Category Archives: 2010

Vox Populi : mass médias et liberté de parole

 

Cet article fait partie du projet Vox POPULI

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Pour vous qu’est ce qui est cohérent ?

De 2002 à 2008, le nombre de gens qui s’offusquerait d’une censure quelconque a baissé, de 24% à 18%.
Le taux de sondés qui souhaitent que l’état bannissent les livres et/ou films avec des insultes morales reste stable à 44%.
 
Pour vous les médias sont ils libres ?
En 2008 46% des sondés pensent que les médias sont plus ou moins libres en Russie et 45% qu’ils sont plus ou moins contrôlés.
 
Pensez vous que les médias donnent une couverture équitables des candidats aux élections ?

 

 
Aimeriez vous vois plus de débats pour les élections ?

Douce france de mon enfance …

Цыгане устроили беспорядки во Франции после гибели товарища от пули жандарма. Они пытались ворваться в здание жандармерии во французском департаменте Луар-и-Шер, сожгли несколько машин, повалили деревья и светофоры, передают французские СМИ. Эмигранты во Франции периодически устраивают погромы после того, как их друзья погибают, спасаясь от преследования полиции. Две ночи подряд в выходные дни жители эмигрантского квартала Гренобля жгли машины и вступали в стычки с полицией, по той же причине. .

27-летний выходец из Северной Африки попытался ограбить казино, а затем скрыться в своем квартале, где его настигли стражи порядка и в завязавшейся перестрелке убили. После этого на улицы Гренобля вышли несколько десятков молодых людей, одетых в белые футболки и черные маски. Они кричали: “Вы убили сына квартала! Мы будем убивать в ответ европейцев!”. Начались поджоги магазинов и автомобилей. Как сообщает телеканал TF1, все участники волнений были выходцами из стран Африки и Ближнего Востока. Приехавшие на место полицейские были обстреляны из огнестрельного оружия. Для восстановления контроля потребовалась помощь жандармерии.

Vox Populi : le cas Kodorkovski

Cet article fait partie du projet Vox POPULI

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Que pensez vous du “cas Kodorkovski” ?

Sympathisez vous avec Kodorkovski ?
Le taux de sympathisants éventuels avec Kodorkovski est de 12% en 2009, soit le taux le plus faible depuis 2004 (14%) ..
 
Voteriez vous pour Kodorkovski comme président ?
12% des sondés pourraient voter pour Kodorkovski en 2009, soit moins le taux le plus bas depuis 2004 et depuis son arrestation (ce taux était monté à 20% en 2006).
 

Vers le tunnel sous Béring ?

Il y a presque deux ans j’ai écrit un article intitulé : “le pont ferroviaire Eurasiatique“. Cet article décrivait la création historique de la voie ferrée transcontinentale, son extension grand-est à travers la plaine de Sibérie et également les extension prévisibles hors Russie avec les deux géants économiques de la planète, à savoir la Chine et l’Amérique. 
Récemment l’actualité a confirmé ces prévisions, la Chine notamment à fait savoir qu’elle envisageait de connecter son réseau de train à grande vitesse à travers 17 pays d’Asie et d’Europe de l’est à travers la Russie. 
Ce projet monumental devrait prendre 10 ans et à terme permettre de relier Londres à Pékin. Cette ligne allant jusqu’à Singapour. 
Une seconde ligne à haute vitesse devrait être construite connectant le Vietnam, la Thaïlande, la Birmanie et la Malaisie. Cette ligne reliera l’Allemagne à la Chine, par la Russie, via la Sibérie. les tracés exacts ont encore à être définis et les financements du projet seront majoritairement Chinois et asiatiques, notamment Indiens.
Cette volonté des états de créer des réseaux de trains à grande vitesse pour relier les états et augmenter les liens entre les régions du monde est générale, elle touche autant l’Europe du nord que l’Amérique.
Je reviendrais rapidement sur ces différents projets.
Pour l’instant, je souhaiterais proposer aux lecteurs une traduction d’un texte de William Simpson posté le 15 février 2010 sur le site Russiablog.org qui concerne la traversée du détroit de Béring, que j’envisageais dans le dernier paragraphe de mon article intitulé “le projet fou : la jonction Eurasie-Amérique“.
La traversée du détroit de Béring, pourquoi nous devrions le faire


