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Analyse dissonante des élections en Ukraine

Un peu moins de 900.000 voix voix séparent Viktor Ianoukovitch (48.95% et 12 480 053 voix), et Youlia Timoshenko (45.47% et 11 589 638 voix) mais c’est le premier qui a été élu président, au cours d’une élection, dont la transparence a été soulignée par tous les grands états et les principales instances internationales mais qui a surtout mis un terme au mythe de la « démocratie Orange ». Seule la ravissante Youlia (l’Evita Peron de la mer noire), malheureuse perdante, a quelque peu tardé à reconnaitre le choix de ce peuple qui l’avait pourtant généreusement soutenu en 2004, veillant dans le froid et la nuit sur la place centrale de Kiev. 
 
Orangisme, mauvaise gestion et dérives nationalistes
La gestion économique et politique des Orangistes n’a pas été brillante, aggravée il est vrai par la crise économique qui a très durement frappé le pays, comme le montre le graphique dessous sur l’évolution du PIB sur la période 2006-2009.  
 
Les brimades linguistiques à l’encontre de la minorité Russophone n’ont certainement pas contribué à favoriser leur implantation électorale à l’est du pays et le président sortant Viktor Iouchenko, héros de la démocratie et chouchou de l’Occident en 2004 (!), a réuni moins de 6% des suffrages et a choisi de décorer (entre les deux tours) la figure historique Ukrainienne de la collaboration nazie, Stepan Bandera, (dont les hommes ont tués plus de 100.000 Polonais pendant la seconde guerre mondiale). Il est d’ailleurs assez surprenant de n’avoir entendu aucun commentaire des démocraties Occidentales a propos de cette “émouvante cérémonie” de l’entre deux tours. Le premier ministre ayant alors affirmé que le président Ukrainien « crachait au visage de ses anciens sponsors». Logiquement, au second tour, les mouvements d’extrême droite Ukrainiens  ont appelé à soutenir le candidat Orange. 
 
Cet échec flagrant des Orangistes est à la fois électoral mais également financier, la crise ayant privé de crédits leurs principaux bailleurs de fonds, les stratèges des diverses ONGs qui pullulent dans les pays frontaliers de la Russie, Ukraine et Géorgie en tête. 
 
La victoire du candidat bleu n’est pas cependant une surprise totale pour tout commentateur initié, elle était même au contraire relativement prévisible. Un sondage de l’institut Ramsukov (pourtant affilié au parti du président défait) montre bien l’évolution forte des mentalités en Ukraine de 2005 (révolution Orange) à 2009 et le basculement “a l’est”. En 2009 un sondage durant l’été montrait que le gouvernement Orange d’Ukraine était le gouvernement avec le soutien populaire le plus faible au monde, 85% des Ukrainiens désapprouvant l’action de leur gouvernement. 
 
L’Ukraine plus unie qu’il n’y parait
Les élections de 2004 avaient dévoilées l’existence de deux Ukraines, la bleue (orientale, tournée vers la Russie) et l’orange (tournée vers l’Occident). Cette coupure n’est pas seulement politique et culturelle. Elle est aussi linguistique, les Ukrainiens « bleus » lorsqu’ils ne se considèrent pas comme Russes sont souvent Russophones voir parlent un dialecte local Ukraino-russe. Dans la partie Orange les populations sont Ukraïnophone (ou parlent un dialecte local Ukraino-polonais).
 
Les élections de 2010 ont quelque peu atténués cette coupure, comme le précise Jean Marie Chauvier, Ianoukovitch et son Parti remportent leurs plus grands succès dans les régions à majorité russophone de l’Est et du Sud : 90% à Donetsk (Donbass), 88% à Lugansk, 71% à Kharkov, 71% à Zaporojie, 73% à Odessa, 79% à Simféropol (Crimée), 84% à Sébastopol. Le leader « régionaliste » avait reçu l’appui du Parti Communiste et d’autres formations de gauche, en très net recul au premier tour.  Mais Ianoukovitch remporte également de substantiels succès dans l’Ouest ukraïnophone : 36% à Jitomir, 24% à Vinnitsa, 18% à Rovno, 41% en Transcarpatie…C’est seulement dans les régions de Galicie (Lvov, Ternopol, Ivano-Frankovsk), traditionnels bastions du nationalisme radical antirusse et antisémite, que ses scores sont les plus faibles : inférieurs à 10%. 
 
