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Pour la première fois en 15 ans la natalité augmente en Russie !
Comme je l’explique depuis près d’un an maintenant (article publié sur Yahoo actualités en juin 2008) le “plan medvedev” pour la natalité en Russie est efficace. Celui ci a annuellement depuis 205 réduit la chute démographique pour arriver à une quasi stabilisation de la population cette année (2009).
It’s been one year have been trying to demonstrate that the “Medvedev plan” for demographia is efficient and that since 2005 every year, the population is less and less decreasing. This article (in french) have been published on french yahoo news on June the 12Th, 2008.
I recently explained that from january to june 2008, natality was increasing despite the crisis and that 1.000 more children than last year were borned in Russia. Yesterday, this very good news appeared :
– По данным министра здравоохранения и социального развития РФ Татьяны Голиковой, впервые за последние 15 лет в стране зафиксирован естественный прирост населения.
Глава Минздравсоцразвития говорит, что пока рано делать какие-либо выводы на долгосрочную перспективу, но все-таки такая статистика оставляет оптимистичное настроение.
– In Russia the first time in 15 years recorded a natural population growth, said today the Minister of Health and Social Development Tatyana Golikova. According to the Minister at a meeting of the interdepartmental working group on the national project “Health”, in August 2009 was marked by natural population growth of 1 thousand people.
Experts still find it difficult to give a clear assessment of the figures named Golikova. At birth could have a positive impact “unpacking” maternal capital, as well as the fact that it is now fixed by the wave of births, which was “programmed” in 2008 – at sunset of the “cloudy years”.
Some also noted the paradoxical effect of the crisis had an effect to improve the demographic situation. The fall of population decline, noted in the January-August 2009, may be associated with a decrease in alcohol consumption because of economic turmoil.
Peuples et ethnies à Moscou ..
Les premières études statistiques sur la population de la ville datent du 17ième siècle, en 1638 la ville avait a peu près 200.000 habitants. La population diminuera tout au long du siècle suivant pour ne retrouver ce chiffre de 162.000 qu’en 1776.
A la veille de la guerre de 1812 la population de la ville est de 270.000 et de seulement 212.000 à la fin de la guerre. La population est alors composée de 92 orthodoxes pour 100 habitants et de 8 infidéles.
La population augmentera au cours du 19ième siècle pour atteindre en 1882 753.649 habitants. La population est orthodoxe à 91%, il y a 2,28% de vieux croyants, 2,05% de protestants, 2% de juifs, 1,24% de catholiques et autant de musulmans … 96% de la population s’exprimait en langue Russe. 73% de ses habitants n’étaient pas “nés” à Moscou et étaient principalements originaires de : Tula, Kaluga, Riazan ou encore Smolensk.
En 1926, la population atteignait près de 2 millions d’habitants et la moitié n’étaient pas nés à Moscou. Les “Russes ethniques” représentaient 87,5% de la population, les tatares 8%, les Ukrainiens et les juifs à peu près 6,5%.
Le recensement de 1959 voit une augmentation de la population “Russe” (de 87,4 à 89,5%), une diminution de la proportion de Juifs (6,0 à 4 , 1%) mais une hausse de la proportion de Tatars, d’Ukrainiens et de Biélorusses.
En 1989 Moscou comprend 8.972.300 habitants dont près de 89% de Russes, moins de 3,% d’Ukrainiens, moins de 2% de Tatars et quelques autres minorités (juifs, citoyens d’asie centrale …). Pour infos cette année la ont été recencés dans la capitale :
– 7.963.246 Russes
– 252.670 Ukrainiens
– 174.738 Juifs
– 157.376 Tatars
– 73.000 Biélorusses
– 43.989 Arméniens
– 39.916 Mordves
– 20.727 Azéris
– 19.608 Georgiens
– 18.358 Chouvaches
– 9.183 Ouzbeks
– 8.825 Kazaques
– 7.270 Ossètes
– 6.997 Polonais
– 5.417 Bashkirs
– 4.670 Allemands
– 3.986 Lettons
– 3.693 Grecs
….
