Invitation a rencontrer nos derniers hommes politiques avec du courage, samedi au haut lieu de la résistance qu’est le Normandie Niemen!
N’hésitez pas a venir seul ou en famille et inviter le plus de gens autour de vous!
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Invitation a rencontrer nos derniers hommes politiques avec du courage, samedi au haut lieu de la résistance qu’est le Normandie Niemen!
N’hésitez pas a venir seul ou en famille et inviter le plus de gens autour de vous!
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В суботту в 13:00 в Москве состоится встреча с Францускими депутатами и сенаторами возращающимися из Крима.
Они раскажут что увидели и какое давление существует на них со стороны Франции. Приглашаем всем и тоже Русский СМИ !
Встреча состоится в Ресторане Норманди-Ниемен – Благовещенский пер-к, 5 !
Список делегации :
Monsieur Thierry MARIANI (Député des Français de l’étranger)
Monsieur Jérôme LAMBERT (Député de la Charente)
Madame Marie Christine DALLOZ (Député du Jura)
Monsieur Yannick MOREAU (Député de Vendée)
Monsieur Nicolas DHUICQ (Député de l’Aube)
Monsieur Jacques MYARD (Député des Yvelines)
Monsieur Sauveur GANDOLFI SCHEIT (Député de Corse)
Monsieur Yves POZZO DI BORGO (Sénateur de Paris)
Monsieur Claude GOASGUEN (Député de Paris Monsieur)
Patrice VERCHERE (Député du Rhône)
Au IVe siècle avant Jésus Christ, au cœur de l’antiquité grecque, le plus ancien mais aussi le plus célèbre sans domicile fixe de l’humanité, Diogène de Sinope, parcourait les rues d’Athènes à la recherche d’un homme authentique.
Lorsque le roi de Macédoine Alexandre lui rendit visite pour lui proposer de lui offrir ce qu’il voulait, Diogène, qui vivait dans la rue et dans une jarre, lui répondit: “Ote-toi de mon soleil” », dont le roi de Macédoine obstruait vraisemblablement la lumière. La rumeur (fondée) affirme que le même Alexandre aurait avoué un jour vouloir être Diogène s’il n’avait pas été roi, preuve s’il en est que les responsables politiques et militaires de l’époque étaient également d’authentiques intellectuels et Hommes avec un grand H.
Lorsque Syriza a pris le pouvoir en Grèce, peu de relais informatifs ont visiblement bien compris les raisons justifiant cette prise de pouvoir, et nombreux sont ceux qui ont pensé que le vote grec était un vote de colère un peu accidentel, similaire à celui des Français le 21 avril 2002, lorsqu’ils ont permis au Front National d’accéder au second tour de l’élection présidentielle. Pour beaucoup, Alexis Tsipras était un grand benêt hébété qui n’allait pas tarder à se faire mettre au pas par une structure européenne totalitaire et des marchés affamés et en attente de remboursement.Quasiment aucun commentateur ni observateur français n’a su non plus traduire le sens “politique” profond de l’alliance entre Syriza, mouvement de gauche, et un petit parti grec souverainiste du nom dénommé Grecs indépendants. Une alliance qui reviendrait à voir en France peu ou prou Jean-Luc Mélenchon s’allier avec Nicolas Dupont-Aignan, pour faire fi de leurs minimes différences au nom d’un intérêt supérieur: celui du peuple et de la patrie.
Le turbulent et insoumis Tsipras ne tarda pas à clairement afficher la couleur en faisant bien comprendre aux créanciers de la patrie grecque que désormais rien ne serait plus comme avant et que le peuple grec ne pourrait continuer à supporter une charge financière négociée maladroitement par des élites politiques clairement incompétentes. L’impossibilité pour les élites grecques de s’entendre avec leurs interlocuteurs incita sans doute les premières à faire le choix du référendum pour demander au peuple souverain s’il souhaitait que tout continue comme avant, ou pas.A Bruxelles, on tenta de faire capoter cette consultation populaire en gardant sans doute en tête que lors du référendum français du 29 mai 2005 sur le traité établissant une constitution pour l’Europe et qui demandait aux citoyens français de savoir s’ils “approuvaient le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe”, le “non” avait recueilli 54,68 % des suffrages exprimés. Bien que le choix du peuple ne fut pas respecté, nul doute que les instances européennes sont parfaitement conscientes du risque à faire voter les peuples, particulièrement lorsque ceux-ci sont mal gouvernés.
