En Russie les salaires moyens continuent d’augmenter.
– 32.495 roubles en 2014
– 43.724 roubles en 2018
– 65.338 roubles en 2022
– 76 604 roubles en 2023 soit 760 euros au cours du jour de publication de cet article, soit plus que la Roumanie et juste derrière la Grèce.
A Moscou les salaires moyens continuent eux aussi d’augmenter.
– 55.485 roubles en 2014
– 83.801 roubles en 2018
– 112.708 roubles en 2021
– 138.717 roubles en 2023 Soit 1.387 euros au cours du jour de publication de cet article, ce qui mets Moscou en gros au niveau de la Pologne et la Hongrie.
En 1994, la Russie a participé pour la toute première fois à ce concours international de beauté, en y envoyant Irina Zoubova. Cette originaire de la ville de Khimki (région de Moscou) s’est classée troisième à l’issue du défilé en robes traditionnelles, mais le score final l’a projetée en 12e position. Après le concours, elle est restée dans le mannequinat, devenant l’égérie de la marque canadienne Wonderbra.
Ioulia Alexeïeva, 1995
Igor Primak/Global Look Press
L’année suivante, le choix est tombé sur Ioulia Alexeïeva, de Tambov (Russie centrale). Comme sa prédécesseuse, elle est arrivée 12e. Face à cet échec, elle a assuré que d’autres participantes l’avaient empêchée d’accéder à la finale – elles auraient mélangé, selon ses dires, quelque chose dans son assiette. Pourtant, aucune preuve pouvant confirmer ses propos n’a jamais été fournie.
Ilmira Chamsoutdinova, 1996
Alexeï Dityakine/Sputnik
Originaire de la ville de Saratov (Volga), elle a entamé sa carrière de mannequin à l’âge de 14 ans, prenant part à plusieurs concours régionaux de beauté. Cette prétendante au titre de Miss Univers s’est classée 6e. Après le concours, elle a poursuivi sa carrière de mannequin et participé à des défilés de Versace, Gucci et Dolce & Gabbana.
Anna Baïtchik, 1997
Gregory Smith/AP
Au concours, cette Saint-Pétersbourgeoise a adopté l’image d’une tsarine russe, mais n’a pas connu de grand succès et ne s’est classée que 46e. Elle a ensuite quitté les grands podiums et est devenue journaliste.
Anna Malova, 1998
Vitali Aroutyounov
Née dans la petite ville de Toutaïev, dans la région de Iaroslav, elle est partie en 1995 en Floride, où elle a étudié l’anglais et même fait la connaissance de Donald Trump. Un an plus tard, le futur président a acheté trois concours de beauté – Miss USA, Miss Teen USA et Miss Univers. Ce dernier titre, elle l’a brigué en 1998, mais n’a pas pu aller au-delà de la demi-finale.
Alexandra Petrova, 1999
Miss Universe Organization/Getty Images
Avant de participer au concours, Alexandra, originaire de Tcheboksary (Tchouvachie), a progressé dans la carrière de mannequin et apparaissait à la télé. Au concours international, elle s’est arrêtée avant même la demi-finale. En 2000, sa vie s’est arrêtée : à deux jours de son 20e anniversaire, elle a été tuée. Selon la police, elle est tombée victime d’un règlement de comptes criminel. L’assassin n’a jamais été retrouvé.
Svetlana Goreva, 2000
Ravil Moussine/TASS
C’est sa mère qui a incitée cette ressortissante de Dmitrov (région de Moscou) à participer au concours de beauté, avouant qu’elle voulait voir une couronne orner la tête de sa fille. N’ayant pas remporté le concours, elle a continué à chercher sa voie dans la vie et a obtenu trois diplômes, ceux d’économiste, de traductrice et de créatrice de mode. Aujourd’hui, elle développe sa marque Lana2rock et dirige un club d’amateurs de chiens de race samoyède.
