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Chaîne du frussien : Réflexions sur l’interview de Poutine par Tucker Carlson !
Interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson en Français (version intégrale)
Tucker Carlson: Monsieur le Président, merci. Le 24 février 2022, vous vous êtes adressé à votre pays et à votre nation, quand le conflit en Ukraine a commencé. Vous avez dit que vous agissiez parce que vous aviez conclu qu’avec l’aide de l’Otan, les États-Unis pouvaient lancer une attaque inattendue contre votre pays. Pour les Américains, cela ressemble à la paranoïa. Pourquoi pensez-vous que l’Amérique pourrait porter un “coup inattendu” à la Russie?
Vladimir Poutine: Ce n’est pas que l’Amérique allait porter un “coup inattendu” à la Russie, je ne l’ai jamais dit ainsi. Nous avons un talk-show ou bien une conversation sérieuse?
Tucker Carlson: C’est une phrase formidable. Merci. Oui, c’est une conversation sérieuse.
Vladimir Poutine: Puisque vous avez un enseignement de base de l’histoire, si je comprends bien, alors, je me permets, pour 30 secondes ou une minute, une petite référence historique. Ça ne vous dérange pas?
Tucker Carlson: Non.
Vladimir Poutine: Regardez comment nos relations avec l’Ukraine ont commencé. D’où l’Ukraine vient-elle? L’État russe a commencé à se rassembler comme centralisé en 862, cette année est considérée comme l’année de la création de l’État russe, quand les habitants de Novgorod -l y a une ville appelée Novgorod dans le nord-ouest du pays- ont invité à régner le prince Riourik de Scandinavie, des Varègues. En 1862, la Russie a célébré le millénaire de son État, et à Novgorod il y a un monument dédié au millénaire du pays.
En 882, le successeur de Riourik, le prince Oleg, qui remplissait essentiellement la fonction de régent auprès du jeune fils de Riourik (Riourik etait déjà décédé en ce moment), est venu à Kiev. Il a chassé du pouvoir deux frères, qui, apparemment, avaient été autrefois des compagnons d’armes de Riourik. Et ainsi, la Russie a commencé à se développer avec deux centres – à Kiev et à Novgorod.
Continue readingLa meilleure maison de MOSCOU ?
#novoapssky #frussiens #famille
La Russie : une famille de familles …
Notre immeuble prend la seconde place du concours :
“Meilleure maison. Meilleure cour“.
Le concours vise à montrer en exemple les façons dont les habitants des immeubles, les propriétaires principalement, en collaboration avec les sociétés de gestion professionnelles ont fait de leurs immeubles et des territoires des immeubles des modèles de «gestion exemplaire». Dans le discours de notre responsable d’immeubles (la blonde en photo) aux organisateurs du concours (le parti Russie Unie) : petite mention d’un couple franco-russe sympathique et actif sur le plan citoyen et patriotique 🙂
Ca fera des souvenirs pour les enfants
Site du concours : https://moydom.er.ru/
Une maison de 160 appartements dans le centre de Moscou peut-elle vivre comme une grande famille amicale? L’a responsable d’un des bâtiments du complexe Novospassky, Irina Vladimirovna, sait exactement ce qu’il en est :
“Dans la maison, nous vivons des gens de différentes nationalités et de différentes Religions, mais nous sommes tous prêts à soutenir les uns les autres dans n’importe quelle situation difficile. Savez-vous qui est le russe le plus patriotique?
L’époux de notre voisine est le français Alexandre. Nous sommes modestes, et il dit toujours à tout le monde que la Russie est le meilleur pays sur Terre, Moscou est la meilleure ville et notre maison est la meilleure dans toute la capitale.”
https://moydom.er.ru/voting/3232
Ci dessous, exemple de décoration au 5ieme étage ….
Chaîne du frussien : Pourquoi il faut venir visiter la Russie en 2024 avec le module RUSPATOURISME
“Travail” (re)devient une matière scolaire obligatoire.
La matière scolaire “travail” sera de retour dans les écoles à partir de l’année prochaine, comme c’était le cas sous l’Union Soviétique.
L’objectif est d’inculquer le travail acharné à l’enfant et ce dès l’enfance.
l”Apprendre à cuisiner un bortsch pour prendre soin de son mari. Apprendre à tenir un marteau … sont des choses utiles, – a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
Il faut penser à notre seconde moitié, aux femmes. Et comment est un homme, s’il n’a pas les compétences pour le travail, et de devient pas un soutien pour sa femme.