Pour cette raison sans doute, lors de l’annonce de la tenue du référendum en Grèce, l’Eurogroupe a menacé de stopper toute négociation avant sa tenue, démontrant ainsi le respect de l’oligarchie européenne à l’égard des peuples qu’elle est pourtant censée gouverner. Pour cette raison également, les médias ont parfaitement joué leur rôle de désinformation sans aucune mesure, en assurant jusqu’au jour du référendum que “le oui serait le scénario le plus probable” pour les analystes du Monde, que les Grecs allaient tout simplement “virer Tsipras” pendant que Reuters affirmait que les sondages donnaient “le oui en tête“, confirmant à quel point la presse française est aux ordres d’une presse américaine qui donnait elle aussi le oui en tête.En Grèce, les chaines de télévision privées ont atteint un niveau de propagande qui frôle l’absurde. La chaine Skaï a par exemple réussi l’exploit ne pas dédier une seule seconde au non, et a appelé ouvertement à voter pour le oui sur son compte Twitter. A “grands coups d’émissions spéciales et de débats totalement orientés, c’est une propagande pro-oui que les six chaînes privées du pays ont déployée à longueur de journée”, explique Marianna Karakoulaki, journaliste indépendante, une propagande voyant par exemple les chaînes privées grecques utiliser de fausses images et de fausses nouvelles quant aux risques pour les Grecs de voter non.
Cette odieuse propagande n’a cependant pas empêché le peuple grec de voter conformément à ses convictions et de refuser la poursuite de la politique d’austérité engagée en votant non à 61,3%, les jeunes de moins de 34 ans ayant eux voté non à plus de 67%. En votant non, le peuple grec a montré sa cohésion (contrairement à l’image de pays divisé que l’on tentait de nous vendre), tandis qu’il manifestait son unité derrière un leader politique qui a la confiance de ses concitoyens.Sans surprise, ce matin, la campagne de désinformation frappe Alexis Tsipras, traité d’égoïste d’extrême gauche ou encore de menteur et démagogue par des hommes politiques français qui n’ont pourtant vraiment aucune leçon de morale à donner puisqu’ils ont purement et simplement trahi le choix du peuple francais il y a 10 ans en ne respectant pas les résultats du referendum national.
Pour Athènes, le premier round est gagné mais il reste à la Grèce encore bien des batailles pour se libérer d’un système voué à détruire les peuples et les économies, et d’une dette insoutenable pour l’Etat grec. Une libération qui ne peut passer que par la sortie de la monnaie unique, car il y a bien une vie hors de la zone euro. De nombreux pays sont du reste sans doute disposés à coopérer avec la Grèce, que l’on pense par exemple à la Russie, la Chine, l’Inde, les BRICS (via leur nouvelle banque?), ou encore le monde musulman. La Turquie vient d’ailleurs de proposer un soutien financier à Athènes, en lien direct avec le projet gazier russe Turkish Stream à destination de l’Europe.
Une Europe qui devrait voir émerger des mouvements contestataires dans toute l’Europe, de droite comme de gauche, mouvements qui à très court terme devraient prendre le pouvoir dans nombre de pays ou devenir assez influents politiquement pour accentuer l’affaiblissement d’une union monétaire dont la disparition semble à ce jour plus plausible que jamais, incapable qu’elle a été de gérer la crise d’un petit pays de 11 millions d’habitants.
Les événements en Syrie ont évolué ces dernières semaines conformément au scenario prévu dans les colonnes de Sputnik auparavant.
Ce scénario envisageait une nouvelle réalité sur le terrain, nouvelle réalité qui s’est confirmée par un équilibre des forces renouvelé entre les différents acteurs du conflit.
