342) 
01 mars 2023 : 15 647 décès (+2 951)
01 avril 2023 : 18 950 décès (+ 3 303)
01 mai 2023 : 21 680 décès (+ 2 730)
01 juin 2023 : 24.180 décès (+2 500)
01 juillet 2023 : 26.510 décès (+2.330)
01 août : 28 410 décès (+1.900)
01 septembre 2023 30.390 décès (+1.980)
01 octobre 2023 : 32.221 décès (+1.831)

Un autre indicateur clef sont les chiffres de l’INSEE russe, ROSSTAT, qui annonce une hausse de la surmortalité pour causes externes sur 2022. Si l’on compare avec 2019 (avant le Covid) ces décès pour causes externes ou non expliquées seraient passés de 137.633 a 146.040 en 2022 soit une hausse de 8% avec 8.407 décès en plus.
Mais si l’on regarde la hausse de la mortalité par classes d’ages, quelque chose de plus précis se dessine : la hausse de la mortalité par causes externes “dans” les classes d’ages allant de 15 à 50 ans fait apparaître une hausse de la mortalité d’environ 19.309 personnes entre 2022 et 2019 .

Si l’on regarde (schéma dessous) le comparatif des pertes par tranches d’ages entre 2021 (bleu) et 2022 (rouge) on voit l’impact d’une surmortalité excessive en 2022.

Une autre analyse faite par des blogueurs d’opposition annonce quelques 25,000 décès de combattants russes sur 2022 et 47.000 entre mars 2022 et mai 2023 en se basant sur l’analyse du registre des successions. Ces chiffres correspondraient plus ou moins avec l’évaluation faite par les estimations américaines qui annoncent quelques 40.000 morts au combat dont 20.000 sur les 10 premiers mois de 2023. Mais on peut imaginer que ces chiffres soient sensiblement augmentés.

A noter que “en plus” les autorités de DNR et LNR ne publient plus les décès et que l’on en est resté a 4.176 combattants décédés sur 2022 pour la DNR et un gros millier en LNR, sur 2022.

On est donc loin, très loin, des chiffres Ukrainiens qui annoncent 278.570 décès de combattants russes au 01 octobre 2023,

En UKRAINE

Depuis le début du conflit, les ukrainiens cachent leurs pertes. On peut consulter mon article de décembre dernier sur les diverses évaluations des pertes ukrainiennes sur 2022.

Selon un récent rapport du New York Times citant des responsables américains, environ 70 000 Ukrainiens auraient été tués pendant la guerre, avec 100 000 à 120 000 blessés. Mais cette estimation semble plus que faible.

Sur 2023, l’Ukraine a subi la terrible campagne de Soledar / Bakhmut durant les 6 premiers mois de 2023 puis sa contre offensive sur 4 mois entre juin et septembre 2023. On peut donc facilement en déduire que les pertes ukrainiennes ont été beaucoup plus importantes sur 2023 que sur 2022.

En avril 2023, des copies de documents avec des estimations des pertes des experts du département américain de la défense ont été diffusées sur Internet, selon lesquelles l’Ukraine avait perdu environ 71 500 soldats tués en février 2023 et la Russie entre 16.000 et 17,500 -> Notez que cela correspond aux estimations ci-dessus des chiffres de ROSSTAT et ce qui sort de l’analyse des avis de décès publics.

Cet été, l’opérateur ukrainien Kyivstar a lancé une action de charité consistant a envoyer un message avec le mot «merci ” aux numéros de téléphones des soldats ukrainiens tombés et en utilisant le slogan que «400 000 héros ne répondront jamais à l’appel”. La vidéo a rapidement été supprimée, mais la voila ci-dessous.

Le mémorial des décès installé sur la place MAIDAN (en vidéo ci-dessous) laisse imaginer l’ampleur des pertes (intéressant de voir les petits drapeaux américains) tout autant que le projet de construite un nouveau cimetière géant à Kiev de quelque 100 hectares. A titre de comparaison le Pére Lachaise (Paris) fait 44 hectares pour 75.000 tombes, donc 100 hectares amènerait à quelques 170.000 tombes supplémentaires potentielles.

Sur l’Internet Ukrainien, les vidéos de gigantesques cimetières sont nombreuses et laissent imaginer la tragédie en cours …

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L’essentiel des discours de Vladimir Poutine au club de discussion international Valdaï 2023

L’humanité ne se dirige pas vers une nouvelle confrontation entre blocs de pays, mais vers une synergie d’États et de civilisations, et c’est à la Russie qu’incombe la tâche de construire un nouveau monde.

L’ère coloniale est révolue et ne reviendrait jamais.

*

La Russie n’a pas commencé la “soi-disant guerre en Ukraine”, mais elle y mettra fin.