– 1.275 Arabes
– 1.261 Karèles
– 597 Adygues
– 372 Chinois
– 270 Afghans
– 145 Turcs
– 117 Francais
Après l’effondrement de l’URSS, des bouleversements démogaphiques sans précédents ont frappés la Russie, notamment la capitale Moscou. En 15 ans seulement, la situation s’est totalement inversée. De nombreux migrants se sont installés à Moscou, certains clandestins pour le travail (nombre d’asiatiques Gaustarbeiters), d’autres pour des raisons politiques, d’autres par “mariage” ou tout simplement recherche d’une activité économique quelle qu’elle soit. Les chiffres qui suivent tentent d’intégrer des variables type tel que l’immigration clandestine ou les étrangers non recencés.
Le recencement de 2002 a été effectué par la gazette réputée “arguments et faits”, étayé par les chiffres fournis par le “ministère de l’intérieur” (ГУВД). Il faut noter que selon les estimations officielles de la ville de Moscou, le nombre de clandestins varie de 900.000 à 3 millions de personnes. Il est également à noter que 50 religions sont recencés dans la ville.
Les principaux groupes recencés et estimés en quantité sont les suivants :
Azéris : 1.500.000 personnes
Tatares : 900.000 personnes
Arméniens : 600.000 pesonnes
Juifs : 200.000 personnes
Georgiens : 350.000 personnes
Tsiganes : 300.000 personnes
Moldaves : 300.000 personnes
Tchéchènes : 250.000 personnes
Vietnamiens : 240.000 personnes
Tadjiks : 200.000 personnes
Ouzbeks : 150.000 personnes
Chinois : 350.000 personnes
Afghans : 100.000 personnes
Bachkirs : 100.000 personnes
Daguestanais : 100.000 personnes
Chouvaches : 60.000 personnes
Ingouches : 50.000 personnes
Africains : 50.000 personnes
Yougoslaves : 50.000 personnes
Turcs : 20.000 personnes
Kurdes : 15.000 personnes
Grecs : 20.000 pesonnes
Koréens : 15.000 personnes
Assyriens : 15.000 personnes
Kazaques : 10.000 personnes
Les nombreux ressortissants d’autres groupes, représentent eux près de 200.000 personnes.
Le total de ces “minorités” non Slaves est donc d’approximativement 6,3 millions de personnes sur 10,5 millions d’habitants à Moscou intramuros. Les Russes / Ukrainiens / Biélorusses ne représentent donc à Moscou que 4 millions de personnes soit 40% de la population.
Il est également à noter que les Ukrainiens sont entre 600 et 800.000 et les Biélorusses plus de 100.000.
De la démographie en Russie (III)
Je prenais en comparatif l’exemple désatreux de l‘Ukraine, car il est toujours bon de savoir ce qui se passe chez le “voisin”.
Les mois passent, les gens qui résident en Russie (message aux “cousins”;) ne peuvent pas ne pas voir l’explosion du nombre de jeunes femmes enceintes, dans toutes les villes du pays. Cela est du à la crise économique en grande partie, les jeunes femmes salariées ayant choisi la “natalité” et les lois favorables liées pour ne pas “perdre” leur emploi.
Record de natalité en Russie, malgré la crise :en janvier-février de cette année, sont nés 254.700 enfants en Russie soit environ 1.000 de plus que l’année dernière à la même période. D’après l’office des naissances, le ”gros” des naissances s’est concentré dans l’okrug central (56.000 naissances), l’Okrug de la Volga (53.000 naissances) et enfin l’Okrug sud (47.000 naissances).
Ailleurs en Russie : les chiffres sont stables par rapport à l’année précédente.
La Russie Multiethnique et Multiconfessionelle
La Russie est aussi le second pays qui acceuille le plus d’immigrés au monde après les états-unis. On dénombrait en Russie en 2008 près de 10 millions d’étrangers et probablement autant de clandestins (!), enfin près d’un million de permis de travail ont été distribués pour la seule année 2008. Le gros de l’immigration est concentrée à Moscou ou aujourd’hui, dans nombre de quartiers, près de 70% des enfants ne sont pas Russes dans les jardins d’enfants mais originaires d’asie centrale ou du Caucase. (source) .. A Moscou, le gros de la population de confession musulmane, est originaire principalement d’asie centrale (source).