Une remarque symétrique s’impose pour les résultats de Ioulia Timochenko. Majoritaire à l’Ouest (de 85 à 88% dans les régions galiciennes, 81% à Lutsk, 76% à Rovno, 71% à Vinnitsa, mais seulement 51% en Transcarpatie), elle remporte également des succès remarquables à l’Est (29% à Dniepropetrovsk, 34% à Kherson, 22% à Kharkov). Les 29% à Dniepropetrovsk ne sont pas le fruit du hasard : Ioulia en est originaire, et le clan industriel de cette région est rival de celui de Donetsk que domine Ianoukovitch. Comme quoi, là non plus, le clivage « est-Ouest » ou « Russophones contre ukraïnophones ne joue pas. La ville de Kiev se partage entre 65% pour Ioulia et 25% pour Viktor Ianoukovitch, alors que cette capitale est très majoritairement russophone. Le leader de l’Est industriel et ouvrier n’y est pas reconnu par une bourgeoisie et une « classe moyenne » pourtant très attachée à la langue et à la culture russes. 
 
 
Enfin la percée du 3ième homme Sergueï Tiguipko montre bien que la lassitude des électeurs envers cette scission et l’intérêt que porte une grande partie d’entre eux à une éventuelle 3ième voie.
 
 
L’Ukraine nouvelle, pont entre l’est et l’ouest
Pourtant contrairement à ce que beaucoup de journalistes ou commentateurs ont affirmé, le résultat des élections en Ukraine ne traduit pourtant pas du tout un retour de l’Ukraine dans le giron Russe ou une quelconque résurgence impériale Russe qui serait un danger pour l’Ouest. Bien au contraire, la victoire bleue affirme la position de l’Ukraine comme nation périphérique de la Russie, sur la « route vers l’Europe » mais également comme « partenaire de nouveau fiable » pour la Russie. La position de Ianoukovitch de tendre la main à l’ouest et à l’est ne fait que confirmer la situation économique réelle du pays (afflux de capitaux Russes) mais également son besoin de capitaux Européens pour moderniser le pays et faire face au problèmes économiques aggravés depuis l’été 2008. A ce titre l’Ukraine de Ianoukovitch pourrait se retrouver dans la position d’un « pont » entre l’Europe et la Russie et non plus d’un fusible dirigé par Washington pour déstabiliser les relations Euro-Russes (guerre du gaz, conflits de pipelines etc.). La volonté du nouveau président de faire ses deux premiers voyages à Bruxelles et Moscou devrait rassurer les chancelleries Européennes mais également le Kremlin quand à la création du cartel énergétique Ukraino-Russe mais également du maintien de la flotte Russe en Crimée ou son opposition à ce que l’Ukraine rejoigne l’OTAN.  

Comme l’a précisé le président Ukrainien lors de son investiture : ” L’Ukraine poursuivra l’intégration avec l’Europe et les pays de l’ex-URSS en tant qu’Etat européen n’appartenant à aucun bloc … L’Ukraine sera un pont entre l’Est et l’Ouest, une partie intégrante de l’Europe et de l’ex-URSS en même temps, l’Ukraine se dotera d’une politique extérieure qui nous permettra d’obtenir un résultat maximum du développement des relations paritaires et mutuellement avantageuses avec la Russie, l’UE, les Etats-Unis et autres pays qui influencent le cours des événements dans le monde“. (source de l’extrait).
L’élection de Ianoukovitch semble donc ancrer l’Ukraine entre Bruxelles et Moscou, mais l’éloigner de Washington et cette ligne « globale » semble être souhaitée par le peuple Ukrainien, au début de l’année, un sondage du Kiev post montrait que 60% des Ukrainiens souhaitaient l’intégration à l’UE, 57% sont contre l’intégration à l’OTAN et seuls 7% voient la Russie comme un état hostile, 22% souhaiteraient un état unique Russie-Ukraine (Source : Johnson Russia List 2010 issue 34 number 2).
 
Ianoukovitch, un « poutine ukrainien » pour la presse Occidentale ?
 
Il est symptomatique de voir à quel point la presse anglo-saxonne a critiqué les résultats de l’élection, l’égérie Kremlinophobe du Moscow Times, Youlia Latynina allant même jusqu’à expliquer le résultat des élections comme logique, les électeurs pauvres étant tentés par des votes Poujadistes (« letting poor people vote is dangerous »). Pas de chance pour elle, la carte électorale montre bien que c’est la partie la plus riche d’Ukraine, la plus industrielle qui est majoritairement « bleue » et pro Russe. 
 
 
 
Autre critique plutôt surprenante du résultat des élections, l’oligarque en exil Boris Berëzovski qui s’est fendu d’un commentaire des plus insultants (Uk / Ru), après avoir affirmé qu’il avait soutenu et financé la révolution orange.  

L’Ukraine au cœur de l’Eurasie.  

Le 1er janvier 2012 entrera en vigueur l’Espace économique commun Russie-Biélorussie-Kazakhstan impliquant la liberté de circulation des capitaux et des travailleurs. L’Ukraine est fortement invitée à s’y joindre ou, du moins, à s’en rapprocher. Les Russes insistent sur « l’intérêt pour l’Europe » d’encourager la formation de ce nouveau « marché commun » opérant une sorte de trait d’union entre les parties orientales (principalement la Chine) et occidentale (Union Européenne) de l’Eurasie.   

