– Qu’en août 2008 le premier ministre Stephen Harper a accusé la Russie de revenir à une “mentalité de l’ère soviétique”.
– Qu’en mars 2009 la Norvège a acheté 48 chasseurs Lockheed F-35 “en raison de leur aptitude à des patrouilles dans l’Arctique et à en mars effectué un très important exercice de pratique militaire de l’Arctique impliquant 7 000 soldats de 13 pays dans lequel un pays fictif appelé Northland s’est emparé des plateformes pétrolières offshore.
– Qu’en juin 2009 c’est la Suède ait tenu son plus grand exercice militaire du Nord depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Environ 12 000 soldats, 50 avions et plusieurs navires de guerre ont participé.
– Que les 28- 29 janvier 2009 le secrétaire général de l’OTAN et des hauts commandants militaires réunis en Islande ont procédés à un séminaire sur les perspectives de la sécurité dans le Grand Nord, dans lequel le chef de l’OTAN du moment, Jaap de Hoop Scheffer, a déclaré que : “ Le Grand Nord va nécessiter encore plus d’attention de la part de l’Alliance dans les années à venir… Comme la calotte glaciaire diminue, la possibilité augmente d’extraction des richesses en minéraux et des gisements énergétiques du Grand Nord… A notre sommet de Bucarest de l’an dernier, nous avons convenu de quelques principes directeurs pour le rôle de l’OTAN dans la sécurité de l’énergie ”
– Que cette année l’Opération Nanook sera une opération de grande envergure avec la participation de l’armée, de la marine et de l’armée de l’air canadiennes, et des forces spéciales engagées pour la première fois. Les exercices comprendront le débarquement amphibie d’un Groupe Compagnie de la Réserve Arctique, des exercices anti-sous-marins, des opérations de soutien aérien et un exercice d’accident de masse.
– Que le rôle assigné au Canada est de servir soit d’appât dans un piège soit d’agent provocateur pour déclencher une confrontation avec la Russie à laquelle les États-Unis et l’OTAN, auraient à répondre et que le Canada, avec une population de 33 millions d’habitants, serait alors être présenté comme un victime petite et sans défense de “l’impérialisme russe” renaissant.
– Qu’après être revenu de ses visites en Ukraine et en Géorgie, toutes deux bordant la Russie et toutes deux promues par les États-Unis à une l’adhésion complète à l’OTAN, le mois dernier le vice président Joseph Biden a donné une interview au Wall Street Journal dans laquelle il a dit de la Russie que :
“C’est une chose très difficile à traiter que la perte d’un empire“- ceci venant du commandant en second de la superpuissance phare du monde avec des centaines de milliers de soldats autour et des centaines de bases militaires parsemant la planète.
Il a continué en prévoyant ce qui pourrait avoir été repris mot pour mot du livre de 1999 Le Grand Echiquier de Zbigniew Brzezinski : “La primauté américaine et ses impératifs géostratégiques, et son affirmation que :
” la Russie, une entité politique artificielle était vouée à la fragmentation et à une extinction éventuelle.”
” Ils ont une base de population qui rétrécit, ils ont une économie qui se fane, ils ont un secteur et une structure bancaires qui ne semblent pas être en mesure de résister au cours des 15 prochaines années, ils sont dans une situation où le monde évolue avant eux et ils sont en train de s’accrocher à quelque chose du passé qui n’est pas durable.”
” Ce pays, la Russie, est dans une circonstance très différente de celle de n’importe quel moment au cours des 40 dernières années, ou plus. ”
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