Oxana Kalandyrets, 2001
AFP
Née à Sourgout (district autonome des Khantys-Mansis), elle a pu glorifier la beauté russe non pas uniquement lors des compétitions nationales : cette Vice-Miss Russie 2001 a en effet accédé à la finale de Miss Univers, se classant dans le Top-10 des finalistes. Après avoir participé au concours, elle est restée dans le mannequinat et a ouvert sa propre agence.
Oxana Fiodorova, 2002
Jose Jimenez/Getty Images
Jusqu’à ce jour, c’est la seule Russe à avoir remporté la couronne de Miss Univers. Toutefois, elle l’a aussitôt perdue pour manquement à ses obligations, notamment la participation à des campagnes publicitaires et de bienfaisance. La jeune beauté l’a expliqué par son emploi du temps chargé en raison de son doctorat. Ayant fait des études de droit, elle a reçu le titre de major dans l’Académie du ministère de l’Intérieur, mais a fait sa carrière à la télévision, en tant que présentatrice.
Olessia Bondarenko, 2003
AFP
À un an de sa participation au concours, elle avait participé à celui de Miss Russie, mais avait été évincée par Fiodorova. Le président du concours russe assurera plus tard que les juges internationaux avaient un parti pris à son encontre en raison du refus de sa prédécesseuse russe de remplir les termes du contrat. Olessia n’a pas accédé à la finale et même la tenue créée par le célèbre couturier Valentin Ioudachkine – une robe de couleurs vives en plumes – n’a pas sauvé la situation.
Ksenia Koustova, 2004
AFP
Cette ressortissante de Novossibirsk étudiait la psychologie dans une université pédagogique lorsqu’elle a été élue ambassadrice de charme de Russie – pour la première fois, ce n’est pas le jury professionnel, mais les internautes qui ont choisi la Miss – et l’ont envoyée au concours international, où elle a échoué à intégrer le Top-15 des finalistes.
Natalia Nikolaïeva, 2005
AFP
Née dans la ville de Rostov-sur-le-Don (Sud), cette jeune femme a remporté son premier concours de beauté dès l’âge de 14 ans. Au concours international, elle a porté la robe que lui avait prêtée une agence de mannequinat de sa ville natale. Toutefois, le jury n’a pas beaucoup apprécié son style contemporain.
Anna Litvinova, 2006
Benjamin Sklar/AP
Si elle n’a pas remporté le concours, elle a fait son entrée dans le Top-20 des jeunes femmes les plus belles au monde. Elle a connu un destin tragique : en 2013, elle est décédée des suites d’un mélanome dans une clinique allemande.
Tatiana Kotova, 2007
AFP
Élue Miss Russie en 2006, elle a obtenu le droit de représenter l’année suivante son pays au concours international. Cependant, elle n’a pas accédé à la demi-finale. Après le concours, elle est devenue soliste du groupe musical VIA Gra, avant de se lancer dans une carrière solo.
Vera Krassova, 2008
AFP
Elle a été sacrée Vice-Miss Univers, arrivant quatrième. Ensuite, elle s’est consacrée à une carrière de journaliste.
Sofia Roudieva, 2009
Vladimir Astapkovitch/TASS
Sa participation au concours international s’est déroulée non sans scandale : l’une de ses sessions photo érotiques a fait surface. La jeune femme a alors présenté ses excuses, ajoutant qu’elle n’avait pas compris dans quel but ses photos avaient été prises. Le jury a décidé de ne pas l’expulser du concours.
Irina Antonenko, 2010
AFP
Elle a accédé au Top-15 des finalistes. Après le concours, elle a décidé de s’essayer en tant qu’actrice et a fait ses débuts d’abord dans des clips, puis dans des films.
Natalia Gantimourova, 2011
AFP
La victoire au concours Miss Russie lui a ouvert la voie vers le concours international. Si elle n’a pas accédé à la finale, elle assure que la participation à Miss Univers a constitué en soi un pas important dans sa vie.
Elizaveta Golovanova, 2012
Legion Media
Originaire de la région de Smolensk, elle est diplômée en droit et joue du piano. Au concours Miss Russie, elle s’est retrouvée parmi les dix plus belles participantes.