Ce lien particulier entre la Russie et le monde musulman est palpable à tous les niveaux. La Russie à rejoint l’OCI, en 2003. Symbole de cette “fusion”, a Kazan, capitale du Tatarstan, le Kremlin et la Mosquée sont côte à côte :
L’intérêt russe pour le Moyen Orient remonte à plusieurs siècles. D’abord, il y a eu un engagement russe en Terre Sainte à travers l’Eglise orthodoxe. Puis est venue la période soviétique, un moment d’intense interaction entre l’URSS et différents états et mouvements arabes et palestiniens. Aujourd’hui, la Russie nouvelle a réactivé son réseau de contacts et est à l’aise dans toutes les capitales arabes, qu’elles soient progressistes ou conservatrices”…“Je ne peux qu’encourager tous les pays à imiter la Russie en apportant leur aide au peuple palestinien“.Enfin, dernier symbole assez “surprenant” pour les Européens, l’implantation arctique des communautés musulmanes du grand nord, notamment à Mourmansk ou une seconde mosquée est en construction.
De la démographie en Russie (II)
– Surveiller ce point essentiel pour la grande Russie
– Aller à l’encontre de la perpétuelle propagande sur « l’effondrement démographique Russe »
– Montrer à quel point la volonté politique permet de trouver des solutions à des problèmes qui semblent insolubles
– Démontrer l’intelligence du plan Medvedev pour la démographie, entamé en 2005
Feedback : ” En 1990 la Russie comprenait 149 millions d’habitants, 145 millions d’habitants en 2001 et 142 millions en 2007. La Russie a perdu 7 millions d’habitants en moins de 20 ans. Le rythme de croisière de disparition du peuple russe était tranquillement lancé, à a peu près 400 000 citoyens de moins chaque année. En face, le pouvoir politique, en totale décomposition, se révèle incapable de faire quoi que ce soit. Les scénarios démographiques russes les plus optimistes envisagent une population de 101,9 millions d’habitants en 2050, les plus pessimistes une population de 77 millions d’habitants, soit la moitié de la population actuelle. Si rien ne changeait, le nombre de jeunes de 15-24 ans devrait être réduit de moitié en 2015. Un tel carnage démographique a fait comprendre aux autorités russes l’urgence d’un plan démographique de très grande ampleur”.
En 2005 Vladimir Poutine, alors président, en avait fait la priorité de l’Etat et avait nommé son premier bras droit, Dimitri Medvedev, responsable aux « projets nationaux », notamment le « projet santé » destiné à améliorer la natalité dans le pays. Ces tâches « sociales » ont sans doute contribué à lui donner une image de « libéral » aux yeux des médias étrangers, or il n’en est sans doute rien, celui-ci est présenté en Russie comme un « homme dur qui n’hésiterait pas à prendre des décisions les plus impopulaires au nom de la nation russe ». Une batterie de mesures a été prise pour aider à la natalité et aider les jeunes couples à faire un second voire un troisième enfant. Les plus importantes sont des primes financières de l’Etat, des sociétés ou des administrations locales, mais aussi des aides aux crédits et au logement ; certaines régions accordent aux jeunes ménages des prêts pour l’achat de logements qui peuvent être « effacés » à l’occasion de la naissance d’enfants, et prévoient des avantages fiscaux voire même des mesures de « clémence » pour les retards de loyers… Une journée pour faire l’amour et un bébé patriote à même été crée …
Les résultats du plan Medvedev (lancés en 2005) ont été fulgurants :
En 2005 la population russe a décrue de 760 000 habitants, ce qui était le record absolu.
En 2006 la baisse n’a été « que » de 520 000 habitants.
En 2007 la baisse n’a été « que » de 238 000 habitants.
En 2008 la baisse n’a été « que » de 116.000 habitants.
Au début de cette même année 2008, la ministre de la Santé, Tatiana Golikova, s’est engagée à ce que : « le déclin démographique cesse en 2011 avec une population stabilisée et un taux de mortalité égal au taux de natalité (12 ou 13 décès pour 1 000 habitants) ».
Toujours durant cette même année 2008 il a été enregistré 1.718.000 naissances, soit une hausse de 107.400 par rapport à 2007. Le nombre des décès s’est élevé à 2.081.000, en augmentation seulement de 600 personnes par rapport à 2007.