On peut se poser la question de savoir si le futur du continent ne se dessine pas également via la création de ces deux «zones», celle Occidentale de Bruxelles et celle Eurasiatique de Moscou. Une scission entre ces deux Europes, l’Occidentale, et l’Orientale reprenant la délimitation territoriale telle que le définit le projet de sécurité Européenne proposé par la Russie qui définit dans son point 10 la zone de Vancouver à Vladivostok comme séparée en deux, avec une partie qualifiée d’Euro-Atlantique et l’autre partie qualifiée d’Eurasiatique. 
 
Pour l’heure comme le souligne l’expert Michael Averko, la tentative d’installer le nouveau mur entre les Europes à Kiev a échoué. L’impatience de l’OTAN et son extension à l’est forcenée, ou ses différentes actions militaires anti Serbes ont finalement contribué à involontairement et indirectement améliorer l’image de la Russie.

Chroniques de la vieille Europe : cap Russie !

Votre serviteur a été interviewé en direct sur le journal de la nuit ce 09 février, notamment sur l’année croisée et les élections en Ukraine …

Le “Libre journal de la nuit de la vieille Europe” est une émission diffusée toutes les 4 semaines, le mardi de 21h30 à 23h00 sur Radio Courtoise.
Présentation : Patrick Péhèle (journaliste), Philippe Christèle (consultant international), Xavier van Lierde (journaliste), Lucien Valdes (journaliste), Grégoire Gambier (journaliste), Olivier Lebrun (spécialiste sur la Défense).
Dans chaque émission les chroniqueurs commentent l’actualité géopolitique, européenne et culturelle. Un invité est reçu autour d’un thème consacré à l’actualité ‘européenne (géopolitique, diplomatie, économie, littérature, cinéma…).
Les interventions sont écoutables sur le site “chroniques de la vieille Europe“.
La Russie a déjà été traitée avec de prestigieux intervenants notamment :

– Andréï Gratchevjournaliste, écrivain, ancien porte-parole de Mikhaïl Gorbatchev.
Georges Nivat, professeur de littérature russe à l’Université de Genève et à l’Université européenne de Saint-Pétersbourg sur la Russie et la politique de Vladimir Poutine.
– Jean Robert Raviot sur son dernier livre “Démocratie à la russe, pouvoir et contre-pouvoir en Russie” au édition Ellipses.
Alexandre Douguine sur sa conception géopolitique d’Eurasisme.

L’offensive révisionniste globale

” Pour moi il est évident qu’à la veille du 65ième anniversaire de la seconde guerre mondiale,  la France la Russie, les Etats-Unis et  la Grande Bretagne devront travailler beaucoup pour préserver la vérité historique et assurer le maintien des valeurs démocratiques et des libertés fondamentales. Bien sur nous savons qu’en Europe dans bien des parlements, il y a des Russophobes qui voudraient réviser et retourner à 180° nos appréciations historiques, et ca nous ne pouvons pas l’accepter”.

Vassili Likhatchev, vice-président du Comité des affaires internationales du Conseil de  la Fédération (duplex France russie – 26 novembre 2009). 


Un commentateur avisé aura facilement décelé dans les faits d’actualité récents la “bataille pour l’histoire” qui à commencé. Cette bataille a un but : éloigner  la Russie de l’Europe. Cette bataille est dirigée contre  la Russie et à un seul but, la déshériter de sa légitimité historique à avoir vaincu le fascisme, en assimilant l’Union Soviétique à l’Allemagne nazie et par conséquence en légitimant les résistances au soviétisme, furent elles pro nazies.


Autre incident plus récent celui la mais bel et bien part de ce “puzzle” : UeObserver à 
diffamé l’agence de presse Ria Novosti affirmant que celle ci allait ” lancer une campagne de PR en Europe pour redorer l’image de Staline et ainsi pouvoir justifier ses ambitions impériales “. Le cinglant démenti de Ria Novosti ne s’est pas fait attendre mais dans l’inconscient collectif de nouveau le mot “Russie” est associé à “impérialisme” et à “Staline”. 

Au mois d’aout dernier, j’ai avec beaucoup de surprise mentionné l’agression du “journaliste” Axel Krause contre la journaliste Russe Alexandra Kamenskaya, lors d’un débat télévisé pour l’émission Kiosque. Celui ci tentait de minimiser la contribution Russe pendant la seconde guerre mondiale pour vaincre le fascisme et surtout de minimiser l’émotion que son interlocutrice en tant que “Russe” et petite fille de “Russe qui a combattu le fascisme” pouvait ressentir. Mr Krause prétendant lors de l’échange avoir habité à Moscou, je serais tenté qu’il n’a sans doute toujours pas compris l’âme Slave. 

Mais également qu’il est clairement un agent de “l’offensive révisionniste globale”.