«les Bases de la sécurité et de la protection de la patrie» devient une matière scolaire obligatoire.
A compter de la rentrée 2024 une nouvelle matière : «les Bases de la sécurité et de la protection de la patrie» sera étudiée dans les écoles russes et deviendra obligatoire.
Il est prévu notamment pour cela de former des participants à l’opération militaire spéciale pour les transformer en enseignants. A ce titre, un centre de recyclage professionnel des vétérans de l’opération militaire spéciale a été créé.
Chaîne du frussien : Pourquoi il faut une nouvelle philosophie démographique !
Saint-Pétersbourg-Moscou: combien durait le trajet entre les deux villes au cours des siècles
Il n’y a peut-être pas d’itinéraire plus populaire en Russie que celui-ci, long de 635 kilomètres. Nous avons décidé de nous souvenir du temps qu’il fallait pour voyager d’une capitale à l’autre il y a plusieurs siècles et maintenant.
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Les chemins de fer russes ont annoncé que d’ici la fin de l’année 2027, une nouvelle grande ligne pour les trains à grande vitesse serait lancée entre Saint-Pétersbourg et Moscou. Le temps de trajet promis est de 2h30 (2h15 sans les arrêts). Ce projet établirait un record de temps absolu de temps de trajet entre les deux villes. Combien de temps fallait-il jadis pour relier la ville sur la Neva à la capitale actuelle ?
Alexandre Kislov
À cheval
En 1703, Pierre Ier fondait Saint-Pétersbourg et y transférait la capitale de la Russie. La ville a commencé à se développer rapidement et a vu sa population croître, mais de nombreuses familles nobles vivaient encore à Moscou, où les tsars étaient couronnés et enterrés. Pierre a donc condamné les habitants du pays à réaliser pendant des siècles d’interminables allées et venues entre Saint-Pétersbourg et Moscou.
Voyage en carriole, Alexandre Orlovski, 1819Domaine public
En moyenne, le voyage au XVIIIe siècle prenait de quatre jours et demi à six jours, voire plus. Le temps de trajet dépendait en grande partie des conditions météorologiques. Glisser sur la glace et la neige en hiver était le plus rapide.
Luge d’Élisabeth IreMusées du Kremlin de Moscou
La détentrice du record de vitesse au XVIIIe siècle était l’impératrice Élisabeth Ire. Sur un attelage hivernal tiré par de nombreux chevaux (voir image ci-dessous) elle se rendit en 1742 à son couronnement en seulement trois jours. Elle ne chevauchait avec sa suite que pendant la journée, et tous se reposaient pendant la nuit.
Lors du dégel au printemps ou à l’automne, la route était recouverte de boue infranchissable et demandait beaucoup plus de temps et d’efforts au voyageur. « Pendant six jours entiers, je me suis traîné sur une route insupportable et suis arrivé à Pétersbourg à moitié mort », a écrit Alexandre Pouchkine dans son essai Voyage de Moscou à Pétersbourg.
Au total, le poète a voyagé plus de 20 fois entre les deux villes – parfois dans une carriole bon marché tirée par des chevaux (une sorte d’hippo-partage, les chevaux pouvant être changés dans des relais de poste sur le chemin), parfois dans un carrosse confortable.
Tableau par Nicolas Swertschkoff, 1855Musée Russe
Assez rapidement, il est devenu possible de voyager sur une troïka à chevaux qui développait une vitesse de 45 à 50 km/h ; cependant, tous les voyageurs ne pouvant pas se permettre une troïka, ils optaient généralement pour deux chevaux ou un seul.
En images: Mes aventures en train dans le sud de la Russie
En 1820, les « transports publics » sont apparus – des diligences avec 4 à 12 passagers partaient à heure fixe et le trajet durait environ quatre jours et demi.
En 1834, une « chaussée lisse » a été construite entre les villes, c’est-à-dire qu’une partie de la route était à certains endroits pavée et à d’autres recouverte de gravier. Pouchkine a décidé de tester cela et est arrivé incroyablement vite, en quatre jours !
