Author Archives: Alexandre Latsa

About Alexandre Latsa

Frussien, père de famille, chef d’entreprise à Moscou, entrepreneur géopolitique et russophile positif. Co-auteur du livre “Putin’s new Russia” (en anglais et en russe) et auteur du livre “Mythes sur la Russie“, disponible lui uniquement en russe et un “Printemps RUSSE” disponible en Francais. Ce journal d’un Frussien traite de la Russie. Vous pouvez me contacter par email : alexandre.latsa@gmail.com, Ou me suivre sur Twitter https://twitter.com/Frussien Instagram https://www.instagram.com/frussien/ Telegram https://t.me/alexandrefrussien

“Travail” (re)devient une matière scolaire obligatoire.

La matière scolaire “travail” sera de retour dans les écoles à partir de l’année prochaine, comme c’était le cas sous l’Union Soviétique.
L’objectif est d’inculquer le travail acharné à l’enfant et ce dès l’enfance.

l”Apprendre à cuisiner un bortsch pour prendre soin de son mari. Apprendre à tenir un marteau … sont des choses utiles, – a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
Il faut penser à notre seconde moitié, aux femmes. Et comment est un homme, s’il n’a pas les compétences pour le travail, et de devient pas un soutien pour sa femme.

«les Bases de la sécurité et de la protection de la patrie» devient une matière scolaire obligatoire.

A compter de la rentrée 2024 une nouvelle matière : «les Bases de la sécurité et de la protection de la patrie» sera étudiée dans les écoles russes et deviendra obligatoire.

Il est prévu notamment pour cela de former des participants à l’opération militaire spéciale pour les transformer en enseignants. A ce titre, un centre de recyclage professionnel des vétérans de l’opération militaire spéciale a été créé.

Source

Saint-Pétersbourg-Moscou: combien durait le trajet entre les deux villes au cours des siècles

Il n’y a peut-être pas d’itinéraire plus populaire en Russie que celui-ci, long de 635 kilomètres. Nous avons décidé de nous souvenir du temps qu’il fallait pour voyager d’une capitale à l’autre il y a plusieurs siècles et maintenant.

Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

Les chemins de fer russes ont annoncé que d’ici la fin de l’année 2027, une nouvelle grande ligne pour les trains à grande vitesse serait lancée entre Saint-Pétersbourg et Moscou. Le temps de trajet promis est de 2h30 (2h15 sans les arrêts). Ce projet établirait un record de temps absolu de temps de trajet entre les deux villes. Combien de temps fallait-il jadis pour relier la ville sur la Neva à la capitale actuelle ?

Alexandre Kislov

À cheval

En 1703, Pierre Ier fondait Saint-Pétersbourg et y transférait la capitale de la Russie. La ville a commencé à se développer rapidement et a vu sa population croître, mais de nombreuses familles nobles vivaient encore à Moscou, où les tsars étaient couronnés et enterrés. Pierre a donc condamné les habitants du pays à réaliser pendant des siècles d’interminables allées et venues entre Saint-Pétersbourg et Moscou.

Voyage en carriole, Alexandre Orlovski, 1819

Voyage en carriole, Alexandre Orlovski, 1819Domaine public

En moyenne, le voyage au XVIIIe siècle prenait de quatre jours et demi à six jours, voire plus. Le temps de trajet dépendait en grande partie des conditions météorologiques. Glisser sur la glace et la neige en hiver était le plus rapide.

Luge d'Élisabeth Ire

Luge d’Élisabeth IreMusées du Kremlin de Moscou

La détentrice du record de vitesse au XVIIIe siècle était l’impératrice Élisabeth Ire. Sur un attelage hivernal tiré par de nombreux chevaux (voir image ci-dessous) elle se rendit en 1742 à son couronnement en seulement trois jours. Elle ne chevauchait avec sa suite que pendant la journée, et tous se reposaient pendant la nuit.