Cette offensive s’est accéléré avec au mois d’aout un rapport d’experts historiques Américains pour affirmer que ” les affirmations selon lesquelles l’Armée Rouge a libéré l’Europe dans  la Seconde guerre mondiale est une falsification dangereuse de l’histoire“. Ces théories sont particulièrement utilisées en Pologne, dans les pays Baltes et en Ukraine, soit à la “frontière” Russe et au cœur de cette nouvelle Europe dont Donald Rumsfeld nous vantait les mérites et la “différence” d’avec la “vieille Europe” (Paris-Berlin), au moment de la guerre en Irak.

Pire, au sein de l’UE, le 2 avril dernier, le Parlement européen votait une résolution mettant dans le même sac les « totalitarismes » en dressant le parallèle entre Allemagne nazie et Union soviétique via l’évocation du « double héritage en matière de dictature ». Il demandait dans la foulée que le 23 août soit consacré à la mémoire « des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires », par référence à l’anniversaire du Pacte germano-soviétique de 1939. Confirmation de cette tendance, l’affaire Kononov que l’état Letton veut faire condamner au mépris de toutes les règles de droit (pas de peines sans lois).

Cette offensive à contraint le président Medvedev a signer un décret le 19 mai dernier pour créer une commission chargée de vérifier les falsifications de l’histoire. Cette commission sera sous le patronage de personnalités comme Sergueï Narychkine (chef de l’administration présidentielle) , Alexandre Tchoubarian (directeur de l’Institut d’histoire générale de l’Académie des sciences), et Natalia Narotchnitskaïa, directrice de l’Institut Andreï Sakharov d’histoire russe de l’Académie des sciences. La commission devra “réunir et analyser des informations sur la “falsification de faits et d’événements historiques réalisée dans le but de ternir le prestige de  la Fédération russe sur la scène internationale” mais également  élaborer“ une stratégie visant à contrer les tentatives de falsification”. 
Suite à ce décret à donc été créé en Russie en Octobre le projet “Runivers” mettant à disposition ” tout un tas de documents historiques pour contrer les tentatives de falsification de l’histoire“. Pour ce faire, une gigantesque encyclopédie “historico-culturelle” est en train d’être constituée.

Déjà plus de 1.000 livres y sont téléchargeables.

Le front Orange Brun, axe anti Russe

Tous ces éléments traduisent cette offensive révisionniste de grande échelle destinée à imposer “une” vision de l’histoire, et dont le prolongement actuel serait destiné à créer un nouveau mur de Berlin, historique celui ci et situé devant les frontières Russes, a peu près au même endroit ou le Pentagone comptait installer sa défense anti missile. Le but est une culpabilisation de  la Russie, de grande échelle, en faisant peser sur ces épaules non le poids de la “victoire” mais bel et bien le poids de la “responsabilité” du déclenchement du conflit (à cause du pacte Molotov-Ribbentrop). Si la résolution de l’UE devait passer, les accusations pour faire de  la Russie une URSS moderne ferait d’elle un “état infréquentable”, frappé du sceau du dernier “Fascisme” vivant, le fascisme rouge.

Dès 2004, et l’entrée des républiques Baltes dans l’UE, l’ultranationalisme exacerbé qui s’y est manifesté a été toléré, si ce n’est utilisé par Bruxelles et Washington afin de créer un tampon solide contre  la Russie. L’exemple de  la Lettonie est particulièrement parlant, des manifestations de commémoration de la mémoire des anciens SS y ont eu lieu et les autorités ont délibérément choisi de les tolérer. Ces manifestations accompagnent un processus de révisionnisme historique mené par Washington au cœur de l’Europe, avec le soutien de l’ex présidente VairaVike-Freiberga, citoyenne canadienne devenue Lettone en 1999, pour être élue présidente de ce petit pays et membre du CFR Europe. C’est elle qui sera à l’initiative de la publication de l’ouvrage « histoire de  la Lettonie » qui tente de prouver que  la Lettonie aurait souffert de deux occupations totalitaires quasi simultanées (nazie et soviétique) et que le Pacte Ribbentrop-Molotov ne serait qu’un traité découlant du caractère totalitaire commun aux régimes nazis et staliniens.

Cette interprétation de l’histoire permet de focaliser les attentions vers  la Russie actuelle, Poutinienne et post Soviétique et donc encore totalitaire. Elle permet aussi de tolérer chez ces « nouveaux européens » (Donald Rumsfeld lui-même parlait de nouvelle Europe) des comportements lourdement sanctionnables en Europe de l’ouest (vieille Europe). 

Que un million de personnes manifestent contre Haider et Le Pen ou que la société civile Anglaise soit choquée d’avoir Nick Griffin à  la BBC est tout à fait dans les mœurs, et considéré comme une réaction citoyenne pour lutter contre une soi disant “résurgence du fascisme”.

