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Tatyana Alekseevna Golikova, ministre de la santé.
Les chiffres de la démographie russe pour la période de janvier à août 2011 sont disponibles et ils sont assez encourageants.
Tout d’abord le mois d’août 2011 a vu un record mensuel de naissances depuis 1990 avec 173.166 naissances contre 159.610 pour août 2010, soit 13.556 naissances de plus.
La mortalité est elle en baisse également avec 162.424 décès en août 2011 contre 191.951 en août 2010, soit 29.527 décès de moins que le même mois de l’année dernière.
Ce mois ci donc, il y a 10.742 naissances de plus que de décès, soit un excédent démographique.
Maintenant la situation depuis le début de l’année. Les huit premiers mois de l’année 2011 ont vu 1.170.966 naissances contre 1.186.653 pour les 8 premiers mois de 2010, soit 15.687 naissances en moins.
La mortalité est fortement en baisse, avec 1.299.820 décès contre 1.384.959 sur la même période l’année dernière, soit 85.139 décès en moins.
Le ralentissement du décroissement de la population se poursuit donc puisque la population russe a baissé de 198.306 personnes sur les 8 premiers mois de 2010, contre une baisse de 128.854 personnes pour les 8 premiers mois de 2011.
Les prévisions globales: cette année devrait voir à peu près 1.750.000 naissances et 1.950.000 décès, soit une baisse de population de 200.000 habitants, contre une baisse de 240.000 en 2010 et de 290.000 en 2009.
Rendez vous en décembre 2011, après les législatives pour vérifier ces prévisions 🙂
Oui c’est vraiment rassurant même si il ne faut pas oublier que le pire de la situation démographique en Europe, était avant tout durant la période fin des années 90/début des années 2000 (avec pour exemple de fertilité la Russie 1,16 en 1999, Lettonie 1,09 en 1998, Slovénie 1,20 en 2003, République Tchèque 1,13 en 1999, Espagne 1,15 en 1996-97, Italie 1,18 en 1995, Suède 1,50 en 1999, Ukraine 1,08 en 2001…)
Néanmoins la Russie est une exception car elle était en 2010 un des rares pays d’europe ou la fertilité était en augmentation (1,54 enfant par femme en 2009 contre 1,59 en 2010.) car de nombreux pays du bloc de l’est ont vu la natalité baisser subitement selon les recensements de 2010 malgré un taux de natalité qui ne faisait qu’augmenter. Ils y a bien sûr quelques exceptions comme la Serbie, l’Albanie, le Kosovo, le Monténégro, l’Autriche, la Macédoine et bien sûr l’Allemagne ou la fertilité est continuellement en chute depuis ces 20 dernières années sans aucune vraie amélioration. Pour le cas de la Russie de nombreux experts affirment qu’outre la politique nataliste de Golikova et de Poutine elle serait renforcer par l’afflux de femmes en âge de procréer nées au cours du “baby-boom” de la période 1982-1989 alors encore difficile à dire ce qui a provoquer cette hausse de natalité seule le temps nous le dira à condition que les générations nés au cours des pires années de la chute du communisme fassent beaucoup d’enfants je pense que l’on peut-être encore rester optimiste.
nouvelle rassurante il y a un hors série du monde ( depuis 2 semaines)sur la russie et le titre est la russie potenkine , la lecture est accablante les 6 ou 7 pages qui le compose c’est du laure mandeville ou martie jégo pur jus , style démographie en berne, aérospatiale en chute , les incendie de forets impuissance de l’état , etc je n’ai jamais vu une tell concentration de mauvaise fois !!
je me pose vraiment des questions sur la presse du monde vraiment.
Quand on sait que l’ambition de la rédaction du « Monde » est d’endoctriner et de désinformer sur les sujets stratégiquement assez importants pour leurs actionnaires (Pierre Berger en ce moment) on reste placide.
Tout ceci n’est que cohérence ; et tout ceci n’est qu’un monde d’ombres et d’apparence qui n’a absolument aucune prise sur la Russie réelle – celle de Poutine.
Le chien aboi la Russie se consolide.