Elmira Abdrazakova, 2013
Pavel Golovkin/AP
Cette Russe, alors âgée de 18 ans, était encore étudiante quand elle s’est présentée au concours. Elle n’a pourtant pas bénéficié d’un large soutien de la part de ses compatriotes : comme elle l’avouera, après sa prestation au concours, elle a reçu une avalanche de messages évoquant son appartenance ethnique (elle est en partie Tatare) et a même dû supprimer ses réseaux sociaux pour un moment.
Ioulia Alipova, 2014
ZUMA PRESS/Global Look Press
Elle n’a pas accédé à la finale, ce qui ne l’a point découragée. Elle fait de la danse de salon et a obtenu deux diplômes : celui de traducteur et d’ingénieur thermicien.
Vladislava Evtouchenko, 2015
Legion Media
Elle est arrivée au concours en remplacement de Sofia Nikitchouk, qui avait décidé de représenter la Russie au concours Miss Monde. Vladislava n’a pas accédé à la finale – elle a été éliminée tout de suite après la sortie en costumes nationaux. Elle a fait de la figuration dans des clips et séries télévisées russes et vit aujourd’hui en Italie.
Iouliana Korolkova, 2016
AFP
Au moment de sa prestation, cette originaire de Togliatti (Volga), était étudiante en première année. Elle étudiait le design. Elle aussi a été éliminée à l’issue de la sortie en costumes nationaux.
Ksenia Alexandrova, 2017
Legion Media
Modèle et présentatrice télé diplômée en finances, Ksenia avait 22 ans au moment du concours. Alors, elle s’est classée parmi les dix plus belles candidates.
Ioulia Poliatchikhina, 2018
AFP
Elle avoue qu’enfant, elle posait devant le miroir avec une couronne en plastique et rêvait de devenir reine de beauté. Cette chance, Ioulia l’a obtenue dans la réalité en 2018. Elle n’a pas été retenue pour la demi-finale et s’est ensuite engagée dans le journalisme.
Alina Sanko, 2020
AFP
En raison des restrictions liées à la pandémie, le concours ne s’est tenu qu’en 2021. La Russie a été représentée par Alina Sanko, de la ville d’Azov (région de Rostov). Elle non plus n’a pas accédé à la finale.
Toutefois, son costume national a suscité une vive discussion en ligne – il semble que personne n’a compris son concept. Le couturier Gleb Vinokourov a décidé de vêtir la participante d’une petite robe brillante et ornée d’un énorme « diamant » sur le dos. Des cristaux semblaient en outre pousser directement de sa tête.
Ralina Arabova, 2021
AFP
Pour la première fois, la Russie a été représentée par une représentante de la République du Tatarstan. Elle a participé à des concours de beauté depuis l’âge de 9 ans, mais la possibilité ne s’est offerte à elle qu’en 2021. Elle n’a pas accédé à la finale.
Anna Linnikova, 2022
AFP
La Moscovite Anna Linnikova s’est qualifiée pour la finale. Elle avouera que participer au concours n’était pas une chose facile vu le contexte international. Aujourd’hui, elle rêve de lancer son école de mannequinat et de s’essayer au cinéma.
Margarita Goloubeva, 2023
Hector Vivas/Getty Images
Cette Russe de 22 ans s’est qualifiée pour la finale, mais n’a pas obtenu la couronne tant convoitée. Elle s’est présentée au défilé dans un costume national créé par Olga Maliarova, inspiré par la Princesse-Cygne de Mikhaïl Vroubel, et orné de vraies perles et d’autres pierres précieuses.
Cette ravissante jeune femme de Saint-Pétersbourg a été élue Miss Russie le 8 octobre 2023, devançant 49 autres candidates venues de tout le pays !
Viatcheslav Prokofiev/TASS
Margarita a 22 ans et est inscrite simultanément dans deux universités : elle sera diplômée de l’Académie des douanes russes l’année prochaine et est étudiante en deuxième année au département des arts musicaux de l’Université d’État des arts et de la culture de Moscou.
