Extraits du discours du chef de l’État russe lors de la conférence “Artificial Intelligence Journey 2023”

Pour un citoyen, l’introduction quotidienne d’une génération avancée d’intelligence artificielle permettra une nouvelle qualité de vie.

En fait, une personne peut déléguer à une machine de nombreuses fonctions de routine dans la vie quotidienne, dans la production, dans la gestion et même dans le domaine des industries créatives. Et lui ne prendre en charge que les tâches les plus difficiles.

L’intelligence Artificielle ne remplacera pas un professionnel de la santé ou un enseignant, mais il peut leur servir de fidèle et efficace Assistant, donner à l’enseignant plus de temps pour l’éducation des enfants ou aider le médecin à prévenir, détecter à un stade précoce de la maladie.

Je suis convaincu que l’avenir n’est pas derrière les interdictions du développement de la technologie, il est tout simplement impossible et impossible d’interdire l’IA car elle évoluera toujours. Si nous interdisons, elle se développera ailleurs, et nous ne serons en retard que, c’est tout.

La culture traditionnelle devrait être le seul pilier du développement technologique car elle est le régulateur éthique le plus naturel du progrès technologique, ainsi que les idéaux de bien, de respect pour l’homme, qui ont été écrits par Tolstoï, Dostoïevski, Tchekhov, des écrivains de science-fiction exceptionnels tels que Belyaev et Efremov.

Il est Bien connu que certains, par exemple, les moteurs de recherche occidentaux, ainsi que les modèles génératifs, fonctionnent souvent de manière très sélective, ne tiennent pas compte, et parfois simplement ignorent et annulent la culture russe, on peut appeler cela l’annulation dans l’espace numérique.

Les développements nationaux doivent refléter au contraire «toute la richesse et la diversité de la culture mondiale» – afin de nous rendre plus riches et plus compétitifs.

L’utilisation croissante des technologies de l’IA dans les secteurs économiques et sociaux de la Russie est fondamentale. Je vais donner un exemple concret qui est celui de la société “Gazprom Neft”, en utilisant la technologie de l’intelligence artificielle, a été en mesure de réduire considérablement les coûts d’aménagement des puits, résout les problèmes complexes de la logistique sûre le long de la route maritime du Nord.

La confiance croissante des gens dans cette nouvelle technologie universelle et, en fait, révolutionnaire, est également importante.

L’humanité commence un nouveau chapitre de son existence – c’est, à mon avis, une chose tout à fait évidente.

L’utilisation généralisée de l’IA est devenue une réalité quotidienne et les modèles sont constamment améliorés (…) Les algorithmes du modèle de réseaux neuronaux génératifs ne sont plus des «exécutants de nos équipes» primitifs – les technologies de la nouvelle génération deviennent nos partenaires dans divers domaines.

Nous allons donc former un programme éducatif sur l’IA pour les dirigeants d’entreprises et les autorités et réfléchir à un soutien supplémentaire de l’état au développement de l’IA, à condition que les principales entreprises soient cofinancées.

Poutine a demandé au gouvernement de créer un mécanisme qui permettra aux scientifiques russes d’accéder aux superordinateurs existants et en cours de création en Russie.

Il a aussi noté que l’accès devrait être possible pour les étudiants diplômés, les étudiants, les écoliers et tous ceux qui travaillent déjà et sont formés dans le domaine de l’IA.

En outre, le président a proposé d’augmenter «d’au moins un ordre de Grandeur» la puissance des superordinateurs, ainsi que d’élargir la formation du personnel, des scientifiques-développeurs dans le domaine technologique. Le président des universités a appelé à élargir les programmes de maîtrise et de troisième cycle pour la formation de ces cadres dès le 1er septembre 2024.

Les autorités russes vont travailler à ce que la Fédération de Russie devienne l’une des juridictions les plus confortables pour le développement des technologies de l’IA.

