La “marche officielle” a eu lieu sur les quais Taras Chevtchenko à Moscou et a regroupé près de 1.500 nationalistes à l’appel de Russki Obraz et de l‘alliance populaire Russe. Le mot d’ordre de la marche était : “Pour une Russie russe!”. Les organisateurs revendiquent entre autre “la liberté de réunion, de rassemblement et de processions à l’exception des manifestations qui portent atteinte à l’Etat, à la morale, à l’institution de la famille et à l’Eglise russe, ainsi que la modification de la loi sur l’autodéfense afin de permettre le port d’arme et le durcissement de la législation sur l’immigration”.
La “marche interdite” organisée par les mouvements nationalistes radicaux comme le Dpni (Mouvement contre l’immigration illégale) ou l’Union slave se sont donné rendez-vous sur le quai de la station de métro Arbatskaïa. Néammoins les militants se sont rapidement heurtés au déploiement policier massif et près de 800 personnes ont été interpellées. Il faut rappeller que le DPNI entretien des liens anbigus avec la marche du désaccord (l’alliance des opposants au Kremlin) et autres mouvances Orangistes.
Dans le centre ville, devant le Kremlin, le mouvement de jeunesse NASHI et “Syle Russe” ont de leur côté rassemblés près de 10.000 militants de 15 régions de Russie. Les militants ont déployés une “couverture de la paix”, brodée de tissus de diverses régions de Russie et affirmé que le patriotisme et l’unité nationale était la réponse aux “nationalismes agressifs” qui s’exprimaient dans les rues de Moscou. Ils ont également réaffirmés leur soutien à la politique du président Dmitri Medvedev.