Comme elle est naturellement douée pour le chant, son deuxième choix d’université était logique. Le point de départ de son parcours musical a été sa participation à la version russe de The Voice (Golos), l’émission populaire de chant.
Miss Russie n’a pas été le premier concours de beauté de Margarita. Elle a également reçu le titre de Miss Étudiante Russie 2021 et a participé à Miss Europe 2023, terminant première dauphine. Elle rêve de participer à Miss Russie depuis l’âge de 16 ans.
En plus de ses études, Margarita travaille comme mannequin – un choix accidentel qui résulte d’une drôle d’erreur. Elle s’était en effet inscrite à une audition pour une publicité de pelmeni (ravioles russes), mais une fois arrivée sur place, elle a confondu les portes.
Dans la pièce où elle est entrée par erreur, un casting pour une agence de mannequins était en cours. Sans se méfier, Margarita a alors commencé à réciter son monologue sur les pelmeni. Elle a dû être très convaincante, car le directeur de casting a fini par lui offrir une place dans l’agence !
Outre le soutien fédéral sous forme d’aide financière, de nombreuses régions ont leurs propres cadeaux pour l’apparition d’un nouveau Russe. C’est en Iamalie que l’on trouve les présents les plus inhabituels: l’on y offre une hutte traditionnelle entière.
La Russie dispose d’un grand nombre de programmes visant à soutenir les familles donnant naissance à un ou plusieurs enfants. Quel que soit le lieu de naissance, les Russes reçoivent des aides financières fédérales, mais chaque région fournit également ses propres primes supplémentaires.
Capital maternité et prestations fédérales
Valeri Charifouline/TASS
Le principal versement fédéral est le capital maternité, qui peut être consacré à l’achat d’un appartement, à la construction d’une maison ou à l’éducation d’un enfant. En 2023, il s’élève à 586 946 roubles (5 765 euros) pour le premier enfant et à 775 628 roubles (7 620 euros) pour le deuxième si la mère ne l’a pas reçu pour le premier, et si elle l’a reçu, à 188 681 roubles (1 850 euros).
En outre, une indemnité forfaitaire de 22 909 roubles (225 euros) est prévue en 2023. Elle doit être demandée dans les six mois suivant la naissance de l’enfant.
De la naissance de l’enfant jusqu’à ce qu’il ait un an et demi, la mère (ou le père) reçoit une allocation mensuelle de garde d’enfant – 40% de son salaire moyen, mais pas plus de 33 281 roubles (330 euros).
Il existe des paiements supplémentaires pour les familles à faible revenu et pour celles ayant un grand nombre d’enfants. Toutefois, leur montant varie d’une région à l’autre.
Coffrets cadeaux
Dans une trentaine de régions de Russie, les jeunes parents reçoivent, à la naissance d’un enfant, des coffrets cadeaux contenant les articles de puériculture nécessaires. La première région concernée a été Moscou, puis d’autres se sont jointes à elle. Partout, les kits sont différents, mais en règle générale, tous les articles sont dans des couleurs universelles qui conviendront à un bébé des deux sexes.
À Moscou et dans la région de Moscou, il s’agit de grandes boîtes contenant des vêtements, des couches, des thermomètres, du linge de lit et des accessoires de bain. Il est possible de refuser le kit et d’obtenir à la place un paiement de 20 000 roubles (200 euros). Cependant, les parents moscovites notent que le coffret coûte à peu près ce montant et que les articles eux-mêmes sont de bonne qualité.
Les jeunes parents du district autonome de Iamalo-Nénétsie reçoivent un grand kit au symbole de la région – un ours blanc. À l’intérieur, outre les couches, les biberons et le linge de lit, vous trouverez des combinaisons d’hiver, des bonnets chauds et une couverture en bayette.
