Американская мечта: как свергнуть Путина?

895-1Нет, эта абсурдная идея пришла внезапно не мне в голову, таково название недавней статьи Бернарда Вайнштейна, директора
Maguire Energy Institute, который также является членом Georges Bush Institute.

Автор статьи имеет представление о том, как Америка должна действовать, чтобы ускорить падение «русского монарха»: энергетическая война и, более четко, экспорт американского природного газа в Европу и Азию, чтобы лишить там российский Газпром доминирующих позиций. Российское государство, ослабленное финансово, столкнется со все более нестабильной и взрывной социальной ситуацией, гораздо более благоприятной, к примеру, для организации цветной революции, чем нынешняя ситуация или продолжающийся экономический рост.

Этот научно-фантастический сценарий на самом деле является реальностью, поскольку энергетическая война уже началась. Continue reading

Le rêve américain : comment détrôner Poutine ?

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Non, cette idée saugrenue ne m’est pas apparue subitement mais c’est bel et bien le titre d’un article publié récemment par le directeur du « Maguire Energy Institute », qui est également membre du « Georges Bush Institute ».

L’intéressé a une idée de la manière dont l’Amérique devrait procéder pour accélérer la chute du « monarque russe » : la guerre énergétique et plus clairement l’exportation de la production américaine de gaz naturel en Europe et en Asie afin d’y détruire les positions dominantes russes de Gazprom principalement. Ce faisant, l’Etat russe affaibli financièrement se trouverait face à une situation sociale plus instable et explosive, bien plus propice à l’organisation d’une révolution de couleur par exemple que ne l’est la situation actuelle ou la croissance continue.

Ce scénario de science fiction n’en est en réalité pas un puisque cette guerre énergétique a déjà commencée.

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Вырастет ли российское население в 2013?

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERAПостоянные читатели «Голос России» знают, что российская демография была ключевой темой пессимистических прогнозов относительно будущего России, согласно которым неизбежным следствием демографического краха России стал бы распад страны.

Разумеется, после распада СССР демографические показатели рухнули вместе с моральным, политическим, и санитарным крахом страны. С 1993 года естественная убыль населения (число рождений – смертей) выросла более чем на 700.000 человек и более чем на 900.000 с 1999. Одновременно значительно выросла смертность, но в 90-х страна пережила сильную миграцию, связанную с возвращением этнических русских из бывших стран Советского Союза в Россию.

С 2008 года число женщин детородного возраста, то есть женщин возрастной группы 18-29 лет (которым в настоящее время обязаны 75% рождений), снижается. Тем не менее, с 2008 года и вопреки многим прогнозам, число рождений продолжает увеличиваться: от 1.717.500 в 2008 году, 1.764.000 в 2009, 1.789.600 в 2010 году, 1.793.828 в 2011 и 1.896.263 в 2012 году. В то же время, смертность наконец начала снижаться, составив 2.081.000 в 2008 году, 2.010.500 в 2009, 2.031.000 в 2010 году, 1.925.036 в 2011 и 1.898.836 в 2012 году. Continue reading

La population russe va-t-elle augmenter en 2013 ?

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERALes lecteurs assidus de La Voix de la Russie savent que la démographie russe a été un thème essentiel des prévisionnistes pessimistes sur la Russie, qui prévoyaient avec l’effondrement démographique de la Russie l’effondrement corolaire inévitable du pays.

Bien sûr, lors de l’effondrement de l’URSS, la démographie s’est écroulée avec l’effondrement moral, politique, sanitaire et politique du pays. Dès 1993, la perte naturelle de population (naissances – décès) s’est monté à plus de 700.000 habitants et à plus de 900.000 habitants a partir de 1999. Dans le même temps, la mortalité a considérablement augmenté mais dans les années 90, le pays a connu une forte immigration liée principalement au retour de Russes ethniques des ex-pays de l’Union Soviétique en Russie.

