2 thoughts on “Interview chez Ria-Novosti

  1. Anonymous

    Je suis d’accord avec vous: en Russie, tout reste à faire (ce qui peut être interprété positivement et négativement).
    Mais je trouve qu’il existe beaucoup trop de freins à l’investissement et l’innovation. Mes amis étudiants se plaignent du fait que les prof n’encouragent pas et ne stimulent pas les jeunes dans la recherche. Un professeur d’économie russe (qui a travaillé tant sous l’URSS, la période de transition et les années 2000) me disait récemment qu’il n’existe pas de libre économie en Russie car les procédures administratives et la corruption font qu’il est presque impossible de monter son affaire sans un pot de vin ou sans passer par ses connaissances…
    C’est à mon sens une grosse différence entre le far west et le far east: les Etats-Unis et le rêve américain donnent cette impression que tout est possible, depuis la découverte du continent jusqu’aujourd’hui. En Russie, on voudrait bien tenter l’aventure mais on sent déjà que ce sera beaucoup plus dure. Je pense que les russes le sentent eux mêmes. Car même si vous décriez les clichés comme quoi les russes, et particulièrement les femmes veulent quitter le pays (ce qui était particulièrement vrai dans les 90’s et l’est beaucoup moins aujourd’hui), un sondage récent montre une augmentation de 7% des russes désirant quitter le pays sur les 20 dernières années, particulièrement les jeunes et les utilisateurs d’internet…
    http://www.izvestia.ru/news/491866

    Banlair

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