Service de presse du gouverneur du district autonome de Iamalo-Nénétsie
Le tout est décoré d’ours si mignons que vous aurez envie de naître en Iamalie. Au lieu d’un coffret, vous pouvez choisir un certificat pour acheter des articles pour enfants d’une valeur de 32 000 roubles (314 euros).
En Iamalie, où vivent des familles issues des peuples indigènes du Grand Nord (Nénètses, Khantys, Selkoupes, …), est également offert un « capital tchoum ». Les familles nomades, à partir du troisième enfant, reçoivent un kit pour la construction d’un tchoum, cette hutte traditionnelle des peuples de l’Arctique.
Service de presse du gouverneur du district autonome de Iamalo-Nénétsie
Ce kit comprend un poêle, des poteaux, des planches, des peaux, des bâches et des traîneaux. La valeur totale du capital est de 500 000 roubles (4 920 euros) et il n’est donné qu’une seule fois.
Outre les vêtements et les produits d’hygiène, le kit de la région de Tver contient quant à lui un grand nombre de petites choses nécessaires : chauffe-biberon, ciseaux, peignes, nettoyant pour biberons et tétines.
Gouvernement de la région de Tver
Dans la région de Samara, ces kits ne sont distribués qu’au premier enfant, au Tatarstan et en Iakoutie, uniquement aux familles à faibles revenus.
Cartes cadeaux
Service de presse du gouverneur du district autonome des Khantys-Mansis–Iougra
Dans certaines régions de Russie, au lieu d’un kit, les familles reçoivent des certificats à la sortie de la maternité, qu’elles peuvent dépenser pour acheter des articles de puériculture. Par exemple, dans le district autonome des Khantys-Mansis, une carte-cadeau d’une valeur de 20 000 roubles (200 euros) est offerte.
À Saint-Pétersbourg, les paiements régionaux sont transférés sur une carte, qui peut être utilisée pour payer des articles dans des magasins spécialisés et des hypermarchés dotés de rayons pour enfants. Le montant des allocations en 2023 y est compris entre 39 000 (380 euros) et 65 000 roubles (640 euros), en fonction du nombre d’enfants.
Primes pour les jeunes et les jumeaux
Si vous habitez dans la région de Perm et que vous avez des jumeaux (ou plusieurs enfants à la fois), les autorités de la région vous verseront, en plus d’un coffret cadeau, 122 000 roubles (1 200 euros) pour chaque enfant.
À Volgograd, les femmes qui ont donné naissance à leur premier enfant avant l’âge de 24 ans recevront 50 000 roubles (500 euros) de la région, en plus des paiements fédéraux. Le même montant sera versé aux femmes, quel que soit leur âge, qui donnent naissance à un deuxième enfant si le premier a moins de trois ans. Cependant, si un troisième enfant naît dans la famille, et qu’il a déjà plus de trois ans, s’ouvre le droit à un « capital parental » d’un montant de 70 000 roubles (690 euros).
Un terrain pour le troisième enfant
En Russie, les familles nombreuses (c’est-à-dire celles qui comptent trois enfants ou plus) peuvent obtenir un terrain dans leur région. Cependant, les conditions d’obtention sont différentes partout.
Par exemple, dans la région de Moscou, seule une famille qui n’est pas encore propriétaire d’un terrain peut en obtenir un. Dans la région de Rostov, seules les familles à faibles revenus peuvent recevoir une parcelle. Dans celle de Krasnoïarsk, les parcelles sont attribuées selon le principe d’une file d’attente, mais il n’y a pas de parcelles disponibles dans la ville de Krasnoïarsk même. Dans certaines régions, de l’argent sous forme de bon d’achat est proposé à la place d’une parcelle.
Les Chemins de fer de Russie ont présenté les maquettes de leurs nouveaux wagon-couchettes lors d’un forum des transports qu’accueille la capitale russe. Il s’agit d’un second projet censé remplacer les wagons traditionnels, informe le service de presse de la société.
Dans cette version modernisée, les couchettes, prévues en cuir orange, ont gagné 16cm en longueur et atteignent désormais 2m de long. Par ailleurs, elles gardent leur disposition traditionnelle.