Pourquoi dans ce cas ces commémorations pro nazies, visant à faire passer les « volontaires Lettons » comme des libérateurs et / ou des résistants sont elles tolérées en Europe de l’est ? Pourquoi personne ne s’est outré du livre de la présidente Lettone affirmant que les engagés volontaires lettons étaient des « résistants anticommunistes » et d’authentiques « patriotes » défendant  la Lettonie ? Pourquoi personne ne s’est offusqué que pendant la révolution orange en Ukraine les mouvements patriotes, nationalistes voir néo-nazis ont tous soutenus le mouvement, faisant office de service d’ordre ?

Pourquoi personne ne dit mot sur le fait que le soi disant « démocrate Orange » poussé Iouchenko ai déclaré citoyen d’honneur Roman Choukhevytch ? Qu’il ai également rétabli l’OUN-UPA ? Que sa femme, citoyenne Américaine d’origine Ukrainienne et militante de l’OUN en émigration, a été fonctionnaire du département d’état sous Reagan et a dirigé la fondation USA-Ukraine, principal vecteur de l’influence Américaine en Ukraine. Celle-ci était également proche de la famille de Iaroslav Stesko (ancien ministre du gouvernement nazi d’ukraine) dont la veuve est député du mouvement « notre Ukraine » du président (source).

On est en droit d’être surpris puisque dans le même temps, la machine médiatique Euro-occidentale est prompte à diffamer  la Russie comme étant une dictature sordide, en la présentant systématiquement en opposition aux fraiches et nouvelles démocraties, fraichement libérées du bloc dictatorial soviétique qui je le rappelle n’existe plus depuis 20 ans.

Aujourd’hui  la CIA se sert des ‘nationalismes’ en Europe de l’est afin de maintenir à distante toute reprise d’influence Russe sur ce régions frontalières, tout en accusant  la Russie de volonté impérialiste sur ces mêmes régions. Le but non avoué du Pentagone est de diaboliser  la Russie pour justifier sa présence militaire sur le continent via l’OTAN et d’empêcher tout regroupement (économique, militaire, politique) Euro-Russe. Il convient aux Européens de ne pas se laisser duper par ce poker malin, de sortir des schémas de pensée sclérosés dans lesquels ils se sont laissé enfermer et d’organiser dès aujourd’hui la défense du dernier bastion Européen non Occidental :  la Fédération de Russie ! 

Démographie / Ukraine

Pour faire suite à l’article sur la démographie en RUSSIE, épouvantail que nos médias ne cessent d’utiliser pour montrer à quel point le pays est mal en point, on peut bien sur leur conseiller de lire le blog d’Alexandre LATSA qui tiendra tous les 6 moins un “point” sur la démographie.

Mais on peut aussi leur demander “pourquoi” ils ne parlent “que” de la Russie et jamais de l’Ukraine ou la situation est catastrophique, comme le montre cet article qui résume l’involution démographique de l’Ukraine :

– 52.24 million in 1992.
– 52.11 million in 1993,
– 51.73 million in 1994,
– 51.3 million in 1995,
– 50.82 million in 1996,
– 50.37 million in 1997,
– 49.92 million in 1998,
– 49.43 million in 1999,
– 48.92 million in 2000,
– 48.46 million in 2001,
– 48 million in 2002,
– 47.62 million in 2003,
– 47.28 million in 2004,
………………………………..
-46.06 millions in 2009

Soit une perte nette de 6.180.000 d’habitants en 17 ans,
ce qui fait une moyenne de 363.529 / an.

Si l’on essaye d’établir un ratio avec la Russie (ou la population est 3 fois plus importante), cela équivaudrait à une perte nette annuelle de 1.090.588 habitants / an !

Qui dit pire ?

l’Ukraine au bord du gouffre ?

RIA Novosti reportait que au moins 2.500 manifestants se sont rassemblés hier samedi 14 mars devant le Conseil suprême de Crimée, à Simferopol (Ukraine), pour réclamer le rétablissement de l’union avec la Russie et la Biélorussie, ainsi que le départ du président, du premier ministre et du gouvernement ukrainiens, selon la police.

Il y a déjà 5 millions de chômeurs en Ukraine, les gens n’ont pas assez d’argent pour combler leurs besoins fondamentaux. La situation ne s’améliorera pas en Ukraine sous le diktat des États-Unis. L’Ukraine est perdue. L’union avec la Russie et la Biélorussie est le seul moyen de survivre“, a déclaré Natalia Vitrenko, présidente du Parti socialiste progressiste d’Ukraine, pendant la manifestation organisée à l’occasion du 18e anniversaire du Référendum soviétique sur le maintien de l’URSS (17 mars 1991).