Lors du dégel au printemps ou à l’automne, la route était recouverte de boue infranchissable et demandait beaucoup plus de temps et d’efforts au voyageur. « Pendant six jours entiers, je me suis traîné sur une route insupportable et suis arrivé à Pétersbourg à moitié mort », a écrit Alexandre Pouchkine dans son essai Voyage de Moscou à Pétersbourg.

Au total, le poète a voyagé plus de 20 fois entre les deux villes – parfois dans une carriole bon marché tirée par des chevaux (une sorte d’hippo-partage, les chevaux pouvant être changés dans des relais de poste sur le chemin), parfois dans un carrosse confortable.

Tableau par Nicolas Swertschkoff, 1855

Tableau par Nicolas Swertschkoff, 1855Musée Russe

Assez rapidement, il est devenu possible de voyager sur une troïka à chevaux qui développait une vitesse de 45 à 50 km/h ; cependant, tous les voyageurs ne pouvant pas se permettre une troïka, ils optaient généralement pour deux chevaux ou un seul.

En images: Mes aventures en train dans le sud de la Russie 

En 1820, les « transports publics » sont apparus – des diligences avec 4 à 12 passagers partaient à heure fixe et le trajet durait environ quatre jours et demi.

En 1834, une « chaussée lisse » a été construite entre les villes, c’est-à-dire qu’une partie de la route était à certains endroits pavée et à d’autres recouverte de gravier. Pouchkine a décidé de tester cela et est arrivé incroyablement vite, en quatre jours !

Les premiers chemins de fer

Station de Tver

Station de TverDomaine public

Au milieu du XIXe siècle, une véritable percée technique est réalisée. En 1842, Nicolas Ier a signé un décret sur la construction d’un chemin de fer entre Moscou et Saint-Pétersbourg. Plus tôt, le tout premier chemin de fer en Russie avait été construit, reliant Saint-Pétersbourg et Tsarskoïé Selo. Des trains réguliers vers Moscou ont commencé à circuler en 1851, le trajet durant 21 heures et 45 minutes. Après la mort de Nicolas, cette ligne est devenue connue sous le nom de Nikolaevskaïa, et à l’époque soviétique, elle a été renommée Oktiabrskaïa (on la nomme toujours ainsi).

Voyager entre les villes en train est devenu une activité incroyablement fashion – ce n’est pas un hasard si Léon Tolstoï a écrit dans les années 1870 son roman Anna Karénine, où le chemin de fer joue un rôle clé dans le récit.

À l’époque soviétique, les autorités ont pleinement compris l’importance des chemins de fer et ont travaillé afin de réduire le temps de trajet. Les trains de voyageurs des années 1920 mettaient en moyenne 15 heures. En 1920, un train électrique expérimental a pu couvrir la distance en 12 heures, et en 1931, le premier train express soviétique, la Flèche rouge, a été lancé – il a pulvérisé la distance en 10 heures, un record.

Er200

Er200MrStepanovka (CC BY 3.0)

Dans les années 1960, on a misé sur la traction électrique en lieu et place des locomotives à vapeur, et des locomotives électriques pouvaient atteindre des vitesses de 130 km/h au lieu de 70 km/h en moyenne.

En 1984, le train électrique à grande vitesse Er-200 Leningrad–Moscou mettait 5 heures 20 minutes, atteignant par la suite 4 heures 59 minutes. Il pouvait monter à 200 km/h. Cependant, il n’y avait que deux trains de ce type. Ne circulant que trois fois par semaine et n’étant pas bon marché, ils n’étaient donc pas utilisés massivement par le peuple. Les Soviétiques préféraient voyager à bord d’un train classique. En 2009, l’Er-200 a effectué son dernier trajet, laissant la place au TGV Sapsan.

Et maintenant ?

Trains à grande vitesse Sapsan

Trains à grande vitesse SapsanPiotr Kovalev/TASS

L’avion couvre la distance Moscou-Saint-Pétersbourg en 1 heure 30 minutes. Cependant, compte tenu du fait que vous devez vous rendre à l’aéroport, puis de là rejoindre le centre-ville, et arriver en avance pour le vol, beaucoup choisissent le rail. Il existe de nombreuses options – plus de 30 trains relient les deux villes chaque jour

Le train « rapide » franchit la distance en 7 à 10 heures. Le plus souvent, le temps de trajet dépend du nombre d’arrêts. Le temps moyen est immortalisé dans la chanson populaire de Maxime Leonidov De Saint-Pétersbourg à Moscou en 1995, qui contient les paroles suivantes : « Seulement huit heures sans sommeil / De Piter’ à Moscou ».