L’espace réservé au bagage a lui aussi augmenté : étagères fermées, niches prévues pour l’équipement sportif, placards pour les vêtements au lieu des crochets.
En outre, chaque compartiment comprend des éclairages individuels, des moniteurs, des prises, dont celles USB, ainsi que des coffres-forts. En outre, un bouton d’appel d’hôtesse a été prévu.
Tout étranger peut obtenir un permis de séjour temporaire (RVP) dans la Fédération de Russie.
Mais pour cela i faut soit se marier, soit avoir un enfant russe, soit obtenir un quota.
La principale difficulté est que leur nombre est limité et que chaque année, le Gouvernement de la Fédération de Russie fixe une nouvelle limite pour l’émission de quotas sur l’obtention de permis de séjour temporaire (RVP) aux ressortissants étrangers.
Nombre de quotas pour 2024
Le 11 octobre 2023, le Président du Gouvernement de la Fédération de Russie a signé le Décret n ° 2798-r sur le nombre de quotas alloués aux étrangers candidats au RVP russe en 2024.
Au total, 10 595 quotas ont été alloués pour les demandes de RVP pour toute la fédération de Russie avec en addition une réserve de 3 178 quotas.
Voici quelques exemples de la répartition des quotas par région:
Moscou 1.500 quotas; Région de Moscou-750 quotas; Saint-Pétersbourg-300 quotas; Région de Leningrad 125 quotas; Territoire de Krasnodar: 200 quotas; Le territoire de Stavropol: 300 quotas.
Le guide absolu pour vous repérer dans le métro de Moscou
Le métro de la capitale se développe si rapidement qu’il s’est déjà transformé en un labyrinthe monstrueux et déroutant. Nous vous expliquons comment vous y retrouver et arriver à destination rapidement et sans stress.
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Le métro et les trains urbains de Moscou sont très pratiques. Ils fonctionnent de 5h30 à 1h00 du matin et vous pouvez les payer avec la même carte Troïka. Le système de métro semble, bien sûr, compliqué, mais seulement au premier abord.
Agence Moskva
Pour commencer, distinguons le métro souterrain des trains électriques de surface. Le réseau souterrain est marqué par des lignes pleines claires, tandis que les lignes de surface sont marquées par deux lignes parallèles, entre lesquelles il y a un espace blanc.
Le métro est composé de deux lignes en cercle, la Ligne circulaire (marron, numéro 5) et la nouvelle Grand ligne circulaire (turquoise, numéro 11). Ces anneaux croisent toutes les autres lignes de métro, de sorte que si vous devez passer de la banlieue à une autre ligne, il est pratique d’emprunter l’un des anneaux.
Alexandra Koroleva
L’on peut considérer qu’à l’intérieur de la Ligne circulaire (5) se trouve le centre-ville. À l’intérieur de l’anneau marron, il y a également de nombreux transferts souterrains d’une ligne à l’autre. Le record est détenu par le croisement des stations Biblioteka imeni Lenina – Arbatskaïa – Alexandrovski Sad – Borovitskaïa. Quatre lignes s’y croisent, juste à côté du Kremlin. Vous pouvez également vous rendre au Kremlin de manière pratique et rapide depuis les stations Okhotny Riad – Teatralnaïa – Plochtchad Revolioutsii, qui ont également des correspondances entre elles.
Alexandra Koroleva
Vous pouvez aussi rejoindre directement l’aéroport Vnoukovo en métro ! La station correspondante de la ligne Solntsevskaïa (8A) a été inaugurée en septembre 2023.
Comment circule le métro souterrain ?
Alexandre Avilov/Agence Moskva
Les intervalles entre les trains sont très courts – environ 2 minutes en moyenne, et pendant les heures de pointe, les rames sont encore plus fréquentes. Il n’est donc pas nécessaire de courir, ni de se faufiler entre les portes qui se ferment (c’est d’ailleurs dangereux). Il suffit d’attendre le prochain train, qui arrivera rapidement. En revanche, contrairement aux métros d’autres villes, les trains circulent uniquement sur les mêmes lignes, sans bifurcation. Vous pouvez donc monter en toute sécurité dans la bonne direction, sans craindre de vous tromper.