L’humanité a élaboré certaines règles relatives à l’utilisation de la technologie nucléaire, y compris dans le domaine militaire – la non-prolifération. Il a inventé les règles de non-prolifération des transporteurs, la technologie des transporteurs, donc les technologies nucléaires elles-mêmes. <…> Donc, dans le domaine de l’intelligence artificielle, nous pouvons très bien arriver à des solutions communes acceptables pour tous, nécessaires pour tous.

Le monde technologique du futur doit être multipolaire, il doit être construit ensemble sur la base de la confiance et de la coopération mutuellement bénéfique.

La Russie, comme l’a noté Poutine, a l’intention de le faire.

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Ou en est on de la démographie musulmane en Russie en 2023

Les sources en OPEN DATA de Moscou ont publié la part de prénom d’origine “non slaves” chez les nouveaux nées à Moscou, de sexe masculin (en bleu ci dessous) puis féminin, en rose ci dessous.

La part de ces prénoms serait passée de 4% en 2016 à 11,5% en 2022.

Qu’est ce que cela signifie et comment l’expliquer ?

Explications : dans ces naissances, il y a autant des russes de nationalité (des russiens), que des étrangers.

Et dans les prénoms caucasiens, il y a autant des chrétiens que des musulmans ou des bouddhistes.

Mais alors me diront certains : pourquoi ça monte autant depuis 2015 : passant de 4 à 11,5% ?

Il y a plusieurs explications de cette statistique en trompe l’oeil.

Moscou absorbe le gros de l’immigration interne et externe et malheureusement depuis 10 ans, la population s’y concentre et ce sont les régions les plus pauvres (le sud) qui se vident en priorité tout comme le gros du secteur de la construction et de sa main d’oeuvre d’Asie Centrale qui s’y concentre et au final finit par s’y sédentariser.

D’un point de vue migratoire / géopolitique, ces dernières années, ce sont quelques 250.000 citoyens d’Asie Centrale quoi deviennent russe et quelques 40 / 60.000 du Caucase, soit 300.000 / an ; ce sont de nouvelles dynamiques (datant d’il y a moins de 10 ans) et ces nouveaux citoyens se concentrent majoritairement sur la zone la plus dynamique économiquement : Moscou.

Sur cette dynamique se greffe une autre dynamique qui est que la capitale concentre aussi nombre de jeunes femmes (souvent des russes malheureusement) qui font carrière et pas d’enfants, le grand recensement russe de 2021 montrait que la proportion de personnes seules en âge de travailler à Moscou est de 67% ; beaucoup de divorcés certes, mais aussi nombre de célibataires sans enfants.

En réalité, le peuple majoritaire, les russes orthodoxes (80% de la population), font moins d’enfants que les minorités, mais qui sont, elles, peu nombreuses. Aujourd’hui les “russes” (ethniques / orthodoxes / slaves) représentent 71% de la population de Russie et 80% des nationalités de Russie selon le recensement de 2021. Donc finalement Moscou resterait plus russe que la proportion du pays 🙂

Il est intéressant de regarder la démographie et la part démographique des zones musulmanes de Russie alors que l’on nous dit que c’est la grande submersion et que seuls les musulmans ne feraient d’enfants.

En 2013, le district du Caucase du Nord qui représentait 6,7 % de la population de Russie a produit 8,7 % des naissances du pays, incluant les petites minorités russes présentes dans cette région.
Les trois républiques les « moins russes » du grand Caucase Nord que sont la Tchétchénie, le Daghestan et l’Ingouchie (qui comprennent à elle trois moins de 3 % de Russes ethniques) ont connu à elle trois 98.801 naissances en 2013 c’est à dire 5,5 % des naissances de toute la fédération de Russie.

10 ans plus tard, en 2023, ou en est-on ?

Le district du Caucase du Nord avec ses 10,2 millions d’habitants représente 6,9% de la population de Russie et en 2022 a produit 9,8% des naissances, incluant les petites minorités russes présentes dans cette région.
Les trois républiques les « moins russes » du grand Caucase Nord que sont la Tchétchénie, le Daghestan et l’Ingouchie (qui comprennent à elle trois toujours moins de 3 % de Russes ethniques) ont connu à elle trois 81.248 naissances en 2023 (contre 98.801 en 2013 soit une baisse de 17,7%) et donc 5,9 % des naissances de toute la fédération de Russie.