Il a beaucoup été question ces dernières années d’une traversée du détroit de Béring et d’un système ferroviaire intercontinental. J’ai commencé à parler et proposer un tel système dès 1995 pour différentes raisons. A l’époque j’étais inconscient que cette idée avait été développée un siècle plus tôt ! Depuis 1995, j’ai redéfinit le projet de façon plus réaliste.
Traverser le détroit de Béring et construire un système ferroviaire intercontinental n’a rien de simple, mais rien de bon dans la vie ne l’est. Les “pro” et “anti” ont chacun leurs arguments. Bien sur il y a le climat dans l’arctique et le détroit de Béring qui est très inhospitalier une grande partie de l’année et que la réalisation d’un tel projet y serait très difficile. Il y a aussi le fait que la Russie et l’Alaska se déplacent l’un vers l’autre de 16,5 mm / an et que la région est sismique, tout cela représente une somme de problèmes assez uniques. Ajoutons qu’il y a des troubles géopolitiques entre les entités concernés et des deux côtés des préoccupations environnementales. Enfin il reste à se poser la question de “l’utilité d’un tel projet” !
Mes propositions sont liés à la situation unique du détroit. Le détroit de Béring est large d’à peu près 84 Km au point le plus court entre la Russie de l’extrême est et l’Alaska. Ce passage est à moins de 2 kilomètres de l‘Ile de Ratmanova (grande diomède) ou l’eau n’est pas très profonde. J’ai proposé de construire une extension de cette île vers la seconde (petite diomède) afin de connecter les deux iles en étendant leurs péninsules via des amas de rochers, du gravier et du sable extrait des déblaiements nécessaires pour la construction des centaines de Kilomètres de voie ferré. Les péninsules seraient également prolongées des deux côtes.
Il y aura deux channels de 8 kilomètres chacun entre les péninsules artificielles. Des sections préfabriqués de tunnels (de 8 km chacune) seront placées au niveau du sol marin, qui se situe à a peu près 60 mètres de profondeurs. Leur design sera étudié afin d’accompagner et de parer aux mouvements tectoniques et aux chocs sismiques. Les sections seront inclinées de 0,5% (1 mètre de plus en vertical pour 200 mètres en linéaire), cette pente étant préférable pour l’efficacité de fonctionnement des locomotives, contrairement au système linéaire de tunnel creusé utilisé entre la france et l’angleterre par exemple : le Chunnel (pour plus d’information, visitez ce site). 
Ces sections préfabriquées pourraient être des tubes en béton ou en métal renforcé et anti corrosion. La forme cylindrique sera préférée pour sa solidité structurelle et sa relative facilité de construction. Ces coques sur le modèle des coques de sous marins pourraient également être intégrées pour procurer aux sections une enveloppe de stabilité. Ces structures pourraient être bien plus facilement linkés, puis déposés “sous” la surface de l’eau, l’eau pompée et l’ensemble serait bien plus simple et rapide à installer qu’un Tunnel creusé. En outre, les sections n’ont pas besoin d’être placées aussi profond que les tunnels creusés n’ont besoin d’être creusés pour des raisons de sécurité. 
Le projet de tunnel-section sous le détroit que je conçois comprend notamment plusieures passerelles d’accès et de sortie, tant pour la maintenance que la sécurité. La plus éloignés se situerait à environ 4 Km à pied du centre du tunnel et assez proche de la section péninsulaire des Iles.