Fait intéressant, la Flèche rouge soviétique met toujours 8 heures. Il existe également plusieurs trains express – par exemple, le temps de trajet du Nevski Express est de 4 heures 4 minutes. Le train électrique à grande vitesse Lastotchka couvre cette distance en 5,5 à 6,5 heures.

À l’heure actuelle, le trajet à bord du train le plus rapide, un TGV appelé Sapsan, dure 3 heures et 50 minutes.

Infographie : Le Transsibérien en 5 minutes au lieu de 7 jours

En voiture

Mikhaïl Trechtchenko/TASS

Pendant de nombreuses années, en plus des trains, la circulation se faisait le long de l’ancienne route royale à cheval, puis en voiture. En 1958, la route a été complètement asphaltée et transformée en autoroute M10. La distance de 684 km peut être parcourue en 10 heures. La majeure partie de la route traverse des agglomérations où la vitesse est comprise entre 40 et 60 km/h.

En 2019, la route à péage à grande vitesse M11 Neva de 669 km a été inaugurée. Le temps de trajet moyen sur cette route est d’environ 5 heures à une vitesse de 150 km/h. Certes, une petite section de la route est encore en construction dans la région de Tver – elle traversera des municipalités.

SOURCE

Vers une nouvelle matière fondamentale en Russie ?

L’Université d’état de Moscou, propose de créer une nouvelle spécialité “Ingénierie fondamentale” visant à permettre la formation de spécialistes, d’ingénieurs-chercheurs.

L’objectif est de former une nouvelle génération des ingénieurs de recherche, qui transformeront les résultats fondamentaux en développements technologiques et hautement technologiques.

Source

Comment fonctionne le service d’hélicoptère-taxi de Moscou?

Les vols au-dessus de Moscou sont interdits par la loi, mais il existe malgré tout des taxis aériens à proximité immédiate de la ville.

Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

Seuls les avions de ligne volant à plus de 8 100 mètres d’altitude, les hélicoptères du ministère des Situations d’urgence, du Service fédéral de protection et d’autres services et organismes gouvernementaux sont autorisés à survoler la capitale. Et pourtant, si vous en avez vraiment besoin, il est possible d’utiliser un taxi aérien. Est-ce vraiment pratique ? C’est une autre histoire.

Décollage hors de Moscou

Artyom_Anikeev/Getty Images

Pour survoler la capitale, il est nécessaire de posséder un permis spécial dont l’aviation d’affaires ne dispose pas. Il n’est donc pas possible pour des entreprises de faire décoller ou atterrir des appareils sur le territoire de la ville. Les héliports destinés aux services de transport privés sont situés à l’extérieur du périphérique de Moscou (MKAD), et l’itinéraire de vol ne doit pas traverser le périphérique.

MUR (CC BY-SA)

Il peut être pratique d’utiliser un hélicoptère-taxi si vous habitez ou vous trouvez dans la région de la capitale et que vous avez besoin de vous rendre en urgence à l’aéroport, à un autre endroit situé en dehors de Moscou ou dans une ville voisine. Mais pour se déplacer plus vite à l’intérieur de la capitale ou afin d’éviter les embouteillages, hélas, un hélicoptère ne vous sera d’aucune utilité.

Comment l’utiliser?

Maxim Chemetov/TASS

Si vous avez réellement besoin d’utiliser un service de taxi aérien, vous devez tout d’abord choisir la compagnie avec laquelle vous voyagerez. La plupart des sociétés de taxi aérien proposent les mêmes options, la seule différence étant le prix et l’emplacement. Étant donné que les héliports sont tous situés en dehors de la ville, il est logique de choisir le plus proche.