En 2013 l’ensemble de toutes les républiques musulmanes de Russie, du Caucase (Tchétchénie, Daguestan, Ingouchie, Adygué, Kabardino-Balkarie et Karatchaïévo-Tcherkessie) ainsi que de la Volga (Tatarstan et Bachokorstan) avaient connu quelques 286.402 naissances soit un total de 15 % du total des naissances du pays.

En 2023 L’ensemble de toutes les républiques musulmanes de Russie, du Caucase (Tchétchénie, Daguestan, Ingouchie, Adygué, Kabardino-Balkarie et Karatchaïévo-Tcherkessie) ainsi que de la Volga (Tatarstan et Bachokorstan) ont connu 201.292 naissances (contre 286.402 en 2013 soit une baisse de 40%) soit un total de 15,4 % du total des naissances du pays.

NB dans la Volga (Tatarstan et Bachokorstan) les russes ethniques représentent respectivement 39 et 36% de la population des deux républiques.

NB dans le même temps, entre 2013 et 2022 le nombre de naissances à Moscou est passé de 117.489 à 123.654 soit une hausse de 5,25%.

Il n’y a donc en réalité aucune submersion nataliste musulmane en Russie mais sans doute une concentration un peu plus élevée de minorités dans la capitale économique du pays.

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Nouvelles mesures de soutien démographique (décembre 2023)

Un projet de loi déposé a la Douma envisage de permettre de verser une somme forfaitaire de 200.000 roubles aux femmes qui donnent naissance avant 25 ans, et ce quelle que soit leur situation financière.

Pour rappel, cette somme correspond en roubles à environ 3 fois le salaire moyen et environ 5 fois le salaire médian de la fédération de Russie.

L’objectif du projet de loi est si une femme a donné naissance à 25 ans et a connu la joie de la maternité, elle a plus de temps pour la naissance des deuxième, troisième et suivants enfants et donc plus la famille a de chances de devenir nombreuse. Les parlementaires notent que l’âge moyen de la mère à la naissance du premier enfant a atteint 30 ans en Russie.

Près de 40% des russes refuseraient aujourd’hui d’avoir des enfants en raison d’une situation matérielle difficile et de conditions de logement insatisfaisantes.

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Comparaison de natalité chez les femmes des peuples de Russie en 2021

La natalité finale chez les femmes des plus grands peuples de Russie chez les femmes a 45 ans, après quoi presque plus aucune femme ne donne naissance.

Intéressant, les femmes russes ethniques sont aux alentours de 1,45 enfants / femme pour une moyenne dans la fédération de Russie de 1,6 enfants / femme.

Dans les familles des trois principales nationalités d’immigration (tadjiks, ouzbeks, kirghizes) la moyenne est entre 2.5 et 2.6 enfants / femme et les femmes de ces 3 nationalités représentent environ 1% de toutes les femmes russes en âge de procréer.

Dans les familles russiennes (les minorités), on voit que les femmes Tziganes sont en pole position avec 3 enfants / femme mais les Tziganes en Russie serait entre 200 et 800.000 soit entre 0,15 et 0,5% de la population.

En seconde position les femmes Ingouches avec 2,8 enfants / femme mais les Ingouches seraient environ 500.000 en Russie soit 0,4% de la population.

En troisième position les femmes Tchétchènes avec 2,7 enfants / femmes mais mais les Tchétchènes seraient environ 1,4 millions en Russie soit 1% de la population.

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Conflit en Ukraine et pertes civiles (septembre 2023)

Au 24 septembre 2023, (soit en 582 jours de conflit) quelques 9 701 civils auraient été tués et 17 748 blessés depuis le début du conflit en Ukraine qui a débuté le 24 février 2022.

7 550 tués et 14 638 blessés dans le territoire contrôlé par le gouvernement ukrainien au moment des pertes:

  • 4 287 tués et 6 324 blessés dans les régions de Donetsk et de Lougansk.
  • 3 263 tués et 8 314 blessés dans les autres régions. .