Dans ma version originale en 1995 j’ai considéré les trains à sustantation magnétique (de type MAGLEV). Mais aujourd’hui je considère également une autre variante qui est le “quadrail train“. Ce quadrail train fonctionne sur 2 fois 2 paires de rails (avec des espacements standards à  56 1/2 par paire), il fait 25 pieds de large (2 fois et demi plus qu’un train standard) et peut transporter 3 fois plus de marchandises qu’un train standard. (voir ici pour une maquette de comparaison avec des trains standards). Son centre de gravité plus bas, ses capacités supérieures notamment en vitesse sont des atouts essentiels, surtout car les voies sont utilisables pour des trains standards. L’espacement des rails  diffère entre la Russie et le Canada, Chine et Amérique. Ce problème ne peut être résolu que par des trains avec des possibilités d’espacements variables afin d’utiliser les diverses largeurs de rails possible. L’espagne a déjà un tel système. 
Il y a des mots qui dans les médias américains me choquent comme “société post industrielle” ou “société post moderne”. En effet en Amérique, toutes les villes ou étaient localisés des industries sont devenues des guetthos de pauvreté. Post moderne sous entend en effet des termes comme “moyen âge” ou “âge sombre” et “absence d’électricité” etc. Selon mon analyse du mouvement environnementaliste, celui ci place la nature au dessus de la vie humaine. La vérité est que les humains ne peuvent pas survivre sur cette planète sans des méthodes pour se réchauffer l’hiver, survivre aux prédateurs, développer de l’élevage, de l’agriculture et de la construction. Les sociétés qui obèrent ces vérités fondamentales deviennent décadentes et disparaissent.
La construction de voies ferrés pour relier le monde à travers le détroit de Béring créerait un système de transport unique pour transporter les gens et les marchandises plus librement et plus efficacement. Le système pourrait dans son entier être alimenté de façon hydroélectrique ou par des centrales nucléaires, et ainsi pas par pétrole. 
Les Russes et les Américains ont plus en commun que leur différences. Nos deux pays ont expérimenté la terreur d’attaque terroriste. Nous avons des ennemis communs. Je souhaite que les états-unis élisent prochainement des gens qui gouverneront les pays pour notre interet, nous représentant “nous le peuple”. J’espère que les états unis et la Russie pourront dans l’avenir arrêter la prolifération nucléaire et faire cesser le terrorisme. Alors nous pourrons travailler sur des projets communs comme celui du détroit de Béring, et le projet ferroviaire intercontinental. Ces projets seront des contributions à créer une nouvelle ère de paix et liberté, loin de la peur.
William Simpson est un entrepreneur, ingénieur  en électricité. Il a travaillé sur des projets de créations de stations nucléaires pour des majors de la construction et a servie dans l’armée Américaine. 

Vox Populi : évaluation des changements politiques

 

Cet article fait partie du projet Vox POPULI

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Etes vous d’accord que la situation en Russie s’est stabilisée ces dernières années

1 sondé sur 2 est d’accord, un peu plus d’un sur 4 n’est pas d’accord et le dernier quart ne se prononce pas.
 
 
La Russie va t’elle plutôt dans la bonne ou la mauvaise direction d’après vous ?
En 01/1998 (première crise), 80% des Russes pensaient que le pays allait dans la mauvaise foi, ils n’étaient plus que 20% durant l’été 2008 ; bien sur après la crise économique a fait de nouveau augmenter le nombre de mécontents, avoisinant les 35%.
En parallèle cela dit, 65% des Russes en 09/2008 affirmait que la Russie allait dans le bon sens, contre moins de 5% en 01/1998. Ils sont en 03/2009 encore près de 45%.
 
Quel système politique est le meilleur pour vous ?
Le modèle Occidental était jugé idéal pour 32% des russes en 12/1998, mais seuls 18% le juge adapté aujourd’hui.
Le modèle Soviétique  était jugé idéal pour 43% des Russes en 12/1998, et par 38% en février 2009. A noter que près d’un sondé sur deux (48%) le jugeait le plus adapté en mars 2003 à la fin du premier mandat de Vladimir Poutine.
Le modèle Russe était jugé adapté par seulement 5% des sondés en 12/1998, ce taux est de 25% en 02/2009. 

De quel type de “démocratie” la Russie à besoin ?
Pour 45% des sondés, la Russie à besoin de “sa” variant de démocratie qui correspond aux traditions nationales et à la spécificité de la Russie.
20% pensent que le modèle Occidental est souhaitable, 13% souhaiteraient un modèle au retour Soviétique et 8% pensent que la Russie n’a pas besoin de démocratie.
 

Mai 2001 .. La Russie : un Zaire sous Permafrost ?

Un peu de nostalgie, en mai 2001, the Atlantic Magazine (tout un programme déjà) annonçait la disparition de la Russie dans un article intitulé : “la Russie est finie“. L’article reprenait un livre intitulé “Siberian Dawn” publié en 1999 et qui raconte la vision de la Russie d’un journaliste américain à Moscou, Jeffrey Tayler, qui traverse la Sibérie d’est en ouest entre 1993 et 1998. 
Il est intéressant de voir les erreurs totales d’appréciation sur une Russie qui aurait du au jour d’aujourd’hui déjà avoir disparue et/ou être devenue un pays du 1/3 monde. Egalement, les prises de position du journaliste, pro Eltsine, pro libéraux et westerners ainsi que son incompréhension de la pensée Russe.
Enfin j’ai mis en gras les affirmations et certitudes totalement erronées, notamment sur la démographie 😉
J’incite enfin mes lecteurs à lire la conclusion, tout en bas de l’article !