Les premiers chemins de fer
Station de TverDomaine public
Au milieu du XIXe siècle, une véritable percée technique est réalisée. En 1842, Nicolas Ier a signé un décret sur la construction d’un chemin de fer entre Moscou et Saint-Pétersbourg. Plus tôt, le tout premier chemin de fer en Russie avait été construit, reliant Saint-Pétersbourg et Tsarskoïé Selo. Des trains réguliers vers Moscou ont commencé à circuler en 1851, le trajet durant 21 heures et 45 minutes. Après la mort de Nicolas, cette ligne est devenue connue sous le nom de Nikolaevskaïa, et à l’époque soviétique, elle a été renommée Oktiabrskaïa (on la nomme toujours ainsi).
Voyager entre les villes en train est devenu une activité incroyablement fashion – ce n’est pas un hasard si Léon Tolstoï a écrit dans les années 1870 son roman Anna Karénine, où le chemin de fer joue un rôle clé dans le récit.
À l’époque soviétique, les autorités ont pleinement compris l’importance des chemins de fer et ont travaillé afin de réduire le temps de trajet. Les trains de voyageurs des années 1920 mettaient en moyenne 15 heures. En 1920, un train électrique expérimental a pu couvrir la distance en 12 heures, et en 1931, le premier train express soviétique, la Flèche rouge, a été lancé – il a pulvérisé la distance en 10 heures, un record.
Er200MrStepanovka (CC BY 3.0)
Dans les années 1960, on a misé sur la traction électrique en lieu et place des locomotives à vapeur, et des locomotives électriques pouvaient atteindre des vitesses de 130 km/h au lieu de 70 km/h en moyenne.
En 1984, le train électrique à grande vitesse Er-200 Leningrad–Moscou mettait 5 heures 20 minutes, atteignant par la suite 4 heures 59 minutes. Il pouvait monter à 200 km/h. Cependant, il n’y avait que deux trains de ce type. Ne circulant que trois fois par semaine et n’étant pas bon marché, ils n’étaient donc pas utilisés massivement par le peuple. Les Soviétiques préféraient voyager à bord d’un train classique. En 2009, l’Er-200 a effectué son dernier trajet, laissant la place au TGV Sapsan.
Et maintenant ?
Trains à grande vitesse SapsanPiotr Kovalev/TASS
L’avion couvre la distance Moscou-Saint-Pétersbourg en 1 heure 30 minutes. Cependant, compte tenu du fait que vous devez vous rendre à l’aéroport, puis de là rejoindre le centre-ville, et arriver en avance pour le vol, beaucoup choisissent le rail. Il existe de nombreuses options – plus de 30 trains relient les deux villes chaque jour
Le train « rapide » franchit la distance en 7 à 10 heures. Le plus souvent, le temps de trajet dépend du nombre d’arrêts. Le temps moyen est immortalisé dans la chanson populaire de Maxime Leonidov De Saint-Pétersbourg à Moscou en 1995, qui contient les paroles suivantes : « Seulement huit heures sans sommeil / De Piter’ à Moscou ».
Fait intéressant, la Flèche rouge soviétique met toujours 8 heures. Il existe également plusieurs trains express – par exemple, le temps de trajet du Nevski Express est de 4 heures 4 minutes. Le train électrique à grande vitesse Lastotchka couvre cette distance en 5,5 à 6,5 heures.
À l’heure actuelle, le trajet à bord du train le plus rapide, un TGV appelé Sapsan, dure 3 heures et 50 minutes.
Infographie : Le Transsibérien en 5 minutes au lieu de 7 jours
En voiture
Mikhaïl Trechtchenko/TASS
Pendant de nombreuses années, en plus des trains, la circulation se faisait le long de l’ancienne route royale à cheval, puis en voiture. En 1958, la route a été complètement asphaltée et transformée en autoroute M10. La distance de 684 km peut être parcourue en 10 heures. La majeure partie de la route traverse des agglomérations où la vitesse est comprise entre 40 et 60 km/h.
En 2019, la route à péage à grande vitesse M11 Neva de 669 km a été inaugurée. Le temps de trajet moyen sur cette route est d’environ 5 heures à une vitesse de 150 km/h. Certes, une petite section de la route est encore en construction dans la région de Tver – elle traversera des municipalités.
Vers une nouvelle matière fondamentale en Russie ?
L’Université d’état de Moscou, propose de créer une nouvelle spécialité “Ingénierie fondamentale” visant à permettre la formation de spécialistes, d’ingénieurs-chercheurs.
L’objectif est de former une nouvelle génération des ingénieurs de recherche, qui transformeront les résultats fondamentaux en développements technologiques et hautement technologiques.
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