Néanmoins cette embellie démographique à été compensé à 71% par l’immigration, a annoncé le directeur du Service fédéral des migrations (FMS) Konstantin Romodanovski. Selon lui, cet indicateur atteignait à peine 4% en 2003 et un peu plus de 22% en 2006.
En outre, le FMS a enregistré en 2008 le départ de nombreux étrangers de Russie, et note une baisse des entrées dans le pays en 2009 (une baisse d’environ 10-13% en glissement annuel) bien que le nombre d’étrangers arrivés dans le pays en 2008 s’élève à a peu près 9 millions dont :
– 3.6 millions d’Ukraine,
– 2 millions d’Ouzbékistan,
– 1.5 million du Kazakhstan,
– 1 million du Tajikistan,
– 500,000 du Kyrgyzstan,
Pour information, la Russie compterait en plus de ces 9 millions d’étrangers recensés près de 10 millions de clandestins en 2008 soit près de près de 15% de la population totale (!)
Enfin il est à noter que le premier semestre 2009 semble sur la même dynamique puisque malgré des conditions économiques difficiles, la Russie a vu la naissance de prés de 700.000 bébés depuis le 01 janvier 2009, a annoncé lundi aux journalistes Tatiana Golikova, ministre russe de la Santé et du Développement social. “Le fait qu’il y ait eu en cinq mois 699.900 naissances est de bon augure, c’est plus qu’au cours de la même période de l’année passée, période qui avait précédé la crise“, a indiqué la ministre russe.
De la démographie en Russie
Dimitri Medvedev, le nouveau président de Russie s’est fait connaître tout d’abord comme bras droit de Vladimir Poutine, président de la société Gazprom mais aussi comme celui des deux bras droits de Vladimir Poutine qui a géré (non sans succès ?) le problème de loin le plus sérieux qui attend la Russie d’ici le milieu du siècle.
Le pays devrait en effet traverser un hiver démographique comme il n’en a jamais connu.
Les chiffres donnent froid dans le dos : en 1979, la population de l’URSS était de 280 millions d’habitants, elle a augmenté de 10 millions en 20 ans pour atteindre 292 millions d’habitants en 1989, juste avant sa disparition.
A la chute de l’URSS, la Russie se retrouve amputée de presque la moitié de sa population, 30 millions de russes résidants dans les républiques devenus des nations autonomes furent exclus du grand « recensement » de 1990 qui comptabilisa alors 149 millions d’habitants.
La disparition de l’URSS et l’effondrement social et économique entraîna la Russie dans une crise économique d’une ampleur sans précédent. Les mesures de choc des réformateurs / libéraux de l’entourage du président Eltsine pour remédier à la « crise économique » qui frappait la Russie furent les principales causes de cet effondrement démographique. La thérapie de choc de Egor GAIDAR et Anatoli TCHOUBAIS créa en quelque sorte un véritable génocide démographique. L’octroi des manettes de l’économie via le contrôle de certaines banques et du commerce extérieur à une poignée d’initiés proches du Kremlin permit à ces derniers de mettre l’économie du pays en pièce et de ruiner le pays.
A côté le peuple lui mourrait.
L’effondrement démographique fut très rapide, et dura pendant toutes les années 90, jusqu’aux début du second mandat Poutine, en 2004.
Quelques chiffres pour illustrer cet incroyable déclin démographique, qui parlent d’eux mêmes …
Entre 1990 et 1995, le taux de mortalité infantile grimpa de 56% et le la mortalité féminine de 26%. L’espérance de vie masculine passa de 64 ans en 1990 à 57 ans en 1995 ! Le Russe a cette époque vivant moins longtemps que l’indonésien ou le péruvien. L’espérance de vie féminine elle baisse de 74 à 70 ans.