La crise ukrainienne n’est pas un conflit territorial. La Russie est le plus grand pays du monde en termes de territoire. Nous n’avons aucun intérêt à récupérer des territoires, il nous reste la Sibérie, la Sibérie orientale et l’Extrême-Orient à explorer et à développer. Il ne s’agit pas d’un conflit territorial ni même de l’établissement d’un équilibre géopolitique régional. La question est beaucoup plus large et plus fondamentale. Il s’agit des principes sur lesquels le nouvel ordre mondial sera fondé.

Rien que depuis le début de la soi-disant contre-offensive, à savoir le 4 juin, les unités
ukrainiennes ont déjà perdu plus de 90.000 personnes. Il s’agit des pertes sanitaires et
irrécupérables. Ainsi que 557 chars et environ 1.900 véhicules blindés de différents types. Nous comprenons ce qui se passe et comment les choses évoluent, nous savons ce que nous devons faire et où, ce que nous devons ajouter et où. Nous avançons calmement vers la réalisation des objectifs que nous nous sommes fixés et je suis sûr que nous les atteindrons.

*

Les plus grands penseurs dans le monde, les partisans de l’approche civilisationnelle, ont réfléchi et continuent de réfléchir à la notion de la civilisation. Il s’agit d’un phénomène à plusieurs composantes et si aujourd’hui ce n’est pas le moment de plonger dans les profondeurs philosophiques, cependant, les qualités essentielles d’une civilisation, ce sont la diversité et l’autosuffisance.

*

Nos collègues occidentaux, en particulier ceux des États-Unis, ne se contentent pas
d’imposer arbitrairement des règles, mais ils donnent en même temps des instructions de comportement. C’est fait et dit de manière arrogante.

L’approche en bloc de l’Occident est une limitation des droits et des libertés des États pour leur propre développement. C’est une tentative de les enfermer dans une sorte de cage d’obligations. Dans une certaine mesure, c’est enlever une partie de la souveraineté.

*

La Russie diminue considérablement sa présence sur le marché européen, qui est en déclin. Par contre, Moscou augmente sa participation aux marchés émergents dans d’autres régions du monde, notamment en Asie.

*


Le président de la Chambre des communes canadienne, Anthony Rota, a dit: Il [Yaroslav
Hunka, ex-membre de la division SS Galicie qui a été invité au parlement canadien] a
combattu les Russes et continue aujourd’hui de soutenir les troupes ukrainiennes qui
combattent les Russes. Il a pratiquement mis sur le même plan les collaborationnistes
hitlériens, les troupes SS et les unités ukrainiennes actuelles qui luttent, selon lui, contre la Russie. Ce qui signifie que l’idéologie nazie est toujours là et qu’elle est reconnue. J’estime que notre objectif commun est de parvenir à la dénazification.

Au début du XXIe siècle, tout le monde espérait que les États et les peuples avaient tiré la leçon de la confrontation épuisante et dévastatrice militaro-idéologique, qui marquait le centenaire dernier, s’étaient rendu compte de sa nuisibilité, avaient compris la fragilité et la cohérence de notre planète, s’étaient persuadés que les enjeux globaux de l’humanité exigent des actions conjointes, mais il s’est avéré que ce n’est pas le cas.

L’insurrection hongroise de 1958 n’était pas une révolution de couleur, car, malgré
l’instigation de l’Occident, elle avait une base nationale. D’ailleurs, il n’est guère pertinent d’appliquer les expressions d’aujourd’hui aux événements du milieu du siècle dernier.

*

À un moment donné, j’ai simplement suggéré: “Si on rejoignait nous aussi l’Otan?” Mais non! L’Otan ne veut pas d’un tel pays. Non.

La Russie est contrainte de répondre à la pression militaire et la politique croissante à son encontre.

La Russie cesserait d’exister si elle perdait sa souveraineté, et ce n’est pas seulement une question de sécurité militaire.

La paix durable ne sera établie que lorsque chacun se sentira en sécurité, comprendra que son avis est respecté et qu’il y a un équilibre dans le monde, lorsque personne ne pourra forcer les autres à vivre comme le veut l’hégémon. Dans une telle situation, la notion d’hégémon est tout simplement niée, jetée aux oubliettes.

*

Je tiens à assurer à tous qu’aujourd’hui la réponse de la Russie sera absolument inacceptable pour tout agresseur potentiel. À partir du moment où le lancement de missiles sera détecté, d’où qu’il vienne, de n’importe quel point des océans du monde ou de n’importe quel territoire, lors d’une frappe de riposte, des centaines de nos missiles apparaîtront dans les airs qu’aucun adversaire n’aura une chance de survie. Et dans plusieurs directions à la fois.

