Les Deschiens en Russie ..

DeschiensLes Deschiens est une série télévisée française diffusée à partir de 1993 sur Canal+. Cette série de sketches courts met en scène toute une galerie de personnages interprétés par les comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Les dialogues, en langage courant voire relâché, font surgir l’absurde dans le quotidien de personnages incarnant un certain bon sens populaire, mais virant parfois à la folie. Chaque comédien des Deschiens représente les stéréotypes d’une région.
 
*
Réflexions d’un Deschien en Russie :
 
… La vie en Russie est usante à la longue … 
 
…. Au début, c’est grisant, nouvelle vie, nouveau dynamisme, pour les hommes en général une rencontre féminine agréable rapide …
 
…. A la longue, les pesenteurs de la société russe deviennent à mon sens insupportable ….
 
…. Instabilité constante, administration délirante, irresponsabilité, alcoolisme (à un moment il faut arrêter de se voiler la face, l’alcoolisme fait des ravages en Russie depuis des siècles), galère financière et recherche du profit, corruption, et pire que tout, féodalité dans la tête qui fait que les russes “serfs” supportent tous les excès des russes “dirigeants”…
 
… On ne peut rien faire avec un enfant en bas age à moscou, à part utiliser le pauvre jardin de jeux en bas de l’immeuble, au milieu des crottes de chiens et tout près des poubelles avec des rats….
 
… A côté passe une sorte d’autoroute 4 voies super dangereuse et polluante …
 
…. Bref, jeux et dessins animés à la téloche toute la journée, bonjour l’épanouissement …
 
… Mais je suis usé par la dureté constante du système, même au sein des familles ….
 
… Pour le tourisme en tout cas, la Russie c’est vraiment cher et nul. Les infrastuctures sont inexistantes, les arnaques très courantes, les hotels sont minables, et l’enregistrement est une plaie, les villes sont quasi identiques à part certaines grandes villes, et la population est peu accueillante voir hostile …
 
… Certains paysages sont magnifiques, mais comment être sur qu’il n’ont pas été iradiés par exemple ou qu’une autre polution chimique proche “empoisonne” ce que vous y mangez ? …
 
… Il il y a des points noirs que je n’ai pas abordé: les urgences sanitaires et incendie, le danger routier…
 
… Par contre, comme je le disais il y a des choses que j’aime en Russie et dont la France devrait parfois s’inspirer : j’aime voir des chiens sauvages se balader dans le métro….
 
….Pour l’instant en Russie c’est n’importe quoi, tant au niveau de la pollution chimique que nucléaire. Moscou par exemple est entourée de poubelles radioactives….
 
*
 
Chers lecteurs je vous rassure ces phrases ne sont bien évidemment pas de moi … 
 
Pour savoir qui les a écrit, vous pouvez cliquer ici.
 
Pour information et même si ça ressemble au blog du courrier de Russie ce n’est pas Juliette Rabat, non plus Marie Jégo, ni Pierre Avril .. 

8 thoughts on “Les Deschiens en Russie ..

  1. Arthur

    Les deschiens vont a Auchan:
    C’est ce que nous faisons aussi mais le problème c’est que nous n’avons que 2 bras chacun. Du coup, ça nous oblige à faire de petites courses et à ne rien porter de trop lourd. Entre sortir de la maison, prendre le métro pour aller à la station des bus jaunes Auchan qui passent, l’attendre, le trajet, faire de petites courses mais faire la queue 2 heures car c’est noir de monde et se retaper le chemin inverse ensuite pour revenir avec 4 sacs qui nous font tenir 3 jours…je me dis que perdre ma journée pour ça…
    Du coup finalement, je vais dans le petit Sidmoi kontinent du quartier, c’est plus simple, plus rapide…mais aussi plus cher
    Un ordre de prix pour réserver un taxi disons 3H, route comprise? Merci
    De ce que j’ai vu il y en a toujours 1 ou 2 qui traine sur le parking d’Auchan et qui propose ses services. Je n’ai jamais demandé le prix pensant que c’était prohibitif mais maintenant je regrette!

    Le progres:
    Le progrès est un progrès que s’il est partagé et accessible à tous. Ce qui est très loin d’etre le cas en Russie. Pour preuve c’est le seul pays au monde ou je vois des “salles d’attente VIP”,

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  2. Arthur

    Alors que les Deschiens se plaignent de l’accueil des russes vis a vis des etrangers, de la “qualite” de la cuisine etc etc

    Ici en lisant le journal de bord de cette traversee nous avons une autre version de la Russie:

    04/06
    Sergueï, notre quatrième équipier, qui nous attendait là depuis 15 heures, avait eu le temps de repérer un restaurant qui servait une truite délicieuse.

    08/06
    A notre départ de Moscou, le père de Sergueï, ancien diplomate, est venu nous saluer et nous souhaiter bonne route. D’une élégance un peu surannée et d’une gentillesse confondante,

    09/06
    Le midi, nous nous sommes arrêtés dans un restaurant routier. On dira typique. Clope au bec, la patronne assure un service express. Nous étions à peine assis sur la minuscule terrasse, garnie de deux tables aux couleurs de coca-cola, qu’il fallait passer commande. Une minute plus tard les salades à la grecque étaient servies, suivies, dans la foulée, des plats de résistance – du mouton, qui, lui, en revanche, avait un peu traîné sur le feu – et de l’addition. Café ? Fallait le dire avant ! Une seconde addition vient s’ajouter à la première.
    C’est pas chez elle que les camionneurs perdent du temps !