Samedi à midi, les manifestants portant des banderoles :”On ne peut plus vivre ainsi”,”A bas les cochons oranges, vive l’unité slave!” et ” Vivre en amitié avec notre frère russe et pas à la botte de l’OTAN!” se sont dirigés vers la place Lénine, la plus grande à Simferopol. Ils ont scandé “Renversons le pouvoir orange!”, “A bas Iouchtchenko” et “Valise-gare-Amérique” en passant devant la représentation du président ukrainien en Crimée.

Les habitants de l’Ukraine ont voté pour la conservation de l’Union soviétique en mars et en décembre 1991. Aucun président ou fonctionnaire n’a le droit d’annuler le résultat d’un référendum. Les autorités cherchent à nous faire oublier que nous n’avons pas renoncé à l’union avec la Russie et la Biélorussie”, a indiqué Mme Vitrenko.

Des manifestations se déroulent samedi à Lougansk, à Zaporojie, à Nikolaïev et à Kharkov dans le cadre de l’action ukrainienne “On ne peut plus vivre ainsi”.

Au même moment, le parti NOTRE UKRAINE du président Ukrainien semble traverser les pires problèmes.

Bataille pour l’énergie, de l’Ukraine à l’Arctique

En juillet, mon article “bataille pour l’actique” repris sur Yahoo actualités prévoyait que le grand nord serait une des zones de bataille du siècle qui commence, une bataille qui pousserait les puissances dominantes actuelles (occident et russie) mais également les puissances émergentes comme la Chine a “nordiser” leur politique géo-énergétique. Cette théorie est partagée avec un certain nombre de mes confrères, géopoliticiens et bien d’autres journalistes avisés.
Les tensions vers l’arctique sont liées a la futur guerre pour l’énergie entamée il y a déjà bien longtemps mais qui va plausiblement s’intensifer de façon drastique dans les mois et/ou les années qui viennent. La situation de “tension” actuelle liés à la crise du Gaz est également un symptôme annonciateur.Kommersant. titrait récemment que L’administration US a rendu publique le 12 janvier la directive du président Georges W. Bush sur la politique américaine en Arctique. Repris sur Ria Novosti et traduit en Francais, voila globalement le contenu de l’article que je vous retranscris ici titré : “Vers une confrontation en Arctique ? ”

Le document exige que le Sénat ratifie dans le plus bref délai la convention internationale sur le droit de la mer, qui réglera le partage de l’Arctique. Seulement, le Conseil de sécurité de Russie a lui aussi élaboré une nouvelle stratégie de mise en valeur de la région. Selon le représentant spécial du président russe pour la coopération en Arctique, Artur Tchilingarov, son essence réside dans les paroles suivantes: “Nous ne cèderons l’Arctique à personne”.

On ne sait pas encore au juste quels sont les réserves de gaz et de pétrole de l’océan Arctique, mais selon le Service géologique américaine, il possède 20% des hydrocarbures mondiaux.

La demande de ratifier la convention internationale sur le droit de la mer est le point le plus important de la directive du président sortant, a indiqué une source du Kommersant au ministère russe des Affaires étrangères. Les Etats-Unis restent jusqu’à présent le dernier pays arctique à n’avoir pas ratifié la convention, ce qui constitue un des obstacles au partage international de l’Arctique.

Artur Tchilingarov a confirmé hier que la présence russe dans l’océan Arctique serait activement élargie. Il a également indiqué que le travail sur l’argumentation des prétentions russes au plateau continental arctique continuait et même touchait à sa fin. Tous les documents prouvant que le Pôle nord appartient à la Russie pourraient être transmis à l’ONU dès 2010. M.Tchilingarov a déclaré auparavant que si l’ONU ne reconnaissait pas le droit de la Russie sur le Pôle nord, le pays se retirerait de la convention sur le droit de la mer.

“Il est évident qu’un “front arctique” sera une réalité dans quelques années: les enjeux sont trop importants”, fait remarquer le directeur des programmes politiques du Conseil pour la politique extérieure et de défense Andreï Fedorov. “Les positions de la Russie sont pour le moment plus solides que celles des autres pays, mais il ne faut pas s’imaginer que cela va durer très longtemps”.

Un signal rouge qui vire au violet alors que la Cour internationale de justice (CIJ) de l’ONU vient au même moment affirméee être “disposée” (compétente ?) à trancher les litiges susceptibles de surgir autour du plateau continental de l’océan glacial Arctique, riche en hydrocarbures et que la guerre du gaz fait rage au coeur de l’Ukraine, véritable partie d’échec a trois entre la Russie, l’Union de Bruxelles et l’Ukraine Orange. Rappellons par une carte la position pour l’instant essentielle de l’Ukraine pour le transfert du gaz Russe vers l’Europe :


C’est parceque l’Ukraine Orange (sous pression lobbiyque de forces qui tentent de saper les relations Russo-Européenes ) n’est pour l’instant pas un partenaire fiable (preuve en est les évenements actuels) que le gouvernement Russe souhaite “diversifier” les approvisionnements vers l’Europe et ne pas être dépendant des humeurs d’un président en carton nommé par la CIA et Soros ! Pour cela, les projets NORTH STREAM et SOUTH STREAM semblent être des solutions sures et fiables pour garantir l’approvisionnement vers l’Union Européenne (CF carte).