Au sud du pays, l’offensive des rebelles continue le long d’un axe grand sud allant de Quneitra a la province de Sweida en passant par Daraa. Ce front sud, composé de plusieurs milliers de soldats, concentre principalement son offensive sur la ville de Quneitra en escomptant ainsi établir une connexion avec les périphéries sud et sud-ouest de la capitale, Damas.
Autour de Damas justement, le Hezbollah poursuit son nettoyage des monts Qalamoun, au nord de la capitale, afin d’assécher les routes d’approvisionnement vers l’est de la capitale (vers la Gouta orientale) ainsi que les flux de combattants (comme on peut le voir sur cette carte). L’opération vise également à sanctuariser la zone frontière avec le Liban, depuis laquelle nombre d’attaques ont été lancées par des djihadistes ces derniers mois.
Au centre du pays, dans la province d’Idlib, le long corridor terrestre sous contrôle de l’Armée syrienne a été peu à peu réduit à néant (voir carte ici), le front se stabilisant le long de la frontière de la province et long de la pleine du Ghab. On se souvient qu’entre 200 et 300 soldats et civils s’étaient retrouvés pris au piège dans l‘hôpital de Jisr al-Shughour, tombé aux mains des rebelles djihadistes. Apres avoir tenu un mois de siège et d’attentats-suicides, les forces syriennes ont réussi à organiser une opération d’évacuation d’une grande partie des survivants de l’hôpital, dont le récit est digne d’un roman de science-fiction.
La nouvelle est tombée telle une météorite informative sur la planète France. C’est le site Médiapart, sans doute l’un des derniers outils d’investigation de France, qui a « lâché » le morceau en se servant des dernières révélations de la galaxie Wikileaks, galaxie dont les tréfonds sont visiblement loin d’avoir été explorés.
Ce manque de confiance des « alliés » américains est sans aucun doute lié aux très faibles manifestations d’indépendance de la politique internationale française, que l’on pense à l’Irak, à la politique à l’égard de la Russie ou aux risques (pour les Américains) qu’un tandem européen emmené par Paris et Berlin ne finisse par émerger du chaos et de la zizanie que Washington n’en finit pas de semer sur le flan oriental de l’Europe, c’est-à-dire aux frontières russes.
Sans surprise, ce scandale des écoutes ne concerne pas que la France. Il y a près de deux ans, c’est l’Allemagne qui apprenait avec « surprise » que le téléphone d’Angela Merkel figurait sur la liste des numéros sous surveillance des services de renseignement américains, alors qu’elle n’était pas encore chancelière.Sur le fond comme sur la forme, les affaires françaises et allemandes se ressemblent étonnamment, puisqu’à Berlin, les écoutes étaient pilotées depuis l’ambassade américaine, qui se situe en face de la porte de Brandebourg, à 850 mètres de la Chancellerie et du Bundestag. En France, on apprend ce jour que c’est derrière une immense bâche sur laquelle sont peintes des fenêtres en trompe-l’œil située au dernier étage du bâtiment de l’ambassade, qui donne sur la place de la Concorde, dans le 8e arrondissement de Paris, que ce centre d’écoutes est dissimulé depuis 2004. Pourquoi se gêner? Continue reading
Эта новость подобно метеориту обрушалась на французскую информационную планету. Сайт Mediapart,[1] известный своими журналистскими расследованиями, завладел частью материалов портала Wikileaks, все тайны которого до сих пор не раскрыты.
Чем же Media part так сильно потряс французские СМИ и общественность?
Из опубликованной на сайте информации становится ясно, что «союзники» Франции в лице США, которых парижский градоначальник Ан Идальго рассматривает как «друзей», с 2006 года прослушивали двух предшествующих президентов Пятой Республики Жака Ширака и Николя Саркози, а также действующего главу государства Франсуа Олланда. В бытовом плане действия США в отношении Франции можно сравнить с поведением супруга, подозревающего свою жену в возможной неверности.
Подобное недоверие американских «союзников» демонстрирует крайнюю степень зависимости внешней политики Франции, например, в отношении Ирака и России, а также страх Вашингтона перед перспективой формирования франко-германского тандема, который в конечном счёте откажется от поддержки хаоса и склоки, насаждаемых Соединенными Штатами в Восточной Европе, то есть у границ с Россией.