    Mais malgré la diligence de cette expéditive patronne,

    10/06
    En début d’après-midi, nous nous arrêtons déjeuner chez le plus heureux des cuistots : seul homme du restaurant, il travaille avec onze femmes. Elles semblent heureuses, aussi. Et nous, on a très bien mangé.

    11/06
    A propos de Perm, il est vrai qu’elle n’est pas si ingrate qu’il n’y paraît. Le sourire d’Olga, la jeune et gracieuse patronne du restaurant dans lequel nous avons diné, à l’abri d’un orage, est à faire s’écrouler de honte un immeuble post-stalinien, plus surement qu’un cocktail Molotov.

    12/06
    Quatre ou cinq maisons. Vassili nous y attendait. La quarantaine, le visage buriné, dur ; mais le sourire avenant et la poignée de mains accueillante. Il tronçonnait du bois pour sa voisine,

    Dans le petit relais où nous nous arrêtons pour déjeuner, c’est l’effervescence. Il y a d’abord une panne de courant qui réchauffe les bières de l’armoire réfrigérée et refroidit les plats. Service minimum. Pas grave. La côtelette – un steak hâché à la mode ouralienne – est délicieuse dans sa purée tiède.

    Dans le village voisin, à trente kilomètres vers Ekaterinburg, une bande a attaqué la poste.
    …Toujours est-il que, sur notre route, les contrôles de police ont changé de ton. Le flic qui, d’habitude, balance indolemment son bâton-tirelire, est aujourd’hui équipé d’un gilet pare-balles et accompagné de soldats armés jusqu’aux dents. Le PV lucratif, ce sera pour demain. Nous n’y coupons pas. Arrêt. Contrôle. Sergueï joue le coup de main de maître. Explique que nous sommes des Français et que nous allons à Vladivostok. Et que, évidemment, nous ignorions, il y encore une heure, l’existence de cette recette postale anémique. On se quitte finalement, et sans autres formalités, sur le sincère « Bon voyage » d’un militaire souriant et admiratif.

    A l’horizon, Ekaterinburg dresse déjà ses grands immeubles. La ville – 1,5 millions d’habitants – est la quatrième de la Russie. Et elle est belle.

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  3. Justine

    j’adore, les deschiens m’ont toujours fait rire, j’ai qu’un envi c’est de les revoir à nouveau.
    Pour ceux qui suivent un peu leurs actualités, on va retrouver très prochainement 2 deschiens (Philippe Dusquesne et Bruno Lochet) ensemble dans le film “Je vous aime très beaucoup”, je suis impatient de le voir (espérons que leur humour soit au rdv). On peut s’inscrire pour voir le film en avant-première sur le site touscoprod : http://tinyurl.com/2v8zx5k

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  4. Arthur

    20/06/10 “A ce que je sache, la cote d’azur n’est pas en russie et il en est assez dur d’en revenir avec un bronzage intégral.”
    Et les palmiers de Sochi ils poussent sous la meige?
    Actuellement l’eau est a 22 et il fait 31 sous abri…

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  5. Arthur

    Quand a ceci:
    “Ceci dit, Honnêtement, la Russie n’est pas la France ! je comprend que l’on puisse faire la queue pour aller en France,
    mais difficilement pour aller en Russie ! Ce n’est pas du chauvinisme, c’st juste du réalisme. Si je n’étais pas coincé pour des
    raisons familiales, je n’y retournerais plus. Et ceux qui y ont en vacances me paraissent complètement maso.”
    ——————————-
    Rien que le mot “coince” est tres revelateur de l’etat d’esprit de l’auteur…
    Sans compter que pour dire qu’il n’a y rien a voir en Russie il faut quand meme etre gonfle.

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  6. Arthur

    Poitier/Pekin – Journal de bord
    http://www.enjamberlhorizon.fr/category/voyage/5-russie/

    extraits:
    Les russes ne manquent pas d’hospitalité. Nous avons seulement planté la tente une fois. Les autres nuits, nous avons profité d’un wagon dans l’enceinte d’un monastère orthodoxe, d’une datcha, de la compagnie du vieux Victor et de la générosité d’un couple d’arménien.

    La générosité et l’accueil chaleureux des russes ne sont donc pas une légende et se vérifient si bien à travers notre expérience.

    Hier soir, tout juste arrivés à Kirov, je demande à un jeune homme, Alexei, où se trouve un hôtel bon marché. Il réfléchit, on discute ensemble cinq minutes, puis il nous conduit chez lui où nous passerons la nuit ! La Russie ne serait elle pas un pays magique ?

    Ces quelques jours ne furent pas très reposants, mais nous garderons un super souvenir de cette ville (Ekaterinbourg) et de notre passage !

    Les rencontres sont toujours aussi enrichissantes et les anecdotes ne manqueront pas au retour ! Chaque jour réserve de nombreuses surprises et des expériences toujours amusantes, étranges ou intéressantes.

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