Entre 1990 et 1995, le démographe Américain jugea que l’excédent de décès durant cette période était de 3 millions d’habitants soit le double de l’excédent de décès dues aux difficiles conditions de vie des civils en Russie durant le second conflit mondial. L’effondrement Russe de 1990 à 2000 équivalait à l’effondrement démographique éthiopien lors de la famine de 1980 ou du cambodge de pol-pot …
Cet effondrement démographique frappa d’abord les personnes âgées puis les jeunes. L’effondrement économique frappa de plein fouet le système hospitalier Russe. La Russie connut un regain de maladies qui n’existaient même plus dans nombre de pays du 1/3 monde : diphtérie, typhus, choléra, fièvre typhoïde … Mais surtout la tuberculose qui frappa la population de plein fouet. En 1995, on estimait qu’un détenu sur dix était touché. Chaque année, selon l’institut de statistiques de Harvard et l’institut de la santé publique de New-York, chaque année entre 1990 et 1996, les prisons Russes relâchaient 30.000 porteurs de souche active et 300.000 porteurs de souche dormante. Si rien n’avait été fait, 12% de la population du pays auraient été contaminée en 2005.
Entre 1990 et 1998, les maladies sexuellement transmissibles montèrent en flèche. Le nombre de syphilis recensées passa de 8.000 à près de 400.000. Le SISA lui explosa littéralement et le chef de file de l’épidémiologie Russes estima que au rythme des années 90, 10 millions de personnes seraient contaminées en 2005 (NB on estime en 2008 que 500.000 personnes seraient porteuses du SIDA). Cette explosion du SIDA était aussi en grande partie due aux drogues. On estime qu’en 1998 le marché Russe était le principal marché du monde. En 1998 on estimait à 5 millions le nombre de drogués du pays (3% de la population).
Si les jeunes consommaient de la drogue, les plus vieux buvaient. Une enquête de 1998 prouva que 50 des hommes buvaient en moyenne plus de ½ litre de vodka par jour. Entre 30.000 et 40.000 personnes mourraient chaque année de vodka frelatée.
Rien qu’entre 1990 et 1998, furent recensés : 259.000 suicides, 230.000 décès par empoisonnement (de vodka), et 169.000 assassinats.
Alors que de plus en plus de Russes mourraient, surtout, de moins en moins naissaient. A la fin des années 1990, il y a avait 3 millions d’IVG / an en Russie, pour 1 millions de naissance. Mais le nombre réel d’avortements était 5 ou 6 fois plus élevés. Le principal institut statistique Russe estima qu’à la fin des années 1990, plus d’un adulte femme sur trois était stérile et une sur deux avaient des troubles du système reproducteur. Cet absence de natalité féminine fut accru par la hausse de la prostitution, en Russie mais aussi à l’étranger. L’émigration très élevée d’hommes vers l’étranger fut largement suivi par le nombre élevé de femmes devenues (par force ou nécessite) esclaves sexuelles, notamment en Europe de l’ouest.
Les enfants qui naissaient n’avaient cependant pas tout gagnés. En 1993, sur 1,6 millions de naissance, 5% des enfants qui naissaient été abandonnés par leurs parents. En 1998, on était passé a 1,3 millions de naissance et un taux d’abandon de 9%. En 1998, 1 million d’enfants erraient dans les rues.
Enfin les dernières guerres ont porté un coup dur à la jeune génération mâle, surtout la première guerre de Tchétchénie en 1995, ou des milliers de tous jeunes conscrits furent envoyés au carnage.
Tout cela entraîna un déclin démographique implacable.
En 1990 la Russie comprenait 149 millions d’habitants, 145 millions d’habitants en 2001 et 142 millions en 2007.
La Russie a perdu 7 millions d’habitants en moins de 20 ans. Le rythme de croisière de disparition du peuple Russe était de tranquillement lancé, à a peu près 400.000 citoyens de moins chaque année. En face, le pouvoir politique, en totale décomposition se révèle incapable de faire quoi que ce soit.
Les scénarios démographiques Russes les plus optimistes envisagent une population de 101,9 millions d’habitant en 2050, les plus pessimistes une population de 77 millions d’habitants, soit la moitié de la population actuelle.
Si rien ne changeait, le nombre de jeunes de 15-24 ans devrait être réduit de moitié en 2015.
Une telle chute est le seul exemple historique en temps de paix.
C’est un voyant mauve foncé qui clignote et indique que le capital santé des Russes est en très mauvais état. Ce carnage démographique sans précédent à fait comprendre aux autorités Russe l’urgence d’un plan démographique de très grande ampleur.