Il n’y a à cela que deux exceptions :
Depuis la station Alexandrovski Sad de la branche bleu clair, les trains circulent à tour de rôle vers la station Mejdounarodnaïa (où se trouve Moskva-City, le quartier d’affaires), ou vers Pionerskaïa.
Il existe également une branche dite fourchue sur la Grande ligne circulaire : de la station Saviolovskaïa jusqu’à Delovoï Tsentr (également en direction de Moskva-City).
Sergueï Kisselev/Agence Moskva
Vous pouvez parfois entendre l’annonce « Le train fait route jusqu’à la station » (Поезд следует до станции, poïèzd sliédouïèt da stantsii). Il se peut que celui-ci doive partir pour le dépôt sans pouvoir aller jusqu’au bout de la ligne. Si vous souhaitez aller plus loin, il vous suffit alors de descendre à la station où le train finit sa course et d’attendre la rame suivante sur le même quai.
Le réseau de surface
Agence Moskva
Outre le métro proprement dit, le nouveau schéma signale les trains de surface. Vous pouvez les distinguer immédiatement – ces branches sont marquées par deux lignes parallèles séparées par un espace blanc.
1) MTsK : Anneau central de Moscou (14)
Alexandra Koroleva
Reprenons le schéma et repérons l’anneau rouge situé entre la Ligne circulaire (5) et la Grande ligne circulaire (11). Il s’agit de l’Anneau central de Moscou (14), ou plus simplement MTsK.
Il s’agit d’un train de surface qui circule dans la ville. Il existe des stations à partir desquelles il est possible de prendre le métro souterrain. Cependant, la plupart du temps, les transferts ne sont pas aussi rapides que dans le métro. Il faut parfois marcher pendant une dizaine de minutes.
Nous vous déconseillons donc d’utiliser le MTsK uniquement comme itinéraire de transfert. De plus, la pause entre les trains du MTsK est plus longue que dans le métro, elle peut être de 4 à 8 minutes, selon l’heure de la journée.
Néanmoins, le grand avantage du MTsK est qu’il dispose de nombreuses stations qui sont loin de celles du métro, ce qui le rend donc indispensable pour certaines destinations.
Les diamètres de Moscou sur le plan du métro sont les branches les plus longues qui traversent toute la ville (c’est pourquoi on les appelle diamètres). Ils ressemblent aux trains urbains, comme le S-Bahn à Berlin ou Vienne ou le RER à Paris.
Ce sont des lignes de trains qui viennent de la banlieue (de la région de Moscou, qui est indiquée par une ombre verte sur la carte) et qui, après avoir traversé toute la ville, se dirigent vers la banlieue située de l’autre côté. À certaines stations des diamètres, vous pouvez descendre et changer pour le métro ou le MTsK. Aux heures de pointe, les trains du MTsD circulent avec un intervalle de 5 à 7 minutes.
MTsD-1/D1 – Le diamètre jaune Beloroussko-Saviolovski va de la gare d’Odintsovo, au sud-ouest de Moscou, à l’aéroport Cheremetievo et à la gare de Lobnia, au nord, en passant par Moskva-City et la gare de Biélorussie.
MTsD-2/D2 – Le diamètre rose Koursko-Rijski part de la ville de Podolsk dans la région de Moscou au sud, passe par la gare de Koursk, la Place des trois gares (de Leningrad, de Kazan, et de Iaroslavl) et la gare de Riga pour rejoindre le village de Nakhabino au nord-ouest.
MTsD-3/D3 – Le diamètre orange Leningradsko-Kazanski va de la station Ippodrom au sud-est (la ville de Ramenskoïé) à Zelenograd au nord.