On parle souvent de désinformation…

La désinformation, c’est-à-dire le fait de désinformer, est un mot apparu dans la langue française au cours du dernier quart du XXe siècle. Il est bâti sur un mot russe. Vladimir Volokoff la définissait comme ceci : ” la désinformation est une manipulation de l’opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés “. Bref exemple cette dernière semaine :  


Lundi 5 janvier
, Poutine devant toutes les caméras disait qu’il demandait la présence d’observateurs internationaux le long des tuyaux car accusait l’Ukraine (bénéficiant d’un tarif gazier le plus avantageux du continent) de non seulement trainer des impayés mais prélever sur le gaz à destination de l’europe …

Jeudi 7 janvier à la télé française (France24): “La commission européenne a fini par arracher à Poutine l’autorisation de placer ses observateurs le long des tuyaux”. Tout est dit, nos médias cafardeux tentent d’accuser la Russie et pour cela regardez l’actu Google sur l’affaire du conflit Russo-Ukrainien : dès la page 2 regardez les titres accusateurs à l’égard de la Russie et les morts qu’on y retrouve :
– le chantage au gaz de la russie

– poutine ordonne
– la russie coupe le gaz

– les risques de la stratégie Russe

– La russie n’est pas un partenaire fiable

– La Russie souffle le chaud et le froid
– Iouchenko appelle la Russie a reprendre ses livraisons de gaz

– Le chantage de Poutine

– La Russie cesse d’alimenter
– La Russie réduit a nouveau ses livraisons

– La Russie sévit de nouveau (SIC)
etc etc etc Rêves t’on ? Sur les 2298 articles recencés par Google, seuls 3 remettent un tant soi peu en cause cette “vérité officielle” :
– la presse Suisse qui relève que c’est “l’Ukraine qui a bloqué l’arrivée des observateurs Européens

– La presse bretonne via un article absolument remarquable du télégramme “Moscou n’est pas la seule coupable
(remarquable analyse politique du duo orangiste ukrainien au passage) – Ria Novosti enfin qui affirme que “l’Ukraine veut paralyser le traffic du gaz Russe vers l’Europe

On pourrait en rire mais il faut plutôt en pleurer ou lire … Dissonance le blog d’Alexandre Latsa, a diffuser le plus possible autour de vous … Il est à noter en ce qui concerne l’Ukraine que les spasmes actuels ne sont que la fin de règne du régime orangiste mis en place par la CIA afin de “tenter” de perturber les relations grand continentales “Euro-Russes”. Tentative qui n’aura pas duré 5 ans, l’état étant en banqueroute, la population affamée, l’Ukraine désormais loin de l’UE et de l’OTAN a cause des âneries bassement politiciennes du grand guignol empoisonné .. Les prochaines élections seront fatales pour les Orangistes ! Ci dessous, en mémo thématique, une carte montrant la position ESSENTIELLE de l’Ukraine pour le transit du gaz ..

De la crise en Ukraine

La Crise, la crise me disent mes amis Russes ! Certes les derniers chiffres officiels du gouvernement sont inquiétants, la Russie devrait connaitre pour 2009 un taux de croissance a peine supérieur a 2% et un budget lourdement déficitaire.

Pour autant, la situation ne semble pas aussi dramatique qu’en Ukraine, pays au bord de la faillite mais aussi de l’explosion, entendez de la sécession. Il y a quelques jours, j’écrivais sur ce blog un article intitulé “l’Ukraine au bord du gouffre”.

Il semble que cet article avait lourdement sous estimé la dégradation de la situation.L’état n’a comme chaque année pas honoré ses dettes et cette gestion calamiteuse va encore avoir des conséquences néfastes sur les Européens, l’Ukraine étant un point de passage du gaz vers l’UE. L’état Ukrainien a de plus voté un budget digne d’un film de science fiction alors même que le pays s’enfonce dans une situation alarmante, lisez le témoignage d’un francais résidant en Ukraine depuis 15 ans, c’est absolument effroyable, à lire la

Plus inquiétant sans doute, les connivences et manipulations politiques de certains hauts responsables Russes avec des hommes d’influences et de lobby, comme on peut le lire sous GoogleNews

A mettre en exergue avec dans le même temps la logique politique de l’administration Serbe qui a bien compris le rôle que pouvait s’attribuer la Serbie en devenant un maillon de South Stream et en permettant d’acheminer le gaz Russe vers l’UE !

2009 année de contre révolution de couleur ?

L’Ukraine au bord du gouffre ?

