Le Journal Télévisé de France 2 et les "failles du système Poutine" (!)

Dans la continuité de mon précédent message, regardez le Journal télévisé de France2 ou la correspondante à Moscou, Dorothée Olliéric explique “les failles du système Poutine”, sur lesquelles elle souhaitait me faire intervenir. Cette assertion quasi-obsessionnelle est reprise par le présentateur lui même !
Pour regarder la vidéo c’est ici, choisir l’édition du mercredi 11-08-2010.

4 thoughts on “Le Journal Télévisé de France 2 et les "failles du système Poutine" (!)

  1. Fabrice

    Sur un air de Radio-Londres :
    “Les journalistes dont des putains ! Les journalistes sont des putains ! Les Journalistes sont Américains !”

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  2. Anonymous

    Je ne connaissais pas votre blog, Alexandre, je vais vous lire avec plaisir car moi aussi je cherche des infos concernant la Russie et les Russes que je salue amicalement.
    Jacques Sapir il y a quelques mois au sujet du milieu politico-médiatique Français: “Il est extrêmement mal vu de ne pas dire en permanence du mal de la Russie, je suis désolé, Mr Poutine a peut-être une sale tête pour certains mais sa politique économique a été efficace et ça en tant qu’économiste je ne peux pas ne pas le dire” (@rretsurimages.net)
    Je consulte parfois http://fr.rian.ru où l’on trouve une rubrique “La Russie vue par la presse francophone” pas piquée des hannetons, c’est la honte francophone.
    Salut à tous!…Corine

    23 août 2010 23:54:59

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  3. Anonymous

    Dorothée Olliéric fait à coup sûr une critique mordante de Sarkozy le petit !

    ENTRETIEN AVEC VICTOR HUGO

    Vous semblez vous tenir très informé de l’actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?

    Victor Hugo : Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue… Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

    Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu’on est en droit de l’attendre d’un élu à la magistrature suprême ?

    Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier… On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent…Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès.

    Que penser de cette fascination pour les hommes d’affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

    Victor Hugo : Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que la honte…Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités… Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte…une foule de dévouements intrépides assiègent l’Elysée et se groupent autour de l’homme… C’est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d’industrie.

    Et la liberté de la presse dans tout çà ?

    Victor Hugo (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?
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    *Toutes les réponses de Victor Hugo proviennent de son ouvrage « Napoléon le Petit », le pamphlet républicain contre Napoléon III.
    Mis en forme par ce site http://www.jp-petit.org/nouv_f/napoleon_le_petit.htm

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