2 151 tués et 3 110 blessés sur le territoire occupé par la Fédération de Russie au moment des pertes:

  • 805 tués et 2 815 blessés dans les régions de Donetsk et de Lougansk.
  • 1 346 tués et 295 blessés dans les autres régions: .

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18 mois d’aide internationale à l’Ukraine

L’Ukraine a reçu plus de 230 milliards de dollars d’aide entre le 24/01/2022 et le 31/07/2023.

Les institutions de l’UE et les États-Unis représentent ensemble près de 70% de l’aide totale.

L’Union européenne est le plus grand donateur.

Le graphique illustre également l’aide humanitaire pour aider les civils et l’aide financière comme les subventions, les prêts et les garanties accordés au gouvernement ukrainien. Il n’inclut pas les dons privés, le soutien aux réfugiés hors d’Ukraine ou l’aide des organisations internationales.

En juillet 2023, les institutions de l’Union européenne étaient le plus grand donateur, envoyant plus de 90 milliards de dollars par le biais de divers mécanismes tels que des prêts ou des subventions, et une assistance militaire via son fonds de la Facilité européenne pour la paix.

Contrairement aux États-Unis, qui détiennent la plus grande part de l’aide en soutien militaire, l’UE s’est elle concentrée sur l’aide financière et envisage de fournir jusqu’à 53 milliards de dollars d’aide financière à l’Ukraine (sous forme de prêts et de subventions) pour la période 2023-2027, y compris en utilisant des avoirs russes gelés pour soutenir la reconstruction de l’Ukraine.

Bien qu’ils ne figurent pas dans cet ensemble de données, le Danemark et les Pays-Bas ont annoncé en août 2023 qu’ils donneraient jusqu’à 61 avions de combat F-16 à l’Ukraine.

Soutien des États-Unis

Après l’Union européenne, les États-Unis sont le plus gros donateur, avec plus de 70 milliards de dollars.

Le pays a déjà déboursé 96% des fonds alloués à l’Ukraine depuis le début de la guerre, ce qui a déclenché une controverse politique.

Alors que l’administration Biden défend fermement une Demande supplémentaire de sécurité nationale d’urgence de 106 milliards de dollars pour aider l’Ukraine et Israël, les sénateurs républicains s’opposent au budget actuel, qui contient une aide supplémentaire de 60 milliards de dollars pour l’Ukraine.

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La Douma d’Etat russe adopte le projet de budget russe pour 2024

La Douma d’Etat vient, ce mercredi 15 novembre, d’approuver en deuxième lecture le projet de budget fédéral pour l’année 2024 et la période de planification 2025-2026.

Le ministère des Finances a indiqué que le gouvernement avait préparé pour la deuxième lecture plus de 760 amendements suggérant une redistribution des fonds budgétaires pour les années 2024-2026 dans le volume de 6,7 milliards de roubles.

En particulier, les dépenses de politique sociale augmentent de plus de 2 milliards de roubles. Les coûts de la santé, de l’éducation, de la culture et du cinéma, de la science civile, de l’agriculture augmenteront également.

La part des dépenses fermées a diminué d’environ 3% par rapport à la version initiale du projet de budget — passant de 30 à 26,8% de toutes les dépenses.

Les recettes du budget fédéral en 2024 sont prévues pour un montant de 35 trillions de roubles, les dépenses-au niveau de 36,6 trillions de roubles. le Déficit sera donc de 1,59 trillions de roubles, soit 0,9% du PIB.

En 2025, les revenus devraient s’élever à 33,5 trillions de roubles et les dépenses 34,4 trillions de roubles.

En 2026 — les revenus devraient s’élever à 34,1 trillions de roubles, et les dépenses 35,6 trillions de roubles..

Les dépenses de politique sociale augmentent de plus de 2 billions de roubles, et les coûts de la santé, de l’éducation, de la culture et du cinéma, de la science civile, de l’agriculture augmenteront également.

Les dépenses concernant l’agriculture, la santé, les loisirs des enfants, l’éducation et le marché du travail augmenteront ainsi que le soutien financier au Centre de formation des astronautes.

