Selon le quotidien Vedemosti tous les partis de la Douma ne sont pas également actifs dans la préparation de propositions dans le cadre des sanctions imposées à la Russie.
Sur les sites Internet du Parti libéral démocrate et du Parti communiste de la Fédération de Russie, il n’y a aucune proposition économique.
Russie Juste se prononce en faveur d’une «amnistie de crédit pour les citoyens» et «d’hypothèques préférentielles pour les médecins, les enseignants et les scientifiques» mais ce projet de loi correspondants n’a pas encore été soumis à la Douma d’État.
Le parti Gens Nouveaux a lui proposé un programme de nouvelle NEP (« nouvelle politique économique ») en 70 points qui implique une forte libéralisation économique comme ce fut le cas en 1921. En particulier, ils proposent d’introduire un moratoire complet sur les amendes et pénalités ainsi que sur les différents paiements obligatoires pendant trois mois, avec possibilité de prolongation ultérieure si nécessaire.
En outre Gens Nouveaux propose “d’apporter le soutien le plus large possibles aux entreprises produisant des biens de consommation” et surtout d’éviter la tentation de revenir à l’époque du système de commandement et de distribution car l’histoire a déjà prouvé que c’est une route qui ne va nulle part.
Russie unie, en tant que parti au pouvoir, se prononce en faveur des mesures proposées par le gouvernement doublées de propositions individuelles de mesures dures face aux sanctions occidentales et notamment la nationalisation de la production des entreprises qui annoncent la fermeture de leur production en Russie. Cette mesure a pour tâche principale est de sauver des emplois et de ne pas permettre “la destruction de l’économie russe de l’intérieur”.
Le 5 mars dernier, le président Vladimir Poutine avait lui déclaré qu’une
« liberté économique maximale pour les gens qui font des affaires » pourrait être la solution face à la pression des sanctions contre la Russie.
Parallèlement, le centre de sondages VTsIOM affirme que l’opération spéciale semble renforcer la popularité de toutes les institutions gouvernementales russes, notamment de Russie Unie, qui bénéficie désormais d’un soutien de 36% parmi les personnes interrogées (soit +6%), tandis que le parti communiste semble le plus impacté et voit lui son soutien diminuer de 16 à 13%.