Quelques extraits :

” During the Cold War years I perceived Russia through a Cold War prism—as a land of vast, frozen twilight realms of steppe and forest where a drama was being acted out that involved players of satanic evil or saintly good and doctrines that promised either mankind’s salvation or its ruin” (…) ” Intrigued by this drama, I set out in 1993, after the Cold War had ended, to cross Russia, journeying more than 8,000 miles from Magadan, a former gulag settlement on the Sea of Okhotsk, to Europe.  I wrote a book about the trip. I made Moscow my home. I married a Russian. My life—as much as it can be, given that I carry an American passport—is Russian. But having devoted half my life to this country, and having lived through most of its “transition,” I have arrived at a conclusion at odds with what I thought before: Internal contradictions in Russia’s thousand-year history have destined it to shrink demographically, weaken economically, and, possibly, disintegrate territorially“.
(..)

” The drama is coming to a close, and within a few decades Russia will concern the rest of the world no more than any Third World country with abundant resources, an impoverished people, and a corrupt government.  In short, as a Great Power, Russia is finished” .

(..)
Despite the grave images the media show us, the full extent of Russia’s weakness is not apparent to most visitors at first. Trains run on time. Stores open on schedule. The obvious poverty of shantytowns and slums is rare. Though rising sharply, street crime is still less common than in major cities of the West. At times gruff in public, Russians privately maintain a superb civility and dignity, and their oriental tradition of hospitality toward strangers puts Westerners to shame. Customs now regarded as quaint (or sexist) in the West—such as a man’s opening doors for a woman and paying for his date’s meals—are the rule, and only the indigent dress shabbily. Standards of education, especially in math and science, exceed those of all but a few Western countries; the average Russian high schooler may have a grasp of U.S. or European history that would humiliate an American college student. The remnants of the Soviet welfare state ensure that few starve; the apartments the Soviet government gave to its citizens make Russia a country of homeowners to a great extent. During the spring and summer months Russians take to the streets to enjoy the clement weather; in the endless, magenta-hued dusks of May and June the well-lit central avenues of Moscow and St. Petersburg resemble fashion runways, with poised, long-legged beauties strolling arm in arm with their dates. On street corners, or in pedestrian underpasses during the winter months, buskers play the balalaika, sing “Kalinka,” and chant Eastern Orthodox hymns. In sum, few visitors find cause for despair, and Armageddon appears well at bay. Reform and prosperity, it would seem, are a hair’s breadth away, and those who would deny this are shortsighted pessimists“.
(..)
I, too, thought this way when I arrived in Moscow. In 1993 I was an optimist. How could one not be, after six years of perestroika, the defeat of the Communist coup-plotters in 1991, and the innumerable positive assessments by prominent Westerners, from Presidents to journalists to economists and investors? The image of Boris Yeltsin mounting a tank in front of the Supreme Soviet during the attempted coup and announcing, in his kingly baritone, that Russia would remain free of tyranny retained perfect clarity in my mind’s eye. Moreover, in 1993 Yeltsin had just prevailed in a national referendum that granted him a mandate to continue his free-market and democratization reforms. History in Russia was beginning anew. What needed to be changed would be changed; problems that needed solving were going to be solved“.
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One warm afternoon in early October of 1993 I was strolling through the Kitai-Gorod neighborhood of central Moscow with a young woman by the name of Lena. An accountant, Lena had cropped flaxen hair and hazel eyes that radiated purpose; she was well spoken and curious (..) But when our conversation turned to Russia, a hardness invaded her eyes. I took the position that Yeltsin would keep the country on the reformist path; she countered with declarations that “nothing good will ever come of Russia,” that the truth about what was going on here would never be known, that one who thought otherwise was naive, and that Russians were, above all, an unpredictable people, given to wild swings and dangerous extremes, lacking the patience and adherence to principle that democracy demanded. She scoffed at forecasts of prosperity and laughed at Westerners, with their belief in progress, the rule of law, and the goodness of men
(..)
Russia’s superpower ambitions contrast with its abysmal domestic failures, both military and economic; Putin’s promise to fulfill those ambitions bespeaks the same sort of crippling policy confusion that characterized the Yeltsin era. But no matter how much its army deteriorates, Russia is likely to maintain a nuclear arsenal sufficiently strong to keep nato from ever launching a “humanitarian” war on its soil. And the ruin that Russian forces have wrought on Chechnya has shown what Moscow is willing to do to keep Russia intact” .