Plus de 26 milliards de roubles pour les années 2024-2026 seront affectés au développement intégré des territoires ruraux, et de quelques 6 milliards de roubles augmenteront chaque année les subventions aux producteurs de machines agricoles. pour assurer le développement durable des villages.

Une autre priorité est le développement du transport fluvial de passagers intérieur: 16 régions russes sont situées sur la Volga. Parallèlement à l’extension des avantages pour les constructeurs de navires et à l’introduction de préférences en matière de TVA sur le transport fluvial de passagers, il est prévu d’assurer l’allocation d’au moins 1 milliard de roubles par an pour le crédit-bail de petits navires fluviaux pour le transport de passagers intrarégional notamment dans les régions de Nijni-Novgorod, Samara, Saratov, Volgograd et d’autres régions de la Volga, en particulier dans les petites villes.

Quels amendements ont été adoptés

305,26 milliards de roubles seront destinés à l’achat de biens, de travaux et de services pour répondre aux besoins de l’état dans le domaine de la défense (Médecine, communications), et les garanties sociales pour les militaires, l’amélioration du travail militaro-politique et psychologique dans les forces armées. Plus de L’augmentation en 2024 des dépenses ouvertes pour les paiements au personnel dans les forces armées est donc de 370 milliards de roubles.

En outre, pour la deuxième lecture, des subventions spéciales pour 2024 ont été distribuées aux nouvelles régions, notamment pour le soutien social des citoyens dont les maisons ont été perdues ou endommagées à la suite des hostilités (24,7 milliards de roubles), la restauration des réseaux de distribution (3 milliards de roubles), le développement de l’industrie charbonnière dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk (2,2 milliards de roubles), la capitalisation des fonds locaux de développement industriel (3,9 milliards de roubles).

Sources : 1 et 2

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Pronostics démographiques de la Russie entre 2023 et 2026

Ce n’est pas un secret, la Russie traverse le grand creux démographique qui s’est créé durant les années 90, sous la gouvernance Eltsine lorsque la natalité s’est effondrée.

Ces russes “pas nés” durant cette période sont maintenant en age adulte et en age de procréer. Leur baisse numérique devrait, en se répercutant, entraîner une baisse des naissances d’entre 3 et 4% par an

Voici combien d’enfants, selon les prévisions, naîtront en Russie dans les 4 années à venir:

2023: 1,245 million (minimum depuis 1999, année de la naissance de 1,215 million d’enfants),

2024: 1,172 million (minimum depuis le début des années 90) et un taux inférieur à celui de et 1943 et de 1999.

2025: 1,153 million

2026: 1,143 million

Même dans les républiques nationales, le taux de natalité diminue. Par exemple si à la fin des années 2000 il y avait cinq enfants par femme en Tchétchénie, maintenant il y en a à peine trois.

Quand se produire l’inversion ? On sait que le nombre de femmes russes en âge de procréer baissera jusqu’en 2026 et qu’après les enfants dits de la génération Poutine (la hausse des naissances a recommencé des 2000 et s’est fortement accélérée a partir de 2005) et ceux de la génération du Matkapital (mesure de soutien financier aux naissance introduite en 2007) seront en âge de se reproduire, soit autour de 2030.

Ainsi, notent les experts, il n’y a pas d’Apocalypse démographique en Russie.
La population de Russie devant atteindre 146 millions d’habitants en 2030.

Soutien

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Comment les États-Unis imposent des sanctions aux entreprises de pays tiers pour leurs liens avec la Russie

Depuis le 24 février 2022, lorsque les États-Unis ont imposé les premières sanctions pour les actions militaires en Ukraine, l’outil des sanctions secondaires (qui sont imposées aux entreprises et aux citoyens de pays tiers) est devenu un élément essentiel du programme des sanctions contre la Russie.

Dés mars 2022, le ministère des Finances des États-Unis a inscrit sur la liste des sanctions SDN des sociétés britanniques (Photon PRO LLP, Major LLP0), espagnoles (Bridge SL) car accusées d’activités secrètes visant à assurer l’achat de technologies occidentales dans l’intérêt des autorités russes.