Je crois que personne sain de corps et d’esprit n’aura l’idée d’employer l’arme nucléaire
contre la Russie. Je ne vois pas la nécessité de modifier notre concept [de l’emploi des armes nucléaires]. L’ennemi potentiel connaît nos capacités. Mais c’est autre chose si j’entends des appels à reprendre les essais nucléaires. Les États-Unis ont signé le traité international interdisant les tests de l’arme nucléaire. La Russie l’a également signé et ratifié.

Nos dépenses pour la défense ont augmenté, et pas seulement pour la défense, mais pour la défense et la sécurité. Elles ont presque doublé, en passant de 3% à environ 6%.
Nous avons quasiment terminé le travail sur Sarmat, ce missile ultralourd. Il nous reste à achever la partie administrative et bureaucratique et passer à la production en série et leur mise en service. Et nous le ferons dans les plus brefs délais.

*

Nous sommes prêts à octroyer notre aide. L’Arménie ne cessera jamais d’être notre alliée. S’il existe là-bas des questions humanitaires, ce qui est en effet le cas, nous sommes certainement prêts à les examiner et à soutenir ces gens. C’est incontestable.
Nous avons utilisé tout ce qui était à notre disposition sur le plan juridique pour assurer une composante humanitaire. Comme vous le savez, nos soldats de la paix sont morts là-bas, en défendant les Arméniens du Haut-Karabakh.

Le statut juridique de nos soldats de la paix était basé exclusivement sur cette déclaration [des présidents azerbaïdjanais et russe Ilham Aliyev et Vladimir Poutine et du premier ministre arménien Nikol Pachinian] datant de novembre 2020. Aucun autre statut pour les soldats de la paix n’a vu le jour. […] Les droits des forces de maintien de la paix ne consistaient qu’en une seule chose: veiller au respect du régime de cessez-le-feu. C’est tout.
Nos soldats de la paix n’avaient pas d’autres droits.

Pendant ces quinze dernières années, nous avons proposé à nos amis arméniens à plusieurs reprises d’accepter des compromis. Lesquels? Rendre à l’Azerbaïdjan cinq districts autour du Karabakh, en gardant les deux autres tout en conservant un lien territorial entre l’Arménie et le Karabakh. Mais nos amis du Karabakh nous répondaient toujours: Non cela va créer des menaces pour nous. Mais qu’est-ce que vous allez faire? Nous allons nous battre. D’accord. Et finalement nous avons eu des affrontements armés en 2020. J’ai parlé, comme vous le savez, avec le président Aliyev. Mais nous nous étions déjà parlé auparavant et il n’avait cessé de m’assurer que, quoi qu’il arrive, il garantirait la sécurité et les droits de la population arménienne du Haut-Karabakh. Aujourd’hui, il n’y a plus d’Arméniens, ils sont tous partis. Peut-être reste-t-il 1.000 à 1.500 personnes.

À Prague, à l’automne 2022, sous les auspices de M. [Charles] Michel [chef du Conseil
européen], le président français [Emmanuel] Macron et M. [Olaf] Scholz, chancelier allemand, les dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan s’étaient également réunis. Ils y ont signé une déclaration dont il ressort que l’Arménie reconnaît le Haut-Karabakh comme faisant partie de la République d’Azerbaïdjan. En outre, les dirigeants de la délégation, les dirigeants arméniens ont directement désigné la superficie de l’Azerbaïdjan en kilomètres carrés, qui incluait certainement le Haut-Karabakh. Ils ont souligné qu’ils reconnaissaient la souveraineté de l’Azerbaïdjan dans le cadre de la République soviétique socialiste d’Azerbaïdjan, qui faisait autrefois partie de l’URSS.

Et comme on le sait, le Haut-Karabakh faisait également partie de la République soviétique socialiste d’Azerbaïdjan. En fait, la question principale, absolument essentielle, qui était le statut du Karabakh, a été résolue.

*

Le fournisseur américain de ressources énergétiques sur le marché européen avait son
intérêt [dans l’attaque terroriste sur les deux gazoducs Nord Stream]. Les Américains
voulaient détruire Nord Stream depuis longtemps et ils y sont parvenus. Pour ce qui est des exécutants, cela n’a aucune importance.

La destruction de ces infrastructures est un acte de terrorisme international. Nous ne
sommes pas autorisés à enquêter, malgré nos propositions et nos appels répétés à le faire.

Nous continuons de fournir du gaz via le gazoduc Turkish Stream, et à ce qu’il paraît des
groupes terroristes ukrainiens cherchent à l’endommager.

Les livraisons se poursuivent, y compris à travers le territoire de l’Ukraine. Nous transitons par le territoire de l’Ukraine et nous payons de l’argent pour ce transit. Nous entendons dire que nous sommes des agresseurs, mais l’argent n’a pas d’odeur, les Ukrainiens reçoivent de l’argent avec plaisir.