Не удивительно, что этот скандал с прослушиванием, затрагивает не только Францию. Около двух лет тому назад, ФРГ «с удивлением» узнала о том, что телефонный номер Ангелы Меркель, на тот момент ещё не занимавшей должность канцлера, входит в список абонентов, поставленных на контроль американскими разведслужбами.
Французской и немецкое досье в данном вопросе имеют ряд общих черт. Так, в Берлине прослушивание осуществлялось из здания посольства США, которое расположено напротив Бранденбургских ворот[2], и в 850 метрах от Бундестага[3] и Министерства Юстиции. Continue reading
Chers lecteurs, le quatrième numéro du bulletin : Français Libres – Les Français de Moscou parlent aux Français est disponible, vous pouvez le télécharger ici!
Федор Лукьянов рассказал о своем разговоре с сотрудницей председателя по международным отношениям бундестага, который прекрасно иллюстрирует провал западноевропейской элиты и ее отрыв от народов, которые она должна представлять и, главное, защищать. Эта сотрудница говорит, что «здесь, в Германии, большая проблема с российской пропагандой Путина, подрывающей все», и что они получили «массу писем с критикой нашего председателя за его политику, осуждающую Россию в ситуации с Украиной, как слишком суровую, и так далее».
Федор Лукьянов спросил у нее, считает ли она критику немецкой политики в Восточной Европе «продуктом пропаганды Путина». Та ответила: «Да, разумеется». Г-н Лукьянов, вероятно, смутил ее, упомянув вероятность того, что это критика настоящих немецких граждан, которые используют свои основные права в обществе, называемом демократическим.
Это случилось вскоре после скандала с немецким телевизионным каналом, который показал программу, сделанную российским каналом RT. Регулирующие органы завели против канала дело по инициативе местных парламентариев, убежденных, что показанная программа представляет лишь «российскую точку зрения», «не способствует формированию объективной картины», так как, по мнению некоторых депутатов левых партий, «канал RT слишком близок к власти».
Свобода слова применима ко всем, кроме российских СМИ? Continue reading
Au cours du mois dernier, l’un des analystes russes contemporains les plus sérieux et compétents, Fedor Loukianov, a donné un entretien très intéressant à un magazine américain. Si l’interview mérite une lecture attentive, un des points de cet article est particulièrement intéressant.
Fedor Loukianov raconte sa discussion avec la collaboratrice du président allemand de la commission de politique étrangère du Bundestag, discussion qui illustre parfaitement le naufrage de l’élite ouest européenne et sa déconnection d’avec les peuples qu’elle est pourtant censée représenter, mais surtout défendre. Celle-ci lui affirme qu’il y aurait «un gros problème ici, en Allemagne avec la propagande russe de Poutine qui sape tout » et qu’ils auraient reçu « beaucoup de courriels critiquant notre président pour ses politiques critiquant la Russie sur l’Ukraine, comme étant trop dures, et ainsi de suite. ».
Fedor Loukianov lui demande alors si elle considère les critiques envers la politique allemande en Europe de l’est comme « un produit de la propagande de Poutine ». Celle-ci lui répond: « Oui, bien sûr ». M. Loukianov la laissa vraisemblablement confuse en évoquant la possibilité vraisemblable que ces critiques soient celles d’authentiques citoyens allemands qui utilisent leurs droits fondamentaux au sein d’une société dite démocratique.
Cette affaire arrive juste après le scandale qui a frappé une chaîne de télévision allemande ayant diffusé une émission réalisée par la chaîne russe RT. La chaîne a fait l’objet d’une procédure des instances de régulation à l’initiative de parlementaires locaux, persuadés que l’émission diffusée ne présentait que « le point de vue russe », « ne contribuait pas à former un tableau objectif » tandis que selon certains députés de gauche, « la chaîne RT serait trop proche du gouvernement ».
La liberté d’expression s’applique-t-elle à tous, sauf aux médias russes? Continue reading