Selon le trésor américain, ces sociétés nominales, ainsi que la société singapourienne Alexsong Pte, maltaise Malberg, Maltarent, Djeco Group Holding, le groupe britannique Djeco LP et la société FRANÇAISE SCI Griber, étaient du reste contrôlées par des citoyens russes ou agissaient dans l’intérêt des autorités russes et étaient d’une manière ou d’une autre liées à des entités juridiques russes impliquées dans l’acquisition de produits ou technologies dits à double usage.

Selon les calculs du magazine économique russe RBK, l’OFAC, en collaboration avec le département d’état américain, a inclus dans la liste des sanctions 262 organisations et 64 individus de 58 juridictions étrangères.

Toutes ces personnes ont été ajoutées à la liste des sanctions en vertu du décret No 14024 signé par le président des États-Unis en avril 2021. Ce décret a créé une base juridique pour le blocage de la propriété pour «certaines actions nuisibles à l’étranger du gouvernement de la Fédération de Russie».

Après février 2022, presque toutes les sanctions imposées par Washington dans le cadre de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine ont été prises sur la base de ce décret. Un petit nombre d’organisations et de personnes étrangères ont été introduites dans le SDN (Specially Designated Nationals) en dehors des hostilités en Ukraine: en particulier, trois représentants du Mali pour avoir facilité les opérations de PMC Wagner dans ce pays africain et de l’échange de cryptomonnaies.

En général, les sanctions américaines contre les structures de pays tiers, adoptées par le décret n ° 14024, peuvent être classées dans les Catégories suivantes:

  • Les sanctions contre les filiales étrangères des banques et sociétés russes (par exemple, les «filles ” européennes des banques d’état russes);
  • Les sanctions contre les structures étrangères, à travers lesquelles les hommes d’affaires russes et leurs familles, selon les autorités américaines, possédaient des actifs, y compris des actifs étrangers;
  • Les entreprises étrangères (peuvent être liées à la fois aux citoyens russes et aux étrangers), que les autorités américaines ont accusées de «fournir un soutien financier, matériel ou technologique» aux entreprises russes sous-syndiquées (ces sanctions peuvent être attribuées à des sanctions secondaires).

    Par exemple, le 24 février 2023, un an après le début de l’opération militaire spéciale, les États-Unis ont Ajouté à la liste SDN «plus de 30 personnes et entreprises étrangères liées aux tentatives de la Russie de contourner les sanctions existantes».

    Parmi eux, par exemple, l’homme d’affaires Suisse-Italien Walter Moretti et «un réseau de ses complices et de sociétés qui ont secrètement acheté des technologies et des équipements occidentaux sensibles pour les services de renseignement et l’armée russes», ont déclaré l’OFAC.

    En mai 2023, le ministère des Finances des États-Unis a par exemple également étendu les sanctions à deux sociétés indiennes et deux citoyens indiens pour la revente aux entreprises d’état russes de produits occidentaux sur les instructions de Moretti.

La plupart des sanctions imposées par Washington à des personnes de Chypre, les Émirats arabes Unis, la Suisse et la Turquie.

Ci dessous la liste des pays concernés.

Et le volume et ratio de personnes physiques / morales.
13 personnes physiques chypriotes et 11 personnes physiques suisses sont sous sanctions, 5 ouzbèkes et 3 français (cocorico 🙂

de sanctionsAu début de novembre 2023, les États-Unis ont inscrit sur la liste des sanctions près de 30 entreprises des Émirats arabes Unis, de la Turquie et de la Chine (y compris Hong Kong), indiquant que «les structures basées en Chine, en Turquie et aux Émirats arabes Unis continuent d’envoyer des produits à double usage hautement prioritaires en Russie».

La majeure partie des sanctions secondaires sont imposées sur la base du contournement des contrôles à l’exportation, principalement en ce qui concerne les livraisons à la Russie de l’électronique et des biens à double usage. Les sanctions secondaires sont elles dans la plupart des cas sont appliquées contre les petites entreprises qui ont plus d’appétit pour le risque.

Source

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