Depuis 2008, le nombre de femmes en âge de procréer, c’est-à-dire les femmes de la tranche d’âge de 18 à 29 ans (d’où sont issues actuellement 75% des naissances) est en baisse. Pour autant, depuis 2008 et contrairement à nombre de prévisions, le nombre de naissances a lui continué à augmenter, passant de 1.717.500 en 2008, 1.764.000 en 2009, 1.789.600 en 2010, 1.793.828 en 2011 et 1.896.263 en 2012. Dans le même temps, la mortalité a elle enfin commencé à diminuer, le nombre de décès annuel passant de 2.081.000 en 2008, 2.010.500 en 2009, 2.031.000 en 2010, 1.925.036 en 2011 et 1.898.836 en 2012.

La baisse naturelle de population est donc passée de -363.500 habitants en 2008 à -2.573 en 2012, la population globale en Russie augmentant depuis 2009 grâce à une immigration stabilisée aux alentours de 250.000 à 300.000 personnes par an. Continue reading

Publication in the Journal of constitutionnalism and human rights

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Chers lecteurs, j’ai eu la grande chance d’être publié dans le Journal of constitutionnalism and human rights, journal qui comprent des articles sur des sujets aussi variés que le rôle de la société civile dans les rapports de pouvoir, la limitation des droits de l’homme au regard de l’exigence de sécurité (question du terrorisme), les rapports entre la Russie et l’Occident sur la constitution d’un espace démocratique…

Vous pouvez télécharger le numéro ici

Guerre en Syrie : le tournant de l’automne 2013 ?

Au cœur de l’été 2012, le président Syrien, lors d’une intervention sur la chaine Ad-Dounia avait expliqué que la victoire de l’Etat Syrien était probable mais que le régime avait besoin d’un peu de temps pour venir a bout des groupes armés qui semaient l’anarchie dans le pays et voulait renverser le régime.

A l’époque, peu de gens prêtèrent attention aux propos du président syrien alors que la guerre redoublait d’intensité et que le front était déplacé au cœur même de Damas, la capitale subissant l’assaut de plusieurs milliers de combattants et le régime faisant face au terrible attentat du 18 juillet 2012 qui frappa durement l’Etat major syrien.

Le bouclier de Damas a semble-t-il résisté à ses assaillants et le front s’est dès le printemps 2013 principalement stabilisé dans certains quartiers périphériques du Sud et de l’Est de la capitale, pendant que l’Armée syrienne repassa elle à l’offensive au début d’année, notamment en reprenant en grande partie le contrôle de la province centrale du pays (coupant ainsi les fronts Sud et Nord du pays), après la symbolique et stratégique victoire de Qousseir, acquise avec l’appui visiblement essentiel du Hezbollah libanais.

18 mois plus tard, les prévisions du président syrien semblent se réaliser et la guerre semble avoir pris en cet automne 2013 un nouveau tournant tant sur le plan militaire que diplomatique.

L’armée syrienne continue sa progression dans le Sud de la capitale et la prise ces derniers jours de villes tel que Husseiniyeh, Ziabiyeh, Boueida ou la stratégique Sbeineh permettrait pour la première fois au régime de scinder les fronts occidentaux et orientaux de la Goutta (comme on peut le voir ici) mais surtout de totalement cerner la Goutta orientale dans laquelle se trouveraient plusieurs milliers de combattants armés mais désormais bloqués.

Plus au Nord de la province de Damas, l’assaut devrait être mené prochainement sur la région de Qalamoun, située dans la bande frontalière avec le Liban et qui selon certaines sources comprendrait entre 20.000 et 30.000 rebelles. Cette région est stratégique tant pour les rebelles que pour le pouvoir syrien car elle est le point de passage vers la base arrière des rebelles au Liban : la ville d’Aarsal, d’où de nombreux rebelles passent en Syrie pour combattre l’Etat syrien mais également une solide base arrière de la rébellion syrienne.

La proximité de la zone avec le fief du Hezbollah explique la très vraisemblable participation de 15.000 hommes du Hezbollah dans cette imminente bataille. Une victoire de l’armée syrienne pourrait contribuer à totalement atténuer le front dans le Centre et sur la cote du pays car le contrôle de la zone montagneuse du mont Qalamoun permet à la rébellion de faire peser un danger permanent sur l’axe Damas-Homs, route principale d’approvisionnement vers la cote du pays et le Nord.