MTsD-4/D4 – Le diamètre vert Kaloujsko-Nijegorodski part quant à lui de la ville d’Aprelevka au sud-ouest et passe par Moskva-City, les gares de Biélorussie, de Saviolovo et de Koursk, ainsi que par la Place de trois gares (de Leningrad, de Kazan, et de Iaroslavl) jusqu’à la gare de Jeleznodorojnaïa dans la ville de Balachikha à l’est.
La cinquième ligne du MTsD est en cours de conception et devrait être ouverte d’ici 2028. Elle reliera le sud (Domodedovo) et le nord (Pouchkino).
3) Monorail de Moscou
Monorail (au nord) et métro léger (au sud)Alexandra Koroleva
Le seul monorail de Russie se trouve au nord du centre de Moscou. Il ne s’agit pas seulement d’une ligne (numéro 13) en surface, mais d’une ligne surélevée reposant sur des pilotis. Elle s’avère particulièrement courte et fonctionne en mode excursion – elle offre une belle vue, par exemple, sur la tour de télévision Ostankino.
Une fois toutes les demi-heures, le train part de la station Timiriazevskaïa (qui se trouve à côté de la station du même nom sur la ligne Serpoukhovsko-Timiriazevskaïa (9), c’est-à-dire la ligne grise du métro) jusqu’à la station Oulitsa Sergueïa Eisensteina, qui se trouve près de l’entrée du parc VDNKh et de la station de métro VDNKh sur la ligne Kaloujsko-Rijskaïa (6) du métro.
4) Métro léger
La ligne Boutovskaïa (12), dans le sud de Moscou, va de la station Bouninskaïa alleïa à la station Bittsevski Park, d’où l’on peut passer aux lignes grise Serpoukhovsko-Timiriazevskaïa (9) et orange Kaloujsko-Rijskaïa (6). Cette ligne passe principalement en surface, mais entre dans un tunnel et est donc considérée comme faisant partie du métro (c’est pourquoi elle est marquée d’une ligne continue comme les autres lignes souterraines).
Conseil utile
Le site web du métro de Moscou propose une carte interactive avec toutes les lignes du métro, du MTsK et des diamètres. Grâce à elle, vous pouvez établir un itinéraire de la station de départ à celle d’arrivée, voir toutes les options de déplacement et savoir où effectuer les correspondances nécessaires.
Comment payer un trajet ?
Sergueï Vediachkine/Agence Moskva
L’avantage du système de transport moscovite est que vous n’avez besoin que d’une seule carte Troïka pour voyager avec n’importe quel moyen de locomotion public, qu’il s’agisse du métro, des trains ou des bus et trams. Vous pouvez l’acheter aux guichets ou aux distributeurs automatiques dans les stations. Vous pouvez également acheter des porte-clés, des bracelets et des bagues dotés de puces qui fonctionnent comme une carte Troïka, ainsi que des cartes Troïka au design unique et personnalisé dans les magasins de souvenirs et dans la boutique en ligne du métro.
La carte peut être rechargée en ajoutant simplement une certaine somme d’argent – ou vous pouvez acheter un ticket unique pour 60 trajets ou un ticket unique illimité pour 1/3/30/90/365 jours.
La carte Troïka est assortie d’une caution de 80 roubles, qui peut être remboursée lorsqu’elle est restituée à la caisse. La carte Troïka est valable 5 ans, vous pouvez donc la conserver pour vos prochains voyages.
Un trajet en MTsK, MTsD (dans le centre-ville) et métro coûte 54 roubles (55 centimes d’euro). Les transferts dans le métro, le MTsK et entre les diamètres sont gratuits pendant 90 minutes. Le tarif du MTsD en banlieue est de 71 roubles (73 centimes d’euro).
Important : vous ne devez payer le métro et le MTsK qu’à l’entrée. Les trajets en diamètres, en revanche, doivent être activés à l’entrée et la carte doit être réappliquée au tourniquet à la sortie.
Il existe également des terminaux dans presque toutes les stations où vous pouvez payer le tarif en appliquant votre carte bancaire.