Les conditions de réservation varient d’une société à l’autre. Il est préférable de réserver un hélicoptère à l’avance, au moins 5 à 6 heures avant le départ. Toutefois, certains services sont prêts à assurer un vol dans l’heure qui suit votre demande. Dans tous les cas, vous devrez fournir l’itinéraire ainsi que le nombre de passagers et de bagages. En moyenne, les services moscovites proposent des hélicoptères d’une capacité de 3 à 10 personnes.

En arrivant sur le site, vous devrez présenter votre passeport et vous enregistrer pour le vol. En moyenne, le processus dure 15 minutes. Après cela, vous monterez dans l’hélicoptère et décollerez vers votre destination.

Quid des tarifs?

Grigori Sysoïev/TASS

Le prix varie d’un opérateur à l’autre. Le coût le plus bas pour une heure de vol que nous avons trouvé était de 30 000 roubles (environ 300 euros) pour un hélicoptère Robinson R44 d’une capacité de trois passagers. Mais les employés du service ont expliqué que ce montant était sujet à changement. En fait, il n’y a pas de prix fixe pour un vol, puisque le calcul prend en compte le modèle de l’hélicoptère, le nombre de passagers, les bagages, l’itinéraire et l’emplacement de l’appareil disponible à la date et à l’heure indiquées (il peut être nécessaire de transporter l’hélicoptère d’un héliport à un autre).

Et les inconvénients?

Maxim Kouzovkov/TASS

Outre le fait que le taxi aérien opère uniquement en dehors du périphérique de Moscou, le vol ne peut pas avoir lieu par mauvais temps. Dans ce cas, la situation est résolue à l’amiable. Le client et le service conviennent de reprogrammer le vol ou de l’annuler purement et simplement. Compte tenu du caractère imprévisible de la météo à Moscou, des ennuis peuvent se produire à tout moment de l’année.

Les bagages peuvent également poser un problème. Par exemple, dans un hélicoptère Robinson R44 pouvant accueillir trois passagers, vous ne pourrez emporter que quelques petits sacs ou sacs à dos. S’il y a deux passagers, il sera peut-être possible de transporter une valise normale.

Grigori Sysoïev/TASS

À titre de comparaison, un trajet en taxi « classique » jusqu’à l’aéroport aux heures de pointe vous coûtera quelques milliers de roubles et durera entre 1,5 et 3 heures, selon le point de départ et le niveau des embouteillages.

Source

L’insécurité baisse sur Moscou en 2023

Sur 2023, quelques 133 650 crimes et délits (108 pour 10 000 habitants) ont été commis sur le territoire de Moscou.

C’est 2,4% de moins qu’en 2022.
En 2022, la baisse avait été de 5% par rapport à 2021.

La plus forte baisse du taux de criminalité a été enregistrée dans le district administratif du centre ville avec une baisse de 15,2% (15 839 crimes et délits) et le district de Zelenograd : -8,1% (3 253 crimes et délits).

La plus forte baisse du taux de criminalité a été enregistrée dans l’Okrug du nord de la ville une croissance de + 5% (14 335 infractions).

Classement des districts administratifs de Moscou par le nombre de crimes et délits pour l’année 2023 et la baisse par rapport à 2022.

  • District administratif du centre (ЦАО) : 15 839 (-15,2%)
  • District administratif de Zelenograd (ЗелАО): 3 253 (-8,1%)
  • District administratif du Nouveau Moscou (ТиНАО) : 5 519 (-7,7%)
  • District administratif  du nord-ouest (СЗАО): 10 868 (-3%)
  • District administratif  de l’Est (ВАО): 15 366 (-2,8%)
  • District administratif  du sud-ouest (ЮЗАО): 11 227 (-0,3%)
  • District administratif  du sud (ЮАО) : 12 987 (-0,8%)
  • District administratif  de l’ouest (ЗАО): 12 577 (0%)
  • District administratif du nord est (СЗАО): 14 132 (+1,6%)
  • Le District administratif du sud-est (ЮВАО) :15 839 (+3,5%)
  • District administratif du nord (САО): 14 335 (+5%)

Source