Comme on peut le voir sur cette carte interactive qui donne une idée précise de la situation militaire pour chaque ville du pays, la rébellion syrienne n’a plus aujourd’hui de mainmise que sur la région d’Idlib et dans le Nord du pays (l’axe Alep-Raqqa-Deir Ez Zor), où elle fait cependant face au front kurde. Pour autant, ces derniers jours, l’armée syrienne a enregistré de nombreuses victoires dans le Nord et autour d’Alep, que ce soit la reprise de la ville stratégique de Al-Safira ou encore l’offensive sur la base80 d’Alep.

Les correspondants russes de l’agence ANNA-News, qui sont les seuls journalistes étrangers à accompagner l’armée syrienne dans ses opérations, font état sur leur site de grands changements dans le comportement des rebelles ces dernières semaines et de la hausse notable des redditions de combattants rebelles syriens à travers le pays alors que l’opposition syrienne se fragmente de plus en plus et que les divisions internes se superposent à la montée en puissance des groupes islamistes, majoritairement soutenus par l’Arabie saoudite… Est-ce le signe d’un découragement d’une grande partie des combattants rebelles alors que leur guerre semble désormais de plus en plus impossible à gagner et que leurs sponsors sont de plus en plus impuissants et divisés ?

Sur le front diplomatique, alors que les menaces de bombardements occidentaux ne sont plus qu’un souvenir, l’offensive diplomatique russe a fait de la conférence de Genève 2 une étape clef et incontournable du processus de paix.

Que pourrait-il se passer maintenant ?

Il semble quasi-certain que Genève 2 voit la participation d’un pouvoir triomphant militairement et une opposition désunie et qui perd sur le terrain, puisque les groupes islamistes radicaux proches d’Al-Qaïda qui enregistrent les rares succès rebelles sur le terrain ne devraient pas y participer. On voit mal aujourd’hui ce qui pourrait empêcher le président syrien de se représenter à sa succession aux élections présidentielles de 2014 et d’être largement réélu.

L’Iran devrait vraisemblablement participer à la conférence, le pays ayant réouvert un cycle de négociations sur le nucléaire devant aboutir a un accord en vertu duquel le pays s’engagerait a arrêter l’enrichissement de son uranium à 20 % et ne pas utiliser ses centrifugeuses d’enrichissement les plus modernes en échange d’un allègement des sanctions de la communauté internationale à son encontre. Ce faisant, le pays revient habilement dans le grand jeu régional via le soutien direct de la Russie.

Le front sunnite radical (l’alliance stratégique des frères musulmans, du Qatar et de la Turquie) a traversé une année 2013 assez catastrophique ayant marqué l’arrêt de la dynamique islamisante issue du printemps arabe. Apres avoir perdu le pouvoir en Egypte et en Tunisie, ce front s’est heurté militairement et frontalement en Syrie a l’alliance Hezbollah-Syrie-Iran avec les conséquences que l’on connaît en cette fin 2013.

La Turquie a joué gros et semble proche de perdre beaucoup. Le pays traverse des perturbations liées à une gouvernance Erdogan qui est visiblement de plus en plus contestée et semble se préparer à lourdement modifier sa politique extérieure en formulant une demande d’adhésion a l’Union Douanière et en se rapprochant de l’Organisation de la coopération de Shanghai dont elle est devenue partenaire de dialogue au mois de mars de cette année.

L’alliance de l’Arabie saoudite et des pays du golfe (hormis le Qatar) semble rechercher des nouveaux alliés pour combattre le pouvoir syrien, via notamment des pays comme la Jordanie ou le Pakistan.

C‘est ce bloc qui semble à ce jour le plus décidé à mener à terme le renversement par la force du régime syrien.

Une telle politique est elle compatible avec les objectifs du parrain américain de voir la réalisation de Genève 2 ?
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_11_12/Guerre-en-Syrie-le-tournant-de-l-automne-2013-1070/