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En 2005 Vladimir Poutine, alors président en avait fait la priorité de l’état et avait nommé son premier bras droit, Dimitri Medvedev responsable aux « projets nationaux », notamment le « projet santé » destiné à améliorer la natalité dans le pays. Ces tâches « sociales » on sans doute contribué à lui donner une image de « libéral » aux yeux des médias étrangers, hors il n’en est sans doute rien, celui ci est présenté en Russie comme un «homme dur qui n’hésiterait pas à prendre des décisions les plus impopulaires au nom de la nation russe».
Une batterie de mesure ont été prises pour aider à la natalité et aider les jeunes couples à faire un second voir un troisième enfant .. Les plus importantes sont des prime financières de l’état, des sociétés ou des administrations locales, mais aussi des aides aux crédits et aux logements, certaines régions, accordent aux jeunes ménages des prêts pour l’achat de logement qui peuvent être “effacés” à l’occasion de la naissance d’enfants, et prévoient des avantages fiscaux voir même des mesures de “clémence” pour les retards de loyers…
Les résultats du plan Medvedev ne se sont pas fait attendre et ont été même fulgurants :
En 2005 la population Russe a décrue de 760.000 habitants, ce qui était le record absolu.
En 2006 la baisse n’a été «que» de 520.000 habitants.
En 2007 la baisse n’a été «que» de 280.000 habitants.
La ministre de la Santé, Tatiana Golikova, s’est engagée début 2008 à ce que le déclin démographique cesse en 2011 avec une population stabilisée à 143 millions d’âmes. « Vers 2011, le taux de mortalité doit égaler le taux de natalité et s’élever à 12 ou 13 décès pour 1.000 habitants ». Selon elle, ce taux était de 14,7 pour 1.000 en 2007 et 15,3 pour 1.000. “Nos avancées sont visibles“, a encore estimé la ministre.
Les autorités savent que pour enrayer ce déclin, chaque famille doit avoir 3 enfants.
En 2007, le taux de natalité en Russie a battu un record vieux de 25 ans, augmentant de 122.000 naissances (+ 8,3%) par rapport à 2006 pour atteindre 1,6 million de naissances, selon les données communiquées par le ministère russe de la Santé publique. “C’est la première fois depuis 25 ans que nous avons enregistré une telle augmentation du nombre de naissances d’une année sur l’autre. Le nombre d’enfants nés en 2007 représente le meilleur chiffre depuis 1991“, est-il indiqué dans un rapport du ministère. La part des deuxièmes et troisièmes naissances a progressé de 33% au début de 2007 à 42% en fin d’année.
Dans son discours prononcé auprès du représentant du président russe pour la Région fédérale Nord-Ouest, M. Medvedev a déclaré en janvier 2008 que «la réalisation du projet national ‘Santé’ et les mesures supplémentaires adoptées à cet effet ont abouti à une augmentation de la natalité de 8% et à une réduction de la mortalité de plus de 5%, dont celle de la population active de 7%, des enfants en bas âge de plus de 9% et des accouchées de plus de 5%. Tout cela nous a permis de diminuer d’un tiers la décroissance naturelle de la population».
Néammoins malgré ces résultats « optimistes » n’ont pas pour autant réglé la situation, le gap des 15-24 ans dans la pyramide des âges risque de créer un « trou » sans précédent sur le marché du travail à très court terme. Les statistiques de l’ONU estiment qu’il faudrait chaque année 1.000.000 d’émigrants pour combler le gap démocratique mais les mesures restrictives de l’administration Russe à l’encontre des «émigrants de l’ancien espace soviétique» (Asie centrale, caucase, europe de l’est) mais aussi à l’égard des Européens (mesures Zurkov de juin 2007) ne permettent pas pour l’instant d’imaginer que l’état Russe semble accepter cette solution.
Ce déclin démographique a aussi des conséquences géopolitiques puisque si la partie Orientale de la Russie (est de l’Oural) se dépeuple, sa partie Occidentale et sud est devenue attractive. La conséquence est donc le dépeuplement de la zone frontalière avec la Chine, la Sibérie dont on dit déjà en 2008 qu’elle comprendrait en plus de ses 40 millions d’habitants, près de 10 millions de clandestins Chinois, soit un habitant sur quatre ….
A suivre …..