Alors que la fin de l’année se profile et que l’hiver s’abat sur l’ex URSS, l’Ukraine a toujours une dette conséquente et pas soldée envers la Russie, dette avoisinant les 2 milliards de dollars. Cet impayé, additionné à la crise politique de plus en plus violente qui frappe le pays et à la crise économique violente de ces derniers jours, pourrait rapidement amener à un conflit ouvert entre ces deux pays.
La monnaie Ukrainienne a dévissée ces jours ci de façon importante, entrainant en grande partie l’explosion de la toute fraiche coalition entre orangistes foncés et orangistes bleutés, Ioulia Timoshenko ayant même déclarée : ” se situer dans l’opposition aux fonctionnaires tels que le président ukrainien, le président de la Banque nationale Ukrainienne et tous les groupes criminels qui les entourent .. Et regretter d’avoir soutenu M. Iouchtchenko lors de la révolution “orange” de 2004“.

Cette tension croissante pourrait amener l’état à une situation critique selon le parlement de la Rada (la chambre des députés Ukrainiens) Vladimir Litvine : ” La situation actuelle pourrait provoquer l’effondrement de l’Etat ukrainien. Nous traversons une crise non seulement économique et politique, mais également identitaire (…). Notre Etat état a été bâti selon un modèle étranger, sans tenter de l’adapter ni d’en développer l’idée à notre manière. La faiblesse de notre Etat n’a fait qu’aggraver les conséquences du cataclysme mondial dont nous ne faisons que commencer à sentir les effet. Nous sommes arrivés à un seuil critique au-delà duquel soit nous entrerons dans une nouvelle ère, soit ce sera la Ruine “.

Tout aussi symptomatique, l’émergence identitaire de la communauté des Russyns.

Drapeau Rusyn

Celle ci est en tension croissante avec l’état Ukrainien et certains parlent même des germes d’une Ossétisation de l’Ukraine.

Carte historique de la communauté Rusyn

A voir notamment, le discours du “barde” de cette communauté Dmitry Sedor

Pour en savoir plus sur les Rusyns, vous pouvez consulter ce blog ou encore le “Rusyn Media Center

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Une autre nouvelle extrêmement intéressante, trouvée sur le site de l’abominable fasciste Paul GOBLE : ” Moscou peut désormais offrir la nationalité Russe à plus de 8 millions d’Ukrainiens .. Les citoyens habitant en Ukraine, et qui sont des citoyens de l’ex URSS souhaitant recevoir la nationalité Russe auront à prouver qu’ils ne vivent pas depuis au moins 5 ans au sein de la fédération Russe dans les cinq dernières années, ainsi qu’à justifier leurs revenus et démontrer une connaissance de la langue Russe. Un grand nombre de citoyens d’Ukraine pourraient demander la nationalité Russe (en plus de leur nationalité Ukrainienne) et se trouver alors en conflit avec la loi Ukrainienne qui interdit scrupuleusement la double nationalité. Dès lors Paul Goble y voit une préparation d’une ossétie géante, en vue de préparer la scission du territoire entre sa partie Européeene (à l’ouest en Orange) et sa partie pro Russe (à l’est en bleu).

Le ministre des affaires étrangères a séchement affirmé que si Moscou n’avait pas d’intentions belliqueuses et cachées à l’égard de l’Ukraine (les experts pensent que la mesure en question est plus un coup de pouce pour répondre aux problèmes démographiques que rencontre la fédération Russe). Néammoins le ministre y répète le mécontentement de la Russie face au comportement de l’état Ukrainien face à ces minorités (notamment Russe soit 30% de la population), mais aussi son obsession d’adhérer à l’OTAN malgré l’opposition de sa population, (violant ainsi les règles élémentaires de démocratie populaire) tout en faisant le choix de s’éloigner de son voisin Russe. Il y explique aussi l’incompréhension de Moscou face aux prises de positions virulentes en soutien de l’agression Georgienne en Ossétie, ainsi que face aux mesures d’exclusions de la langue Russe des médias officiels, bafouant ainsi le droit à l’information de plusieurs millions de citoyens. Enfin Moscou rappelle Kiev à l’ordre sur le traitement historique des évenements de la seconde guerre mondiale, appellant génocide organisée par Moscou la famine des années 30 (NDLR tout en ne se choquant pas d’ériger des monuments de mémoire aux nazis) et en constatantle développement de la Russophobie et de l’anti-sémitisme.

Pour information juste : ci dessus la carte de front de l’ukraine en …. 1918 !

Finalement, tout est illustré dans cette vidéo ci dessous, ou les cow_boys adjoints du pentagone auraient mieux fait de ne pas agresser l’ours paisible !

Enfin ce commentaire très intéressant d’un voyageur “innocent” et de son ressenti sur l’Ukraine pré-anarchique de Iouchenkon, celle qui prétend adhérer à l’Union de Bruxelles .. Ce commentaire va dans le sens de cette analyse TRES juste qui constate l’effondrement des révolutions de couleurs partout ou elles ont eu lieu.