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 What does the future hold for Russia? It was Ivan the Terrible’s reign that first made the Kremlin’s power synonymous with the rapine and exploitation of the Russian people. Five centuries of pillaging by the state have meant that Russians expect repression, and only seek to lessen its impact or evade it through stealth. But since the Gorbachev years Russians have taken steps toward reassessing their history and government, have followed politics and voted in the most-open elections they have known, and have enjoyed newfound freedoms of expression, assembly, comportment, and travel. Nevertheless, history suggests that a powerful state, of the sort that Russians have built in the past, would put an end to all that and guarantee corruption, abuse of power, violence, curtailment of liberties, and instability. Now is not the time to resuscitate ideas that brought the country to near collapse in 1991. Putin’s plans to strengthen the state (at least as he envisions it), if carried out, would amount to a national death sentence. Yet the weakened state that existed under Yeltsin left the population prey to themafiya and corrupt bureaucrats. Given the logic and propensities of Russian history, there appears to be no end in sight to the country’s decay. 
(..)
In view of the ailing economy—Russia’s gross national product today amounts to just four percent of the United States’ GNP—these pretensions are fraught with danger, and Putin would do well to recall that high defense spending helped to bring about the demise of the Soviet Union. Nevertheless, Putin has declared that he will increase the military budget to “respond to new geopolitical realities, both external and internal threats.” (The budget for last year included a seven percent increase, and Putin has pledged to raise it by 57 percent eventually.) As the state grows stronger, it will once again rob the people to pay the bills. Thus policies aimed at the revival of the state and the pursuance of Great Power ambitions promise only further suffering, exploitation, and decay.
(..)
For those who remain. Over the past decade Russia’s population has been shrinking by almost a million a year, owing to a plummeting birth rate and a rising number of deaths from alcoholism and violence. Predictions are astonishingly grave: the country could lose a third of its population (now 146 million) by the middle of the century. This does not factor in new scourges—tuberculosis and HIV, in particular, which have been spreading exponentially since 1998. As its population shrinks, Russia will find itself less and less able to face demographic challenges from China. Overpopulation is pushing the Chinese into the Russian Far East—a trend that at present benefits Russia by bringing it trade and small-scale investment but that could someday lead to ethnically based separatism.
What does this mean for the West? It is difficult to imagine the birth of an ideological conflict between Russia and the West similar to that which led to the Cold War—though Russian nationalist sentiments are likely to increase, and to find expression in ever-more-bellicose pronouncements from the Kremlin, especially if the West and NATO persist in humiliating Moscow with military adventures in its former spheres of influence. Otherwise, to the benefit of the Russian elite, Western businesses will continue to operate in the havens of Moscow and St. Petersburg, where investment, both Russian and foreign, will ensure a well-maintained infrastructure. As regions deteriorate, these two cities are likely to continue developing and growing: Moscow’s population officially stands at nine million but may actually be as high as 12 million. Western governments will continue to buy cheap Russian oil and gas, and will quite possibly invest heavily in the upkeep of those industries. And as for superpower status, in contrast to the Turks under Kemal Atatürk, who voluntarily relinquished their empire in favor of an Anatolian homeland, or the Byzantine Greeks, who fell in battle defending their empire against the Turks, the Russians are likely to face a long, slow, relatively peaceful decline into obscurity—a process that is well under way. 
(..)
Although the Kremlin’s superpower pretensions may preclude it from becoming a loyal partner of the West, the country’s economic failings, to say nothing of its shrinking population, will eventually prevent Russia from posing a significant threat abroad. Given that Russia is surviving on human, material, and military reserves accrued during the Soviet years, and that Putin has put forward plans that will only worsen his country’s plight, we can draw but one conclusion: Russia is following the path of Mobutu’s Zaire, becoming a sparsely populated yet gigantic land of natural resources exploited by an authoritarian elite as the citizenry sinks into poverty, disease, and despair.